Le 27 août 2003

(Minghui.org)

Le 20 juillet 1999, quand la télévision a commencé à diffuser la propagande calomniant le Falun Dafa, j’étais furieuse. J’ai immédiatement réalisé que toutes ces informations étaient fausses. A partir de ce moment-là, mon mari m’a surveillée de près, car il avait peur qu’il m’arrive quelque chose. Il injuriait les compagnons de pratique qui m’appelait à la maison. Je devais l’éviter quand je lisais des documents de Dafa ou que je faisais du travail pour Dafa. Même quand il était au travail, il m’appelait souvent pour voir si j’étais à la maison. Une fois, je n’étais pas là quand il est rentré à la maison, car j’étais sortie pour distribuer des dépliants clarifiant la vérité. A mon retour, il m’a donné des coups de pieds et m’a battue. J’ai réalisé que cet environnement ne pouvait plus rester comme ça – il fallait que ça change.

Auparavant, je lisais les documents de Dafa seulement quand il était sorti et je les cachais immédiatement quand je l’entendais ouvrir la porte. Plus tard, j’ai senti que ce ne devrait pas être comme ça. Comment se faisait-il que je ne pouvais pas lire des documents de Dafa dans ma propre maison ? Un jour, j’ai continué à lire les documents de Dafa quand il est rentré. Il m’a regardée, mais j’ai fait semblant de ne pas le remarquer. Il n’avait pas d’autre choix que d’abandonner. Peu après, j’ai parlé avec lui de combien Dafa était bon et que les pratiquants de Falun Gong étaient de bonnes personnes. Par exemple, en suivant les exigences de Dafa, j’arrivais à supporter ses défauts. J’étais aussi devenue tolérante et j’avais plus de compassion. Il savait que le changement était le résultat de la pratique, car avant j’avais mauvais caractère et j’étais égoïste dans le passé. Il y a des pratiquants dans le monde entier, y compris moi en Chine. Je lui ai aussi parlé de quelques principes que j’avais appris dans la Loi. Plus tard, quand il parlait avec ses collègues, mon mari disait que le Falun Gong était bon. Depuis lors, j’ai pu lire les documents de Dafa même quand il était à la maison.

Au début, je l’évitais aussi quand je faisais du travail pour Dafa. Un jour, il y avait beaucoup de travail à faire et je ne l’avais pas fini alors que c’était l’heure qu’il rentre. J’ai pensé : ne dois-je pas le faire ouvertement et au grand jour ? Alors je n’ai pas caché les choses quand il est rentré. Il était vraiment contrarié en voyant ça. Il a dit : tu es vraiment trop bête – personne ne fait ça à part toi. J’ai dit que si personne ne préparait les documents, d’où viendraient alors les dépliants et les VCD ? En plus, ce que je fais, c’est une bonne chose. Il a dit que je pouvais être condamnée pour 8 ou 10 ans de prison à cause de cela, c’était mauvais aussi bien pour moi que pour ma famille. J’ai dit que j’allais assurément continuer à faire des choses pour le Falun Gong. Il m’a demandé d’emporter les documents de Falun Dafa hors de la maison et de ne pas les garder à la maison. Il était tellement en colère qu’il s’est frappé lui-même au visage. J’étais assise là, imperturbable. Il a alors enlevé la couverture du canapé et m’a insultée. J’ai commencé à envoyer la pensée droite pour éliminer la perversité qui le contrôlait. Après deux ou trois minutes, il s’est tout d’un coup calmé. J’ai continué d’envoyer la pensée droite. Après environ dix minutes, il s’est endormi.

Le jour suivant, j’ai réalisé que l’environnement indésirable que j’avais à la maison était le résultat de ma faible cultivation. La raison pour laquelle je l’avais laissé voir que je faisais du travail de Dafa n’était pas fondée sur Dafa, mais plutôt sur mes notions humaines. C’était ma mentalité humaine qui avait donné des failles à la perversité et dont elle avait pris avantage. J’ai décidé de ne pas faire de compromis, mais plutôt de continuer à faire les choses à la maison ouvertement et au grand jour. C’est pourquoi j’ai gardé les choses à la maison. Alors que je préparais le repas du soir, il est rentré. Non seulement il ne s'est plus plaint, mais il a essayé de trouver des sujets de conversation. Au cours du dîner, il a dit : « J’espère que, quand tu auras fini ces choses, tu pourras les donner à d’autres et ne pas les garder à la maison. » Le soir, il est allé dormir, alors j’ai pu faire du travail de Dafa dans la pièce. Une fois que j’ai terminé le travail de Dafa pour ce jour-là, j’ai toujours gardé le matériel à la maison. Il n’a pas fait de commentaire là-dessus.

Quatre ans ont passé depuis le 20 juillet 1999 et des pratiquants ne peuvent toujours pas étudier la Loi, lire des documents de Dafa ou faire des appels téléphoniques chez eux. Je partage cette expérience ici, dans l’espoir que les pratiquants puissent l’utiliser comme référence pour changer l’environnement chez eux avec compassion.

Des pratiquants n’étudient pas la Loi chez eux, parce qu’ils ont peur des réactions des membres de leur famille et veulent éviter les disputes. Cela peut en fait faire du tort aux membres de leur famille, car leurs pensées envers Dafa déterminent leur propre futur. Le Maître a dit : « L’environnement c’est vous-mêmes qui le créez, il est aussi le point clé de l’élévation. » (Environnement 17oct.1997 dans Principes essentiels pour un avancement assidu) Aussi longtemps que nous abandonnons nos attachements, le Maître va assurément nous aider, si nous voulons créer un bon environnement de cultivation chez nous. La situation ne deviendra pas vraiment mauvaise, d’ailleurs. D’un autre côté, si nous ne sommes pas capables d’abandonner nos attachements, la perversité va continuer à nous harceler et à faire sans fin de mauvaises choses. Si nous ne sommes pas capables de créer un bon environnement même chez nous, comment pourrions-nous bien faire la rectification de la loi en dehors ? A la surface, les membres de nos familles sont des parents, mais selon la Loi, ce sont aussi des êtres qui doivent être sauvés.

Traduit en Europe le 12 septembre 2003