Juin, le 10, 2003

(Minghui.org)

Je suis une pratiquante Dafa de la campagne qui commença à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Pendant ces dernières années de pratique du Dafa, j’éprouvai profondément que tant et aussi longtemps que nous avons  la pensée droite que nous sommes  protégés par Maître et le Dafa.

Tout juste avant la Nouvelle Année de 2000, plus de dix compagnons de pratique de Dafa locaux  et moi-même sommes allés à Beijing valider Dafa. Nous sommes arrivés à la Place  Tiananmen. En ce temps-là, notre compréhension de la rectification de la loi  n'était pas très claire. Nous ne nous sommes pas rendus compte que nous ne devrions pas être arrêtés par la perversité. Plutôt, nous pensions que nous devions souffrir afin de clarifier la vérité au peuple et à la société. Donc, nous avons été arrêtés à la Place Tiananmen et plus tard emmenés par les policiers locaux dans notre ville natale

La police locale nous incarcéra dans plusieurs pièces vides. Le Jour de l’An dans le nord de la Chine il fait si froid que dès qu'apparaît une goutte d’eau elle est aussitôt changée en glaçon. Pendant de tels jours glacés, on nous laissa assis sur le plancher de ciment sans couverture, ni chaises et de plus sans visite de la part des membres de nos familles qui auraient pu nous apporter de la nourriture. On nous tortura par le froid, la faim,  les coups et en nous privant de sommeil. On nous pendait pour nous battre, on nous forçait à s’accroupir et se tenir en  position douloureuse entre l’accroupissement et le redressement. Si nous bougions le moindrement, on nous frappait avec un bâton. Si nous bougions une deuxième fois on nous frappait avec des bâtons électriques. Les pratiquants mâles souffrirent d’une plus grande torture encore.  Chaque soirée après le souper, les policiers, six ou sept encerclèrent un pratiquant Dafa pour lui donner des coups de poings et des coups de pieds partout jusqu’à ce qu’il y ait des blessures sur tout le corps. Le plus malin fut celui qu’on appelle l’officier de police à contrat. Il entrait des aiguilles dans les genoux et les cuisses des pratiquants. La scène était trop cruelle à regarder.

Un jour après le souper, j'ai pensé que  je devais m’échapper de cet enfer sur la terre. Cette nuit-là à  1h:00 du matin, il pleuvait  et les gardiens dormaient. Je suis allée au deuxième étage et j'ai sauté. À ce moment la peur m’envahit ce qui causa ce qui ne devait pas arriver. Une vertèbre cervicale bloqua dans mon cou et ma tête ne pouvait plus bouger. Une vertèbre lombaire se fractura et sortit, je ne pouvais plus bouger mon corps. Dans cette situation, dans mon esprit je demandai à Maître de m’aider. Un miracle se produit, ma tête commença à bouger et je pus me mettre debout en m'aidant de mes mains pour supporter mon corps. Tout en marchant et en rampant, je m’échappai de cet endroit. À 4h:30, j’arrivai à la demeure d’un compagnon de pratique. Il me fallut 2 heures pour faire 2.5 kilomètres. Puisque le compagnon n’était pas chez lui, je suis allée à  un autre endroit et ainsi commença ma vie de sans-abri.

Face à de telles calamités, je ne renonçai pas à ma foi en Dafa ni n'aie-je flanchée sous la pression. Par l’étude de la Loi je sais que je suis une pratiquante Dafa  droite qui est persécutée par les forces perverses. Elles ne sont pas qualifiées pour me persécuter. Avec la pensée droite, mon étude Dafa et ma pratique, je me suis rétablie miraculeusement. À cause de ma fracture de vertèbre je ne pouvais lever des choses pesantes, mais je pouvais faire les exercices Dafa, prendre part dans les activités normales et distribuer de la littérature Dafa à l’extérieur de la ville. Cela était un fait incroyable. Sous la protection de Maître, j’avais une deuxième vie.

Plusieurs mois après, mon mari et moi, nous  sommes joints au courant de la rectification de la loi ensemble avec d’autres pratiquants Dafa. Nos avons fait de la littérature de la vérité Dafa, propagé des prospectus, affiché des déclarations de rectification de la loi et exposé des banderoles «Le Falun Dafa est bon ».  Peu importe, tout  ce qui pouvait clarifier la vérité, nous étions heureux de le faire. De la ville à  la campagne, dans les rues et sur les arbres ainsi que les poteaux d’utilité, on pouvait y voir des banderoles et des prospectus:  « Le Falun Dafa est bon » partout.

Un jour, en septembre 2001, un camarade de pratique et moi-même sommes allés dans un village éloigné pour faire de la littérature Dafa. Puisque nous ne connaissions pas l’environnement très bien, nous fûmes arrêtés  par les policiers. Nous refusâmes de leur dire qui nous étions, alors nous fûmes menottés à un tuyau dans une pièce, les deux mains en ligne avec les côtés du corps. À minuit, nous émettions des pensées droites ensemble et  demandions à Maître de nous aider. Comme résultat nos mains se sont libérées des menottes ! Ensuite nous émettions des pensées droites pour que les gardiens s’endorment, ce qu’ils firent. Alors nous avons ramassé les clés qui se trouvaient accrochées au mur et nous sommes partis

À minuit le 4 mai 2003, alors qu'on m'avait dénoncé d'être retourné chez moi, le chef du « Bureau 610 » local [ « Bureau 610 » est un bureau spécifiquement conçu par le gouvernement chinois pour persécuter le Falun Gong. Il a pouvoir absolu sur tout niveau d’administration du Parti ainsi que tout secteur judiciaire et politique] avec plus de 20 policiers arrivèrent chez moi dans 3 autos patrouille. Ils forcèrent ma porte et fouillèrent mon domicile et moi-même entièrement pour de la littérature Dafa. Ils levèrent même le lit de briques mais n’y trouvèrent rien. Enragés, les policiers ont poussé mon enfant sur le sofa et ils l'ont frappé sauvagement. Des contusions ensanglantées apparurent instantanément sur son visage.

Lorsque les policiers ont brisé la porte, j’étais toujours  dans la pièce. Le bruit m’avait réveillée. Je voyais des lumières de police partout et il était difficile de s’évader, donc je me suis tout simplement cachée. Une boîte de littérature Dafa était là, et je n’avais pas le temps de la cacher, alors j'ai lancé tout juste un vieux manteau là-dessus et j'ai commencé à émettre la pensée droite afin de les empêcher de voir la boîte. Faire face à plus d’une vingtaine de policiers armés ne me faisait pas peur du tout.

Ayant fouillé le lit et le sous-sol sans me trouver, la police se doutait toujours que je sois là. Ils allèrent chercher plusieurs tiges de fer pour piquer à travers le foin exactement là où je me trouvais. Pendant qu’ils poussaient, j’émettais la pensée droite dans le tas de foin. Ainsi la police fit du dégât avec le foin pendant plus d’une heure sans me faire mal. La boîte de littérature ne fut pas touchée. La pensée droite me sauva du danger encore une fois.

Après qu’ils soient partis en désespoir, j'ai transféré la boîte de littérature de clarification de la vérité en un endroit plus sûr et énergiquement je suis retournée dans le  processus de la rectification de la loi.

Par l’entremise de mon expérience de pouvoir échapper d’endroits pervers de détention à plusieurs reprises, j'ai réalisé qu’à chaque fois que nous avons la moindre crainte, les forces anciennes se servent de cette opportunité pour nous persécuter. Avec la pensée droite forte, toutes difficultés peut être vaincues. Le pouvoir de Maître est  omniprésent et nous protège en tout temps ; personne ne peut persécuter les pratiquants Dafa qui ont la pensée droite.

Ci-haut mes expériences personnelles, veuillez souligner tout manquement. Soyez diligents, chers compagnons de  pratique !

TRADUIT AU CANADA LE : 6/27/2003