(Minghui.org)

Le 10 mai 2003

Dans le passé, lorsque, avec des compagnons de pratique, nous parlions de comment mieux clarifier la vérité à nos familles, nous sentions tous qu’il y avait un tas d’obstacles. Alors quels en étaient les causes ?

Pendant cette persécution cruelle et perverse des pratiquants de Dafa, les familles des pratiquants de Dafa, spécialement celles en Chine, ont vécu sous une pression psychique qui est inconcevable pour les gens ordinaires. En même temps, cette persécution perverse s’est aussi infiltrée dans les esprits de certains membres des familles des pratiquants de Dafa, avec de mauvaises pensées envers Dafa. D’une part, les familles sont inquiètes à propos de la sécurité personnelle des pratiquants de Dafa et d’autre part, ils sont sous l’influence de la propagande malveillante qui calomnie Dafa. Trompés par des mensonges pervers, cela a causé des interférences et a même causé du tort au travail des pratiquants de Dafa pour la rectification de la Loi dans leurs efforts pour clarifier la vérité et sauver les gens. Dans ces circonstances, j’ai rarement parlé à mes parents sur le sujet et je ne voulais pas leur révéler quoique ce soit sur un travail spécifique pour Dafa que j’avais fait. J’ai agi ainsi pour éviter les conflits qui aurait pu surgir à cause de leur incompréhension et pour éviter toute interférence à la situation globale de la rectification de la Loi.

Les problèmes mentionnés ci-dessus existent au cours de la rectification de la Loi ; cependant, cela ne constitue pas une excuse pour ne pas clarifier la vérité à nos familles. N’avons-nous pas d’autres attachements entremêlés avec ces problèmes ? Par exemple, face à nos familles, nos propres attachements aux sentiments humains nous rendent hésitant à leur parler de la vérité de Dafa et de la persécution. Puisque nous arrivons à clarifier la vérité à nos amis, nos camarades de classe, nos professeurs et même à des étrangers quand nous sommes loin de la maison, pourquoi n’arrivons-nous pas à faire de même avec nos familles ? Nos paroles et nos actions sont-elles réellement en accord avec ce que Dafa exige de nous ? J’ai essayé de briser cette barrière pendant ma cultivation. Dans le processus d’abandonner mes propres attachements, j’ai clarifié la vérité à mes parents avec compassion.

Un soir, j’ai appelé mes parents dans ma chambre et je leur ai exposé la question du SRAS pour leur connaissance. Après qu’ils aient eu quelques compréhensions sur le sujet, j’ai sorti un VCD clarifiant la vérité et je leur ai demandé de le visionner. Cela a grandement bouleversé mes parents, ils étaient choqués et effrayés. Ils avaient peur que je contacte d’autres pratiquants de Dafa et que finalement j’aie des problèmes [avec la police qui persécute le Falun Gong]. En même temps, à cause de l’influence de la propagande malveillante qu’on leur avait infiltré dans l’esprit, ils ont montré de la répugnance à accepter ce que le VCD clarifiant la vérité révélait. Ils ont même réagi d’une manière complètement irrationnelle. Dans ces circonstances, je leur ai parlé des faits concernant Dafa encore et encore, paisiblement et rationnellement, dans l’espoir de réveiller leurs cœurs indifférents et de les rendre capables de penser de manière indépendante, afin qu’ils soient conscients de la duperie que ces mensonges causent au peuple. Au début de notre conversation, peu importe comment j’expliquais, il apparaissait que mon père ne croirait pas une de mes paroles. Il est même parti sans visionner le VCD en entier.

A ce stade, je me sentais vraiment mal. Je pensais : « Comment mon père est-il devenu ainsi ? Il ne croit pas mes paroles, même après avoir regardé le VCD clarifiant la vérité. Il se comporte de manière complètement irrationnelle. Que dois-je faire ? » Durant la conversation que j’ai eue ensuite avec ma mère, j’ai finalement décidé de faire comprendre un peu à mon père. Ensuite ils sont retournés dans leur propre chambre et se sont préparés pour dormir.

J’étais très déçu, je sentais que je n’avais rien réussi ce jour-là et le résultat n’était pas encourageant du tout. Dix minutes plus tard, après que je me sois apaisé, mon père a poussé la porte de ma chambre et est apparu plutôt calme. Il m’a dit : « Fils, en fait ce que tu as dit a un sens. Réalises-tu que la manière dont tu nous as parlé cette fois était différente des fois précédentes ? Tu as mûri et tu es devenu plus raisonnable et calme. » Ces paroles m’ont surpris et ému. J’ai bavardé avec mon père pendant plus de 30 minutes dans une atmosphère paisible et rationnelle. Je lui ai dit tout ce que je voulais lui dire. J’ai essayé de le rendre encore plus conscient, avec une compassion toujours plus grande, de le rendre capable de ne pas croire aux mensonges à la télévision et le faire avoir son propre jugement sur ces questions primordiales. Mon père a aussi relevé quelques comportements incorrects de ma part. Il a acquiescé à ce que je lui ai dit et a exprimé qu’il ne voulait plus être trompé.

Avec cet incident, j’ai compris qu’aussi longtemps que nous avons de la sagesse et de la compassion dans notre effort de clarifier la vérité à nos familles, elles seront certainement capables d’être d’accord avec nous et de percevoir la sincérité et la compassion que nous avons envers elles. De plus, depuis cet incident, j’ai aussi compris que les personnes autour de nous, en fait, ne nous jugent pas sur la base de ce que nous disons, mais nous jugent sur le fait de si nous nous sommes améliorés, car ce qu’ils voient et ce qu’ils se rappellent, c’est comment nous nous sommes comportés. Quand nous arrivons vraiment à nous montrer à la hauteur des exigences de Dafa et quand nous sommes capables de clarifier la vérité avec sagesse, aucun de nos efforts ne sera sans fruit.

Traduit en Europe le 25 mai 2003