(Minghui.org)

Un homme de Herndon et les pratiquants de Falun Gong attendent de se réunir en famille.

L e 30 juillet 2003

Cela fait 9 ans depuis la dernière fois que Bin He, qui vit à Herndon, a vu ses parents. Entre-temps, depuis qu’il a immigré de sa Chine natale aux États-Unis, lui et sa femme ont eu deux fils, âgés de 9 et 3 ans. Il désire amener ses parents aux États-Unis pour qu’ils puissent rencontrer leurs deux petits-fils, mais les croyances [spirituelles] de sa mère ont rendu le voyage de la Chine ou pour la Chine impossible.

La semaine dernière, He, de pair avec des milliers d’autres pratiquants de Falun Gong, a fait un protestation silencieuse contre le gouvernement chinois sur la pelouse du Capitol des États-Unis.

« J’ai demandé à mes parents de venir nous visiter. Cependant, mes parents ont été incapables de se procurer des passeports parce qu’ils se sont fait demander de fournir une déclaration disant que ma mère avait renoncé à la pratique de Falun Gong et la police a également demandé des preuves qui révèlent que j’avais moi-même cessé ma pratique de Falun Gong aux États-Unis. En conséquence, mes parents n’ont tout simplement pas pu se procurer les passeports. »

Un simple « mensonge » c’est tout ce que ça prendrait pour que He puisse voir ses parents. Sont père ne pratique pas le Falun Gong, seulement sa mère, qui s’adonne à la pratique dans une pièce sombre et sans fenêtre chez elle. Un seul problème : Il ne s'agit pas juste d'un simple mensonge. Il dit: « La spiritualité guide notre vie journalière » « nous ne pouvons pas mentir. »

Une partie importante de Falun Gong. dit-il, est de se sentir en sécurité. 

Il dit : « Ma mère ne pratique qu’en privé. » dit-il , « Elle a peur. »

Le républicain Frank Wolf (R-10), membre du congrès représentant de He, a été une voix importante à la Maison blanche contre les violations des droits humains, y compris les abus, la torture, le viol et les décès des pratiquants de Falun Gong en Chine. Wolf a mentionné dans une déclaration: « Alors que nous revendiquons les droits humains et la liberté de religion, nos mots peuvent être la lumière pour les persécutés qui languissent dans la noirceur.» « Ceux qui souffrent de la persécution sont encouragés lorsque les États-Unis parlent pour eux. »

Attiré par le lien du Falun Gong avec la culture et la spiritualité chinoise ancienne, He a commencé sa pratique en 1998 après avoir lu le livre sur le sujet nommé: « Zhuan Falun ». « Depuis le jour où j’ai été introduit au Falun Gong, je me suis senti très bien. »

Les pratiquants de Falun Gong ainsi que ceux qui l'appuient, disent que Falun Gong aide pour tout, en passant par le stress et l’anxiété jusqu’à la santé physique et la croissance spirituelle.

Enraciné dans la culture chinoise ancienne, Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, comprend des exercices de mouvements lents, une méditation, et un enseignement visant à améliorer l’esprit et le corps. Malgré un appel mondial et sa poésie pour les principes de Vérité- Compassion- Tolérance, Falun Gong [a été introduit au public] en Chine en 1992. Depuis ceux qui y prêtent leur appuie affirment que plus de 100 millions de gens, dans plus de 50 pays, se sont engagés dans cette voie.

Il y a quatre ans, le 20 juillet, le président Chinois Jiang Zemin a banni la pratique et a commencé à emprisonner et à torturer [des centaines de milliers de pratiquants]. He affirme, « Nous n’avons aucun agenda politique. »

He et Dong Xiang, un autre pratiquant de la ville de Herndon, ont dit que même si [Jiang] n’est plus le président, il est encore en charge de la force militaire et son contrôle se fait sentir partout dans le pays. Dong a dit que la télévision chinoise a médiatisé une « compréhension tordue des principes de Falun Gong. ». « Le cœur et l’esprit de Jiang sont petit et il se sent menacé par le nombre élevé de pratiquants. »

Il a dit que la majorité des pratiquants en Chine se sentent sous pression et la plupart n’osent pas prendre le risque d’utiliser le téléphone. He ajoute: « Tous les médias chinois donnent le même message. »

Alors que la femme de He craint des répercussions potentielles, He affirme qu’il doit laisser savoir son histoire à plus de gens possible.

Dong a dit: « Ce que nous voulons faire est de révéler la situation véritable. » « La vérité est notre victoire. »

C’est pour cette raison que, de pair avec 4,000 autres pratiquants de Falun Gong, ces deux hommes ont pris part dans les séries d'événements se déroulant durant plusieurs fin de semaines aux alentours de Washington. He a dit: « Je ne crois pas que Jiang écoute, mais je veux faire appel à la communauté internationale. Je veux qu’elle ajoute de la pression pour laisser savoir à la Chine que nous n’allons pas renoncer. »

« Jamais, » a ajouté Dong.

Pour le moins, He dit vouloir que ses voisins des alentours de Herndon soit au courant de « la persécution qui sévit en Chine. »

He a, à son écoute son représentant membre du congrès. Wolf déclare: « Il est temps que cette persécution en Chine, financée et menée par l’État cesse. »

Comme partie intégrale des principes de Vérité et de compassion, les fervents de Falun Gong ne peuvent mentir. He affirme: « Nous ne pouvons pas mentir, nous ne faisons pas cela. » « Si vous mentez, vous n’êtes alors pas un pratiquant de Falun Gong. »

He dit qu’il y a plusieurs nuits où il pense à ses parents et à la brutalité qui sévit à travers la Chine. He dit: « C’est une situation tellement triste. » « Cela me dérange vraiment beaucoup. »

He a dit qu’il pourrait retourner en Chine pour voir ses parents, mais il ne lui serait à ce moment plus jamais possible de revoir sa famille. He dit à partir de la salle à manger de sa maison de Herndon : « Si je retourne, je me retrouverai en prison. »

La situation s’est tellement détériorée souligne He, que même son courrier envoyé à ses parents est intercepté. Le programmeur de logiciel prétend qu’il est certain que le gouvernement chinois en Chine et aux États-Unis détiennent son nom, tout comme les noms de milliers d’autres dans le même situation que lui, sur des listes noires. Retenant ses larmes, He dit: « Nous avons envoyé beaucoup de photographie là-bas. Ils ne les ont pas reçu. » « Nous sommes allés chez Sears pour nous faire faire de belles photographies. Ils ne les ont pas reçu. »

Après s’être fait demander s’il gardait l'espoir d'être réuni avec sa famille éventuellement, il a regardé ses pieds et a dit : « Je me dois de devoir avoir un rêve. »

http://connectionnewspapers.com/article.asp?article=23997&paper=66&cat=104

Date originale de l’article : 8/10/2003

Traduit au Canada le 8/12/2003