(Minghui.org)

Le camp de travail forcé de Gaoyang est situé dans le quartier de Baoding, province de Hebei. L'unité numéro cinq du camp des femmes a été établie par « le bureau 6-10» [Le bureau 6-10 est une agence créée spécifiquement pour persécuter le Falun Gong avec le pouvoir absolu sur chaque niveau de l’administration du Parti et tous les autres systèmes politiques et judiciaires]

spécifiquement pour soumettre les pratiquantes de Falun Gong à un lavage de cerveau. En 2003, l'unité était classée comme le « le numéro un » dans la nation « pour sa réforme » des pratiquantes du Falun Gong.

Les policiers du camp de travail de Gaoyang ne tiennent aucunement compte des droits humains et de la décence et persécutent sévèrement les pratiquantes. Pourquoi les officiers emploient-ils tous les moyens imaginables pour soumettre les pratiquantes à un lavage de cerveau ? Parce que pour chaque  « réforme » ils leur est remis une bonification. La méchanceté et la cruauté imprègnent le camp de travail.

Beaucoup de fois, le personnel de « l’entrevue mis au point, » un programme de CCTV (TV centrale de la Chine), a rendu visite et a interviewé le personnel du travail de camp. S'entendant avec les journalistes, les policiers ont mis une façade pour cacher la persécution au public. Contrairement  au reportage de la TV, il n’y a aucune « classe d'étude de réforme ». Le programme a rapporté que les nouveaux bâtiments étaient pour des « classes de réforme », mais très souvent, on pourrait entendre des cris perçants de douleur venir des bâtiments au milieu de la nuit.

Le 11 avril 2001, Mme Liu Haiqin, une pratiquante d’environ 40 ans de la ville de Handan, ancien député directeur général du bureau de finances, est devenue inconsciente suite à la  torture à la cinquième unité. Après une grève de faim de sept jours, Liu Haiqin a été forcée de s’accroupir pour une très longue période. C'est une forme de torture ordinaire. Les fesses ne peuvent pas être abaissées vers le bas et les deux mains sont menottés derrière le dos. Si les fesses sont un peu basses, les gardes battent et choquent les pratiquantes immédiatement avec les bâtons électriques. À la fin de la session de torture, le visage de Lui avait été tellement battu qu'il était complètement enflé et méconnaissable. Ils l'avaient torturée sans interruption pendant trois jours. Nous confirmons que Liu Haiqin est encore dans le coma, suite à cette torture.

Le 12 avril 2001, cinq pratiquantes de Falun Gong ont commencé une grève de faim pour protester contre  la torture cruelle. Les policiers ont répondu en les alimentant de force avec des résidus, ce qui leur a causé des infections sérieuses d'estomac, des fièvres élevées de 104 degrés et de l'hypotension, mettant leur  vie en  grand danger. Depuis le début de 2003, le camp a rendu l'alimentation forcée de plus en plus mauvaise. Chaque jour, ils alimentent de force les pratiquantes deux fois et ils ont augmenté la quantité à chaque session. Les pratiquants souffrent constamment de vomissement et de diarrhée.

Pendant les mois froids d'hiver, indépendamment de l’âge des pratiquantes, elles ont été conduits à un champ. Là, elles ont été forcées à s'asseoir sur la terre glacée ou à se coucher sur la neige. La police a couvert leurs jambes, leur tête et leur cou, de neige. Puis, elle a pris du piment fort cuit pour leur  remplir la bouche, le nez et pour leur en  couvrir le visage. Même le chauffeur de bus et le chef d'unité Fong ont participé à la persécution. La torture a duré de 19h :00 à 23h :00, parfois qu'ils ont torturé les pratiquantes toute la nuit avec beaucoup d'autres méthodes cruelles, mais ils n'ont pu vaincre la pensée droite des pratiquantes.

Le capitaine de la  cinquième unité de police, Cheng, a utilisé les bâtons électriques pour frapper et choquer la tête, le nez, la bouche, le cou, les mains et les pieds des pratiquantes. Ils ont même plantée des aiguilles entre leurs orteils et fait passer l'électricité dans les aiguilles pour choquer  les pratiquantes. Ils ont utilisé des pétards pour brûler la plante de leurs pieds des pratiquantes. Ils ont frappé sur le dessus des pieds avec les tiges en bois et ont tordu les orteils des pratiquantes avec des pinces. Très souvent, les pratiquantes ont dû être portées à leur cellule, leur corps entier était recouvert de blessures. Les pratiquantes ont été choquées au visage et leur peau pelait sous les  brûlures. Une garde de la prison a même demandé à des prisonniers de pincer les cuisses et les mamelons des pratiquantes...

Les policiers dans le camp, responsables de la persécution, incluent Yang Zemin et Ye Shuxian.

05/15/2003