(Minghui.org)
La pratiquante de Dafa Liu Ruiqin, (52 ans, la 4e tante de Wang Bo), de la ville de Shijiazhang dans la province de Hebei, est toujours détenue dans le Centre de Lavage de Cerveau Provincial de Hebei, connu sous le nom de Centre d’Éducation et de Formation Légal de la Province de Hebei. À cause de sa pratique du Falun Gong et de ces appels pacifiques auprès du gouvernement durant les trois dernières années, elle a été illégalement détenue et sa maison fut sujette à des fouilles répétitives sans autorisation.
Pour éviter davantage de persécution, elle a dû quitter sa maison pour se déplacer de lieu en lieu et n’a pas pu s’occuper de sa mère octogénaire depuis presque deux ans. Sa mère est malade et ne peut plus s’occuper d’elle-même. Son mari, Gai Wufan, également un pratiquant de Dafa, a aussi été fréquemment détenu. Gai Wufan a été enlevé à deux reprises dans un centre de lavage de cerveau pour être persécuté. Ces harcèlements de sa famille ont aussi causé des problèmes dans la famille de sa fille même si elle ne pratique pas le Falun Gong. Cette famille jadis heureuse est maintenant déchirée. Ce qui suit sont les détails de la persécution que Liu Ruiqin a subie durant les dernières années.
Le 20 juillet 1999, en chemin pour faire appel à Beijing, Ruiqin fut arrêtée et illégalement détenue. Le 31 décembre 1999, elle est allée à Beijing encore une fois. Aussitôt arrivée au « Bureau d’Appel* » elle fut enlevée par des policiers civils qui attendaient là et fut escortée au Bureau de Liaison du District de Yudong de la ville de Shijiazhuang à Beijing. Elle fut menottée dans la cours extérieure à des températures sous zéro pour toute une après-midi, sans pouvoir manger, boire ou même d’aller aux toilettes. En soirée elle fut amenée à la Station de Police de la rue Yudong de la ville de Shijiazhuang et punie par 200 yuan d’amende, ce qui représente environ 40% du salaire mensuel moyen d’un ouvrier urbain en Chine. Son salaire fut également suspendu pour une période de 20 mois.
À midi le 24 février de l’an 2000, plusieurs officiers de la Station de Police de Rue de Yudong sont rentrés par infraction dans sa maison et l’ont fouillée. Ils n’ont rien trouvé d’incriminant mais ils ont pris son tapis de méditation et plus d’une douzaine de cassettes audio et deux vidéos appartenant à sa fille non-pratiquante. Ils ont dit qu’ils voulaient seulement examiner les cassettes mais ne les ont jamais retournées.
Les policiers ont également enlevé Liu Ruiqin et son mari au Commissariat de la Police de Rue, les ont enfermés dans des chambres séparées, battus et harcelés pour qu’ils "confessent". Les policiers lui ont passé les menottes, élevé ses bras et ont tabassé sa figure. Les policiers ont forcé son mari au sol, l’ont battu à coups de pieds et l’ont frappé à la tête. Au début ils ont utilisé un manche de balai, puis une matraque avant de faire couler sur son cou de l’eau glacée. Les policiers criaient hystériquement lors de cette persécution, « Nous allons te battre jusqu’à ce que tu en perdes connaissance. Tu ne sauras même pas qui t’a battue ! Si tu fini par mourir, personne ne saura qui t’a battu à mort. »
La police les a torturés de 1:00 pm à 5:30 pm. Après s’être fatigués, ils ont interrogé Liu Ruiqin et son mari. Lorsqu’ils refusaient de répondre, les policiers continuaient à les battre. Sans aucune preuve, le couple fut détenu illégalement pendant trois jours. Deux autres pratiquants de Dafa étaient également détenus là au même moment dans deux petites pièces obscures (d’environ 2 mètres carrés) et auxquels avaient été extorquée une « amende de détention » de 120 yuan avant d’être relâchés. Trois jours plus tard les officiers de la station de police de rue les ramena et leur imposa une autre amende de 200 yuan.
Pendant la soirée du 18 juillet 2000, les policiers de la station de Yudong ont trompé son mari pour qu’il aille à la station et l’ont détenu encore, cette fois-ci pendant six jours.
Le 19 juillet Liu Ruiqin est allée faire appel à Beijing. Sur la place Tiananmen, des employés du Bureau de Liaison Yudong de Beijing l’ont reconnue et l’ont enlevée pour la détenir dans le centre de détention de la rue Dongfeng pendant 15 jours.
Liu Ruiqin s’est rendue encore une fois à Beijing pour faire appel le 31 décembre 2000. Les policiers sur la place Tiananmen l’ont poussée par terre et l’ont frappée à coups de poings et de pieds. Ses bras ont été engourdis pour le reste de la journée et ses poignets blessés à force d’être tordus. Ses mains enflèrent sérieusement. Les policiers l’ont traînée jusque dans un véhicule et l’ont conduite à la Station de Police de la Place Tiananmen. Parce qu’elle n’avait pas cédé à la persécution et refusé de révéler son identité, ils décidèrent de l’envoyer au Centre de Détention Miyun. Trois policiers ont essayé poliment de lui demander de révéler son nom et son lieu de domicile mais elle refusa. Trois heures plus tard les policiers montrèrent leur vraie nature. Ils l’ont frappée à la figure, lui ont donné des coups de pieds et l'ont injuriée. Elle refusa fermement de céder et plus tard fut envoyée au Centre de Détention de Miyun. Entre temps, des employés du Bureau de Liaison Yudong de Beijing étaient venus au centre de détention pour reprendre les gens de leur région. Ils l’ont reconnue et l'ont ramenée à la Station de Police de Rue de Yudong. Sa maison fut fouillée encore une fois mais ils n’ont rien trouvé de ce qu’ils cherchaient. Ils ont essayé de lui charger 200 yuan d’amende mais Liu Ruiqin refusa de payer. Alors ils ont pris sa nouvelle TV couleur et l’ont gardée pour plus de six mois.
Le 21 janvier 2001, les persécuteurs de la station de police de rue lui ont ordonné de se rendre à la station pour interrogatoire. Liu Ruiqin refusa. Le 23 janvier, la police de la station alla encore à la maison de sa mère pour lui faire écrire une « Déclaration de Garantie** ». Les persécuteurs n’ont pas réussi à cause de sa ferme résistance et de la justice que sa mère exigeait.
En soirée du 10 août 2001, Liu Ruiqin était à la maison de sa mère pour veiller sur elle. Le deuxième jour après être retournée à la maison, elle découvrit que la porte anti-vol de sa maison avait été endommagée et était grande ouverte. Elle rentra et découvrit que toutes ses affaires avaient été fouillées et éparpillées un peu partout. Son mari avait disparu. Elle apprit trois semaines plus tard que son mari avait été enlevé et amené au Centre de Lavage de Cerveau de la Province de Hebei. Plus tard elle apprit par ses voisins que cette nuit là était venus plusieurs policiers avec quatre voitures parce qu’un couple de pratiquants de Dafa de l'immeuble d’à côté était venu pour lui rendre visite. Ce jour là, plusieurs passants s'étaient arrêtés pour regarder et ceci dérangea tout le secteur résidentiel.
Le 9 novembre 2001, des officiers de la Station de Police de Rue de Yudong et du Bureau de Yudong sont retournés à la maison de sa mère pour enlever Liu Ruiqin à un centre de lavage de cerveau. Avec l’aide de la résistance et de la droiture de sa mère, elle a été capable de saisir l’opportunité pour s’échapper. Depuis elle vit loin de sa maison pour éviter davantage de persécution et ne peut retourner pour s’occuper de sa mère.
Elle a dû engager une personne pour s’occuper d’elle, même si elle n’a aucun revenu. C’est très difficile pour elle et un supplice mental énorme pour sa mère. La police sans foi ni loi vient fréquemment chez sa mère âgée pour la harceler. Liu Ruiqin a pris sa retraite au mois de septembre de 2001 mais son dépôt résidentiel a été confisqué par des personnes du Bureau de Yudong pour couvrir les « dépenses » d’avoir été au centre de lavage de cerveau.
En 2003, le père de Wang Bo a été capable de s’échapper du Centre Provincial de Lavage de Cerveau de Hebei. Les employés du « Bureau 610***» l’ont cherché partout et ils ont encore harcelé la famille de Liu Ruiqin car elle est la quatrième tante de Wang Bo.
Le 14 mai, Le mari de Liu Ruiqin fut encore une fois enlevée au Centre de Lavage de Cerveau de la Province de Hebei. Pour apprendre ou se trouvait Liu Ruiqin, la Police de la Station de Yudong harcela son beau-fils et sa fille, qui était alors enceinte. Ignorant le besoin de tranquilité d’une femme enceinte, les persécuteurs de la Station de Police de Yudong ont envoyé des gens attendre à la maison de sa fille. Ils ont également fait pression à l’hôpital ou sa fille allait accoucher pour obtenir des réponses, essayant d’enlever Liu Ruiqin. Ces harcèlements fréquents ont causé des frictions dans le mariage de sa fille. Lorsque Liu Ruiqin retourna à la maison le 15 mai 2003, pour visiter sa fille peu après la naissance du bébé, son beau-fils qui ne connaissait pas les faits la dénonça. Encore elle fut enlevée par la Police de la Station de Yudong.
Le régime de Jiang a causé une autre tragédie en fracassant une famille jadis heureuse.
Station de Police de Rue de Yudong, Ville de Shijiazhuang : 86-311-5661524, 86-311-5661356
Bureau de Yudong de la ville de Shijiazhuang : 86-311-5054378, 86-3115053114, 86-311-5663484
*Le Bureau d’Appel – Bureau pour recevoir des lettres, des appels téléphoniques et des visiteurs – Un bureau qui est normalement utilisé pour que le peuple puisse présenter ses opinions concernant des appels et des plaintes faites au gouvernement, mais durant la persécution, ce bureau est utilisé pour enregistrer les noms des pratiquants de Dafa venant faire appel pour pouvoir les persécuter.
**La dite « Déclaration de Garantie » est une déclaration qui indique que le pratiquant a des remords de pratiquer le Falun Gong et garantit de ne plus jamais le pratiquer, de ne plus jamais aller à Beijing pour faire appel pour le Falun Gong et de ne plus jamais s’associer à d’autres pratiquants du Falun Gong.
*** « Le Bureau 610 » est une agence spécifiquement créée pour persécuter le Falun Gong, elle détient un pouvoir absolu au-dessus de tous les niveaux d’administration du Parti et de tout autre système politique ou judiciaire.
13 juin 2003
Traduit au Canada le : 9 juillet 2003
Date originale de l’article : 1er juillet 2003
Catégorie : Témoignages
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