Je n’ai pas d’avocat, parce qu’aucun avocat en Chine n’ose défendre le Falun Gong – Un pratiquant de Dafa se défend seul en Cour

Ecrit par un pratiquant en Chine

(Minghui.org)

Chers officiers,

Je n’ai pas d’avocat parce qu’aucun avocat en Chine n’oserait défendre le Falun Gong et dire que c’est bon. Le régime du dictateur Jiang ne le permettrait pas. Permettez-moi de répondre aux accusations prononcées et vous pourrez juger par vous-même ce qui est juste.

1. La Constitution garantit aux citoyens la liberté de croyance, ainsi que le droit de choisir différents moyens de faire de l’exercice pour rester en bonne santé. Pendant des décennies j’ai souffert de beaucoup de maladies, j’avais souvent des maux de tête au travail et à la maison. Cela imposait de lourds frais de santé à mes employeurs et à moi-même. Dans l’espoir d’être sain de corps et d’esprit quand je serais à la retraite, j’ai suivi les enseignements Vérité-Bonté–Patience pour me cultiver le corps et l’esprit et j’ai appliqué ces principes au quotidien. Ainsi je suis devenu une personne de bien, quelqu’un d’altruiste. Depuis que je pratique le Falun Gong, je suis en bonne santé, ce qui a économisé à ma famille et à mon travail au moins 10'000 yuans de frais de santé sur cette période de neuf ans. Cela réduit aussi la dépense pour mon pays. Pratiquer le Falun Gong bénéficie aux individus comme à la nation, donc où est le problème ?
2. Falun Gong est une voie juste et toutes les personnes qui le pratiquent se fixent des exigences élevées selon les principes Vérité-Bonté-Patience. Ils ne cherchent pas à protéger leurs intérêts personnels et ne font pas le mal. Comment peut-on dire que c’est « maléfique » ? Puis-je demander ceci à chaque officier ici présent: dans les trois années et plus qui viennent de passer, parmi les pratiquants de Falun Gong arrêtés, détenus et condamnés, y en a-t-il eu un seul qui se soit mal comporté, qui ait volé, cambriolé, qui se soit drogué, y en a-t-il un seul qui ait fait du trafic de drogue, qui ait joué aux jeux d’argent, qui ait trompé, se soit livré à la corruption ou ait trafiqué de l’argent ? En votre for intérieur, ne croyez-vous pas que les pratiquants sont innocents ? D’après ce que je sais, nos pratiquants de Falun Gong de la région ne sont-ils pas tous des citoyens respectueux des lois ?
3. Avant de pratiquer le Falun Gong, j’ai souffert pendant 30 ans de maux d’estomac. Je souffrais aussi de tuberculose, de troubles nerveux et autres maladies chroniques, et d’un choc traumatique suite à un accident de travail. Je devais prendre beaucoup de médicaments chaque jour et j’étais une charge pour mon travail et ma famille. J’avais une vie misérable, c’est difficile à imaginer. Durant les neuf ans qui ont suivi le début de ma pratique du Falun Gong, je n’ai plus eu besoin de voir aucun docteur ni de dépenser d’argent pour acheter des médicaments. N’était-ce pas un miracle en soi ?
4. L’acte d’accusation prétend que je possède de grandes quantités de documents sur le Falun Gong. Tout d’abord ce n’est pas vrai, c’est juste une excuse pour me mettre en prison. La police a saccagé ma maison pendant une heure et n’a pas trouvé de documents sur le Falun Gong. C’est la cinquième fois depuis octobre 1999 qu’ils mettent ma maison sans dessus dessous. Ensuite, même si j’avais des documents pour clarifier la vérité sur le Falun Gong, il n’y aurait rien de mal à cela. Ces documents ne font que révéler les mensonges fabriqués par certaines personnes malveillantes qui abusent de leur pouvoir et de leur statut pour justifier la persécution. En tant que pratiquants de Dafa, tout ce que nous faisons est de présenter au public les faits et de dire la vérité ; il n’y a rien qui soit fait pour notre intérêt personnel.
5. Depuis que j’apprends le Falun Gong, et surtout durant les dernières années, en tant que retraité, j’ai souvent travaillé de manière bénévole à mon ancien travail quand ils avaient besoin de renfort. Je n’ai rien demandé en retour, pas un centime ni même de compensation en nature. Depuis le mois d’octobre 1999, j’ai aidé à la gestion des logements dans la région résidentielle de mon travail. Et donc à de nombreuses reprises j’ai refusé les « cadeaux » et les sommes d’argent que l’on me proposait. Réfléchissez un peu, qu’est ce que tout cela montre ?

Solennellement, je demande à la Cour de préserver la justice en reconnaissant mon innocence. Les pratiquants de Falun Gong ne sont coupables d’aucun crime, ils croient en « Vérité-Bonté-Patience ! »

Un pratiquant de Falun Dafa

13 juillet 2003

Traduit en Europe le 24 juillet 2003