ROME (AFP) - La réapparition du virus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) est "possible", a averti lundi la FAO, l'Organisation des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation, en référence aux conclusions d'un expert de retour d'une mission dans le sud de la Chine, d'où était partie l'épidémie.
"La menace de futures épidémies du SRAS demeure réelle tant que la source du coronavirus reste inconnue", a souligné la FAO, qui se fonde sur un rapport du vétérinaire australien Laurie Gleeson.
Mme Gleeson faisait partie d'une mission de trois semaines en Chine, notamment dans la province du Guangdong (sud) de 14 membres de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), de la FAO et des ministères chinois de la Santé et de l'Agriculture pour étudier les liens possibles entre le virus et certaines espèces animales.
Plusieurs espèces animales ont été examinées comme sources possibles du virus, civette palmiste, raton laveur, une espèce de roussette et une espèce de serpent, mais sans résultat probant pour l'instant, a indiqué le vétérinaire.
L'identification d'un "réservoir animal" de l'épidémie serait importante pour établir de futures mesures préventives en Chine, et partout ailleurs, si un lien pouvait être établi entre l'animal et la propagation du virus chez l'homme, souligne la FAO.
Mais dans l'immédiat, l'expert peut seulement conclure à la nécessité de mieux surveiller les animaux dans les fermes et les abattoirs, "une nécessité dont les autorités chinoises sont particulièrement conscientes", selon la FAO.
Avec la FAO, l'OMS cherche comment donner une suite aux recommandations du Dr Gleeson, par des compléments d'enquête sur le bétail dans les zones à haut risque et par la mise au point de tests de laboratoire standards pour les animaux sur le virus du SRAS, poursuit le communiqué.
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