(Minghui.org)
Note de l'éditeur: La persécution du Falun Gong dure depuis quatre ans, elle a commencé de manière officielle le 20 juillet 1999. Jiang Zemin continue à abuser de son pouvoir et à imposer sa volonté personnelle au peuple chinois. Pour pouvoir persécuter le Falun Gong, il a mis en place le «bureau 610» illégal, il invente et répand des mensonges pour inciter à la haine contre le Falun Gong. Jiang et son «bureau 610» ont commis des crimes énormes, pourtant ils ont utilisé tous les moyens possibles pour cacher au public la vérité sur leurs crimes. En conséquence, les gens ont eu beaucoup de difficultés à réaliser la nature, l'intensité et l'étendue de la persécution du Falun Gong. Les histoires mentionnées dans cet article sur le Tribunal sont toutes basées sur des événements et des faits réels. Certaines sont des histoires vraies, d'autres sont les compilations d'expériences de différentes personnes. Quand la scène du Tribunal est jouée en public, les témoins sont interprétés par des pratiquants qui parlent couramment le français. Afin de clarifier la vérité sur la persécution de manière plus complète, le script du Tribunal sera régulièrement modifié. Nous demandons aux lecteurs qui prévoient d'utiliser ce script de prendre note de ces mises à jour.
[Recommandations pour la scène: un juge prend la parole et monte sur scène. Derrière lui, il y a des chaises et de très grandes étiquettes avec le nom des juges mentionnés ci-dessous.]
LE BUREAU 610
Procureur. J’aimerais appeler Mme Ding au banc des témoins.
Procureur. dans quel bureau travaillait votre mari en Chine ?
Mme Ding: Il travaillait dans la Bureau « 610 »
Procureur : Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est en fait le Bureau « 610».
Mme Ding : C’est un bureau qui a été créé pour mettre fin au Falun Gong. Il est présent dans tout le pays.
Procureur : Quel rôle votre mari avait-il dans le Bureau « 610 » ?
Mme Ding : Il était nommé chef du Bureau « 610 » de la
Province du Heilongjiang.
Procureur : Qu’est ce
que votre mari faisait en tant que chef du Bureau « 610 » de la Province du
Heilongjiang ?
Mme Ding : Il exécutait les ordres du Bureau « 610 » central…
Procureur : Des ordres dans quel domaine ?
Mme Ming : Le Falun Gong.
Procureur : Pouvez-vous préciser ?
Mme Ding : Je ne comprends pas.
Procureur : Quels ordres exécutait-il concernant le Falun Gong ?
Mme Ding : Tous les ordres qui étaient donnés par ses supérieurs.
Procureur : Quelle était la nature de ces ordres ? (pause) Mme Ding ?
(pause plus affirmée)
A-t-il arrêté des pratiquants de Falun Gong ? (pause)
Mme Ding : Oui.
Procureur : A-t-il condamné des pratiquants de Falun Gong à des peines de travaux forcés ?
Mme Ding : Oui
Procureur. : A-t-il battu des pratiquants de Falun Gong ?
Mme Ding : Non.
Procureur. : A-t-il ordonné qu’on batte des pratiquants de Falun Gong ?
Mme Ding : Je ne sais pas les ordres qu’il a donné.
Procureur. : A-t-il ordonné que des pratiquants de Falun Gong soient nourris de force.
Mme Ding : Je ne sais pas.
Procureur. : A-t-il dit à ses officiers que les morts des pratiquants de Falun Gong seraient comptées comme des suicides ?
Mme Ding : Je ne sais pas.
Procureur. : A-t-il ordonné à ses hommes de choquer des pratiquants de Falun Gong avec de multiples matraques électriques ?
Mme Ding : Je ne sais pas.
Procureur. : A-t-il ordonné que des pratiquantes soient jetées
en prison avec des prisonniers hommes ?
(Mme Ding et le mandataire de la défense parlent en même temps)
Mme Ding : Je ne sais pas!
Mandataire de la défense: Objection votre honneur !
Juge : Objection retenue.
Procureur. : (immédiatement) Est-il vrai que les ordres étaient donnés pour diffamer les pratiquants de Falun Gong, leur couper toutes ressources financières et les détruire physiquement ?
Mme Ding : Ces ordres ne sont pas venus de mon mari.
Procureur. : D’où ces ordres sont-ils venus ? Qui a exécuté ces ordres ?
(courte pause) Votre mari était le chef du bureau « 610 » de la Province du
Heilongjiang. N’exécutait-il pas les ordres qu’on lui donnait ?
Mme Ding : (pause) Il n’avait pas le choix.
Procureur. : Pas le
choix ? Mme Ding, il y toujours le choix.
Mme Ding : Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Si vous compreniez l’histoire de la Chine, si vous compreniez la nature du Parti Communiste alors vous comprendriez… Il n’y a pas de chose comme un « choix » en Chine. Quand Mao a lancé la Révolution Culturelle, il a détenu et torturé le président de la Chine. Quand Deng Xiaoping a ouvert le feu sur les étudiants de la Place Tiananmen et que le chef du Parti Communiste a perdu son pouvoir, qui avait le choix ? Jiang Zemin contrôle l’armée. Qui a le choix ?… Ce n’est pas seulement le Falun Gong qui a été persécuté. J’ai été persécutée, aussi, tout comme ma famille et chaque personne en Chine.
Procureur. : Etes-vous en train de dire que Jiang Zemin est la personne responsable de la persécution du Falun Gong ?
Mme Ding . : Oui.
Juge: Etant donné ce que vous avez décrit jusqu’ici, il est correct de dire que le Bureau « 610 » a été l’agent principal pour imposer et mettre à exécution la volonté de Jiang de détruire le Falun Gong. Et que Jiang a donné à ce système un pouvoir au dessus des lois et au dessus de toute sorte de procédure.
Mme Ding: Oui, votre honneur.
Harcèlement à l'étranger
Procureur. : J’aimerais maintenant appeler Terrance Williams au banc des témoins. M. Williams, que faites vous dans la vie ?
M Williams: Je suis maire de Martinville dans le Texas.
Procureur. : L’année dernière vous avez signé une proclamation soutenant la pratique du Falun Gong et condamnant la persécution. Pourriez vous nous en parler ?
M Williams: Oui, monsieur. L’été dernier, j’ai reçu un appel dans mon bureau me proposant de recevoir un couple de jeunes femmes et un homme qui passaient par notre ville. Je les ai invités dans mon bureau et ils commencèrent à me parler de la nature de leur pratique spirituelle et des terribles histoires de gens persécutés parce qu’il pratiquaient cette méthode.
Ils me regardaient
dans les yeux quand ils parlaient et j’ai ressenti qu’ils étaient bons et
honnêtes. Ils avaient une façon gentille de s’exprimer, alors je leur ai
demandé comment je pouvais les aider. Ils ont dit qu’il était bon que des élus,
ici aux Etats Unis, montrent publiquement leur soutien, et ils m’ont demandé si
je signerais une proclamation. J’étais plus qu’heureux de pouvoir faire cela.
Alors ils partirent, je leur ai souhaité bon courage, et leur ai dit de me
laisser savoir s’il y avait quoi que ce soit que je pouvais faire pour eux.
Procureur. : Que
s’est-il passé après cela ?
M Williams : Deux semaines après que la proclamation soit envoyée, j’ai reçu un dossier par mail. Il était rempli de documentation hideuse attaquant la pratique pour laquelle j’avais signé la proclamation aussi bien que les gens pratiquant cette méthode.
Procureur. : Quelle est cette pratique ?
M Williams: C’est la pratique du Falun Gong.
Procureur. : Quoi d’autre dans le dossier ?
M Williams: Bien, comme si les documents n’étaient pas suffisamment offensants, il y avait en plus une lettre du Secrétaire du Consulat chinois qui me demandait timidement d’annuler la proclamation. Je ne suis pas facilement impressionné, mais je peux vous dire que cela m’a fait froid dans le dos. Ici aux Etats Unis qu’un gouvernement étranger ait l’audace de me dire, en tant qu’élu, ce que je pouvais et ne pouvais pas faire. Je me suis demandé ce qui leur permettait de croire qu’ils pouvaient se permettre un tel culot, sur le sol américain. J’ai envoyé une lettre de réponse à l’homme du consulat et lui ai dit qu’indépendamment de la façon dont il pouvait fonctionner là d’où il venait, ici aux Etats Unis, nous prenons notre liberté au sérieux. J’ai dit que les ordures qu’ils m’avait envoyées n’étaient pas bienvenues et s’il voulait que l’on discute, il pouvait me rendre visite que nous parlions en face à face ; il n'a pas répondu à mon invitation.
Procureur. : Plus de questions votre honneur. Merci M. Williams.
M. Wiliams: De rien.
Juge: Défense ?
Défense: Pas de question votre honneur.
Procureur. : Est-ce que l’un d’entre vous pourrait commencer et nous dire ce que vous connaissez de la persécution du Falun Gong aux Etats Unis.
L’un des trois s’avance et commence à parler.
Leeshai: Nous savons que Jiang Zemin et son organisation « 610 » ont un réseau d’espions aux Etats Unis. Nous savons cela à cause de l’un d’entre eux, un certain M. Liao, qui l’a avoué. Nous avons sa confession écrite, l’évidence de ses crimes – cahiers et autres enregistrements et des dépositions de témoins. Parce que j’ai servi en tant qu’avocat légal dans des procès récents, j’ai ici une copie certifiée des parties probantes de ses cahiers.
Juge: Huissier, s’il vous plaît faites les marquer comme pièces à conviction numéro 2 et déposez- les en preuve. [l’huissier exécute la demande]
Procureur. : Pourriez vous résumer le contenu de ces cahiers pour nous ,
Leeshai: Ils racontent comment M Liao a reçu 3500 dollars d’un « employé » du consulat Chinois pour avoir recueilli de l’information sur les pratiquants de Falun Gong. M Liao a été aussi vu en train de voler des notes sur des personnes de contact du Falun Gong.
Procureur. : Est-ce que M. Liao admet qu’il a travaillé pour le prévenu ?
Leeshai : Il a admis avoir travaillé pour quelques agents chinois qui avaient des liens étroits avec le Bureau « 610 » de Jiang Zemin.
Il y a eu des cas similaires à San Francisco, Chicago, et New York où des agents chinois n’ont pas seulement harcelé mais assailli des pratiquants de Falun Gong. Quelques hommes ont déjà été poursuivis et condamnés pour leurs crimes. Parce que les assaillants ne ciblaient pas des individus mais des pratiquants tels que les représentants d’un large groupe d’une foi ou croyance particulière, je pense qu’on peut sans doute les nommer crimes de haine. Même pire, ils semblent être des crimes de haine commis par des agents d’un gouvernement étranger ici, sur le sol américain.
Juge: Etes vous en train de dire que vous croyez que les difficultés que les pratiquants de Falun Gong ont rencontrées ici aux Etats Unis, sont juste une extension de la persécution en Chine ?
Leeshai: Oui, votre honneur.
Juge: Des questions en plus pour votre témoignage ?
Procureur. : Non, merci. Plus d’autres questions.
Mandataire de la Défense : Je n’ai pas de questions pour le moment.
Traduit de l’anglais le 25 août 2003 :
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