(Minghui.org)

Vendredi 8 août 2003, 10h:20

Histoire du AFP/ Matthew Lee

Droit d’auteur de l’Agence France-Presse (via ClariNet)

WASHINGTON, 8 août (AFP)- Le contrôleur des droits de religion du gouvernement américain a dit vendredi qu’il a reporté une visite prévu pour la semaine prochaine en Chine pour protester sur ce qu’il appelle des restrictions « inacceptables » imposées sur les voyages par Pékin.

« La Commission américaine sur la liberté internationale de la religion…est déçue qu’une visite planifiée en Chine, au début août, n'a pas pu se poursuivre telle que prévue, dû aux conditions inacceptables de dernière minute imposées pour le voyage, par Pékin » a-t-elle dit.

La Commission s’est plainte il y a deux semaines que les dirigeants chinois avaient exigé que Hong Kong ne soit pas sur l’itinéraire et de plus, seulement quelques jours avant le départ, ils n’avaient pas encore confirmé les rencontres avec des agents seniors.

« La Commission n’as pas non plus reçu l’assurance qu’il serait possible de visiter les lieux de cultes religieux et ni rencontrer en privé les dirigeants religieux. » a-t-elle déclaré.

« À la lumière des circonstances et des restrictions de dernière minute imposées par le gouvernement chinois, la Commission n’a pu se soumettre à ces conditions et a dû reporter son voyage. »

Les négociations pour le déplacement ont été entreprises au mois de février et la Commission avait stipulé qu’une visite à Hong Kong, qui est retourné sous législation chinoise en 1997, faisait « partie intégrante » de son parcours.

« L’insistance » de Pékin que la Commission ne se rende pas à Hong Kong soulève des questions à propos de l’engagement de la Chine de fournir à l’ancien territoire britannique une indépendance substantielle dans leur politique de « un pays, deux systèmes », a-t-elle dit.

Le président de la Commission, Michael Young a dit : « Cette action accordée par le gouvernement chinois suppose un niveau de contrôle sans précédent sur l’accès étranger à Hong Kong et se trouve en contradiction avec le concept « un pays, deux systèmes ».

Il a ajouté : « En outre, cela soulève le fait que, seulement six ans après la reddition, l’autonomie de Hong Kong est déjà sérieusement mise en doute. En tant que Commission sur les droits religieux et assimilés, nous ne pouvons décemment nous soumettre à une telle condition ».

Le département de l’état américain a dit qu’il comprenait que la tournée devait « malheureusement » être remise afin de clarifier l’itinéraire et faire une demande pour que la Commission et la Chine puissent trouver rapidement un compromis.

« Nous faisons pression pour que le voyage se poursuive le plus tôt possible » a dit Philip Reeker, porte-parole adjoint.

La Commission qui a été créé en 1998 par l’Acte américain sur la liberté internationale de la religion pour fournir des recommandations indépendantes aux dirigeants et au congrès, est une agence fédérale autonome qui a sévèrement critiqué la Chine dans la passé.

Elle a régulièrement pointée la Chine du doigt comme principal violeur de liberté religieuse et a accusé Pékin de torture, d'emprisonnement et de mauvais traitements des croyants protestants, catholiques et bouddhistes tibétains.

Le mois dernier, le vice-président de la Commission, Felice Gaer a dit aux législateurs américains que les Etats-Unis devaient « rappeler en permanence » aux dirigeants chinois l’importance de protéger les droits des religions.

« Les droits du peuple chinois doivent être protégés et les Etats-Unis devraient être disposés a les aider dans ce sens » a dit Gaer à la Commission congressionnelle- exécutive sur la Chine le 29 juillet.

[…]

La Chine maintient un contrôle sévère des activités religieuses, surtout dans ses endroits de tension tels le Tibet et Xinjiang, par peur que la religion puisse être utilisé pour propager la croyance séparatiste.

Ces dernières années, elle a [persécuté] une vaste gamme de groupe religieux incluant une dizaine de groupes évangéliques ainsi que le Falun Gong qui a été proscrit par Pekin […] en 1999, après que avoir été troublé par sa popularité.

La Chine autorise le fonctionnement d’endroits de vénérations seulement s'ils sont inscrit auprès de l’Etat et qu'ils adhèrent aux mandats gouvernementaux sur la religion.

Par contre, des milliers vénèrent dans des églises non officielles, et des certaines sont plus tolérées que d’autres.

http://www.ptd.net/webnews/wed/di/Qus-china-religion.RIBh_Da8.html

Traduit au Canada le 8/16/2003 de :