Une pratiquante de la Chine
(Minghui.org)
Je suis une étudiante du Collégial. Quand j'avais 12 ans ma mère fut hospitalisée dû à une indisposition au cœur. Après avoir déboursé plus de 30,000 Yuan* aux médecins et aux spécialistes éminents, le problème n'a fait qu'empiré. Deux mois après que quelqu'un a introduit le livre Zhuan Falun à ma maman, elle commença à apprendre Falun Gong. Sa maladie du cœur fut guérie, en plus 10 autres maladies telle l'hypertension, la gastrite et les néphrites, toutes ont été miraculeusement guéries. La chose la plus stupéfiante fut que sa tête entière couverte de cheveux blancs changea en cheveux noirs. Donc je sus que Dafa n'était pas quelque chose d’ordinaire. J'ai commencé à pratiquer Dafa avec ma maman. Les inquiétudes de ma famille étaient parties et le bonheur et la joie étaient avec nous.
Le 20 juillet 1999, le régime de Jiang commença à persécuter Falun Gong. Ma famille a enduré beaucoup de souffrances. Maman fut détenue six fois pour sa croyance dans Falun Dafa. Ma maison familiale fut fouillée et des articles ont été confisqués à quatre reprises. Ma famille a dû débourser plus de 37,000 Yuan suite à des extorsions et à des déductions de salaire. La police est venue harasser ma famille plus de 40 fois. Nous sommes seulement quelques-uns des 100 millions de pratiquants en Chine qui ont éprouvé la persécution.
Durant ce procès entre la droiture et le mal, je me suis rendue à Beijing à trois reprises pour valider Dafa, et j'ai marché sur la Place Tiananmen deux fois.
La première fois fut le 25 avril 1999. Nous avons fait appel pour le relâchement de 45 pratiquants qui étaient illégalement détenus dans la ville de Tianjin. Entre 16h:40 et 17h:00, ce jour là, des pratiquants sur la Côté Ouest ont vu beaucoup de Falun de taille et de couleur différentes apparaître dans le ciel. Certains étaient aussi grand qu'un parapluie et certains étaient petit comme une balle de ping pong. Ils volaient et dansait dans le ciel. La scène dura plus de 20 minutes. Quelques pratiquants faisaient He Shi [appuyer les mains ensemble devant la poitrine] et certains étaient touchés aux larmes. Même la police et les piétons disaient sans arrêt: « Vite, regarde là! Vite, regarde là-bas.» Après avoir entendu que les pratiquants qui étaient détenus avaient été relâchés, nous sommes avons quitté à 21h:00 et nous sommes retournés à la maison le même jour.
Le deuxième fois fut au Jour de l’An 2001. Nous nous sommes rendus à la Place Tiananmen le matin. La première chose que nous avons vue fut une énorme bannière rouge de Dafa, presque 100 mètres longs. Les policiers perdirent beaucoup de temps à essayer de la saisir. Finalement ils la coupèrent morceau par morceau. Ce matin-là, un nombre innombrables de pratiquants ont été kidnappés. Un vieil homme dans une chaise roulante est venu du sud-ouest sur la Place criant fort : « Falun Dafa est bon.» Immédiatement derrière, suivait un père portant un jeune garçon de 3 ou 4 ans et tenant une bannière au dessus de sa tête qui disait: «Restaurez le nom de notre Maître ». De temps à autre, au même endroit, trois ou quatre personnes s’écriaient en même temps: « Falun Dafa est bon » et «Falun Dafa est un Fa vertueux ». Parfois, à des endroits différents, plusieurs bannières colorées étaient déployées en même temps. Une femme plus âgée avec la tête couverte de cheveux blancs s’exclama: « Authenticité-Compassion-Tolérance enseigne les gens à être bon. Maître est ici pour sauver les gens. La persécution est mal.» Elle continua à crier même après qu’elle ait été mise dans la camionnette de la police. J'ai vu de jeunes pratiquants courir sur la Place tout en tenant les bannières et faisant appel : « Falun Dafa est bon ». J'ai vu des pratiquants âgés être battus par la police, même avant qu’ils ne sortent leur bannière, leur tête étaient ensanglantée. Une jeune fille de six ou sept ans dans une camionnette de police criait: « Falun Dafa est bon » avec les autres pratiquants de la camionnette. Bien que beaucoup de policiers en civil étaient étalés sur la Place, les bannières et les déclarations se manifestaient les unes après les autres. Dans l'après-midi, une bannière de 100 mètre de long fut déployée. J'ai vu clairement la puissance énorme du Fa et je me suis senti fier des exploits magnifiques des pratiquants.
Le 20 juillet 2001, je me suis rendu avec un pratiquant âgé d’une année de plus que moi à Beijing pour valider Dafa. En arrivant sur la Place, nous avons vu beaucoup d'officiers de police, certains se promenant et d’autres restant à leur poste qui leur avait été assigné. Certains patrouillaient la Place à maintes reprises. Plusieurs policiers en civil étaient cachés aux coins et regardaient les alentours comme des prédateurs. Nous ne nous sommes cependant pas sentis effrayés. Nous avons commencé silencieusement à placer des affiches clarifiant la vérité sur la Place tout en récitant les vers de la rectification du Fa dans notre tête. Soudainement il y eut beaucoup de gens qui se sont rassemblés au centre de la Place. Nous sommes allés voir ce qui s’y passait. Cinq ou six policiers malmenait une pratiquante d’une vingtaine d’années. Ils tenaient la bannière qu'ils avaient enlevé à la pratiquante. La pratiquante était calme et parlait à la police, fort et avec sévérité: « Falun Dafa est le Fa vertueux. Je suis une pratiquante. Ce que vous faites est contre la Constitution, c' est une violation des droits humains et vous enfreignez la loi.» Ces policiers était très inquiets et la poussèrent hâtivement dans la camionnette de police. Par la fenêtre de la camionnette, j'ai vu qu'ils la poussèrent sur le sol et commencèrent à la frapper et à lui donner des coups de pied. Je fus choquée. Ils traitaient même une jeune femme si douce de façon aussi impitoyable.
Quelques minutes plus tard, un autre pratiquant, qui semblait être un étudiant du collège s'est présenté et puis un autre. Ils furent tous poussés de force dans la camionnette de la police. À ce moment, je ne pouvais plus retenir mes larmes. J'étais fier de leurs exploits magnifiques. Je me sentis aussi à l'agonie pour la situation actuelle en Chine. J'ai réalisé soudain pourquoi tous ces grands pratiquants voulaient agir. Ils risquaient leur vie pour essayer de réveiller les gens. La droiture de ces pratiquants m'encouragea. Je fini d’accrocher toutes les 50 affiches que j'avais apportées avec moi. Comme je mettais une affiche sur un poteau de l’édifice de Tiananmen, un officier de police me vit. Je ne fus pas effrayée. Pendant que j’envoyais la pensée droite pour le tenir immobile, j'ai continué à faire ce que j'étais venu faire. L’officier ne s'est, en effet, pas déplacé vers moi.
Pour m’éveiller et épargner à plus d’êtres qui avaient été trompés par les mensonges du régime, j'ai essayé de faire plus de matériels pour clarifier la vérité. Je dépensais seulement entre 17 et 60 Yuan des 100 Yuan pour la nourriture. Je pensais en moi-même, peu importe à quel point c'était dur, je ne souffrais pas autant que ces pratiquants dans les prisons. J'avais épargné environ 2,000 Yuan pendant les dernières années et tout fut utilisé pour le matériel de clarification de la vérité pour exposer le mal et pour cesser la persécution. J'ai envoyé par courrier du matériel de clarification aux différentes branches du Gouvernement, y compris les départements de police, les institutions académiques, les « Bureaux 610»* et la police, de même qu'aux gens ordinaires. Un jour le Chef de la Section du département politique et de la sécurité est venu au Collège et demanda au doyen mon cahier pour qu’il puisse vérifier mon écriture. Le doyen me demanda si j'avais envoyé du matériel de clarification de la vérité aux départements de la police et il me dit qu'ils étaient venus pour me vérifier. J'ai dit au doyen: « Je veux leur dire à propos du Fa pour qu'ils cessent de faire des choses qui créent des dommages aux autres ainsi qu’à eux-mêmes. » Le doyen était effrayé et il a dit: « Ça peut apporter des ennuis». Il prit le cahier d'un autre pratiquant pour que la police vérifie l'écriture.
Avec ma capacité limitée, je fais de mon mieux pour valider le pouvoir puissant du Fa.
* Yuan: La monnaie Chinoise. 500 Yuan est la moyenne de revenu mensuel dans les lieux urbains en Chine.
** «Bureau 610» est une agence créé spécialement pour persécuter Falun Gong, avec un pouvoir absolu sur chaque niveau d'administration dans le Parti et tous autres systèmes politiques et judiciaires.
Le 18 avril 2003
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