(Minghui.org)

Par un pratiquant Danois

Le 4 juillet l'association Danoise de Falun Dafa a reçu une lettre officielle du département civil et de police du Ministère de la justice Danoise. La lettre disait, " Selon l'article 79 de la constitution, les résidents ont le droit d'organiser un rassemblement pacifique sans demande d'autorisation préalable. Cependant, l'article ne veut pas dire que dans le processus de la manifestation aucune limite ne devrait être imposée à l’avance. Par exemple, la police peut imposer des restrictions sur des comportements violents, ou d'autres comportements similaires; C'est la responsabilité de la police de garantir la sécurité des manifestants… Selon l'article 8 de la loi d’administration de la police, la « Gentofte police » a le droit de faire déplacer les manifestants (du Falun Gong) pour alléger l'encombrement des parkings et dégager l'entrée principale de l'ambassade. La manifestation (du Falun Gong) est donc devenue une activité régulière …Après une enquête minutieuse, le ministre de la justice pense que les raisons émises par le poste de police sont insuffisantes pour changer l’emplacement des manifestations du Falun Gong.

Tout l’événement peut être retracé depuis un jour de la mi-août. Les pratiquants de Dafa, qui émettaient la pensée droite et faisaient des appels pacifiques devant l'Ambassade de chine au Danemark tous les jours, ont été soudain obligés de quitter les lieux. Sans aucune explication, la police locale a sévèrement ordonné aux pratiquants de quitter l'emplacement situé face à l'entrée principale de l'Ambassade de Chine et de faire appel au coin 24 mètres plus loin.


    

    

Plus tard, nous nous sommes rendus compte que l'ambassade de Chine avait écrit une lettre aux hauts fonctionnaires de la police pour se plaindre de notre appel. Dans sa lettre, l'ambassade de Chine profitait du fait que, le 4 juillet, il y avait plusieurs autres groupes, à côté des pratiquants de Falun Gong, qui manifestaient. Les fonctionnaires Chinois ont essayé de semer la confusion chez les fonctionnaires en insinuant intentionnellement que les méthodes de protestations utilisées par les autres groupes faisaient partie de l'appel pacifique des pratiquants de Falun Gong. L'ambassade a profité du fait que la police Danoise n'avait pas encore une compréhension suffisante du Falun Gong. De cette manière, l'ambassade chinoise nous a attaqué de façon diffamatoire.


Durant ces dernières années, la "Gentofte police" a développé une très profonde compréhension du pacifisme, de la gentillesse, de la nature respectueuse des pratiquants de Falun Gong, qui coopèrent avec bonne volonté avec la police. Par conséquent, la police locale ne tenait pas compte des fréquentes plaintes peu raisonnables et des demandes de l'ambassade de chine. Cette fois l'ambassade envoya directement sa plainte à des fonctionnaires de police de haut rang plutôt qu'à la police locale. Ce qui contraignit la police locale, sous la pression de leurs supérieurs, à faire déplacer les pratiquants de Falun Gong à dix mètres au moins de l'ambassade.

Afin de répondre à cette forme de persécution déviée adoptée par les fonctionnaires de l'ambassade, les pratiquants Danois de Dafa ont immédiatement dénoncé la violation des droits de l'homme dans un pays démocratique, au gouvernement, au média, et à la société à travers toutes sortes de méthodes. En très peu de temps, l'évènement provoqua beaucoup de critiques dans le public Danois. De plus le comité des droits de l'homme du parlement Danois s'informa directement du problème et organisa une réunion afin de connaître les faits de la bouche des pratiquants et questionner le premier ministre concernant ce problème. Le vice-président du comité des droits de l'homme a été interviewé par la TV, critiquant le comportement de la police. Quand le chef du commissariat de la police locale a été interviewé, il n'a pas répondu directement aux questions du journaliste et a juste dit quelque chose d'ambigu. Sous la pression écrasante de la société, une semaine plus tard, la police locale nous notifia de nous déplacer sur un site à côté de notre emplacement de manifestation d'alors, mais pas juste en face de l'entrée principale de l'ambassade.

Nous en avions demandé la raison. Le chef du bureau de police nous a répondu avec gêne," De toute façon c'est juste quelques mètres plus loin de votre emplacement initial et ça ne vous dérangera pas". Nous nous sommes rendus compte que nous ne faisions rien de mal, alors bouger même d'un mètre de notre emplacement initial était inacceptable. C'était une autre forme de persécution de Jiang dans les pays étrangers, et c'était aussi un arrangement de la perversité dans l'intention d'affecter le futur du peuple Danois. En même temps, nous avons clarifié les faits au bureau de police et à la société.

Parce que la police maintenait sa décision initiale, nous avons fait appel au ministre de la justice en décembre 2002. Pendant six mois, nous considérions cet évènement comme un exemple typique de l'étendue de la persécution de Jiang à l'étranger. Nous avons clarifié les faits au gouvernement Danois, au parlement et à la société, et avons exprimé notre compréhension de l'évènement au ministre de la justice. Pendant ce temps, le ministre de la justice Danoise réalisa que ce cas était en rapport avec les principes fondamentaux des droits de l'homme du peuple Danois. A Travers une réflexion et un examen minutieux, le gouvernement Danois a mis l'accent sur la grande compréhension de l'importance des droits de l'homme du peuple Danois, de la démocratie et de la paix. Finalement une sage décision fût prise.

Après une année d'efforts raisonnables et pacifiques, le 7 juillet, nous retournions sur notre emplacement initial en face de l'entrée principale de l'ambassade de chine. Peu de temps après que nous soyons assis pour émettre la pensée droite, deux policiers furent envoyés par le personnel de l'Ambassade de chine.

Nous leur avons demandé, " Avez vous reçu la lettre du ministre de la justice ?" ils répondirent " Oui, mais l'Ambassade de chine a dit que vous empêchiez le passage des voitures. " Les pratiquants déclarèrent, " il y a quelques minutes, une voiture a traversé l'entrée principale. En fait leur caméra CCTV marchant 24h sur 24 peut leur fournir des explications suffisantes. Ils n'avaient qu'à montrer le film sur lequel nous bloquions soi-disant la circulation." "Oui, nous pouvons voir qu'il est peu probable que vous ayez obstrué leur passage," conclurent amicalement les deux policiers.