Collection de textes dictés par les pratiquants en Chine

(Minghui.org)

1.     J’étais à deux doigts de la mort quand la grande Loi a sauvé ma vie

En 1973, un morceau de bois de charpente est tombé d’un grand camion de construction et a brisé l’os de ma jambe droite pendant que je travaillais dans un réservoir. Je suis devenue invalide en permanence. Pendant plusieurs années, j'ai dû marcher avec une canne. Ma jambe droite était 2 à 3 centimètres plus courte que celle du côté gauche. Les muscles de ma jambe droite étaient atrophiés. Les articulations du genou et de la malléole étaient enflées et faisaient mal chroniquement. Plus tard, les muscles du côté droit de mon corps se sont atrophiés. Même après avoir eu des injections pour éliminer les douleurs, je pouvais seulement faire quelques pas. Durant ces dernières années, je suis cliniquement morte, six fois.

Le 15 septembre 1998, j’ai eu la chance d’obtenir la grande Loi. Trois mois plus tard, les muscles du côté droit de mon corps ont été complètement guéris et mes deux jambes sont devenues la même longueur. Constatant ce miracle, de nombreuses personnes en ville sont venues apprendre la grande Loi.

Après le 20 juillet 1999, mon père m’a dit : « Mon enfant, c’est ton grand Maître qui t’a donné une deuxième vie. Peu importe ce qui arrivera, tu dois garder le grand Maître dans mon cœur ». Je me suis dit : « Le Grand Maître prolonge chaque jour de ma vie! Je dois chérir chaque jour et faire tout ce que je peux pour valider la grande Loi. »

2.     J’ai sauvegardé la Loi et fait un plaidoyer pour rectifier la Loi

Après le 20 juillet, de nombreux pratiquants de ma ville sont partis pour Pékin pour plaider en faveur de la grande Loi, mais je n’y suis pas allée car je n’avais pas d’argent à ce moment-là. Cependant, je suis allée au Comité municipal du Parti, au Gouvernement municipal, au Gouvernement de l’arrondissement et au Département de police de la ville. Je leur ai dit que je pratiquais depuis seulement trois mois, mais mon invalidité de 25 ans a été complètement guérie en pratiquant le Falun Gong.

Malgré cela, le gouvernement a refusé de me laisser pratiquer. En sus, il a diffamé notre grand Maître et le Falun Gong. J’ai voulu prouver par l’expérience que j’avais vécue que le Gouvernement était injuste. Il a dit : « Nous constatons que vous êtes devenue une autre personne. Nous sommes contents que vous soyez en bonne santé. Si vous vous sentez bien, alors pratiquez dans votre maison. » Malheureusement, quelque temps après, le Département de police a envoyé quelques agents pour fouiller ma maison. Ils ont confisqué tous mes livres sur la grande Loi. Ils m’ont aussi amenée au poste de police où ils ont essayé de me faire abandonner la pratique du Falun Gong. Là-bas, j’ai vu que le livre était sur la table. Je l’ai pris et l’ai mis contre ma poitrine. Les policiers ont essayé de se l’accaparer. J’ai crié fort : « Ce livre est ma vie ».

Pris de frayeur, les trois policiers présents ont fui. À ce moment-là, je n’avais qu’une seule pensée : il était temps pour moi de pratiquer les exercices et ils devraient me laisser partir immédiatement. Dès que j’ai eu cette pensée, ils m’ont laissée partir. Après avoir fait les exercices, je me suis aperçue que je n’avais pas de livre pour étudier la Loi. Cela était inacceptable et je devais retourner au poste de police pour les reprendre le lendemain.

Je me suis donc rendue au poste de police de l’arrondissement pour demander le retour de mon livre. Le chef de la Section de la sécurité nationale a non seulement refusé de me le retourner mais il m’a aussi menacée de m’emprisonner. Le troisième jour, je suis allée au Bureau des Plaintes du Comité du parti municipal afin de ravoir mon livre. Le Bureau l’a gardé mais a ordonné au gardien de sécurité de m’escorter à la sortie. Je suis restée imperturbable et je me suis dirigée vers une des entrées latérales du Comité du parti municipal et me suis assise.

Comme je n’avais aucun autre moyen pour plaider en faveur de mon traitement injuste, j’ai crié de toutes mes forces : « Je pratique le Falun Gong. Venez jeter un coup d’œil. Les policiers ne sont pas raisonnables. Ils sont venus chez moi et ont confisqué tous mes livres. J'ai été boiteuse pendant 25 ans et j’ai pris des tas de médicaments qui ne m’ont jamais guérie J’ai pratiqué le Falun Gong pendant trois mois seulement et toutes mes maladies sont disparues. Mon grand Maître est la personne la plus remarquable ! Ils traitent notre grand Maître et le Falun Gong injustement ». Dès que j’ai levé la voix, le gardien de sécurité a eu peur et a quitté le lieu à toute vitesse. Beaucoup de passants m’ont encerclée. Je leur ai clarifié la vérité à propos du Falun Gong.

3.     J’ai quitté le repaire de la perversité trois fois avec la pensée et des actions droites

Depuis que j’étais allée faire un appel en faveur de la grande Loi et la valider, les policiers ont fréquemment envoyé des gens chez moi pour me harceler. À la mi-décembre 2000, les policiers ont utilisé la ruse pour m’attirer à un cours de lavage de cerveau. Je me suis dit à moi-même que je ne dirai pas que j’abandonne la pratique. Plus de 30 pratiquants étaient dans ce cours de lavage de cerveau. Aucun de nous a collaboré avec la perversité. Huit jours se sont écoulés. Énervés et exaspérés, les policiers nous ont emprisonnés dans un centre de détention. Dès mon arrivée, j’ai entamé une grève de la faim en guise de protestation de mon traitement illégal. J’ai dit au grand Maître dans mon cœur : « Ce n’est pas un endroit convenable pour un pratiquant de la grande Loi. Je dois retourner tout de suite à la maison pour étudier la Loi, pratiquer les exercices et clarifier la vérité. »

Le troisième jour de ma grève de la faim, ils ont essayé de me donner une injection. J’ai enlevé l’aiguille et refusé de coopérer et alors ils ont essuyé un échec. Un jeune homme a déclaré qu’il allait me nourrir de force. J’ai répondu du fond de mon cœur : « Merci. » À ce moment-là, il a eu tellement peur qu’il a reculé de trois pas. J’ai senti que cette compassion était si puissante. Ils ont cherché mon mari pour qu’il vienne me persuader. J’avais déjà pris la décision de ne rien manger et de ne rien boire. Mon mari les a aussi avertis sévèrement : « S’il lui arrive quelque chose, vous n’aurez pas une journée de paix! » Ainsi, les policiers m’ont libérée le sixième jour.

À mon retour chez moi, j’ai continué à faire ce qu’un pratiquant doit faire. Les policiers venaient fréquemment à ma recherche à la maison. Le soi-disant directeur du comité politique et judiciaire de l’arrondissement a acheté des journaux qui diffamaient la grande Loi pour que je les lise. Il m’a aussi ordonné de blasphémer le grand Maître. Je l'ai averti sévèrement : « Vos agents sont trop obscènes. Vous manquez de civilité. Mon grand Maître est comme un parent qui nous enseigne la bonté. Pourquoi devrais-je le maudire? Cela veut-il dire que vous maudissez vos parents plusieurs fois par jour? » Abattu, il est parti.

Après le 20 juillet, j’ai profité de l’occasion pour clarifier la vérité et dénoncer les mensonges afin de sauver les gens. À l’exception de clarifier la vérité ensemble avec les autres pratiquants, je clarifiais souvent les faits face à face aux gens, leur envoyais la documentation y afférente, peu importe qui ils étaient – des élèves des écoles primaires, des étudiants de premier cycle du secondaire, des jeunes et des vieux. Je clarifiais la vérité en marchant, en allant faire des courses, en allant travailler ou en prenant le bus. J’utilisais toujours la sagesse que le grand Maître m’a donnée pour clarifier les faits à différentes personnes en utilisant différentes méthodes. Je leur parlais à propos du miracle qui m’est arrivé. Bien entendu, j’émettais toujours la pensée droite afin d’éliminer la perversité derrière lui, afin qu’ils n’aient pas de mauvaises pensées et donc cela avait un assez bon effet. Je me suis rendu compte que le grand Maître chérissait au plus haut point la vie des pratiquants et des êtres vivants. J’ai été ressuscitée après que mon cœur ait cessé de battre en six occasions dans le passé, donc je ressens très fort combien la vie est précieuse. Je chéris vraiment chaque personne que je rencontre. Le grand Maître a arrangé pour moi des rencontres avec chaque personne à qui je dois dire la vérité et sauver la vie. Je ne raterai pas cette occasion qui pourrait être la seule chance pour eux d’obtenir le salut.

Le matin du 13 mai 2002, pendant que je clarifiais la vérité à un client au bureau, une méchante personne m’a rapportée. Alors, plusieurs policiers sont venus fouiller ma maison, ont confisqué mes biens et m’ont emmenée au poste de police. Ils ont voulu me contraindre de leur dire d’où provenait tout ce matériel. J’ai refusé de coopérer. J’ai émis la pensée droite et ai demandé au grand Maître de me solidifier et d’envoyer mon gong (énergie) pour créer la confusion dans leur esprit et les empêcher de me voir. Après un certain temps, un après l’autre, les policiers sont allés prendre leur déjeuner. Le bureau comprenant une dizaine de personnes était soudain vide. J’ai quitté le poste de police aisément. Je pensais que je faisais la meilleure chose et la chose la plus juste dans l’univers, et que je n’avais rien fait de mal et je suis retournée à la maison. Les policiers se sont lancés à ma recherche et m’ont encore enlevée de chez moi.

Le lendemain, au cours d’un interrogatoire, j’ai crié fort : « Falun Dafa est bon! Falun Dafa est la loi juste. Rétablissez la réputation de notre grand Maître. »

Le policier qui m’avait interrogée a eu peur et est parti immédiatement. Son confrère pensait aussi qu’il était difficile de rester dans les environs, alors l’interrogatoire a échoué. Le gardien a alors ordonné à trois criminels de me transporter à ma cellule au centre de détention. En cours de route, j’ai crié : « Falun Dafa est bon! » J’ai dit aux autres dans la cellule : « Je retournerai chez moi dans quelques jours parce que je n’ai rien fait de mal. C’était uniquement par égard pour les autres ». J’ai continué à leur clarifier les faits et ils étaient prêts à m’écouter.

Au centre de détention, le docteur a pris ma tension. J’ai eu cette pensée : « Que ma tension monte! ». Par conséquent, elle est montée extrêmement haut. J’ai été libérée dans l’après-midi. Le policier qui m’a reconduite jusqu’à la porte a dit : « On a fait beaucoup d’efforts pour t’amener ici. Puis, ton grand Maître nous a assignés de te ramener chez toi. » Le lendemain, je suis retournée au centre de détention pour qu’ils me rendent les 40 Yuans qu’ils avaient confisqués. Le gardien m’a traité de pingre. J’ai répondu :  « Les pratiquants gagnent tous leur salaire en travaillant dur et honnêtement. Ils utilisent cet argent pour sauver les vies. » Stupéfait, il m’a rendu la monnaie.

4.     Clarifier les faits au poste de police et au Bureau 6.10 de la ville

Quelques jours plus tard, je suis retournée au poste de police pour ravoir mes livres. J’ai profité de l’occasion pour clarifier les faits. De nombreux livres des pratiquants qui ont été confisqués de notre municipalité étaient gardés sous clé dans un classeur là-bas. Une nuit, quelques mois de cela, j’ai apporté un sac en toile au poste de police. La porte était verrouillée de l’intérieur. Je me suis souvenue de la leçon 6 de Zhuan Falun où le grand Maître mentionne : «Mais elle ouvrait la porte en pointant les doigts sur le verrou et dès que les membres de sa famille avaient quitté la maison, elle se précipitait dehors. » J’ai aussi pointé mon doigt à la serrure et elle s’est vraiment ouverte. Je ne pouvais pas mettre tous les livres dans un sac, plus tard, un autre pratiquant et moi sommes retournés et avons pris tous les livres sur la grande Loi et toute la documentation y afférente. Puisque le poste de police était proche de ma résidence, quand j’avais le temps, j’allais « rapporter les livres », et clarifier les faits aux policiers et à ceux qui passaient. J’ai agi conformément aux exigences du grand Maître. Comme le grand Maître m’a donné plus de force, je n’avais aucun attachement à la peur ou à l’inquiétude. Je souhaitais sincèrement le bien-être des agents et voulais leur sauver la vie.

Plus tard, ils ont dit que les livres ont été livrés à leurs supérieurs et m’ont demandé d’aller les prendre chez les agents municipaux. Je suis allée voir le directeur du Bureau 6.10 de la ville pour lui demander les livres et la documentation. Il a dit : « Pourquoi distribuez-vous des dépliants dans la société et blâmez-vous la bande de Jiang, en les nommant de fripouilles politiques? » J’ai dit : « Ils ont utilisé l’argent pour monter l’incident de « l’auto-immolation » dans le but de diffamer notre grand Maître et la grande Loi et de persécuter les pratiquants. N’est-ce pas du vandalisme ? Vous avez les livres de notre grand Maître ici. Vous pouvez les lire. Ils sont totalement différents de ce que la télévision ou les journaux diffusent. En jugeant si vous rendez le livre, nous pouvons voir votre attitude à l’égard du Falun Gong. C’est aussi une chance que vous offre le grand Maître. »

Il a répondu : « Il y a peu de pratiquants comme toi. De nombreux d’entre eux ont abandonné ». J’ai répliqué : « Avant qu’il soit déclaré illégal, des millions de personnes comme moi ont bénéficié du Falun Gong. Maintenant ceux qui ont dit qu’ils n’allaient plus pratiquer sont pour la plupart forcés de le dire contre leur gré. Je suggère, que pour votre vie éternelle et celle de votre femme et de vos enfants, que vous ne persécutiez plus le Falun Gong. » Je lui ai aussi rappelé le principe du bien récompensé par le bien et du mal générant le mal. Plus tard, quand j’ai quitté l’hôtel de ville, en apprenant que je n’ai pas pu ravoir les livres, le gardien m’a donné trois brochures, qui, à ses dires, ont été distribuées par les pratiquants hier soir. Je l'ai remercié et lui ai demandé instamment de se souvenir que le « Falun Dafa est bon! ».

Grand Maître, c’est vous qui nous avez tirés de l’enfer et à chaque fois, vous m’avez purifiée graduellement et m’avez donné une nouvelle vie. Sous votre bienveillante protection, ce que j’ai fait est exactement ce qu’un disciple doit accomplir. Cependant, vous avez augmenté si vite mon gong (énergie) et me laissez voir des scènes si belles. Qu’est-ce que je peux faire en guise de reconnaissance ? Je peux seulement chérir chaque jour, et mieux faire ce qui est requis d’un disciple pour être digne de votre compassion et de votre salut.

Traduit au Canada le 15 juillet 2003.