(Minghui.org)
Aux personnes concernées dans les organisations internationales de droits humains, à l’Organisation Mondiale du Commerce, à ses pays membres et aux leaders industriels
Madame, Monsieur,
Depuis le 20 juillet 1999, un groupe d’individus au sein du régime chinois, dirigés par Jiang Zemin, utilise inadéquatement les ressources de la Chine pour mener une campagne de persécution des plus sévères. Ils ont commis d’atroces violations des droits humains au dépend de millions de pratiquants de Falun Gong. Les personnes qui pratiquent le Falun Gong croient en Vérité-Compassion-Tolérance et s’efforcent de devenir de meilleures personnes et d’améliorer leur caractère. Toutefois, Jiang Zemin et ses acolytes ont usurpé une énorme part des ressources financières de la Chine pour maintenir cette persécution. Ces ressources proviennent en partie du revenu des échanges commerciaux avec l’étranger de produits crées par la sueur et les larmes des pratiquants de Falun Gong emprisonnés dans des camps de travaux forcés, dans les centres de détention et dans d’autres endroits similaires en Chine.
Si certains d’entre nous n’étions pas revenus de ces endroits et n’avions pas souffert personnellement de cette persécution, nous n’aurions pas su ce qui se déroulait, de la même manière que nous supposons que vous n’êtes pas au courant de ce qui se passe. Maintenant, nous voulons vous dire ce qui a été caché au monde et même au peuple chinois lui-même. Vous allez comprendre pourquoi les produits fabriqués en Chine sont si peu chers et vous allez connaître le présent état des droits humains en Chine. Vous allez commencer à connaître la sévérité des tortures que les pratiquants de Falun Gong ont subi en Chine ces dernières années.
I. Plusieurs produits sont fabriqués par travail forcé dans des camps de travail et dans des prisons en Chine
Des tierce parties expédient la matière première dans les camps de travaux forcés désignés. Dans le Camp de Travaux Forcés de Sanshui, Province de Guangdong, les produits fabriqués par les détenus viennent pour la plupart de Dongwan. Des manufactures de Nanhai et d’autres provinces et villes utilisent les camps de travaux forcés et les prisons comme sous-contractants pour fabriquer leurs produits. Certains des produits les plus fabriqués dans les camps de travail et les prisons incluent des pièces de briquets, des montres et des horloges, des fleurs artificielles, des souliers, des vêtements, des appareils mécaniques et électroniques, des bijoux et des colliers. Il en y a plusieurs autres types.
II. Le secret du faible coût des produits fabriqués en Chine
1. La main d’œuvre dans les camps de travaux forcés et les prisons est gratuite
Les prisonniers dans les camps de travaux forcés, les prisons et les centres de détention sont forcés à fabriquer les produits sans salaire. Les camps de travaux forcés ne sont rien de plus que des manufactures qui profitent de n’avoir aucune dépense de main d’œuvre, sinon que de maintenir les travailleurs en vie. Une fois que les gens entrent dans ces endroits, ils ne font que travailler. Ils doivent habituellement travailler de 5h30 à 23 heures et n’arrêtent que pour manger de la nourriture de piètre qualité ne convenant pas à des humains. Un camp de travaux forcés est une grosse manufacture qui asservit les travailleurs qui n’ont pas de liberté, pas de droits ni de bénéfices sociaux. Les travailleurs sont punis s’ils ne remplissent pas les quotas.
2. Aucun salaire à verser, aucun bénéfice à accorder
Plusieurs manufactures n’engagent que quelques travailleurs réguliers, qui n’ont la fonction que de maintenir un statut d’affaire légitime, et elles laissent les camps de travaux forcés et/ou les prisons fabriquer les produits. Envoyer les commandes avec des échantillons de produits, les exigences, les spécifications et les matières brutes aux camps de travaux forcés et/ou aux prisons peut épargner du temps et des coûts de production. Cela donne un avantage injuste sur les industries du reste du monde.
3. Évasion de taxe pour baisser le coût de production
Selon la réglementation du gouvernement chinois, les gens en dehors des camps de travaux forcés et des prisons ont interdiction stricte de pénétrer dans les endroits où vivent les prisonniers. Vous devez passer 4 ou 5 portes de fer gardées pour entrer dans les quartiers des prisonniers. Chaque porte est gardée par des policiers et des prisonniers 24 heures par jour. Les prisonniers accomplissent la tâche le mieux qu’ils le peuvent dans l’espoir de quitter ces endroits infernaux le plus tôt possible. Si des prisonniers s’enfuient, les prisonniers en fonction sont battus sévèrement et leur peine d’emprisonnement peut être allongée à volonté. Les prisonniers qui entrent et sortent de leurs quartiers doivent porter une carte d’identité avec le nom, l’âge, la ville de résidence et la province, la raison de l’emprisonnement, le nom de la prison, de l’unité et de la sous division. Les gens de l’extérieur ne peuvent absolument pas enter dans ces endroits strictement gardés à moins qu’ils aient la permission des administrateurs et qu’ils soient escortés par des policiers.
Ainsi, avec ce privilège, les camps de travaux forcés et autres endroits similaires s’associent avec des manufactures pour éviter de payer des taxes. Pour éviter la vérification des produits sortants et les taxes, les camps de travaux forcés déplacent les produits fabriqués dans les quartiers des prisonniers pour éviter les taxes et maximiser les profits. Nous avons vu avec nos propres yeux dans le Camp de Travaux Forcés de Sanshui et dans le Camp de Travaux Forcés de Sanshui pour femmes que lorsque les collecteurs de taxes viennent au camp de travail, nos dortoirs deviennent des entrepôts, pleins de produits finis. Il est très difficile pour le monde extérieur d’enquêter sur la vraie situation à l’intérieur des camps de travaux forcés en raison des méthodes rusées utilisées par le Parti communiste pour duper le peuple chinois et le reste du monde. Par exemple, si vous voulez enquêter sur la vie des prisonniers et des pratiquants de Falun Gong dans les camps de travaux forcés, les administrateurs de ces camps vont faire des améliorations et vont tout décorer dans quelques camps de travaux forcés sélectionnés quand des gens de l’extérieur vont venir pour enquêter. Quand des groupes d’enquêteurs visitent, ils préparent de la bonne nourriture pour les pratiquants et les prisonniers et s’arrangent pour que quelques personnes qui sont prêtes à mentir se fassent interviewer par les enquêteurs. C’est la raison pour laquelle la réalité des camps de travaux forcés et des prisons n’a pas été exposée au reste du monde et c’est pourquoi les enquêteurs disent que les conditions dans les camps de travaux forcés sont bonnes. Une fois que les enquêteurs ont quitté les camps, tout redevient comme avant. Si vous voulez enquêter sur la vraie situation dans les camps de travaux forcés, demandez s’il vous plaît aux pratiquants de Falun Gong qui sont assez courageux pour dire la vérité et contactez Minghui.ca.
III. État des droits humains des pratiquants de Falun Gong et des autres détenus dans les camps de travaux chinois
Les pratiquants de Falun Gong détenus dans les camps de travaux chinois sont sauvagement torturés de différentes manières inhumaines. Certains gardes administrent eux-mêmes les tortures, tandis que d’autres ordonnent à des détenus de le faire. Ils utilisent toutes sortes d’instruments de torture pour battre les pratiquants. Selon les faits confirmés que nous avons, représentant moins qu’un petit pourcentage du nombre total de cas, ces gardes ont commis les actes suivants :
Ils utilisent des matraques électriques; ils forcent les pratiquants à ce tenir debout pour une longue période de temps; ils utilisent le « banc du tigre » [Les pratiquants sont forcés de s’asseoir sur la longueur d’un petit banc de fer d’environ 20 cm de large avec leurs genoux attachés ensemble. Avec leurs mains attachées derrière leurs dos ou parfois sur leurs genoux, ils sont forcés de s’asseoir bien droit ou de regarder droit devant. Ils n’ont pas la permission de tourner la tête, de fermer leurs yeux, de parler à quiconque ou de bouger. Plusieurs détenus sont assignés pour surveiller les pratiquants et ils les forcent à demeurer immobiles alors qu’ils sont assis sur le banc. Habituellement, des objets durs sont insérés sous le bas des jambes ou les chevilles des pratiquants pour qu’ils leur soit plus difficile de tolérer cet abus ( voir l’illustration a http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2001/11/24/16156.html)]; ils marquent le corps des pratiquants avec des fers extrêmement chauds; ils versent de l’eau bouillante sur les dos des pratiquants, ensuite ils frottent les plaies avec des brosses à dents et après ils versent du sel sur les plaies.
Ils forcent les pratiquants à s’agenouiller, ils les menottent, brûlent leurs corps avec du feu, ils brûlent leurs muscles et leurs parties génitales avec des cigarettes; ils lâchent des chiens de garde, des serpents et des scorpions pour qu’ils blessent les pratiquants; ils forcent les pratiquants à se tenir sur une barre de fer extrêmement chaude; ils utilisent la punition avec les bactéries, avec du gaz toxique, ils suspendent les pratiquants; ils gavent de force avec du poivre de cayenne et des excréments humains; ils mettent des serviettes sanitaires utilisées et des serpillières salles dans la bouche des pratiquants; ils violent les femmes; ils injectent des drogues qui détruisent le système nerveux; ils les privent de sommeil pour plus de 20 jours à la fois; ils électrocutent le vagin, la bouche et l’anus des femmes pratiquantes; ils attachent quatre brosses à dents ensemble avec les poils vers l’extérieur et les insèrent dans les vagins des pratiquantes en tournant et en frottant; ils lancent les pratiquants dans des puits inondés; « cinq chevaux étirent le corps » (ils tirent avec force les membres des pratiquants dans cinq directions opposées); le châtiment glacial (ils douchent les pratiquants avec de l’eau froide en hiver, les dénudent et les forcent à marcher pieds nus dans la neige); l’été ils forcent les pratiquants à rester sous un soleil brûlant; ils les fouettent avec différents fouets en cuir (incluant le fouet avec des fils de fers recouverts de caoutchouc); ils insèrent des tiges de bambou sous les ongles des pratiquants; ils les forcent à faire du travail d’esclave pour de longue période de temps et ils utilisent d’autres méthodes de torture qui n’ont jamais été utilisées dans l’histoire.
Nous avons été témoins des mauvais traitements suivants dans le Camp de Travaux Forcés de Sanshui, Province de Guangdong;
1. Persécution pendant les activités de la vie quotidienne
Piètre qualité de nourriture : le riz était en majeure partie pourri et la bouillie faire avec ce genre de riz était jaune et sûre. Le pratiquants se font donner seulement un demi bol de bouillie de riz (le bol a seulement 7,5 cm de diamètre et 5 cm de profondeur) pour déjeuner, dîner et souper et reçoivent 5 onces de riz à chaque repas, ce qui n’est presque pas suffisant pour survivre. Les légumes consistent seulement de melons d’hiver de vieux radis fibreux, d’oignons pourris et de vieux légumes sales jaunis. Une infime quantité d’huile de palme est ajouté aux légumes bouillis pour plusieurs centaines de personnes et il n’y a presque pas assez de sel pour subvenir aux besoins du corps.
Rationnement de l’eau : 400 ou 500 personnes partagent à peine une douzaine de robinets qui sont fonctionnels pour environ une heure par jour. Il est difficile de prendre une bonne douche, même pendant la chaleur de l’été. Les détenus se disputent souvent les robinets pour prendre une douche. Les conditions d’hygiène sont terribles et les draps recouvrant les lits sont si sales que les mains deviennent souillées en les touchant. Certains n’ont pas pu prendre de douche pendant 3 mois de suite. Des centaines de gros insectes circulaient sur leurs corps, sans compter les innombrables insectes plus minuscules qui se cachaient dans leurs vêtements. Les insectes les piquaient tellement que leurs corps étaient infectés et pas une seule partie de peau intacte ne pouvait être trouvée sur eux.
2. Esclavage
Les pratiquants sont forcés de travailler de 13 à 17 heures par jour dans le camp de travail et sont forcés de remplir les quotas quotidiens. De manière à augmenter les profits, les gardes forcent les détenus à faire le plus de travail possible chaque jour. En raison de la charge de travail excessive, la plupart des personnes ne peuvent pas atteindre les quotas. Les gardes vérifient eux-mêmes la situation quotidienne de travail ou bien ils assignent des détenus sur le point d’être libérés ou des détenus qui soudoient les gardes pour faire le travail à leur place.
La routine quotidienne de l’inspecteur est d’écrire la quantité de travail que chaque détenu a terminé. Les gardes font la vérification chaque jour. Les gardes torturent les pratiquants qui ne remplissent pas les quotas de travail. Les tortures incluent :
(1) Électrocutions avec des matraques électriques pour de longues périodes de temps;
(2) Raclées de coups de pieds et coups de poings;
(3) Fouetter le dos des pratiquants avec un fouet en fil de fer couvert de caoutchouc (ils sont aussi épais qu’un doigt, deux fouets sont utilisés en même temps), après les sévices, une cicatrice ayant la couleur du foie apparaît immédiatement sur leur dos;
(4) Ils forcent les détenus à se tenir contre le mur de béton sous le soleil brûlant de l’été;
(5) Un poids de 40 kg est déposé sur le dos d’un détenu dans la position de « faire des pompe ». Si le corps du détenu touche le sol, le garde le fouette.
(6) Pendant l’hiver, les inspecteurs vérifient l’état du travail à environ 22 heures et les gardes forcent les pratiquants qui n’ont pas rempli les quotas à courir sur le terrain d’exercice vêtus seulement de leurs sous-vêtements. Après que le corps d’un pratiquant se soit réchauffé, un garde le force à prendre une douche froide et ensuite à retourner courir. Après qu’il se soit réchauffé à nouveau, le garde le force encore à prendre une douche froide. Cette routine est répétée jusqu’à 1 ou 2 heures du matin. Les pratiquants se lèvent à 5h30 pour commencer à travailler, et si certains s’endorment au travail, à midi les gardes ou les inspecteurs les fouettent ou leur donnent des coups de pieds sur leur torse et leur dos. Tous les détenus sombrent dans la peur des journées durant.
De manière à diminuer les chances d’être battus, plusieurs détenus soudoient les gardes avec des cigarettes de marque, des liqueurs, de l’argent ou des coupons d’épiceries utilisés dans le camp de travail, ou ils demandent à leurs familles de déposer l’argent directement dans un compte de banque au nom du garde. Un garde nommé Yang a dit aux autres qu’il est un garde quand il porte l’uniforme et un bandit quand il l’enlève. Il bat les gens d’une manière si vicieuse que tous les détenus deviennent complètement silencieux à la seconde où il entre dans l’atelier. Tellement silencieux que je pouvais entendre les gens respirer. Les détenus l’appellent le « tueur numéro un ». Ils disent que si on le soudoie avec 1000 Yuan, il vous laissera tranquille pour un mois et vous serez battu à nouveau le mois suivant si vous arrêtez de lui donner de l’argent.
3. Persécution mentale et physique
Les pratiquants de Falun Gong souffrent de persécution mentale cruelle en plus de la vie misérable et du travail d’esclave que subissent les autres détenus criminels. Les gardes policiers essaient de les forcer à renoncer à leur croyance dans le Falun Dafa. Quand ils retournent dans leurs cellules, ils n’ont pas le droit de se reposer et ils sont forcés de lire des articles qui diffament le Falun Gong ou d’écrire des soi-disant « déclaration de garantie » (une déclaration pour affirmer qu’il ou elle a des remords d’avoir pratiqué le Falun Gong et garantit de ne plus pratiquer, de ne pas aller à Beijing pour appeler en faveur du Falun Gong et de ne jamais plus s’associer avec des pratiquants de Falun Gong.)
Si les pratiquants refusent d’écrire la déclaration, ils sont torturés avec différents outils et méthodes de torture. Il en résulte que plusieurs pratiquants deviennent handicapés et plusieurs autres sont torturés à mort. Toutefois, les camps prétendent alors que les pratiquants sont morts par suicide ou d’une maladie.
Prenez l’exemple du pratiquant de Falun Dafa M. Lai Zhijun de la Ville de Dongguan, Province de Guangdong, qui a été condamné aux travaux forcés et a été torturé dans le Camp de Travaux Forcés de Sanshui. Il avait 50 ans. Les gardes policiers au camp de travail l’ont forcé de marcher sur les terrains d’exercices comme punition pour avoir refusé d’abandonner sa pratique du Falun Dafa. M. Lai a commencé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Toutefois, les gardes policiers, sachant que M. Lai était très faible, ont tout de même utilisé des matraques électriques à haut voltage pour l’électrocuter, M. Lai Zhijun est mort de cet abus.
Le Camp de Travaux Forcés de Sanshui a collaboré avec un expert médical légal et il leur a fourni un faux certificat de décès pour tromper la famille et le public également. Le Département Judiciaire de la Ville de Foshan a envoyé des gens au Camp de Travaux Forcés de Sanshui pour répandre des rumeurs au sujet de la mort de M. Lai.
Le garde policier le plus vicieux du Camp de Travaux Forcés de Sanshui, Zhang Shengmei, a menacé d’allonger la peine pour tout pratiquant de Falun Gong qui exposerait les vraies causes de la mort de M. Lai. (Vraiesagesse.net a publié un rapport détaillé sur le Camp de Travaux Forcés de Sanshui, qui avait aménagé un terrain d’exécution pour persécuter les pratiquants de Falun Gong Huang Zhufeng, Lin Fengchi, Xia Xianqiang, Li Yuandong et d’autres, alors ce ne sera pas répété ici.)
Dans plusieurs camps de travail en Chine, quand les pratiquants de Falun Gong sont torturés à mort, ils ne laissent pas les familles rendre leurs derniers hommages en incinérant les dépouilles directement. Ils exécutent les politiques sauvages émises par Jiang Zemin que « la mort d’un pratiquant de Falun Gong sera comptée comme un suicide; le corps sera incinéré directement sans enquête sur l’identification de la personne. »
Dans le but de cacher la vraie situation de la persécution, chaque fois qu’un haut dirigeant ou d’autres organisations visite un camp de travail pour connaître la situation des pratiquants de Falun Gong, les camps de travail emprisonnent les pratiquants qui persistent à dire la vérité dans des endroits qui ne sont pas accessibles aux visiteurs. Ensuite, la police s’arrange pour faire parler ceux qui n’ont pas honte de mentir devant les visiteurs et leur fait dire ce qu’elle veut. Il en résulte que tous ce que les visiteurs apprennent sont des mensonges pour tromper le public.
4. Les pratiquants de Falun Gong sont privés d’autres droits humains fondamentaux
Aussi longtemps que les pratiquants n’abandonnent pas leur pratique du Falun Gong, ils sont privés du droit d’être visités par leurs familles et du droit de communication.
IV. La fonction des Camps de Travaux Forcés en Chine
La fonction des camps de travaux forcés stipulée par le Ministère de la Justice chinois est que les camps de travaux doivent être utilisés pour « éduquer par le travail » les citoyens qui ont commis des crimes mineurs et corriger les mauvais comportements (vol, larcin, drogues, jeu de pari, prostitution et fréquentation de prostitués) pour favoriser les bonnes habitudes et des standards de moralité élevés. Ces Camps de Travaux Forcés ont-ils atteint cet objectif? Non, il n’ont pas joué ce rôle du tout. Alors que font ces camps? En fait, ils n’ont pas éduqué un grand nombre de citoyens ou joué un rôle stabilisant dans la société comme les médias du gouvernement chinois le prétendent. Ils ne remplissent que les fonctions suivantes :
1. Ils possèdent des manufactures avec des privilèges spéciaux.
Étant donné que les dirigeants à tous niveaux dans le système camp de travaux forcés mettent l’emphase sur les bénéfices économiques et recherchent des profits encore plus grands et étant donné que les manufactures qui sont les propriétés des camps de travaux forcés profitent du privilège que personne ne peut entrer dans les quartiers des prisonniers, les camps peuvent éviter les taxes, forcer les détenus à travailler comme des esclaves et la police peut arbitrairement utiliser toutes sortes de méthodes pour punir les détenus mentalement et physiquement.
2. Le système de camp de travaux forcés est un foyer de corruption et un des plus grands types de crime organisé
Les conditions de vie à l’intérieur des camps de travaux forcés sont extrêmement mauvaises, la nourriture est comme du fourrage utilisé à l’extérieur du camp et il est très difficile de prendre une douche ou de se laver. En plus de l’environnement difficile, quiconque ne remplit pas ses quotas de production est puni. Pour éviter la douleur causée par la persécution, les détenus plus fortunés qui font des travaux forcés soudoient les policiers avec des biens comme des cigarettes de marque, des boissons, des coupons pour acheter des biens à l’intérieur du camp de travaux forcés ou ils demandent à leurs familles de transférer des fonds directement dans un compte de banque désigné par la police, ou ils invitent la police à des goûters de fin de soirée. Ces détenus qui soudoient la police sont appelés les « petits futés ». Avec l’appui de la police, ces détenus peuvent battre gratuitement d’autres détenus. Ensuite, les détenus moins fortunés soudoient les « petits futés » avec des petits articles ou des petites sommes d’argent (un ou deux paquets de cigarettes de qualité moyenne, des coupons de peu de valeur ou ils leurs achètent de la nourriture en extra). Dans le camp de travail, il y a environ soixante-dix personnes dans chaque sous division. Le chef de la sous division (cette position est habituellement détenue par les soi-disant « petit futé ») peut recevoir une assez bonne somme d’argent et des biens chaque année. Après avoir reçu les biens ou l’argent, les petits futés soudoient la police, les chefs d’équipe, les chefs de divisions et les secrétaires du Parti pour réduire leur peine dans le camp de travaux forcés. Ceux qui ne soudoient pas les petits futés se font assigner les travaux les plus difficiles. Quiconque ne remplit pas ses quotas est battu ou souffre de différentes formes de châtiments et de persécution. Toutefois, ceux qui ont soudoyé les surveillants sont exemptés de raclées. Alors, plusieurs criminels deviennent riches en purgeant leurs peines d’emprisonnement. Pour augmenter le contrôle, les camps de travaux forcés deviennent plus stricts envers ceux qui ne remplissent pas leurs quotas. Le camp de travail force ces personnes à porter des vêtements rouges spécialement fabriqués pour les identifier ainsi que des écussons rouges affichant leurs noms. Ils sont les derniers à prendre leur repas. Habituellement, les détenus sous contrôle accru sont ceux qui n’ont pas assez d’argent pour soudoyer les détenus fortunés.
Il y a deux emplois faciles dans le camp de travail forcé; le premier est à la cantine où vous pouvez : avoir assez à manger, boire de l’eau qui a été bouillie, profiter de prendre des douches et de ne pas avoir à vous en faire avec les quotas de production. Il n’y a donc pas de châtiment. Toutefois, il n’est pas simple d’entrer à la cantine. Vous devez être recommandé et les recommandations coûtent habituellement quelques milliers de Yuan (cela dépend de la durée des peines dans le camp de travail). Le deuxième emploi facile est dans le soi-disant comité démocratique administratif du camp de travail. Il y a le poste de directeur du comité, gardien de portes, surveillant et employé de magasin. Ils doivent aussi soudoyer la police.
Quand des proches ou des familles viennent visiter, s’ils n’achètent pas des cigarettes ou des fruits pour soudoyer la police ou les surveillants, le détenu est battu le jour même ou quelques jours plus tard. Dans le camp de travaux forcés, la police vous envoie à l’hôpital seulement quand vous êtes vraiment malade. Si vous avez seulement un petit malaise et voulez voir un médecin, la police vous lacère la langue et vous donne une bonne raclée. Pour éviter la torture, à l’heure où les quotas sont vérifiés, ceux qui n’ont pas rempli leurs quotas empruntent des produits de ceux qui travaillent rapidement ou échangent des produits contre des biens comme des nouilles instantanées. Plusieurs détenus qui n’avaient qu’un dernier souffle en raison de raclées étaient relâchés sous condition pour obtenir des traitements médicaux. La plupart d’entre eux mourraient après leur libération. S’ils meurent à l’extérieur du camp de travail, ce n’est pas considéré comme une mort due au camp.
3. Les camps de travaux forcés sont des marchés d’esclaves
Quand le Bureau de Sécurité Publique envoie une personne dans un camp de travail forcé, le camp donne une commission de 1500 Yuan (le salaire moyen mensuel pour un travailleur urbain en Chine est de 500 Yuan) au Bureau de Sécurité Publique. En d’autres mots, c’est la somme qu’un camp de travaux forcés débourse pour obtenir la vie d’un jeune homme esclave qui est forcé d’effectuer le dur labeur sans salaire. Le Bureau de Sécurité Publique, dans une ville chinoise non révélée, donne chaque année aux stations de police un quota d’esclaves nécessaires dans le but de sécuriser leurs commissions venant du commerce d’esclaves. Si le quota n’est pas rempli, les officiers de la sécurité publique kidnappent des résidents qui respectent la loi et les torturent jusqu’à ce qu’ils confessent des crimes qu’ils n’ont pas commis pour qu’ils puissent les vendre aux camps de travaux forcés.
Alors que j’étais détenu dans le camp de travaux forcés, j’ai parlé à deux détenus dans cette situation. Un d’eux venait de la Province de Sichuan. Il a dit qu’il n’avait pas commis de crime. Il était venu dans la Province de Guangdong pour trouver un emploi. Peu après avoir quitté la gare de train, des officiers de la sécurité publique l’ont arrêté et l’ont accusé de vol. Parce qu’il n’avait pas commis de crime, il a refusé d’admettre les fausses accusations. Il a ensuite été sujet a de sévères raclées. Il a finalement succombé à la torture et à l’interrogatoire, alors il a dû admettre des crimes qu’il n’avait pas commis. Il a ensuite été condamné à trois ans de travaux forcés [il a été vendu au camp de travail forcé pour trois ans]. Il m’a dit, « Je n’étais pas un voleur avant d’être placé dans cet endroit, mais je vais voler quand je vais sortir de cet endroit! Je vais me venger en volant pour compenser les trois années passées en prison. Sinon, je ne pourrai jamais m’en remettre! » L’autre détenu venait de ma ville natale. Il était chauffeur de taxi motocyclette. Il semble être un homme gentil et honnête. Un jour, la police l’a soudainement arrêté, l’a accusé de vol et l’a condamné à un an et demi de prison. Il a clamé son innocence mais a été sujet a des raclées brutales dans le camp de travaux forcés. Ce n’est qu’après qu’il ait demandé à sa famille de soudoyer la police que les raclées ont diminué. Il m’a dit, l’air déprimé, « Que faire d’autre ? » Ils ne sont que deux exemples parmi tous les esclaves échangés entre le Bureau de Sécurité Publique de la Chine et le Camp de Travaux Forcés.
4. Les camps de travaux forcés enseignent des habiletés criminelles
Alors que j’étais incarcéré dans le camp de travail, j’ai demandé à plusieurs détenus qui avaient commis des crimes s’ils poursuivraient leur carrière criminelle. Presque tous ont répondu, « Bien sûr. De quelle autre façon pourrions-nous joindre les deux bouts? Ce sont les fonctionnaires gouvernementaux corrompus qui sont les vrais bandits et voleurs! » Seul un homme m’a dit, « Ayant souffert autant ici, j’ai décidé de devenir fermier et de mener une vie paisible! » Tous les autres détenus échangeaient leurs expériences criminelles à chaque occasion.
En raison de « l’entraînement criminel intensif » dans les camps de travaux forcés, les détenus vont devenir plus discrets en commettant des crimes et vont savoir comment les dissimuler. Ils auront aussi l’opportunité de former de grands groupes de crime organisé. C’est le résultat de la soi-disant « rééducation » dans le camp de travail forcé.
D’un autre côté, le Falun Dafa a le pouvoir d’améliorer la moralité de ses pratiquants. Le Falun Dafa demande de ses pratiquants qu’ils agissent selon les principes de Vérité, Compassion et Tolérance et qu’ils améliorent leur moralité à travers l’élévation de leur cœur et la pratique. Mais le gouvernement chinois bannit le Falun Dafa ! Il persécute même et assassine les pratiquants de Falun Dafa, des personnes qui ont atteint une moralité élevée, des personnes qui refusent de mentir en toute circonstance. Le gouvernement a persécuté à mort tellement de bonnes personnes, mais il a le culot de dire que les droits humains ne se sont jamais aussi bien portés en Chine.
5. Les camps de travaux forcés vendent des produits défectueux aux détenus
[Je peux parler de mes propres expériences] qu’une paire de souliers vendus 18 Yuan dans le camp de travaux forcés étaient usés après une semaine. Les sandales vendues au prix de 6 à 8 Yuan étaient finies en trois jours; un pain de savon était complètement fini après avoir lavé un ensemble de sous-vêtements et un seul uniforme. Si vous n’utilisez pas le pain de savon en une courte période de temps, il rapetissera à la moitié de sa taille initiale. (J’ai conservé un pain de savon acheté dans le camp de travaux forcés comme preuve qu’il vend des produits défectueux aux détenus.) Il est clair que ce sont des produits clandestins, car ils n’ont pas d’étiquettes portant le nom des fabriquants, ni es adresses des entreprises, les numéros d’identification du permis de production ou les numéros de téléphone. Les prix de ces produits défectueux sont de deux à cinq fois plus chers que les produits similaires vendus à l’extérieur des camps de travaux forcés. Le camp sert de la nourriture non salée aux détenus pour acheter des légumes séchés préservés avec du sel.
V. Notre appel
En date du 4 avril 2004, plus de 927 pratiquants sont confirmés avoir été torturés à mort en Chine. Toutefois selon les statistiques officielles internes du gouvernement, le vrai nombre de pratiquants qui sont morts après avoir été arrêtés avait atteint 1600 à la fin de 2001. En plus, au moins 6000 pratiquants de Falun Gong ont été illégalement condamnés à la prison. Plus de 100000 pratiquants ont été condamnés aux camps de travaux forcés. Des milliers de pratiquants ont été envoyé de force dans des hôpitaux psychiatriques pour être torturés avec des injections dommageables pour le système nerveux central. Un grand groupe de pratiquants a été envoyé de force aux classes locales de lavage de cerveau, où ils ont été sujets à des tortures physiques et mentales.
Dans cette persécution de longue durée, le régime de Jiang Zemin a utilisé le quart des ressources financières nationales pour construire des camps de travail et des centres de lavage de cerveau, pour acheter des outils de surveillance, des équipements de transport et de communication, pour bloquer les communications par Internet, et pour récompenser les personnes sans foi ni loi qui persécutent les pratiquants de Falun Gong. De plus, il a répandu la persécution dans d’autres endroits à travers le monde et il a utilisé les intérêts économiques comme un appât pour intimider plusieurs gouvernements afin qu’ils gardent le silence sur la persécution du Falun Gong, aggravant ainsi la persécution.
Il y a plus de 100000 pratiquants de Falun Gong qui sont encore forcés de travailler 13 à 17 heures par jour dans les prisons et les camps de travaux. Leur vie est terrible. Les produits fabriqués par les camps de travaux et les prisons sont tachés du sang et des larmes des pratiquants et parfois même de leur vie.
Alors qu’il fait du tort aux intérêts du peuple chinois, le régime de Jiang Zemin détruit aussi les valeurs morales et la conscience sur lesquelles s’appuient les êtres humains. En tant qu’hommes d’affaires, si vous boycottez les produits fabriqués par les prisons et les camps de travaux chinois, vous aidez aussi les pratiquants de Falun Gong. En tant qu’hommes d’affaires, vous devez savoir comment vos investissements en Chine sont utilisés par le régime de Jiang Zemin.
Nous faisons appel au hommes d’affaires au bon cœur, aux différentes organisations et aux gouvernements du monde pour tendre la main afin d’aider à mettre fin à cette persécution inhumaine.
Écrit le 11 février 2004
Texte additionnel ajouté le 21 mars 2004
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