(Minghui.org)

Tang Meijun avait 49 ans et travaillait au Bureau de Chemin de Fer de Chongqing. Après que la persécution du Falun Gong ait commencé au mois de juillet 1999, elle est allée faire appel pour le Falun Gong à Beijing à deux reprises. En conséquence, sa résidence a été pillée à plusieurs reprises, et elle a été arrêtée à plusieurs occasions. Elle a été envoyée deux fois au camp de travaux forcés. Le 30 décembre 2003, elle est morte à la suite de la torture au camp de travaux forcés des femmes à Chongqing.

En apprenant la mort de Tang Meijun, les membres de sa famille se sont précipités au camp de travail. Plus tard ils ont été amenés à l’Hôpital de Heping du District de Jiangbei à Chongqing. A l’hôpital, la police a fabriqué une scène, prétendant qu’elle était encore sous soins, alors qu’en réalité elle était déjà décédée. Il y avait du sang partout sur son corps. Son cou était plein de trous ensanglantés qui semblaient provenir d’avoir été piquée avec des objets pointus. Ses doigts étaient noirs et mauves. Autour de la taille, un gros morceau de chair avait été déchiré. Au haut de ses hanches, il y avait aussi des trous, ainsi que des marques de coupures au couteau. Ses vêtements étaient tout ensanglantés. Les membres de la famille de Tang ont demandé à la police comment elle était morte d’une mort si horrible, la police a hésité, "Elle s’est suicidée." Pour maintenir la justice, sa famille a engagé un avocat. Cependant, la police a menacé l’avocat en disant, "Le parti sévit contre le Falun Gong ces dernières années. Comment osez-vous venir dans un camp de travail et défendre le Falun Gong!" Sous pression, l’avocat n’a rien dit. Le procureur général était aussi présent.

Malgré les faits sanglants, la police a totalement nié les crimes qu’elle avait commis. Le légiste a déclaré que les blessures étaient simplement des marques sur le corps et a annoncé que c’était une mort naturelle. Le frère de Tang Meijun a pris plusieurs photos de son corps. Cependant, la police l’a amené de force au camp de travail et l’a forcé à remettre le film. La police a rapidement incinéré son corps. A présent, sa mère ne connaît toujours pas la nouvelle tragique. Les membres de sa famille s’inquiètent que leur mère, de plus de 70 ans, ne puisse soutenir le choc, alors ils ne lui ont encore rien dit.

Traduit au Canada le 15/3/2004