(Minghui.org)
Par Grant McCool
New York, 25 avril (Reuters) - La mortelle maladie du SARS semblable à la grippe pourrait être le « Chernobyl de la Chine, » un désastre menant à plus de franchise politique dans le pays communiste, disent, vendredi, deux anciens ambassadeurs des Etats-unis en Chine.
Anciens envoyés Winston Lord and J. Stapleton Roy, parlant lors de la réunion annuelle du groupe Chinois-Américain « Comité des 100 », ont comparé la crise continue du SARS à celle qu’a du faire face l’Union Soviétique presque exactement 17 ans plus tôt, le 26 avril 1986, la date du plus mauvais accident nucléaire du monde à Chernobyl en Ukraine.
« J’espère que ce sera le Chernobyl Chinois, » déclare Lord, se rapportant aux vues de quelques analystes que l'accident nucléaire a amené des réformes dans le système communiste et contribué à l'effondrement certain de la Union Soviétique.
Les documents de l’ère soviétique communiqués cette semaine avant le 17e anniversaire de la catastrophe ont montré que la police secrète soviétique savait que l'usine était dangereuse longtemps avant le désastre.
« Le SARS a montré que le système politique chinois doit se mettre à jour par rapport à la technologie, » dit Lord. « A l'ère de l'Internet et des téléphones portables qui pourrait maintenir cette maladie secrète des chinois et finalement du monde... le chinois devrait réussir sur cela et changer ce système. »
« Il va leur en coûter diplomatiquement et économiquement. Je dis ceci en tant qu'ami de la Chine qui continue à travailler pour de bonnes relations mais je crois qu'il faut être franc, » a dit Lord, qui était ambassadeur à Pékin juste avant le massacre de la Place Tiananmen en 1989 des étudiants manifestant pour des réformes politiques.
«Je suis d'accord avec le commentaire de Win Lord espérant que c'est le Chernobyl de la Chine dans le sens qu'il envoie un message très clair qu'ils doivent être plus transparents, » dit Roy.
L'Organisation Mondiale de la Santé et d'autres groupes ont accusé la Chine de cacher la sévérité de l’épidémie du SARS, privant l'occasion de l'étudier tôt et de l'empêcher de s’étendre à travers la Chine et à d'autres pays.
La pneumonie atypique, une infection respiratoire avec un taux de mortalité d'environ 6%, a tué au moins 276 personnes et a infecté environ 4.800 dans 25 pays, frappant particulièrement durement l'Asie.
Environ cinq millions de personnes ont été exposés au rayonnement ou autrement affectés quand le réacteur nucléaire de Chernobyl a éclaté dans des flammes, tuant plus de 4.000 personnes impliquées dans le nettoyage et rendant malades et handicapés encore 40.000 autres.
Le Ministre chinois de la santé et le Maire de Pékin ont été renvoyés dimanche pour leur dissimulation de l'épidémie du SARS.
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