(Minghui.org)
Ecrit par un pratiquant du Falun Gong de la province de Guangdong
Juste avant ma libération du centre de détention, de nombreux codétenus étaient peu disposés à me laisser partir. Convaincus par la vérité que j’avais clarifiée, le responsable des détenus m’a demandé de prendre bien soin de moi et m’a prié d’apprendre à son enfant à bien se comporter et étudier, quand je serais libéré.
Les autorités m’ont envoyé au centre de détention parce que je pratiquais le Falun Dafa. Ils m’ont interrogé mais j’ai refusé de coopérer et je n’ai répondu à aucune question qu’ils m’ont posées. Je pensais en moi-même : « Je suis innocent, je ne devrais pas être en prison ». Le policier de garde était outragé. Il insistait pour que je réponde à ses questions. Alors je lui ai répondu calmement : « Falun Dafa est Bon ! Laissez-moi partir. »
J’ai résisté aux tortures infligées tout au long de mon emprisonnement. De ce fait, les officiers de police ont ordonné aux codétenus de me frapper brutalement en groupe. Tout mon corps était blessé et enflé. Mais les deux douzaines de personnes qui se trouvait dans la salle était émus. Plus tard, ils ont surveillé la porte de la cellule pour moi quand je pratiquais les exercices du Falun Gong. Quelques uns m’ont demandé de partager avec eux les nouveaux jingwen du Maître.
Les larmes aux yeux, plusieurs codétenus, très émotifs, m’ont dit que s’ils avaient su que le Falun Gong enseignait à être une bonne personne, ils n’auraient pas commis les crimes qu’ils ont commis ou n’auraient pas finis si mal. Tous les détenus qui m’avaient battus sous l’ordre des policiers sont venus s’excuser et m’ont demandé de les pardonner pour le mauvais comportement sous la pression des policiers.
Avec des larmes aux yeux, M. Zhigao de la province de Guangxi m’a dit qu’il ne m’aurait pas battu s’il avait su que j’étais un pratiquant du Falun Gong. Plus tard, il m’a donné une chemise à manche courte en cadeau. Il a insisté pour que je l’accepte comme présent et dit que si je ne l’acceptais pas, cela voudrait dire que je ne lui pardonnais pas et il en serait malade pour le restant de ces jours. J’ai gardé sa chemise et lui ai donné une des miennes en retour.
Un détenu, qui allait être relâché le lendemain, est venu me parler, la nuit précédente. Il m’a dit que les raclées infligées en prison sont considérées comme de la routine et que personne ne s’en excuse jamais. « En fait, personne ici n’a à reconnaître ses mauvaises actions », expliqua-t- il. Cependant, il a exprimé ses regrets pour ses mauvais comportements à mon égard. Il dit : « C’est la seule façon pour que je me sente mieux dans mon cœur ».
Un détenu qui a vu sa peine d’emprisonnement réduite de la peine de mort à une peine de mort différée m’a dit avec émotion : « Tu me traites si bien. Je n’aurais pas dû te frapper. » Me laissant le meilleur coin pour dormir, il s’est couché près de moi pour écouter mes histories.
Pendant toute la durée de mon emprisonnement, j’ai parlé de Dafa à mes codétenus. Tous écoutaient sérieusement. Ils ont tous exprimé leur respect et leur admiration pour Dafa. L’un d’entre eux m’a écrit. Il m’a dit que les responsables de la prison ne lui avaient pas donné un sou à sa libération. Sans le sou, il a dû marcher les 30 km qui le séparaient de la demeure de son ami le plus proche pour récupérer de l’argent et prendre le bus jusqu’à chez lui. « Si je n’avais pas entendu les enseignements de Vérité-Compassion-Patience grâce à vous, je n’aurais pas pu m’empêcher de commettre un méfait dans une pareille situation. Au lieu de cela, j’ai marché les 30 km seulement avec ma volonté et mes croyances ».
Traduit de l’anglais en Europe le 11 octobre 2004 :
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