(Minghui.org)

Depuis l'an 2000, le camp de travaux forcés de Baimacheng, dans la province de Hunan, a persécuté un grand nombre de pratiquants de Dafa. En conséquence, beaucoup sont morts, certains ont été mutilés, et des milliers ont été psychologiquement altérés par la torture brutale dans le camp. Jusqu'à présent, les pratiquants emprisonnés dans le camp de travail sont toujours traités de façon inhumaine.

Pendant les dernières années, pour inciter les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur croyance en "Vérité-Compassion-Tolérance," le camp de travaux forcés de Baimacheng a formé une équipe spéciale, composée d'officiers de la force militaire, de la branche spéciale et de détenus, pour faire les travaux de persécution. Ils ont employé une variété de techniques pour sévèrement punir les pratiquants. En juin 2002, une autre équipe spéciale appelée "casser la volonté" a été formée pour le même but. Leur stratégie était de casser la volonté des pratiquants. Ils ont typiquement choisi les méthodes suivantes:

1.     Le lavage de cerveau

D'abord, les victimes sont physiquement torturées par des heures prolongées en station debout, suspendus par des chaînes ou interrogés. Puis, ils sont mis dans une classe de lavage de cerveau qui dure pendant environ trois mois. Si la victime refuse toujours de renoncer la pratique de Falun Dafa, le niveau de torture sera intensifié. Le but est de casser la volonté des pratiquants.

2.     Les coups continuels

Pour limiter la circulation des pratiquants de Dafa et la communication entre eux, les gardes et même certain condamnés ont été encouragés à battre ceux qui parlent ou se salent. Un ou souvent plusieurs officiers appliquent la punition. Par conséquent, les pratiquants de Dafa en captivité souffrent toujours de contusions et de blessures.

3.     La torture par la suspension du corps

Suspendre au plafond est une autre punition appliquée aux pratiquants de Dafa. En mai 2001, parce que les officiers du camp calomniaient le fondateur de Falun Gong, les pratiquants de Dafa ont protesté en faisant une grève de faim. Environ quarante pratiquants qui faisaient la grève de faim ont été enchaînés ensemble par les poignets et les chevilles, leurs membres étirés, ils ont été suspendus dans la salle principale pendant plus de deux heures. Quand ils ont été libérés, tous se sont évanouis et ont souffert du choc. Après les avoir ranimés, les officiers ont attaché leurs bras douloureux derrière leurs dos et ont continué à les suspendre et à les battre en même temps.

Quelques formes communes de punition sont:

·       Suspendre avec le poignet d'un bras plié au-dessus de l'épaule, attaché au poignet de l'autre bras tordu par derrière le dos.

·       Suspendre avec les deux poignets attachés au-dessus de la tête

·       Suspendre par les coudes avec les deux bras attachés derrière le dos et le corps suspendu juste au-dessus de la terre.

·       Les mains et les pieds menottés derrière le dos pendant des jours.

Les pratiquants qui ont subi la torture de pendaison sont à peine vivant.

4.     La matraque électrique à haute tension

Quand la matraque électrique est appliquée sur les endroits les plus sensibles d'une victime, d'abord, une solution spéciale est appliquée sur le corps pour augmenter la conductivité de l'électricité. Le résultat devient terrifiant et brutal. Après l'application, quelques pratiquants sont entrés dans des convulsions, certains se sont évanouis et d’autres ont expérimenté d'autres effets secondaires physiques. Mme. Chen Xingtao, une pratiquante du comté de Yueyang, a été brûlée, avec des boursouflures partout sur le corps quand une matraque électrique à haute tension a été utilisée sur elle de cette manière.

5.     Rester debout avec le corps attaché ou s’asseoir sur le banc T pour de longues périodes

C’est la torture physique la plus commune. Indépendamment de l'âge du pratiquant, les officiers ont souvent forcé la victime à s'asseoir sur les pieds d'un banc en T posé à l'envers pendant des heures. Si la personne refuse, ils l'attachent, la battent, et l’électrocutent avec une matraque électrique. S’asseoir de longues heures ainsi coupe profondément dans la chair des fesses, accompagné de grandes douleurs et de l’inflammation de la blessure.

6.     Alimenter de force

Pour protester les longues périodes de punition, les pratiquants de Dafa font souvent la grève de faim. Les gardes utilisent un dispositif fait en bambou, normalement utilisé pour alimenter les buffles, pour alimenter de force ceux qui font la grève de faim. Un officier saisit le cou de la victime tandis que les autres traînent la personne par les cheveux et la forcent à terre. Ensuite, ils ouvrent la bouche de la victime et commencent à l'alimenter de force avec de la soupe de riz par la pipe en bambou. Beaucoup de pratiquants ont eu leurs dents cassés, leur bouche et leur nez saignants, et ont eu d'autres dommages. Ils ont ainsi suffoqué Zuo Shuchun, un pratiquant de la compagnie d’autobus de la ville de Changsha, à mort.

7.     L'isolement des victimes

Quand des surveillants viennent pour visiter, les pratiquants sont cachés dans des cellules d'isolement où personne ne peut voir leur état. S'ils refusent, ils sont attachés, suspendus, électrocutés, forcés de s’asseoir sur le banc T, ou même alimentés de force avec diverses drogues. Pendant les dernières années, un grand nombre de pratiquants sont devenus physiquement handicapés, et certains ont été altérés d'une façon permanente en raison de l'empoisonnement par les drogues.

Beaucoup de pratiquants de Dafa ont personnellement éprouvé les tortures ci-dessus. Le niveau de la torture appliqué aux victimes du camp de travaux forcés de Baimacheng, dans la province de Hunan, a réellement augmenté.