(Minghui.org)

La méthode de torture «poulet cuit avec le cou tordu » a été utilisée sur Zheng Shoujun le 27 septembre 2001 au troisième étage d’un petit bâtiment au camp de rééducation et de réforme de Zhangshi situé dans la ville de Shengyang. Les personnes responsables de cette torture incluent le policier Shi Fengyou, responsable des sessions de lavage de cerveau au camp et Cheng Diankun, le secrétaire du parti et l’adjoint au doyen du camp.

(Insérer photos)

Les photos 1 à 9 montrent la méthode de torture « poulet cuit avec le cou tordu » et sont illustrées par le pratiquant Zheng Shoujun de la ville de Shengyang, qui a subi cette effroyable et douloureuse torture lors de son emprisonnement au camp.

Zheng Shoujun décrit la torture qu’il a subie :

À 7h :30, le 27 septembre 2001, sept à huit « assistants » qui sont « en fait des détenus suivant les ordres du policier Shi Fengyou et l’adjoint au doyen Cheng Diankun du camp de rééducation et de réforme de Zhangshi, ont essayé de me faire subir le lavage de cerveau. J’ai refusé de coopérer avec eux. Ils ont commencé à me battre brutalement. Je les ai avertis sévèrement que ces horribles tactiques étaient contre la loi. Ils sont devenus très en colère et m’ont jeté au sol. Lors de la lutte, mes pieds ont été coupés par un morceau de métal, mes chaussettes étaient déchirées et mes pieds saignaient.

À la fin j’ai été retenu au sol sous une table en métal. Ils ont tout d’abord placé mes jambes à plat au sol. Environ quatre personnes ont pesé très fort sur mon pied avec mes jambes à un angle de 30 degrés. Je ne pouvais pas bouger du tout. Les autres tortionnaires ont attaché mon cou aux mollets de mes jambes et ont ensuite commencé à presser mon dos vers le sol. Je suis un homme costaud et je pèse environ 200 livres et j’ai un gros ventre. Quand je m’assois naturellement, la partie supérieure peut à peine maintenir un angle de 90 degrés par rapport à mes jambes. Dans cette torture, ils ont pressé la partie supérieure de mon corps si fort qu’elle était aplatie contre la partie supérieure de mon corps. Mon ventre était écrasé au point de dépasser d’une façon non naturelle des deux côtés de mon corps. Mon cou et mes pieds sont devenus une ligne droite. Ensuite ils ont attaché mon cou et mes pieds ensemble avec un drap de lit, afin que je ne puisse pas lever du tout. Mon visage et mon ventre touchaient le sol. Mes mains étaient attachées derrière mon dos.

Ils m’ont constamment donné des coups de pied aux jambes et m’ont dit : « Est-ce que tu veux toujours continuer à pratiquer? Si tu continues, on continuera à te ligoter. » J’ai répondu : « Je continuerai à pratiquer même si mes os sont écrasés en poudre! À ce moment-là, j’ai senti que mes os étaient réellement brisés et la douleur avait atteint un point tel que je sentais comme si 10 000 couteaux poignardaient mon corps. Tous mes vêtements étaient trempés de sueur. Une grande flaque de sueur s’est accumulée au sol. Les policiers au camp de rééducation et de réforme de Zhangshi ont incité ces

« assistants » à commettre de telles mauvaises actions en leur promettant des « réductions de leur peine d’emprisonnement » et « l’indulgence » pour les motiver.

Je suis resté dans cette position pendant trois heures et demie à quatre heures, jusqu’à l’heure du lunch à midi et vers cette heure-là, j’avais perdu la capacité de bouger. Je ne pouvais pas bouger même après qu’ils m’aient détaché. Partout dans mon corps, le moindre contact était douloureux, mais ils ont continué à me donner des coups de pied, à me pincer et à me battre et puis ils ont brusquement essayé de séparer la partie supérieure de mon corps de la partie inférieure. Lors de la séparation, j’ai senti une douleur atroce, comme si mon cœur et mes poumons étaient déchirés et j’ai failli m’évanouir. Je ne peux trouver les mots pour décrire l’intensité de la douleur. Après, je n’ai pas pu marcher normalement pendant trois mois. Mes pieds et mes jambes étaient disloqués et j’ai eu la plante des pieds tournées vers le haut. J’avais besoin d’une autre personne pour me soutenir quand je marchais.

Traduit le 10 octobre 2004 au Canada de l’anglais :