Mes réflexions à propos de la question des grèves de la faim

Par un pratiquant en Chine continentale

(Minghui.org)

 Récemment, plusieurs articles sur la question des grèves de la faim ont été publiés. J'aimerais moi aussi partager mes réflexions à ce sujet. Certains compagnons pratiquants font des grèves de la faim en guise de protestation de la torture et de l'illégalité de leur incarcération. Leur but est de rejeter la torture de la perversité et d'obtenir leur libération afin qu'ils puissent rejoindre le courant de la rectification de la Loi, clarifier la vérité et offrir le salut aux êtres vivants. Leur motivation n'est pas incorrecte. Mais quelle en est la conséquence? Certains pratiquants ont atteint leur but, tandis que d'autres doivent subir plus horriblement la torture et par conséquent l'atroce supplice du gavage forcé. Certains ont même perdu leur vie. Tous les policiers, détenus, docteurs et infirmières impliquées dans la torture, ainsi que d'innombrables vies dans leur univers correspondant seront éliminées. Cela ne va-t-il pas à l'encontre de notre but original de clarifier la vérité et sauver les êtres vivants?

Nous savons tous que nous devons rejeter les arrangements des forces anciennes et la torture infligée par la perversité, mais pourquoi ne pouvons-nous pas rejeter un martyr si grave comme le gavage? En fait, nous avons une centaine de façons d'éviter notre arrestation et de quitter les bureaux de sécurité ou les centres de détention plus dignement. Il y a plus de solutions que la grève de la faim. Alors, comment pouvons-nous atteindre un effet extraordinaire, rectifier l'environnement et éliminer la torture de la perversité? Selon moi, durant la rectification de la Loi, si un pratiquant se sent incapable de s'en sortir face à la torture et ne peut résister le gavage qui met en danger sa vie, il n'a donc pas pu exhiber l'immense pouvoir qu'un pratiquant de la grande Loi aurait dû avoir après son assimilation à la Loi. Nous sommes des vies créées par la Loi et les êtres vivants attendent que nous leur sauvions la vie. Comment pouvons-nous être torturés par la perversité? C'est aussi une question de minimisation des pertes quand d'autres pratiquants sont impliqués.

 Imaginez le scénario suivant : après avoir été brutalement torturé dans un centre de détention, le pratiquant A dit le nom de pratiquant B ou l'emplacement du centre de production du matériel concernant la grande Loi, entraînant ainsi l'arrestation de B. Ce dernier entame une grève de la faim, ce qui entraîne le gavage forcé et d'autres moyens de torture, et même la perte de sa vie. Comment le pratiquant A peut-il combler cette perte? Donc, si j'étais pratiquant B, je n'aurais pas participé à la grève de la faim, par considération pour l'avenir des gens ordinaires et surtout, pour l'avenir de pratiquant A. Avec des pensées droites, si je peux éliminer la perversité et quitter le centre de détention, je peux convertir une mauvaise chose en une bonne chose et minimiser ainsi la responsabilité de pratiquant A.

En août 1999, un certain pratiquant a été arrêté. Il a compris que les pensées droites des pratiquants sont très puissantes et qu'il est très facile d'immobiliser les gens ordinaires. Mais il ne savait pas exactement combien de temps l'immobilité durerait. Il y a songé pendant deux jours. Plus tard, il a cru qu'il ne devrait pas trop s'inquiéter, et peut-être avec ses pensées droites, il y aurait une voiture à l'extérieur en train d'attendre pour le retourner chez lui. Le lendemain, les policiers l'ont libéré de sa cellule pour l'interroger. Il leur a dit : « Vous allez tous rester ici et ne pas bouger. Je m'en vais. » Il a alors quitté le poste de police. Il semble que les policiers ne l'ont pas vu quand il est arrivé à l'entrée principale. En quittant l'entrée principale, le pratiquant a vu qu'un de ses proches venait tout juste de sortir d'un taxi. Il a dit au pratiquant qu'il est venu le rendre visite au centre de détention et qu'il lui a apporté de l'argent, et qu'il est surpris de le voir déjà libéré. Ils ont alors pris le taxi et ont quitté le lieu.

À la mi-novembre 1999, plus de vingt pratiquants sont allés déployer des bannières sur la place Tian An Men. Un bon nombre d'entre eux ont été libérés après avoir été entraînés vers la fourgonnette policière. Un pratiquant a été amené au bureau de sécurité de la place Tian An Men. Quand il est sorti du véhicule, il a eu cette pensée : « Je suis un pratiquant de la grande Loi et un être divin qui protège la Loi dans cette dimension. Je ne serai pas arrêté et je dois quitter ce lieu. » Par conséquent, il a lui aussi quitté le bureau de sécurité.

Quand les policiers font irruption dans les résidences des pratiquants et cherchent la documentation sur la grande Loi, certains pratiquants émettent des pensées droites afin que les policiers ne les voient pas et ne voient pas les documents sur la grande Loi. Et alors les policiers ne peuvent vraiment pas les voir. Les pratiquants savent déjà, et cela depuis quatre ans, comment éliminer la perversité avec les pensées droites et les facultés supranormales. Après son arrestation, si un pratiquant croit vraiment au Maître et en ses propres capacités en tant que disciple de la grande Loi, il peut immédiatement obtenir le pouvoir digne d'un pratiquant et est capable de quitter le lieu ou de supprimer l'atroce supplice infligé. Cependant, si son état d'esprit n'a pas encore atteint le niveau ou n'est pas stable, même si tous les policiers peuvent être immobilisés et toutes les portes sont ouvertes, il peut quand même ne pas être capable de partir. Même s'il arrive à partir, en se dirigeant vers les portes, la moindre inquiétude ramènerait son état d'esprit au même niveau que celui d'une personne ordinaire. Il perdrait ainsi toutes les occasions offertes uniquement aux pratiquants. Donc, cela dépend du pratiquant lui-même s'il peut s'en sortir ou pas. Les autres peuvent seulement émettre des pensées droites pour lui dans le but de minimiser la torture.

 Tous les pratiquants qui ont été incarcérés dans des centres de détention, des camps de travail ou des prisons devraient savoir ce dont les policiers ont surtout peur : qu'une personne s'échappe. Si quelqu'un meurt durant l'incarcération, ils peuvent dire que c'était dû au suicide ou à d'autres causes. Mais si une personne arrive à s'échapper, ils perdront entièrement leur prime annuelle et cela aura un impact sur leur évaluation. Si de tels incidents se produisent plusieurs fois, le chef de la prison serait probablement limogé. Par conséquent, si les pratiquants peuvent s'échapper un après l'autre avec leurs pensées droites, cela supprimera la perversité! Ceci est un autre exemple de la manifestation des pouvoirs supranormaux dans le monde des humains par les pensées droites des pratiquants. Cet état d'esprit extraordinaire et cette stratégie surgissent de l'émission constante des pensées droites et de la clarification de la vérité avec un esprit calme et rationnel. De cette façon, la perversité pourrait être éliminée en masse dans d'autres dimensions. Donc, ce centre de détention n'osera plus incarcérer les pratiquants. Les centres de détention utiliseront toutes sortes d'excuses pour ne pas garder en détention les pratiquants.

Bien qu'ils soient bons dans d'autres aspects, certains pratiquants ne savent pas comment utiliser leurs pensées droites et leurs facultés supranormales afin de nier les arrangements des anciennes forces. J'espère que ceux qui sont bons dans ce domaine puissent partager leur expérience avec d'autres, pour aider ceux en détention illégale afin qu'ils puissent s'évader aussitôt que possible et rejoindre le flot de la rectification de la Loi. Plus on a des pratiquants clarifiant la vérité, plus de chances seront offertes aux êtres vivants pour qu'ils soient sauvés. C'était mes réflexions personnelles. Veuillez me faire part de toute erreur de ma part.

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/12/13/43102.html http://www.minghui.org/mh/articles/2003/11/30/61520.html

Traduit au Canada le 4 janvier 2004.