Par une pratiquante de Chine
Le 12 juin 2003
(Minghui.org)
Je suis une pratiquante de Dafa qui a quitté sa maison, je vais d'un endroit à l'autre pour éviter la persécution. A la fin de 2001, je suis allée à Beijing pour valider Dafa. Plus tard, j'ai été illégalement envoyée au camp de travail de Masanjia. Sur le chemin, et dans le camp, j'ai dit à tous la vérité au sujet de la persécution. A la fin de mon court séjour, mon état physique a été jugé comme « non qualifié » ainsi la police m'a renvoyée à la maison.
Le 19 mai 2002, j'ai été enlevée et amenée dans un centre de détention. La police de ce centre de détention m'a escortée au camp de travail de Masanjia. Sur le chemin, j'ai refusé de coopérer avec la perversité. J'ai continué à parler du Falun Gong et à clamer « Falun Dafa est bon ». Je m'étais mise dans l'esprit que je devais sortir de Masanjia comme je l'avais fait la dernière fois. En fin de compte, avec l'aide des pensées droites, les officiers de police m'ont reconduite à la maison. Après, les fonctionnaires sont fréquemment venus chez moi pour exiger de l'argent. N'ayant pas le choix, je suis partie de la maison et ai travaillé à temps partiel dans d'autres villes pour gagner ma vie.
Après un an de cette vie d'errance, et puisque mes deux enfants me manquaient tellement, je suis allée à la maison les voir. Malheureusement, la police m'a vue et m'a emmenée au centre de détention. Comme les officiers de police me conduisaient au centre de détention, j'ai crié: «Falun Dafa est bon ! Rendez sa réputation au Falun Dafa ! Rendez sa réputation au Maître!» Tout le centre de détention a été secoué par ma voix. J'ai refusé de signer leurs formulaires et j'ai dit au directeur du centre de détention qu'il ne devrait pas me détenir ou je ne mangerais pas une miette de pain ni ne boirais une goutte d'eau.
Quelques jours plus tard, les officiers de police ont demandé à certains des autres pratiquants de me parler et de me persuader de manger. J'ai immédiatement dit: « je ne devrais pas être ici. ». J'ai clarifié la vérité à la police en service en exposant les mensonges qui circulaient sur le Falun Dafa. J'ai répondu à chacune de leurs questions. En conclusion, ils ont su la vérité. Je leur ai dit qu'ils devaient se rappeler: « Vérité, Compassion, et Tolérance» et « Falun Dafa est bon ». Ils ont dit qu'ils s'en rappelleraient et ils m'ont remerciée.
Le temps a passé. Le cinquième jour, je me suis dit: « les disciples de Dafa ne devraient pas être dans un endroit comme celui-ci. Je dois sortir d'ici.» Ce matin, j'ai commencé à vomir du sang. A midi, plusieurs officiers de police sont venus me dire qu'ils allaient m'envoyer au camp de travail de Masanjia. Je n'ai rien dit, mais j'ai envoyé la pensée droite. J'ai pensé que je ne laisserais jamais la perversité me persécuter et que je n'irais jamais à Masanjia. Alors j'ai entendu quelqu'un dire, «Pourquoi l'envoyer à Masanjia ? Les gens ont déjà ont essayé deux fois et chaque fois elle a été refusée. Elle a eu une fièvre de 38,5 degrés C. (environ 101 degrés F.). Si vous ne me croyez pas, prenez-lui sa température maintenant ». Les officiers de police m'ont touché le front et il était très chaud. Ils avaient peur et m'ont demandé de manger. J'ai pensé aux mots du Maître:
« Etant disciple de la Grande Loi pourquoi avoir peur des individus pervers alors qu'on endure la persécution ? La raison cruciale est qu'on a des attachements, sinon on ne subirait pas passivement, on doit faire face aux gens pervers en utilisant la pensée droite à tout moment. En aucune circonstance on ne doit s'accorder aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. Si tout le monde agit ainsi, l'environnement ne sera plus comme ça. » ( «La pensée droite des disciples de la Grande Loi est puissante » Li Hong Zhi, le 24 avril 2001)
Avec de telles pensées, je ne me suis pas senti ni assoiffée ni affamée. J'ai pensé que je devrais persévérer. Je récitai : « Pensée droite Comportement droit » (Li Hong Zhi, 29 mai 2002)
« Les grands éveillées ne craignent pas l'amertume
Leur volonté est fondue de diamant
Aucun attachement à la vie ou à la mort
Francs et purs sur le chemin de la rectification de la loi "»
Le sixième jour, l'après-midi, des officiers de police sont venus me demander d'aller à la maison. Ils ont également demandé à ma fille de me chercher. Ils ont dit qu'ils n'interviendraient plus jamais contre moi. « Vous pouvez aller à la maison maintenant ». Ils se sont également excusés: «Svp ne nous détestez pas. Nous ne vous dérangerons plus ». Puis, ils nous ont ramenées à la maison.
Catégorie: Récits de rectification de la loi
Traduit en Europe le 6/26/2003
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