(Minghui.org)

Les autorités au camp de travail forcé de Dalian ont suivi la faction de Jiang depuis le 20 juillet 1999 pour persécuter le Falun Gong. Ils torturent sauvagement les pratiquants. Afin de cacher leurs crimes, ils justifient les faits en disant des mensonges aux familles des pratiquants et au public.

1.             Division des femmes

Les pratiquantes détenues dans la division des femmes ont été torturées dans des petites cellules, et ont été assujetties à un lavage de cerveau intensif et aux travaux forcés, entre autres. Chaque petite cellule (salle d’isolement) contient trois à quatre cages faites de tubes en acier inoxydable. Ces cages sont de 2 mètres de long, 1,5 mètres de large et 2 mètres de haut. Les pratiquantes étaient enfermées dans ces cages afin de les forcer à abandonner le Falun Gong. C’était l’endroit principal pour torturer les pratiquantes. Les chefs de division ont trié sur le volet des détenus criminels, normalement des récidivistes très violents, pour surveiller les pratiquantes. Ces personnes ont été choisies dans le but de torturer les pratiquantes. À chaque fois qu’ils torturaient les pratiquantes, soit ils avaient l’approbation soit ils recevaient des ordres directement des chefs de division et chefs d’équipe. Ils attendaient que les autres détenues aillent travailler, puis ils bloquaient les corridors afin que personne ne puisse entrer ou sortir, et ensuite les détenus torturaient les pratiquantes. Ils bâillonnaient les bouches des pratiquantes avec des chiffons afin que personne ne puisse entendre ce qui se passait. Voici les cruelles tortures que les pratiquantes ont endurées :

1)         Porter un casque de boxeur : les pratiquantes qui étaient enfermées dans les petites cellules étaient obligées de porter des casques de boxeur. Elles n’avaient pas le droit de porter des chaussures. Certaines étaient obligées de porter le casque jusqu’à six mois. Durant la soi-disant stricte période disciplinaire, les pratiquantes n’avaient pas le droit de laver leur visage, leurs pieds ou leurs cheveux ou de se brosser les dents, encore moins de prendre une douche. Elles étaient obligées d’attacher le casque très serré au menton. Même la respiration devenait difficile. Le temps chaud et humide rendait la situation plus difficile ; on avait le vertige en portant ce casque pendant longtemps. Quand la pratiquante Li Yumei a vu des poux dans ses cheveux, les gardiens lui ont rasé la tête.

2)         Briser les jambes : les pratiquantes étaient suspendues en l’air. Les détenus attachaient le haut du casque de boxeur avec des cordes ou déchiraient les draps de lit en bandes pour attacher aux cages. Les mains et une jambe des pratiquantes étaient enchaînées ou attachées à la cage. Seule une jambe était suspendue en l’air. Les détenus criminels tiraient la jambe qui était suspendue pour qu’elle forme un angle de 180° avec l’autre jambe. Ils répétaient cette torture maintes et maintes fois tout en exhortant les pratiquantes à abandonner le Falun Gong. Certains ont même dit : « Si tu n’abandonnes pas, on va briser tes jambes. » Ces pratiquantes qui ont souffert de cette torture sentaient que leurs hanches étaient sur le point de se briser. Certaines se sont évanouies à cause de la douleur et leurs jambes ont perdu toute sensation. Les détenus disaient : « Ses jambes ne peuvent rien sentir maintenant ; on va attendre que la sensation revienne dans ses jambes, et alors on essaiera à nouveau. »

Après cette torture, certaines pratiquantes étaient incapables de marcher pendant deux à quatre semaines. Certaines ne pouvaient pas remarcher avant six mois. Les pratiquantes Wang Lijun, Man Chunrong, Zhong Shujuan, Sun Yan, Wang Shuhong, Wang Binhua et Wan Xiaohui ont souffert de cette torture. Les principaux détenus impliqués dans la torture sont Zhang Xiujuan, Gao Binling, Sun Bo, Guo Ling, Zhao Hui, Wang Xin, Ge Hong et Zhang Yang.

3)         Cinq chevaux déchirent un corps (aussi connu sous le nom conduire un avion) : Les pratiquantes étaient suspendues aux cages avec leur tête, bras et jambes tirés pour former la forme d’un avion. Elles étaient fixées aux cages dans cette position, et elles étaient bâillonnées avec des lambeaux de tissus utilisés pour le ménage.

4)         Torturer les parties génitales : « Après que les détenus aient fixé les pratiquantes à l’intérieur des cages dans la position de « Cinq chevaux déchirent un corps », ils déchiraient des draps de lit en bandes et faisaient des nœuds à chaque 5 cms. Ensuite ils tiraient les bandes entre les jambes des pratiquantes en avant en en arrière, causant des blessures ensanglantées dans les parties génitales. Le détenu Zhang Xiujuan a dit : « Si tu refuses de changer, nous te scierons en deux morceaux. » Les détenus ont aussi donné des coups de pieds aux parties génitales des pratiquantes. Après la torture, certaines pratiquantes ont éprouvé de la difficulté à uriner. Ces criminels ont même enlevé les culottes des pratiquantes et enfoncé des piments forts et de la poudre de piment dans les vagins des pratiquantes. Certains ont utilisé des manches de balai, des brosses et les angles des dos des chaises pour enfoncer et frapper leur vagin, causant ainsi beaucoup de saignement. Après la torture, Zhong Shujuan a beaucoup saigné et avait de la difficulté à uriner. Quand Zhong Shujuan a demandé à être admise à l’hôpital, les chefs de division Han Jianmin et Wan Yalin avaient peur que leurs crimes soient découverts et ils ont refusé de l’envoyer à l’hôpital pour avoir des traitements médicaux. Ils l’ont plutôt forcée à prendre des antibiotiques non prescrits.

5)         Interdiction de dormir pendant une semaine et rester debout de force : Le chef de division Han Jianmin a décidé que les pratiquantes envoyées dans les petites cellules n’avaient pas le droit de dormir pendant sept jours et nuits durant la première semaine. Les pratiquantes étaient menottées derrière le dos ; on les obligeait à rester debout et à ne pas bouger. SI elles ne pouvaient pas rester debout droite ou si elles somnolaient, elles devaient endurer des jours additionnels de torture. Elles avaient le droit d’aller aux toilettes trois fois par jour seulement - matin, midi et soir. Les pratiquantes qui étaient en grève de la faim n’avaient pas le droit d’utiliser les toilettes. La pratiquante Wang Riqing ne pouvait pas contrôler le mouvement de ses intestins. Après la première semaine de privation de sommeil et l’obligation de rester debout, les pratiquantes avaient le droit de dormir deux heures par jour (de 23 h à 1 h). Comme elles étaient restées debout très longtemps, les jambes s’enflaient et la peau devenait noire. C’était très douloureux.

6.         Gavage brutal : Afin de protester contre leur emprisonnement illégal, la torture mentale et les tortures physiques, certaines pratiquantes ont fait des grèves de la faim. Comme punition, les gardiens et les docteurs des prisons les ont gavées de force. Ils ont inséré un tube épais dans le nez jusqu’à l’estomac. Ils ont gavé de force les pratiquantes deux fois par jour. Les cavités nasales et l’œsophage de certaines pratiquantes ont été blessés, causant une hémorragie interne. Quand Zhang Xiaoli était en grève de la faim, les gardes ont laissé le tube dans son estomac pendant longtemps pour la torturer.

7.         Les insultes et les mauvais traitements psychologiques : Dans les petites cellules, les détenus ont immobilisé les pratiquantes au sol, puis ont menotté leurs mains derrière leur dos. Après, ils ont écrit des jurons diffamant le Dafa sur les corps des pratiquants. Ils ont aussi coupé les cheveux des pratiquantes contre leur gré.

Afin de forcer les pratiquantes à abandonner le Falun Gong, le chef de division Han Jianmin, les chefs adjoints Wan Yalin et Yuan Lingyue ont ordonné aux détenus criminels de les frapper avec des matraques et des têtes de lits en bois. Ils ont aussi versé de l’eau très chaude sur les corps des pratiquantes et ont utilisé des aiguilles pour les piquer. Afin de contraindre Wang Riqing à renoncer au Falun Gong, les gardiens l’ont enfermée dans une cage avec un malade mental. Après avoir subi de graves tortures, la pratiquante Li Ping était incapable de bouger, mais les détenus Zhang Xiujuan, Xie Xiaoli ont utilisé trois couettes rembourrées de coton pour la couvrir en été. De plus, ils ont mis des insectes sur son corps pour la piquer. Après avoir vu que la pratiquante Li Ping ne pouvait pas contrôler le mouvement de ses intestins, le criminel Xie Xiaoli a alors utilisé une brosse pour brosser son anus. En hiver, les détenus criminels responsables de la torture des pratiquantes dans les petites cellules ont laissé les portes et fenêtres ouvertes pour geler les pratiquantes qui avaient seulement un chemisier et pas de chaussures ni de chaussettes tout en gardant eux-mêmes leur propre manteau d’hiver. Ils ont fait ceci jour et nuit. Ces détenus criminels ont aussi écrasé les mains de Wan Xiaohui avec leurs pieds pour l’obliger à abandonner le Falun Gong.

Après avoir passé une certaine période avec les pratiquantes, les détenus savaient que ces bonnes personnes ne méritaient pas un tel traitement. Ils savaient que les pratiquantes étaient de bonnes personnes. Un détenu a dit : « Nous ne voulons pas vous torturer, mais le chef a dit : “ Avoir de la pitié pour le Falun Gong est équivalent à avoir de la cruauté envers vous-mêmes. Ne voulez-vous pas une réduction de votre peine d’emprisonnement et retourner plus tôt à la maison? »

Le personnel de la division des femmes principalement responsable de la persécution des pratiquantes :

Chef de division Han Jianmin
Adjoint au chef de division Wan Yalin

Adjoint au chef de division Yuan Lingyue
Instructeur politique Tan Liping
Adjoint au chef de division Mme Hao
Chef d’équipe de l’escouade Yang Shengsheng
Chef d’équipe de l’escouade Duan Huixian
Chef d’équipe de l’escouade Huang Lijuan
Chef d’équipe de l’escouade Xu Lili
Chefs de groupe Guo Xin, Liu Yuchan, Cao Zhi, Fan Wei, Liu Yan, Zhao Xia, Luo Shenglin

2.         Division des hommes

Le 12 mars 2001, le camp de travail forcé de Dalian a fondé la 8e division, qui est située dans un ancien bâtiment qui servait de salle de classe. C’était le centre où les pratiquants étaient persécutés. L’ancien chef de division était Qiao Wei, dont le travail consistait à exécuter les ordres de Hao Wenshuai (directeur de la réforme), Zhang Ziliang (commissaire politique) et Zhang Baolin (directeur adjoint) pour persécuter les pratiquants. Les détenus généraux n’ont pas été exploités comme des esclaves pour fabriquer des produits. Leur travail était de surveiller et de persécuter les pratiquants. Le surveillant de la classe des détenus généraux était alors Gao Zhonghe ; l’adjoint au surveillant était Gao Yongping qui est devenu plus tard le surveillant de la classe. Plus tard, ils sont devenus les principaux malfaiteurs dans la persécution des pratiquants du Falun Gong. Les méthodes de torture principales à la division des hommes étaient :

1)         Électrocution par matraque électrique : Le 19 mars 2001, la division des hommes a lancé une violente et énorme attaque sur les pratiquants pour les forcer à abandonner le Falun Gong. Un jour, plus de 100 pratiquants ont été électrocutés. Les gardiens et les détenus criminels ont déshabillé complètement les pratiquants, menotté leurs mains derrière leur dos et les ont bâillonnés avec des lambeaux de tissus utilisés pour faire le ménage. Puis ils ont versé de l’eau sur le sol et poussé les pratiquants au sol, le visage par terre. Ils ont mis deux chaises sur les corps des pratiquants et ont fait asseoir deux personnes sur les chaises. En utilisant des matraques électriques à haute tension, les gardiens et les détenus ont travaillé ensemble pour électrocuter continuellement les corps des pratiquants partout, incluant les parties les plus sensibles comme l’anus et les parties génitales. Le pratiquant Li Jisheng, 58 ans, de la zone de développement de Dalian a été électrocuté simultanément par cinq matraques électriques sur le corps et la bouche trois fois (chaque fois les batteries des cinq matraques qui étaient complètement rechargées ont été complètement utilisées jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’électricité). Plus tard, les gardiens ont ajouté trois autres matraques, l’électrocutant avec huit matraques électriques pour deux décharges complètes. Après les électrocutions, les gardiens et les détenus ont utilisé des matraques en caoutchouc pour le fouetter. Durant l’électrocution par la matraque électrique, Liu Jilian, un pratiquant employé à la compagnie de pétrochimie de Dalian a subi une rupture de l’anus causée par la haute tension de la matraque. Son sang a éclaboussé sur le mur de plâtre blanc, laissant une grosse tache.

2)         Le banc du tigre : « Le banc du tigre » est aussi une des méthodes de torture utilisées à l’encontre des pratiquants. Les genoux des pratiquants sont étroitement attachés sur un « banc du tigre » [un petit banc de fer]. Quelques objets durs sont souvent insérés sous les jambes ou les chevilles des pratiquants afin qu’il leur soit encore plus difficile de tolérer ce mauvais traitement.

3)         « Trois planches » : Afin de torturer les pratiquants déterminés, les gardiens ont enlevé trois planches de leurs lits, laissant seulement trois morceaux pour soutenir la tête, la partie inférieure du dos et les jambes. Ensuite, ils ont utilisé les anciens modèles de menottes (peuvent seulement bouger sur une surface) pour enchaîner les mains des pratiquants à la tête de lit ou aux côtés. Ils ont aussi suspendu les pieds des pratiquants aux rails du lit avec des chaînes. Ils ont mis les casques de boxeur sur les têtes des pratiquants. Les pratiquants étaient enchaînés comme cela pendant des jours et des nuits. C’est seulement lors des repas et des pauses pour les toilettes qu’ils avaient le droit d’avoir une main libre et les chaînes enlevées. Cette torture a duré de plusieurs jours à plusieurs mois. Durant tout ce temps, les pratiquants étaient enchaînés au lit sur trois planches en bois sans prendre de douche, sans se laver le visage, sans se brosser les dents. C’était très douloureux partout sur le corps et en particulier aux chevilles. La torture les a rendus extrêmement faibles, blessant gravement leur corps et leur esprit.

4)         Porter des casques de boxeur (similaire à la division des femmes)

5)         Se baisser (aussi connu sous le nom s’envoler en avion) : Les mauvaises personnes ont obligé les pratiquants à faire face au mur. Ensuite ils ont forcé les pratiquants à se baisser vers le mur et mettre leur tête contre le mur. Leurs mains tiraient vers l’arrière au maximum. Les jambes restaient droites. La torture a duré pendant très longtemps.

6)         Gavage brutal : Les pratiquants qui faisaient la grève de la faim étaient poussés sur des chaises en bois avec des dossiers droits. Les mains étaient attachées aux pieds arrière des chaises. Les mauvais gardiens ont aussi attaché les jambes des pratiquants aux pieds devant la chaise. Leur corps était ligoté au dossier de la chaise. Deux détenus tiraient leurs cheveux et leurs oreilles pendant que les médecins de la prison gavaient les pratiquants.

7)         Gavage avec l’alcool : Les détenus ont même gavé les pratiquants qui faisaient la grève de la faim avec de l’alcool. Ils ont injecté de la liqueur forte par les narines et la bouche. Après plusieurs jours de grève de la faim sans nourriture ou eau, les pratiquants étaient extrêmement faibles. Tirant avantage de la vulnérabilité des pratiquants, les gardiens les remplissaient avec une énorme quantité de liqueur forte chaque jour. Ils savaient que les pratiquants ne fument pas et ne boivent pas d’alcool. Ils ont déclaré : « Est-ce que tu pratiques ? Hein? Je vais gaspiller ton Gong. » Après le supplice de l’alcool, les pratiquants étaient inconscients. Eveillés, ils ne faisaient que vomir. Le pratiquant Li Zhongke souffrait à l’estomac qui saignait énormément et il a été envoyé à l’hôpital pour des traitements d’urgence.

8)         Insultes et mauvais traitements psychologiques : Les gardiens ont déshabillé complètement les pratiquants et attaché les mains des pratiquants derrière leur dos. Ils ont poussé les pratiquants au sol et ont écrit des jurons sur leur corps pour diffamer le Falun Gong.

Ceux qui sont principalement responsables incluent :

Qiao Wei: ancien chef de division
Wang Jun
Liu Zhongke: ancien chef de division
Jing Dianke
Song Hengyue

Adresse du camp de travail forcé de Dalian : Nanshancun, Front Street, Dalian Ganjingzi Airport, Dalian, 116022

Directeur du camp de travail forcé de Dalian : Hao Wenshuai, 86-411-6859017 (bureau), 846-95798 (résidence), 86-135-00700718 (portable)
Directeur adjoint : Zhang Baolin 86-135-911-77866
Commissaire politique : Zhang Ziliang 86-411-298-2899 (résidence), 86-1380-4085129 (portable)

La police de la division des femmes :
Chef de division : Han Jiangao 86-411-685-9961 poste 400
Adjoint au chef : Wan Yalin 86-411-685-9961 poste 400, 86-137-001-11874 (portable)

Police de la 8e division :
Chef de division : Liu Zhongke 86-411-685-9961 poste 280, 86-411-281-6666 poste 5099
Guo Peng : 86-859-961 poste 28086, 86-135-007-71196 (portable)

Bureau judiciaire de Dalian
Code postal : 116012
Adresses : The People's Square, Dalian City, Liaoning Province

Voici quelques numéros de téléphone du Bureau judiciaire de Dalian :
Commission de l’inspection disciplinaire, ville de Dalian : 86-411-83630700
Bureau d’examen et de supervision : 86-411-3600886
Bureau administratif du niveau de travail : 86-411-3635434
Bureau administratif des travaux forcés : 86-411-3630696
Section des Lois et règlements : 86-411-3607944
Section administrative des cadres : 86-411-3680697
Section administrative de l’organisation : 86-411-3636292
Institut du Comité du Parti communiste : 86-411-3635809
Bureau administratif : 86-411-3692764 86-411, 3622887 86-411, 3635563

Écrit le 12 octobre 2004