(Minghui.org)

Je suis un pratiquant du Falun Dafa de la ville de Fushun dans la province de Liaoning et j’ai été emprisonné dans le Centre de détention No 2 dans la ville de Fushun durant 8 ou 9 mois. Pendant ce temps, les êtres méchants ont essayé de me condamner illégalement à 6 années de prison. J’ai personnellement été témoin de persécution à l’égard des pratiquants du Falun Dafa qui a eu lieu ici.

Il y a eu environ 40 à 50 pratiquants du Falun Dafa illégalement détenus dans le Centre de détention No 2 de la ville de Fushun. La plupart d’entre eux ont été envoyés à la prison Dabei de Shenyang après avoir été condamnés. Il y avait une pratiquante du Falun Dafa appelée Wang Xiuxia du comté de Quingyuan de Fushun qui a été persécutée à mort dans le centre de détention. Wang Xiuxia avait été battue sévèrement avant son arrivée. Elle a fait une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements après qu’elle soit arrivée au centre de détention. Le directeur et les employés de ce Centre de détention ont ordonné aux prisonniers de la nourrir de force. Elle fut menottée et mise sur un banc de tigre

-- [Les pratiquants sont forcés de s’asseoir sur un petit banc en fer qui est d’approximativement 20 cm (6 pouces) de haut et leurs genoux sont attachés ensemble. Leurs mains sont parfois attachées derrière leur dos ou quelques fois placées sur leurs genoux et on les oblige à se tenir droit et regarder droit devant. Ils n’ont le droit ni de tourner la tête, ni de fermer les yeux, ni de parler à personne ni de bouger. Plusieurs détenus ont pour tâche de surveiller les pratiquants et les forcer à demeurer sans bouger lorsqu’ils sont assis sur le banc. D’habitude, un objet dur est inséré sous les jambes ou les chevilles pour que ce encore plus intolérable pour eux. (voir la photo à l’adresse suivante : http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2001/11/24/16156.html] --

par les policiers sans pitié quand elle a énoncé bravement que « Le Falun Dafa est merveilleux». À cause de sa grève de la faim, elle est devenue très maigre et faible. Toutefois, la police a continué de la nourrir de force et de l’attacher au banc de tigre durant plusieurs jours. Même lorsqu’elle fut enlevée du banc de tigre, les gardes ont insisté pour que ses jambes demeurent enchaînées. Pour la supporter, les pratiquants du Falun Dafa sont allés parler au directeur du Centre de détention lui demandant d’arrêter de la nourrir de force et d’enlever les chaînes de ses jambes. Le directeur a fait semblant de collaborer avec nous à ce moment-là mais il a refusé quand même d’enlever les chaînes de ses jambes. Alors, tous les pratiquants ont fait une grève de la faim pour supporter Wang Xiuxia. La façade hypocrite des êtres méchants est tombée et a mis à jour entièrement leur nature diabolique. Ils battaient sévèrement les pratiquants du Falun Dafa et ils ordonnaient aussi à des criminels de nous battre. Certains pratiquants avaient les côtes brisées. Certains se roulaient sur le plancher dans d’atroces souffrances à force d’être battus. À la fin, les policiers ont dû arrêter d’avoir un comportement haineux quand la situation est devenue critique. Quelques jours après, deux personnes apportèrent Wang Xiuxia dehors. Une tenait ses deux bras et l’autre ses deux jambes.

Nous avons entendu dire qu’elle est morte le jour suivant. Pour camoufler leur crime, les policiers ont demandé à des détenus d'écrire de faux affidavits.

Même si quelques pratiquants était dans un état déplorable dû à la persécution, le centre de détention ne voulait pas les relâcher. J’y ai été détenu illégalement pendant un long moment. Les policiers dans le centre persécutaient sévèrement les pratiquants en les soumettant à des conditions de vie affreuses. Plus de 30 personnes étaient détenues dans une pièce qui n’avait que 10 mètre carrés. Faute d’espace, les personnes ne pouvaient dormir que sur le côté ou assis. Nous devions nous réveiller à 6h:00 tous les matins et exécuter de durs travaux jusqu’à 20h:00 ou 21h:00. Parfois, nous travaillions continuellement pendant 12 heures. Nos repas se composaient de pains de maïs qui n’étaient pas entièrement cuits et de 3 ou 4 cornichons pourris. La soi-disant soupe aux légumes n’était que du bouillon avec peu de valeur nutritive. Une fois par semaine, on nous donnait des petits pains faits de farine de blé raffinée. Mais parfois, ils ne nous en donnaient même pas. Cette longue période de détention et de persécution a fait que la santé des pratiquants s’est détériorée [les pratiquants n’ont pas le droit de pratiquer les exercices du Falun Gong]. Quand ils sont tombés malades, les policiers les ont amenés voir un médecin pour être examinés et ils les ont même forcés à travailler à fabriquer des cure-dents. Une fois, quand la douleur était pour moi insupportable, j’ai demandé à aller à la clinique pour un examen. Mais le docteur de la clinique ne m’a même pas examiné, il m’a juste donné quelques pilules et a dit que c’était un mal de ventre. Je n’ai pas pris les pilules. Le médecin ne m’a même pas examiné, il ne pouvait donc pas savoir ce qui n’allait pas.

Quelques jours après, tous les pratiquants qui avaient été condamnés illégalement ont été envoyés à la prison Dabei. Pendant l’examen médical, on a trouvé que du liquide s’était accumulé dans ma poitrine et mes poumons. Un poumon était rempli de liquide et l’autre aussi en avait. Je ne pouvais être traité qu'avec des infusions. J’ai refusé. Ils ont alors essayé de me faire signer un énoncé qui disait: « Les pratiquants du Falun Dafa qui refusent les médicaments acceptent d’être responsables des conséquences. » Encore une fois, j’ai refusé. Je leur ai dit: « Je ne signerai pas ceci. Mon état est le résultat de vos conditions de détention. » Ils m’ont libéré deux jours après.

24 juillet 2003

Traduit au Canada: le 28/08/2003