(Minghui.org)

La persécution des pratiquantes de Falun Gong dans le centre de distribution du camp de travaux forcés de Tuanhe est vraiment terrible. Li Yuandong, une jeune pratiquante de Falun Gong de 19 ans, a été soumise à des coups violents au centre de détention, simplement pour avoir dit : « Falun Dafa est grand. » Elle a reçu tellement de coups qu’elle avait du sang dans l’urine, elle avait le corps couvert de blessures et d’hématomes. On lui a farfouillé dans la bouche grande ouverte, à cause de cela elle a eu de graves suppurations qui l’ont rendue pratiquement incapable de manger quoique ce soit. Les autorités l’ont même gravement frappée à la tête. Suite à de telles tortures, Mme Li a souffert de troubles mentaux.

Dans le centre de distribution, les gens n’avaient qu’une minute pour se laver le visage, se brosser les dents ou aller aux toilettes. Beaucoup de pratiquantes ont souffert de tortures inhumaines. Les pratiquantes Yang Xiaojing, Cao Shuling, Du Rongfen et Xu Lina ont été ligotées à leur lit pendant plus de 40 jours. On ne leur permettait pas d’utiliser les toilettes et elles ont souvent été frappées par la police. A l’instigation de l’officier en chef, les détenus criminels dans le camp de travaux forcés frappent souvent les pratiquants. Vers la fin novembre 2001, une pratiquante âgée a été envoyée au centre de distribution. Le premier jour de sa détention, elle a été frappée jusqu’aux portes de la mort par l’officier en chef adjoint ainsi que Lan Shuqin et Ma Yuhong, deux détenues droguées. Elle a ensuite été envoyée à l’hôpital.

Il se passe souvent de tels exemples de persécution dans le centre de distribution. Pour dissimuler les faits, la police a interdit aux gens qui ont été envoyés là-bas de parler sur ce sujet.

Le régime de Jiang a déclaré au public qu’ils ont traité les pratiquants de Falun Gong avec la politique de « l’éducation, la persuasion et le salut ». En fait, toutes les méthodes qu’ils ont utilisées sont des méthodes barbares de torture. Ils ne sont même pas assaillis de remords pour les pratiquants qui ont été frappés jusqu’au désordre mental, ils continuent à les torturer dans un total irrespect. Le cas de la pratiquante de Falun Gong Wang Shuyun est juste un exemple. Sun Mingyue, une policière de la quatrième section, a encouragé Tian Yonghong, une chef de groupe, à frapper Wang Shuyun jusqu’à ce qu’elle souffre de folie. Ensuite, Mme Wang a été envoyée dans l’équipe d’entraînement de groupe, un lieu spécialement créé pour frapper et torturer les pratiquants, ils ont continué à la torturer jusqu’à ce qu’elle soit relâchée sous caution et envoyée dans un hôpital pour suivre un traitement.

Pour suivre l’ordre des autorités supérieures de remplir le quota du « taux de réforme », le camp de travaux forcés pour femmes de Pékin (anciennement camp de travaux forcés de Xinan) a utilisé toutes les sortes de tortures cruelles auxquelles ils pensaient sur les pratiquantes qui refusaient de renoncer à la pratique. Selon des informations internes, un policier ayant « réformé » une pratiquante pouvait obtenir 1'000 Yuan de bonus ; si le pratiquant « réformé » exprimait le désir de pratiquer de nouveau le Falun Gong, le policier recevait une amende de 3'000 Yuan comme punition.

Le camp de travaux forcés pour femmes de Pékin, déclaré comme « le meilleur camp de travail en Chine » par la propagande étatique, a employé les méthodes barbares suivantes pour torturer les pratiquantes de Falun Gong :

·       Si une pratiquante refusait d’écrire une déclaration pour « renoncer au Falun Gong », elle était privée de sommeil et punie en devant garder une des positions suivantes : stature debout prolongée, s’accroupir ou « voler » (il faut tenir les mains dressées dans le dos).

·       Les pratiquantes étaient aussi forcées à rester dehors complètement nues par les grands froids de l’hiver.

·       Les pratiquantes ont aussi été torturées en ayant les deux mains menottées dans le dos, en étant confinées dans une cellule minuscule ou en ayant les bras et les jambes ligotés bien serré sur un lit pendant des périodes prolongées.

·       Pour les pratiquantes en grève de la faim, la police les torturait en les nourrissant de force.

·       La police a également utilisé les matraques électriques pour choquer les pratiquantes et a donné l’ordre aux autres détenues de frapper cruellement les pratiquantes refusant d’accepter le lavage de cerveau.

·       Pour les pratiquantes « réformées », la police les forçait à lire des documents remplis d’histoires fabriquées ou déformées sur le Falun Gong et les forçait à écrire des articles calomniant le Falun Gong.

·       En plus, les pratiquantes étaient forcées à travailler de très longues heures d’un dur labeur physique, en moyenne de 12 à 16h. par jour.

Traduit en Europe le 1er mars 2004