(Minghui.org)

Le camp de ré-éducation par le travail pour femmes Heizuizi situé dans la ville de Changchun, province de Jilin, est un lieu centralisé pour la persécution des pratiquantes du Falun Dafa. Depuis 1999, ce lieu a emprisonné plus de 1 000 pratiquantes du Falun Dafa. Sur le panneau au mur est écrit : « Éducation, influence, et secours » pour tenter de dissimuler leur vrai dessein.

Le camp oblige les pratiquantes à travailler à la production comme des esclaves 15 à 18 heures par jour, ce qui excède la capacité physique des pratiquantes. Les employés du camp inventent des moyens pour tourmenter mentalement les pratiquantes. Les pratiquantes déterminées n’ont pas le droit de parler ou d’échanger des contacts avec le regard. Ils augmentent la charge de travail pour les pratiquantes, afin qu’il leur soit nécessaire de travailler en rotation la nuit, limitant ainsi le temps pour le repos, la douche, la lessive, et l’utilisation des toilettes pour finir le travail. Ils enlèvent aux pratiquantes le droit fondamental de vivre si elles insistent à continuer la pratique du Falun Dafa. Tout comportement d’une pratiquante perçu comme un refus de coopérer est considéré comme un motif pour qu’elle subisse la persécution : réprimande, coups infligés, électrocution avec des matraques électriques, ou des tortures comme « le lit du mort », et « confiné dans une petite cellule » (1).

Voici quelques démonstrations des méthodes de torture infligées au camp :

Photo 1 batte en bambou

Photo 2 frapper le visage avec une batte en bambou

Photo 1: Batte en bambou : La batte est faite à partir d’un bambou d’environ 25 cm de long, et de 5 cm de large. Elle est utilisée pour contraindre les pratiquantes à travailler comme des esclaves. Les pratiquantes sont battues à volonté avec les battes par leurs bourreaux.

Photo 2 : Frapper le visage avec une batte en bambou : Le camp de ré-éducation par le travail de Heizuizi utilise souvent la batte en bambou pour frapper le visage des pratiquantes. Celles qui sont résolues à pratiquer le Falun Dafa sont particulièrement exposées à cette méthode de torture. Parmi elles, Qu Shuyun, une pratiquante très déterminée de la ville de Jilin, a été battue au visage avec une batte en bambou plusieurs centaines de fois par le capitaine de la 2e division. Tan Chengxiang, une pratiquante de la 2e division, venant de la ville de Shulan, a refusé de se qualifier d’« étudiante de rééducation par le travail » par écrit, et elle a été constamment frappée au visage avec la batte en bambou par le gardien Ma Tianshu. Son visage est devenu rouge et enflé. La division administrative du camp, dirigée par les gardiens Lian Guangri et Yue Jun, frappait souvent violemment les pratiquantes déterminées avec une batte en bambou.

Photo 3 : Battue avec une matraque électrique en étant au sol

Photo 4 : Électrocution après avoir été battue au point de tomber au sol

Photos 3, 4 : Utilisation d’une matraque électrique pour battre une pratiquante jusqu’à ce qu’elle tombe au sol et électrocution tout en étant su sol. Mu Pingjian, une pratiquante résolue de Huadian, a insisté à pratiquer le Dafa, et elle a été battue jusqu’à ce qu’elle tombe au sol et puis elle a été électrocutée par un gardien de la 2e division.

 

Photo 5

Photo 5 : Faire marcher l’avion en arrière (2) : Au début de 2000, le capitaine de la 4e division du camp de ré-éducation par le travail de Heizuizi, Zhang Guimei, et l’agent responsable de la discipline, Hou Zhihong (actuellement capitaine de la 7e division), ont demandé aux criminels du camp Dong Hui, Feng Guojing, Xu Dongmei et Yao Yongkeu d’enfermer les pratiquantes déterminées dans le corridor du 5e étage en hiver alors qu’elles n’étaient vêtues que de vêtements minces et qu’elles n’avaient pas de chaussures. Comme leurs corps et leurs pieds étaient très froids, elles ont eu des frissons, des périodes de vertige et se sont senties faibles après ce supplice.

Photo 6

Photo 7

Photo 8

Photos 6, 7 : À minuit, la veille du nouvel an lunaire, le 30 décembre 2000 (le 4 février), les pratiquantes de la 4e division ont fait des exercices en groupe. Le responsable de la discipline Hou Zhihong a battu les prisonnières avec une matraque électrice à haute tension. La pratiquante Wang Xiufen de Jilin Zuojia (elle est morte de la persécution depuis) était seule et insistait à faire les exercices, alors Hou Zhihong a électrocuté son visage et son cou avec une matraque électrique, mais elle a tout de même persisté à faire les exercices.

Photo 8 : Imiter le responsable de la discipline Hou Zhihong en tenant une matraque électrique et en ordonnant aux criminels du camp de cerner Wang Xiufen et de lui tirer les jambes et les bras pour l’empêcher de faire les exercices.

Photo 9

Photo 9 : Plus tard, le capitaine de la 4e division Zhang Guimei et le responsable de la discipline Hou Zhihong ont ordonné aux criminels du camp de lui ligoter les quatre membres et de l’attacher sur « le lit du mort » pendant plus de dix jours sans lui permettre de se lever. Les autres devaient l’aider à déféquer et à uriner.

Photo 10

Photo 11

Photos 10, 11 : Après avoir enduré pendant plus de dix jours la torture « le lit du mort», le capitaine de la 4e division Zhang Guimei, les agents Hou Zhihong, Lian Guangri et Yue Jun ont essayé de forcer Wang Xiufen à écrire une « lettre de garantie » promettant d’abandonner les exercices, mais elle a refusé. Les agents ont mis la pression sur la criminelle assignée à la surveiller, en la menaçant d’allonger sa propre peine d’emprisonnement si Wang Ziufen refusait d’écrire la garantie. Afin d’être libérée plus tôt, la criminelle a inventé plusieurs façons de tourmenter Wang Xiufen.

Les criminelles et gardiens du camp de ré-éducation par le travail ont travaillé ensemble pour lui enlever son manteau et la laisser avec des vêtements minces. En hiver, ils ont ligoté ses quatre membres au « lit du mort » par une température de 30° Celsius en dessous de zéro. Ils ont ouvert toutes les fenêtres et les portes afin que le vent souffle dans la pièce. Wang Xiufen frissonnait.

Ils ont continué à essayer de l’obliger à signer la « garantie », mais elle a refusé de coopérer. Le gardien a alors enlevé le reste de ses vêtements, l’a couverte seulement avec des journaux, et a utilisé un grand ventilateur pour souffler le vent sous le lit (le lit est fait de mailles en métal avec de grands trous dans les mailles). Sept à huit jours plus tard, les autres pratiquantes dans la division ont appris la situation critique de Wang Xiufen et elles ont protesté en groupe contre cette brutale torture. Sous la pression, les gardiens l’ont libérée de ce supplice.

Photo 12

Photo 13

Photos 12, 13 : En février 2000, afin de résister aux gardes, les pratiquantes de la 4e division ont récité en groupe les enseignements du Falun Gong. Les gardes et les criminelles ont ligoté Sun Xiuhua et Liu Shuxia, deux pratiquantes déterminées de la ville de Shulan, avec des cordes et ont mis du ruban adhésif sur leurs bouches pour les empêcher de réciter les enseignements.

Photos 14

Photos 15

Photos 16

Photos 14, 15, 16 : En 2001, les autorités haut placées et d’autres employés concernés sont venus visiter et inspecter la 2e division. Le capitaine de cette 2e division Ren Feng, et les agents Zhang Lilan et Liu Lianying, étaient inquiets que les pratiquantes révèlent les actes criminels lors de la tournée des visiteurs, alors ils ont ordonné aux criminelles du camp d’enfoncer des chiffons dans la bouche des pratiquantes déterminées, de couvrir leur tête avec des seaux en plastique, et de les cacher dans des petits entrepôts et salles de bain. Ils ont menti aux visiteurs disant que toutes les pratiquantes avaient été « réformées » afin de tenter de couvrir leurs propres actes criminels. Ils ont continué à torturer les pratiquantes après le départ des visiteurs.

Les pratiquantes Weng Yuejie de la ville de Jilin et Han Cuiyan de la ville de Siping, de la 2e division étaient souvent enfermées dans les salles de bain, la bouche pleine de chiffons, des seaux en plastique sur la tête, chaque fois que les visiteurs et les inspecteurs étaient au camp. Elles ont enduré toutes sortes de tortures physiques et mentales sous la persécution et le complot des agents responsables de la discipline Qiang Tongquin et Lang Cuiping. Elles se sont finalement effondrées mentalement. Afin de se défaire de toute responsabilité, le camp de ré-éducation par le travail a approuvé la libération des deux pratiquantes à des fins de traitement médical.

Le capitaine de la 2e division Liu Lianying et l’agent responsable de la discipline ont incité les criminelles et les pratiquantes « réformées » qui donnent une interprétation mauvaise et grossière du Falun Gong, à tourmenter les pratiquantes. Elles apportaient des « critiques » pendant que les pratiquantes travaillaient. N’importe quel agent pouvait, à volonté, réprimander, battre, punir une pratiquante en l’obligeant à rester debout pendant longtemps, ou faire des demandes irraisonnables à une pratiquante. Elles ont déclaré que la façon de faire face aux ennemies est d’être « froid comme l’hiver rigoureux ».

Lors de la première moitié de l’an 2001, une petite sous-division de la 2e division a obligé les pratiquantes à lire des documents diffamant le Dafa et le Maître. Quatre pratiquantes ont refusé de coopérer. L’agent responsable de la discipline Wei Dan a suspendu des panneaux avec des mots diffamatoires sur ces pratiquants et les a obligées à porter ces panneaux chaque jour même si elles mangeaient, faisaient la lessive ou dormaient.

Photo 17

Photo 17 : Mu Ping, une pratiquante de Huadian, ville de Jilin, ne pouvait pas tolérer l’humiliation de porter ces panneaux. Elle a demandé au responsable de la discipline de la punir plutôt, mais elle a été chassée à coups de pied du bureau. Wei Dan lui a dit : « Je ne voulais pas te battre ou t’électrocuter avec une matraque électrique. En te faisant porter ce panneau, c’est une façon pour moi de te tourmenter. »

Photo 18

Photo 18 : Zheng Donghui, une pratiquante de Changchun, a refusé de porter le panneau. Wei Dan a mis de force ce panneau sur elle. Elle a été suspendue par les mains, et les pieds n’ont pas pu toucher le sol pendant plusieurs heures. Plus de 100 personnes dans la division et plus de 1 000 personnes dans tout le camp de ré-éducation par le travail ont été témoins de ces pratiquantes portant ces panneaux.

Photo 17 : Porter des haricots : En automne 2001, les détenues du camp de ré-éducation par le travail de Heizuizi ont cueilli des haricots. Si les pratiquantes ne finissaient pas de cueillir les haricots à la fin de la journée, elles devaient porter les sacs de haricots à leurs lieux d’emprisonnement pour continuer le travail. Un sac pesait plus de 50 kg et devait être porté du rez-de-chaussée au 5e étage.

Photo 18 : En août 2004, Ma Yanyin, une pratiquante résolue de la ville de Jilin, persistait à pratiquer le Falun Gong et les gardes de la 3e division du camp de ré-éducation par le travail l’ont obligée à rester debout face à un mur continuellement pendant plus de 40 jours.

Produits fabriqués par les pratiquantes au camp de ré-éducation par le travail de Heizuizi

Ces six photos montrent certains des produits fabriqués par les pratiquantes qui étaient obligées de travailler comme des esclaves 15 à 18 heures par jour, ce qui excédait beaucoup leur capacité physique.

(1)   « Confiné dans une cage d’isolement »

Le détenu est enfermé seul dans une très petite cellule. Les gardiens menottent les mains des pratiquants derrière leurs dos dans une position fixe, ce qui fait que les pratiquants ne peuvent ni bouger ni s’allonger. Les détenus doivent uriner et déféquer dans la cellule. Les détenus ne reçoivent que la moitié d’un repas normal quand elles sont enfermées dans la cage d’isolement.


(2) « Faire marcher l’avion en arrière ». Avec cette torture, la tête est penchée vers l’avant jusqu’à ce qu’elle ne puisse pas descendre plus bas, pendant que les mains sont tirées et tenues le plus haut possible. Les hanches doivent être tendues vers le haut. On est obligé de maintenir cette position sans bouger pendant une longue période. Dans cette position, le corps ressemble à un avion, c’est la raison pour laquelle cette torture est appelée ainsi.