(Minghui.org)
Par l’Organisation Mondiale pour Enquêter sur la Persécution du Falun Gong (WOIPFG)
23 mars 2004
I. Introduction
L’Association Anti-Secte Chinoise a été fondée par le Parti Communiste Chinois (PCC) et par des fonctionnaires du gouvernement chinois ayant des connaissances scientifiques ou religieuses. Suivant les directives du PCC et avec l’aide des médias contrôlés par l’État, les membres de l’AASC utilisent leurs connaissances scientifiques et religieuses et leur notoriété dans la société pour justifier et perpétuer la persécution du Falun Gong. Leurs fonctions incluent de donner des explications aux gens en Chine et à l’étranger pour justifier la persécution, de fournir des suggestions au gouvernement chinois quant aux méthodes de persécution, de fournir les théories pour critiquer les principes du Falun Gong et de participer directement au lavage de cerveau et à la persécution des pratiquants du Falun Gong.
Après sa création le 13 novembre 2000, à Beijing, l’AASC a rapidement développé plusieurs branches dans différentes provinces, villes, unités de travail et même dans les écoles. Depuis, elle motive les gens de toutes couches sociales à joindre son mouvement de critique du Falun Gong et au lavage de cerveau des pratiquants du Falun Gong.
Selon Wang Yusheng, le Vice-Directeur et le Secrétaire Général de l’AASC, en octobre 2003, vingt-trois associations anti-secte (AAS) ont été établies dans différentes provinces, régions autonomes et municipalités; sept provinces et régions autonomes étaient dans le processus d’établissement de AASs. Ces AASs sont des branches de l’AASC. Depuis la fondation de l’AASC en novembre 2000, elle a tenu près de mille expositions et activités de propagande à travers le pays, de même que plus mille conférences et forums. Elle a aussi établi le « site Internet anti-secte de Chine » et a produit plus de 20 films et 400000 livres. En 2004, des AASC locales sont encore en formation.
II. Les dirigeants de l’Association Anti-Secte Chinoise
- Directeur : Zhuang Fenggan, membre du Comité Provisoire de la Conférence Politique Consultative du Peuple Chinois (CPCPCP), Vice Président de l’Association Chinoise de Science et un membre de l’Académie Chinoise de Science
- Vice Directeur et Secrétaire Général : Wang Yushen, membre du Comité Provisoire du CPCPCP et Directeur du Musée Chinois des Sciences et des Technologies
- Vice Directeur : Fu Tieshan, Vice Président du Congrès National du Peuple, Président de l’Association Catholique Patriotique Chinoise et Vice Président de la Conférence des Évêques Catholiques en Chine
- Vice Directeur : Sheng Hui, membre du Comité Provisoire du CPCPCP et Vice Président de l’Association Bouddhiste Chinoise.
- Vice Directeur : Gong Yuzhi, membre du Comité Provisoire du CPCPCP et ancien Vice Directeur de l’École du Parti PCC
- Vice Directeur : He Zuoxiiu, membre du Comité Provisoire du CPCPCP et membre de l’Académie Chinoise de Science
- Vice Directeur : Pan Jiazheng, membre du Comité Provisoire du CPCPCP, membre de l’Académie Chinoise de Science et Directeur du Comité d’Éthique de l’Académie Chinoise d’Ingénierie
- Vice Directeur : Wang Jiafu : chercheur à l’Académie Chinoise des Sciences Sociales (ACSS), Vice Président de l’Association du Barreau Chinois et l’ancien Directeur de l’Institut National de Droit de l’ACSS
- Vice Directeur : Guo Zhengyi, membre du Comité Provisoire du CPCPCP et chercheur à l’Institut Chinois de Recherche en Science Populaire
III. Nature gouvernementale de l’Association Anti-Secte Chinoise
L’AASC est une organisation gouvernementale établie utilisant un titre non gouvernemental. Sa nature gouvernementale peut être confirmée en observant sa structure organisationnelle, ses ressources financières et la nature et les caractéristiques de ses activités.
1. Structure organisationnelle
L’AASC fait partie de l’Association Chinoise de Science et de Technologie, une agence gouvernementale. Le bureau de l’AASC est situé dans le Musée Chinois des Sciences et des Technologies, une agence gouvernementale. Le Secrétaire Général et le Vice Secrétaire Général en charge des opérations quotidiennes de l’AASC sont des employés à temps plein du gouvernement. Les autorités dans certaines AASs locales sont en fait des fonctionnaires gouvernementaux. Toutes les branches de l’AASC ont leurs bureaux à l’intérieur d’agences gouvernementales.
Wang Yusheng, le Vice Directeur et le Secrétaire Général de l’AASC et le Directeur du Musée Chinois des Sciences et des Technologies est le Représentant Légal de l’AASC et de l’Association Chinoise Amour et Affection (ce sont les mêmes organisations avec des noms différents et elles toutes deux enregistrées avec le Musée Chinois des Sciences et des Technologies).
Li Anping, l’ancien Directeur de la Société Chinoise pour l’Histoire de la Science et de la Technologie, travaille temps plein pour l’AASC et a été transféré en janvier 2001 pour être le Vice Secrétaire Général à temps plein de l’AASC. [En Chine, un « transfert » ne s’effectue qu’entre des agences gouvernementales et non au sein des organisations non gouvernementales.] Son transfert était si urgent que le bulletin pour l’année 2000 de la Société Chinoise pour l’Histoire de la Science et de la Technologie n’a pas été publié selon l’échéancier prévu.
Cheng Ningning est aussi Vice Secrétaire Générale à temps plein de l’AASC. Elle était la Secrétaire Générale de la Fédération des Femmes Scientifiques Chinoises et la Vice Présidente du Département International de l’Association Chinoise de Science et de Technologie (ACST). Selon une enquête le 29 février 2004, Cheng Ningning était encore à l’emploi du Département International de l’ACST, ce qui veut dire que le gouvernement payait son salaire pour son travail à l’AASC.
Le Président de AAS de la Ville de Yingkou dans la Province de Liaoning est un fonctionnaire en charge de l’oppression du Falun Gong. Le 12 janvier 2004, une cérémonie a été effectuée pour établir AAS de la Ville de Yingkou. Wang Anlai, le Vice Secrétaire du Comité du PCC de la Ville de Yingkou et le Secrétaire de Parti de la Commission d’Inspection de Discipline, Dian Shaochang, ont été élus en tant que Présidents Honorifiques de l’AAS de Yingkou. Wang Yousan, un membre du Comité Provisoire du Comité du PCC de la Ville de Yingkou et le Secrétaire du PCC du Comité Judiciaire et Politique de la Ville de Yingkou a été élu en tant que Président de l’ASS de Yingkou. Le Comité Judiciaire et Politique est l’agence principale qui dirige l’oppression du Falun Gong et le département auquel le « Bureau 610 » est rattaché.
Le Bureau de la Science et de la Technologie de la Ville de Laiwu dans la Province de Shandong est une agence gouvernementale. Son Département de la Société Académique a l’insigne du bureau de l’AAS de Laiwu.
Les agences gouvernementales subordonnées reçoivent des ordres des niveaux plus hauts de l’AASC. La Commission de la Science et de la Technologie du District de Chongwen à Beijing et l’Association de District de Science et de Technologie (AST) ont, à la demande de l’AAS de Beijing, concocté une « Lettre ouverte à la Commission des Droits de l’homme des Nations Unies », avec l’objectif de montrer à la communauté internationale « l’opinion publique » sur la suppression du Falun Gong en Chine. C’est une preuve de plus que l’AASC fonctionne comme une agence gouvernementale.
En fait, la communauté internationale considère généralement aussi l’AASC comme une agence gouvernementale. La British Broadcasting Corporation (BBC) réfère même à l’AASC comme « l’Association Anti-Secte Chinoise officielle ».
2. Ressources financières
Il est connu que les bureaux administratifs de l’AASC sont tous situés dans les édifices d’agences gouvernementales et les transports et les salaires sont tous payés par le gouvernement chinois.
Le Comité de Science de Beijing a déjà fait une commandite de 1.1 million de yuan pour fonder l’AAS de Beijing et sa campagne de propagande. Dans leur littérature, les AAS locales écrivent normalement « commandité par des unités associées » pour leurs opérations financières. Toutefois, l’AAS du District de Tianjin Hexi et l’AAS de la Ville de Jiangjiakou dans la Province de Hebei écrivent « commandité par le gouvernement » pour leurs fonds d’opération. L’AAS de la Ville de Laiwu dans la Province de Shandong indique que sa source de fonds provient « d’allocations financières gouvernementales ».
En 2004, l’AST et l’AAS de Chongqing ont décidé de décerner des prix extraordinaires aux organisations en 2003 au service de « La santé et la vie dans la famille ». [Cette activité avait un contenu anti-Falun Gong.] Elle a utilisé des fonds de l’AST de Chongqing et a remis des prix de 1000 à 3000 yuan aux organisations.
3. La nature des activités de l’AASC
Toutes les activités organisées par l’AASC et/ou ses branches locales sont dirigées par le Comité Politique et Juridique du PCC et par le « Bureau 610 ».
Sur son site Internet, l’AASC déclare qu’elle est « une organisation sociale spéciale avec d’importantes tâches et fonctions politiques. Seulement sous le leadership du PCC et en développant des activités intimement liées à la prévention des sectes l’AASc peut accomplir sa mission ». Le Comité du PCC de la Province de Zhejiang insistait que le leadership de l’AST sur l’AAS devait être renforcé. Les fonctionnaires du Comité Politique et Juridique du PCC de Chongqing ont donné des discours au premier et troisième séminaires tenus par l’AAS de Chongqing où ils ont affirmé le travail accompli précédemment par l’association et ont déterminé les exigences pour ses tâches futures. Le sixième article du deuxième chapitre des règlements de l’AAS de Laiwu dans la Province de Shandong stipule clairement ses fonctions comme étant d’implémenter les ordres et les politiques de persécution du PCC et du gouvernement, de même que d’accomplir toutes tâches « anti-secte » assignées par les départements pertinents.
En octobre 2003, l’AASC a envoyé une délégation aux Etats-Unis, déclarant clairement que l’événement suivait l’arrangement et l’instruction du PCC Central,
Le PCC local et les fonctionnaires gouvernementaux assistent régulièrement et donnent des discours aux rencontres des ASS, ce qui est impossible pour toutes organisations non gouvernementales. Par exemple, le 29 mars 2003 quand l’AAS de la Province de Hubei a été établie, le Vice Gouverneur Su Xiaoyun a assisté à la cérémonie et a donné un discours. Quand l’AAS de la Région Autonome de la Mongolie Intérieure a été établie, le membre du Comité Provisoire régional Zhang Guomin et le Chef du Département de Propagande du PCC ont assisté à la cérémonie et ont donné des discours.
Dans la Province de Shandong, tous les niveaux du comité du PCC « Équipe d’avant-garde pour s’occuper du problème du Falun Gong » accommodent l’AST, à laquelle les AAS sont subordonnées. En ce qui a trait à toutes activités importantes, le comité provincial du PCC aurait des arrangements et des instructions pour les AAS. Les associations complétaient ces tâches rigoureusement et se rapportaient ensuite au comité du PCC.
Les AAS sont en fait des unités du comité du PCC « Équipe d’avant-garde pour s’occuper du problème du Falun Gong ». À travers les provinces et les villes, leurs opérations reflètent les « importantes fonctions et tâches politiques » contrôlées par le gouvernement. L’AASC fournit des suggestions au gouvernement chinois quand aux théories et aux méthodes de persécution et participe à la persécution en Chine. Elle fait aussi la promotion active de propagande anti-Falun Gong et aide à justifier à l’étranger les politiques de persécution du Falun Gong.
IV. Objectifs et caractéristiques de l’Association Anti-Secte Chinoise
Le seul objectif de l’AASC et de ses branches à travers le pays est d’opprimer le Falun Gong.
Ceci viole directement le règlement du Conseil d’État pour l’enregistrement et l’administration des groupes sociaux. L’Article 4 du règlement stipule que tout groupe social ne devrait pas nuire aux intérêts de la nation, aux intérêts sociaux publics, aux autres organisations et aux droits légaux et aux intérêts des citoyens. Il est clair d’après les déclarations de l’AASC et de ses branches que le but principal de sa création est de salir la réputation du Falun Gong et des pratiquants de Falun Gong. Une des tâches routinières est de pousser de l’avant, d’implémenter et de participer directement au lavage de cerveau des pratiquants du Falun Gong. Ceci viole la liberté de croyance des citoyens qui est promulgué par la Constitution chinoise. Contrairement à la persécution centralisée des gens dans le passé, l’AASC persécute les croyances des gens au nom d’une organisation civile. En Chine, plusieurs organisations ont participé à la persécution du Falun Gong à différents degrés. Toutefois, l’AASC est la seule qui a pour le seul but de persécuter.
V. Les activités principales de l’Association Anti-Secte Chinoise
1. Les principales composantes de la propagande de l’Association Anti-Secte Chinoise
La tâche principale de l’AASC est d’aider la machine de propagande contrôlée par Jiang Zemin à alimenter la haine envers le Falun Gong en Chine et à travers le monde. Quand interviewé par le Guangming Daily, Wang Yusheng, le Secératire Général de l’AASC, a expliqué que la « campagne d’un million de signatures » était pour attaquer activement et pour faire connaître au monde la haine envers le Falun Gong.
« L’auto immolation de la Place Tian An Men » le 23 janvier 2001 et la propagande intense qui s’en suivit était le pas le plus important reflétant l’escalade de la persécution du Falun Gong par Jiang Zemin et sa tentative pour que le peuple chinois accepte cette persécution et qu’il soit en accord avec elle. Le gouvernement chinois n’a jamais permis qu’une enquête indépendante soit effectuée par un tierce parti. « L’auto immolation » était un incident intentionnellement orchestré, ceci est un fait qui a été vérifié par plusieurs sources : le reportage de Philip Pan du Washington Post de la Ville de Zhenzhou, Province du Henan, indiquait que les voisins de la victime Mme Liu Chunling n’avaent jamais su qu’elle pratiquait le Falun Gong. Aussi, l’émission « Faux feu » gagnante d’un prix et produite par New Tang Dynasty TV (NTDTV) avec une analyse détaillée de scènes diffusées par CCTC, démontre que « L’auto immolation » orchestrée a eu lieu au moment où la persécution était condamné nationalement et internationalement et qu’elle était difficile à poursuivre. C’était le moment où le régime de Jiang avait vraiment besoin d’une « percée » pour continuer la persécution. En moins de deux mois, la Commission des droits de l’homme de l’ONU allait discuter des violations des droits de l’homme en Chine dans la persécution du Falun Gong. Jiang voulait désespérément trouver un moyen de justifier sa persécution du Falun Gong devant le peuple chinois et la communauté internationale, de manière à échapper toute responsabilité et condamnation. Le 11 janvier, 12 jours avant « L’auto immolation », l’AASC a lancé la campagne du « Million de signatures » contre le Falun Gong. Le but particulier était de paver la voie pour cet événement. Particulièrement durant cette période critique, « L’auto immolation de la Place Tian An Men » a eu lieu au bon moment, au bon endroit et dans la manière la plus appropriée. À présent, il n’y a pas de preuve du lien direct entre le « Millions de signatures » de l’AASC et « L’auto immolation », mais il est évident que « L’auto immolation » a alimenté la campagne du « Million de signatures ».
Le 11 janvier 2001, la « Campagne d’un million de signatures contre les sectes pour protéger les droits humains » a commencé sa collecte de signatures à l’Université de Beijing et a envoyé une proposition à la nation. En mars 2001, une délégation de l’AASC a apporté à la Conférence sur les droits de l’homme à Genève un rouleau de tissu d’une tonne sur lequel il y avait 1.5 millions de signatures. Cette collecte de signatures à l’échelle du pays était complètement alimentée par les agences gouvernementales, car le gouvernement chinois interdit aux activités de tout groupe social de s’étendre au-delà de sa province. Par exemple, la Ligue Jeunesse du Comité du PCC de Tianjin a organisé la collecte de signatures; le lieu pour la collecte de signatures était à l’intérieur de la cour du gouvernement de la Province de Tianjin. Les collectes dans toutes les universités et les collèges étaient arrangées par le Ministère de l’Éducation et par le comités d’éducation locaux.
Du 26 novembre au 5 décembre 2003, l’Association Chinoise Amour et Affection et l’AASC, commanditées par l’ACST et le Bureau 610 du PCC Central, ont tenu une exposition de photos anti-Falun Gong à Beijing pour 10 jours. Cette exposition fomentait la haine envers le Falun Gong. La même exposition a été tenue par les ambassades chinoises à l’étranger, incluant à Singapour, en Corée du Sud, à La Haye, Paris, etc., exportant ainsi la propagande haineuse d’outre-mer.
Zhao Zhizhen, un des fondateurs de l’AASC et le directeur du Bureau de Diffusion et de Télévision de Wuhan, a produit un film diffamant le Falun Gong et son fondateur en juin 1999. Ce film a été diffusé fréquemment à CCTV à partir du 20 juillet 2001, signalant le début de la suppression du Falun Gong.
À chaque fois qu’il y a un événement important, l’AASC devient essentielle dans la coordination des activités l’entourant, perpétuant la suppression du Falun Gong par le régime en produisant des déclarations et en organisant des forums. Par exemple, elle a fait des déclarations concernant le cas de Fu Yibin qui tua son père et sa femme, « L’auto immolation de la Place Tian Men », le « Piratage de Sinosat » et l’article publié par Zhuang Fenggan, le Directeur de l’AASC, par rapport à la Résolution H. Con. 188 du Congrès des Etats-Unis.
Dans sa persécution du Falun Gong, il est crucial que la propagande de l’AASC « obscurcisse le ciel et recouvre la terre ». Le Washington Post a cité les propos d’un fonctionnaire chinois le 5 août 2001 disant que la réussite de la suppression dépendait de trois facteurs : la violence, la propagande et le lavage de cerveau. Il a dit « qu’une propagande intense avait été critique. Alors que la société chinoise s’est tournée contre le Falun Gong, la pression sur les pratiquants pour que ceux-ci abandonnent leurs croyances a augmentée et il est devenu plus facile pour le gouvernement d’utiliser la violence contre ceux qui n’abandonnaient pas. » Le gouvernement a utilisé « L’auto immolation de la Place Tian An Men » comme le noyau de sa propagande anti-Falun Gong. La diffusion à répétition de la scène de la fille de 12 ans brûlée a fait que plusieurs Chinois ont commencé à croire à ce que le gouvernement disait. « La pure violence ne fonctionne tout simplement pas. Utiliser que le lavage de cerveau non plus. Rien de tout cela ne marcherait si la propagande n’avait pas commencé à changer la manière dont le grand public pense. Vous avez besoin des trois. »
La propagande de l’AASC a eu un tel effet.
2. Fournir des théories idéologiques pour la persécution du Falun Gong
De sa création en novembre 2000 jusqu’à la fin de 2003, l’AASC a tenu 8 forums et deux conférences annuelles sur les « Théorie et pratique anti-sectes » discutant des théories des stratégies de lavage de cerveau. En 2002, le personnel de l’AAS de Beijing, l’Association de Santé Mentale de Beijing, le Bureau [Bureau 610] de la Prévention des Sectes de Beijing, incluant « La recherche sur les facteurs psycho-sociologiques et sur les mesures d’intervention des membres de sectes » de Bi Shu et Liu Fuyuan, ont gagné le prix de « L’enquête et la recherche extraordinaires » remis par l’AAS de Beijing. La recherche anti-Falun Gong par le président de l’Association Anti-Sectes de la Province de Shandong a été classée comme « le dixième plan de cinq ans » de projet de recherche scientifique par l’Académie de Science Sociale de Shandong.
3. Fournir des moyens pour la persécution du Falun Gong
L’AASC a directement participé sur la ligne de front de la persécution contre le Falun Gong à travers la police et le système judiciaire. Pan Jiazheng, un membre de l’Académie Chinoise d’Ingénierie et un fondateur de l’AASC, a proposé un plan systématique pour supprimer le Falun Gong à la Conférence Politique Consultative du Peuple Chinois. Le plan comprend le blocus d’Internet (suggérant même de punir ceux qui fournissent des ressources de site Internet aux pratiquants de Falun Gong); la mobilisation du public pour surveiller les pratiquants de Falun Gong; punir les pratiquants qui persistent dans leur croyance en les expulsant du PCC, de la Ligue Jeunesse et d’autres positions gouvernementales et ne leur permettant pas d’être des professeurs, des avocats, des journalistes ou des physiciens.
Cette politique a résultée directement dans l’extension de la persécution des pratiquants de Falun Gong dans des sphères plus vastes de la société, incluant l’éducation et le judiciaire. Dans le domaine de l’éducation seulement, des douzaines de professeurs ont été persécutés à mort, incluant le professeur de plus de 60 ans Pu Shigao, de l’ École de Médecine de l’Université de Yanbian. Il a été arrêté pour avoir exposé au public les violations des droits humains et l’illégalité de la persécution. Il a été torturé dans le Centre de Détention de Yanji, mais il n’a jamais renoncé à sa croyance dans le Falun Gong. Éventuellement, le professeur Pu est mort de torture dans le Centre de Détention de Yanji. Le 27 juin 2002, la conférencière Mme Li Xiaojin de l’Université de Guangzhou a été enlevé pour être transformé au Centre de Réhabilitation en Toxicomanie de la Région de Hangpu dans la Ville de Guangzhou. Elle a été torturée à mort en moins de 24 heures. Seulement à l’Université de Tsinghua, plus de trente pratiquants de Falun Gong, incluant Yao Tue, ont été condamnés aux camps de travaux forcés et à jusqu’à 12 ans d’emprisonnement. Dans le domaine juridique, le juge Hu Qingyun de la Province de Jiangxi a été torturé à mort et plus de dix avocats et juges ont été persécutés.
4. Planification et participation directe dans le lavage de cerveau des pratiquants du Falun Gong
Alors que l’ex-Union Soviétique et les autres pays communistes ne détenaient dans les institutions psychiatriques que les dissidents politiques, le régime de Jiang Zemin a répandu le lavage de cerveau sans précédent à toute la population. Les méthodes de lavage de cerveau comprennent le visionnement forcé de la propagande des médias du gouvernement, le travail forcé, la pression et la surveillance continuelle des unités de travail et résidentielle, la privation de sommeil et la torture. L’AASC a joué un rôle de premier plan dans ce lavage de cerveaux.
Wang Zhigang, un membre du conseil d’administration de l’AAS de Jilin (AASJ) et un membre de l’Armée de l’Air du Bureau 610 et Song Jianfeng, un membre de l’AASJ, ont été invités par des départements incluant le Camp de Travail Forcé Provincial et le Bureau 610 pour donner une série de présentations. Ils ont travaillé avec l’Armée de l’Air de Shenyang et avec le Bureau 610 de la Province de Jilin et de la Ville de Changchun sur divers projets de recherche et ont participé au lavage de cerveau des pratiquants de Falun Gong. Ils ont écrit deux livres qui ont été utilisés extensivement comme matériel de lavage de cerveaux dans des centaines de camps de travaux forcés, dans les prisons, par le Comité Politique et Juridique, par les Bureaux 610 et par les centres de lavage de cerveau à travers le pays. Selon des pratiquants de Falun Gong qui étaient détenus au Camp de Travail Forcé de Yinmahe de la Province de Jilin, Wang Zhigang faisait personnellement les lavages de cerveaux des pratiquants de Falun Gong dans ce camp tristement célèbre pour la torture et la mort de plusieurs pratiquants.
L’AAS de la Province du Henan a engagé des « experts » pour participer au travail de « rééducation et de transformation ». L’AAS du Champ de Pétrole de Shengli a résumé 12 méthodes de lavage de cerveau et a expliqué les standards de lavage de cerveau. L’AAS de la Province de Shandong a entraîné 800 cadres pour le comité provincial du PCC et a fournit des livres et des vidéos pour les camps de travail et les centre de lavage de cerveaux. L’AAS de la Province de Shanxi est allée dans les camps de travaux forcés pour aider au lavage de cerveaux. L’AAS de Harbin dans la Province de Heilongjiang a envoyé un groupe de conférenciers au Camp de Travail Forcé de Wanjia pour faire des discours et présenter des livres de lavage de cerveaux. L’AAS de la Ville de Zhangjiakou dans la Province de Hebei a créer des « groupes de rééducation » qui sont allés à des « écoles d’éducation légale » [centres de lavage de cerveaux] pour aider à la « transformation » des pratiquants de Falun Gong.
Lin Cheng Tao est un exemple typique de ce genre de « transformation ». Lin était un assistant à la recherche à l’Institut de Médecine de Base de l’Université Médicale de l’Union Chinoise. En octobre 2001, il a été enlevé et envoyé à la deuxième équipe du Camp de Travaux Forcés de Tuanhe à Beijing. À la fin de 2001, sa femme qui avait été « transformée » dans le Camp de Travaux Forcés de Xinan a écrit au chef de l’équipe de Lin et lui a suggéré qu’il essaie de forcer Lin à renoncer à sa croyance en utilisant les méthodes du camp de travail pour femmes, soit les chocs électriques, les châtiments corporels, la torture mentale et la privation de sommeil. La police a forcé Lin à lire la lettre encore et encore jusqu’à ce qu’il s’effondre psychologiquement.
5. Exporter la persécution du Falun Gong à l’étranger
L’AASC a tenu des activités à l’étranger et a ensuite retransmis les « nouvelles de l’étranger » en Chine pour montrer « l’appui international » de manière à augmenter et à justifier la persécution à l’intérieur de la Chine. À la fin de 2000, l’AASC a lancé la campagne du « Million de Signature » contre le Falun Gong. Le 11 janvier 2001, cette campagne a débuté de l’Université de Beijing et s’est ensuite répandue à travers la société. L’AASC a distribué 100 rouleaux de tissu de 100 mètres de longueur chacun à différents endroits. Ensuite le PCC local, le gouvernement et les AAS locale se sont organisés pour faire signer les gens. Au 26 février 2001, les organisateurs prétendaient avoir récolté plus de 1.5 million de signatures.
En mars 2001, une délégation de l’AASC a apporté à la Conférence des droits de l’homme des Nations Unies à Genève un rouleau de tissu d’une tonne qui contenait plus de 1.5 millions de signatures et a commandité une exposition du morceau de tissu.
En mars 2002, une délégation de l’AASC a amené plus de 10000 lettres anti-Falun Gong à la Conférence des droits de l’homme des Nations Unies à Genève. Toutefois, des preuves indiquaient que ces « lettres d’opinions publiques » n’avaient pas été écrites volontairement par le public, mais en fait étaient organisées par l’AASC. Par exemple, la lettre intitulée « À l’organisation des droits de l’homme des Nations Unies » était signée « par un pratiquant de Falun Gong transformé » ou par le personnel du centre de lavage de cerveaux de l’Association de Science du District de Chongwen de Beijing selon les instructions données par l’AASC.
En mars 2003, le Directeur du Musée Chinois des Sciences et des Technologies et Vice Directeur et Secrétaire Général de l’AASC Wang Yusheng a encore mené une délégation de l’AASC à Genève. Cette fois-ci ils ont utilisé le nom de « Association Chinoise Amour et Affection ».
L’AASC a assisté à la Commission des droits de l’homme des Nations Unies à Genève ces trois dernières années. Pendant cette rencontre, l’AASC a tenu des forums anti-Falun Gong pour les résidents locaux chinois et pour les étudiants français et suisses.
Les sites Internet des ambassades chinoises à l’étranger ont publié la propagande anti-Falun Gong de l’AASC.
Les fonctionnaires chinois dans les domaines religieux et les dirigeants de l’AASC, incluant Fu Tieshan et Sheng Hui, ont attaqué le Falun Gong et le fondateur du Falun Gong quand ils ont visité d’autres pays.
Toutes les activités outre-mer de l’AASC mentionnées plus haut ont été publicisées par les médias contrôlés par le PCC Central, incluant le Quotidien du Peuple, Xinhua News Agency et CCTV. Les médias à travers le pays ont ensuite repris ces reportages, devenant ainsi une part importante de la propagande anti-Falun Gong.
VI. Conclusions
Les principes directeurs de l’AASC, ses opérations et ses accomplissements indiquent tous qu’elle est le complice principal et exécuteur du génocide du régime de Jiang contre les pratiquants du Falun Gong. Avec des preuves suffisantes, nous suggérons que la Cour Internationale accuse les chefs de l’AASC sur les mêmes bases que les fonctionnaires du Département de Propagande Culturelle parmi les criminels de guerre NAZI comme les trois individus au Rwanda qui ont été reconnus coupables d’avoir inciter au génocide par la propagande.
http://www.upholdjustice.org/English.2/upholdjustice_English_index.html
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Catégorie: Les faits de la persécution