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3. Enlèvements – Un crime commis par le régime de Jiang Zemin avec de mauvaises intentions
Les enlèvements sont fait avec de mauvaises intentions. Les moyens utilisés par le régime de Jiang Zemin pour persécuter les pratiquants de Falun Gong, incluant l’extorsion, la violence et tenir les pratiquants en otages, sont les mêmes que ceux utilisés par les kidnappeurs. L’intention du régime de Jiang Zemin est d’éradiquer le Falun Gong à travers les enlèvements, la torture, le lavage de cerveau et le meurtre. La politique connue de Jiang Zemin de « Ruiner la réputation des pratiquants, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement » est appliquée par la police et par les fonctionnaires du gouvernement à tous les niveaux.
Clartés et sagesse a rapporté que des policiers et des fonctionnaires gouvernementaux corrompus en Chine ont soutiré d’énormes sommes d’argent aux pratiquants de Falun Gong enlevés.
Prenons le Comté de Guan dans la Province de Shandong comme exemple. La police locale a soutiré plusieurs millions de yuan aux pratiquants sous la forme « d’amendes ». Elle n’a jamais donné de reçu aux pratiquants et aux membres de leurs familles. Elle a aussi saccagé les maisons des pratiquants une après l’autre. Si les policiers trouvaient des livres ou du matériel de Falun Gong, ils envoyaient les pratiquants dans les camps de travaux forcés ou dans des centres de lavage de cerveau. Il y avait une expression dans la région, « la police relâche les pratiquants après les avoir arrêtés et leur avoir soutiré de l’argent et ils les arrêtent encore pour leur soutirer plus d’argent. La police n’a aucun autre moyen de faire de l’argent sans agir de la sorte. »
Les arrestations illégales des pratiquants sont souvent accompagnées de violences, par exemple l’entrée par infraction dans les maisons des pratiquants et leur saccage, les attaques physiques sur les pratiquants avec des coups de pieds et de poings, ils leur tirent les cheveux, les menottent, les traînent sur le sol, etc. Parfois, des policiers anti-émeutes ont même été appelés pour menacer les pratiquants.
Dans la soirée du 28 septembre 2001, menés par le maire de Shijiazhuang Zang Shengye, environ 30 à 40 policiers armés du Bureau de Sécurité Publique de Shijiazhiuang, de la Branche de Sécurité Publique de Qiaoxi et de la Station de Police du District Dongli de Qiaoxi ont pénétré en trombe dans une résidence du 300, rue Gongnong dans le District de Kaida. Ils ont agi violemment contre les gens dans la résidence, les giflant au visage et frappant leur tête. Ils ont enlevé six pratiquants de Falun Gong et ont confisqué leurs biens personnels incluant : quatre ordinateurs, deux imprimantes, des enregistreuses de VCD, un scanner et deux motocyclettes. Le 29 septembre et le 3 octobre, suivant les enlèvements mentionnés ci dessus, la police de Dongli et de Ninganlu a kidnappé deux autres personnes. Le nombre total d’arrestations illégales a atteint 8, incluant Zhao Lishan, Zhang Shijun, Niu Mingang, Yang Xiaojie, Lan Qizhi, Shi Yan, Zhang Lingjiang et Liu Runling. Presque au même moment, le Bureau de Sécurité Publique de Shijiazhuang a mobilisé presque tous ses effectifs de sécurité pour passer la ville au peigne fin, enquêtant et arrêtant les soi disant organisateurs importants. Tous les pratiquants de Falun Gong connus et leurs amis et familles ont été suivis et leurs téléphones cellulaires mis sur table d’écoute. Zhao Liang, le fils de M. Zhao Lishan, a été détenu sans raison pour quatre jours. La Ville de Shijiazhuang était enveloppée dans la terreur.
L’enlèvement est la toute première étape dans la persécution du Falun Gong par le régime de Jiang Zemin. Après avoir violemment enlevé les pratiquants de leurs maisons, la police a recours à une multitude de moyens pour essayer de forcer les pratiquants à abandonner le Falun Gong. Ceux qui persistent dans leur pratique sont envoyés dans des centres de lavage de cerveau, des hôpitaux psychiatriques, des camps de travail ou des prisons, où ils sont torturés physiquement et mentalement. Les pratiquants kidnappés se font demander de choisir entre leurs croyances et leurs vies. Ceux qui choisissent de tenir ferme à leurs croyances paient souvent un lourd prix, payant même parfois avec leurs vies.
L’enlèvement des pratiquants étrangers a le même but d’éradiquer le Falun Gong. Après avoir kidnappé des pratiquants d’outre-mer, le Bureau de Sécurité Nationale essaie souvent de les contrôler mentalement, espérant qu’ils leur donneront des informations après être retournés dans leurs pays de résidence. L’objectif de telles actions est d’étendre la persécution à l’étranger et d’éradiquer le Falun Gong.
Charles Li, mentionné dans la première partie de cet article, est un exemple de la prise en otage de pratiquants par le régime de Jiang Zemin. En tant que citoyen américain, Charles devait faire étamper un visa au Consulat chinois de San Francisco avant son départ. Son enlèvement par la police chinoise était prémédité. En octobre 2002, Jiang Zemin a été poursuivi pour génocide, torture et crimes contre l’humanité aux Etats-Unis. Certains observateurs disent que l’arrestation de Charles Li est une tentative du gouvernement chinois de négocier avec le gouvernement américain au sujet de la poursuite contre Jiang Zemin.
Selon l’Article 35 de la Constitution de la République Populaire de Chine, les citoyens de la République Populaire de Chine jouissent de la liberté d’expression, de presse, d’assemblée, d’association, et de manifestation. Toutefois, les départements de police et le bureau de sécurité nationale en Chine ignorent la constitution en kidnappant leurs propres citoyens à volonté et en les tenant en otages pour négocier sur des questions diplomatiques et des droits humains.
4. Sous la persécution du Falun Gong par Jiang Zemin, l’enlèvement est devenu un « comportement gouvernemental »
Durant les cinq dernières années, Jiang Zemin et son agence illégalement établie de « Bureaux 610 » qui sont accusées de persécuter le Falun Gong ont continuellement élaboré des politiques pour accomplir leur but. Ces politiques sont passées aux gouvernements locaux à travers les branches de l’agence « 610 ». Les politiques incluent, « Aucun moyen utilisé pour s’occuper du Falun Gong n’est excessif », « Les morts causées par la torture seront comptées comme des suicides », « Incinérez les corps sans les identifier », « Tirez sur ceux qui distribuent des documents de Falun Gong », etc. Tous les ordres augmentent la persécution brutale du Falun Gong.
Plusieurs ordres écrits ou verbaux d’enlever les pratiquants sont aussi donnés aux gouvernements locaux, ce qui cause l’arrestation massive des pratiquants dans plusieurs endroits. L’exemple le plus typique est l’arrestation massive des pratiquants à Changchun en mars 2002.
Le 5 mars 2002, les émissions de télévision « Falun Dafa se répand dans le monde » et « L’auto-immolation était truquée » ont été diffusées dans les villes de Changchun et Songyuan dans la Province de Jilin. Après coup, Jiang Zemin a ordonné de tuer les pratiquants sans pardon. Le chef du « Bureau 610 », Liu Jing, et d’autres sont venus à Changchun pour diriger la persécution. Les autorités de la Province de Jilin ont ensuite commencé à arrêter les pratiquants à grande échelle. Plus de 5000 pratiquants ont été enlevés, seulement dans la région de Changchun. Plusieurs pratiquants ont été torturés à mort pendant les interrogatoires. Ceux qui ont directement participé dans les diffusions ont été torturés et condamnés à de lourdes peines de prison de plus de 20 ans. Un des participants importants, Liu Chengjun, s’est fait tirer deux balles dans la jambe après avoir été arrêté, menotté et enchaîné. Il a ensuite été condamné et emprisonné dans la Prison de Jilin, où il a été torturé pendant 21 mois avant de mourir le 26 décembre 2003.
Les kidnappeurs incluent les polices provinciales et municipales, le personnel du bureau de sécurité nationale, le personnel du « Bureau 610 », les stations de police des villes et villages, les gardes de sécurité de différents lieux de travail et les secrétaires de parti à différents niveaux. Sous le régime de Jiang Zemin, l’enlèvement n’est plus considéré comme un crime, mais traité comme une tâche que les gouvernements doivent accomplir. L’enlèvement étant considéré comme légal, les complices de Jiang Zemin font du mal sans contrainte. Quand les pratiquants ont demandé aux kidnappeurs, « Pourquoi nous arrêtez-vous, nous qui ne voulons qu’être de bonnes personnes? » ils ont répondu, « Nous n’avons pas le choix. Les ordres venant d’en haut nous y obligent. Jiang Zemin nous donne l’ordre, alors si vous voulez argumenter, allez le trouver. »
Les enlèvements se déroulent partout, que ce soit dans les places publiques incluant la Place Tian An Men, les rues, les parcs, les lieux de travail ou les maisons privées. Les enlèvements arrivent en tout temps, pendant les congés, les journées sensibles ou les jours normaux.
L’enlèvement est maintenant une action gouvernementale basée sur les différentes politiques de Jiang Zemin et sur les ordres secrets ayant pour but d’éradiquer le Falun Gong.
5. Une campagne anti-persécution se déroule en Chine
Même sous la persécution, les pratiquants continuent de suivre les enseignements du Falun Gong. Quand ils font face à l’enlèvement, la torture, l’abus psychologique et le meurtre, ils demeurent toujours pacifiques et rationnels, le cœur bon et persistant. Ils continuent de clarifier la vraie situation aux gens. Quand les gens comparent la compassion et la tolérance des pratiquants avec l’hystérie du régime de Jiang Zemin, ils deviennent de plus en plus lucides et ils vont de l’avant pour condamner et résister à cette persécution en protégeant les pratiquants. Les quatre histoires suivantes expliquent ce point.
Première histoire : l’arrestation de la pratiquante de Dafa Mme Zhang Yulan de la Ville de Nanjing engage les gens dans la communauté locale
La pratiquante de Falun Gong Mme Zhang Yulan, la directrice de la communauté légale de la Ville de Nanjing dans la Province de Jiangsu, s’est fait arrêter à la fin de l’an 2000. La nouvelle s’est rapidement répandue à travers la communauté locale.
Au début, les gens ne le croyaient pas. Certains sont allés au domicile de Zhang Yulan et à son bureau communautaire pour vérifier ce qui se passait. La maison de Zhang avait été fouillée et laissée en désordre. Le cadenas sur son meuble de bureau avait été ouvert de force. Il n’y avait pas de doute : elle s’était fait arrêter.
Les doutes des gens se sont rapidement transformés en colère. Ils savaient que Zhang Yulan avait fait plusieurs bonnes choses et qu’elle était reconnue par tous comme une bonne personne. Comment une si bonne personne pouvait-elle être en prison ?
Les citoyens sont allés à la station de police locale et ont questionné agressivement la police. « Pourquoi avez-vous arrêté Zhang Yulan? »
La police a répondu, « C’est un ordre des hautes autorités. Elle pratique le Falun Gong; c’est une question politique. »
Les gens ont refusé de partir et ont continué de discuter à propos de ce qu’ils pensaient de Zhang Yulan.
« Nous savons seulement qu’elle est une bonne personne, le meilleur membre communiste dans le parti de tous ceux que nous connaissons. »
« Elle pratiquait effectivement le Falun Gong. Et alors! À l’évaluation annuelle du bureau de la communauté, elle a eu cent pour cent des voix et a continué d’occuper le poste; elle est la seule élue représentante du peuple à avoir obtenu cent pour cent des voix. »
« Pendant sept ans, elle a été bénévole pour laver les vêtements et les draps des personnes âgées qui n’ont pas d’enfant pour s’occuper d’eux. Elle a pris soin d’une personne aveugle pendant sept ans. Elle a organisé un groupe de bénévoles pour aider les personnes âgées avec leurs épiceries. Elle prend soin de nous comme si elle était notre fille. Tous les autres chefs devraient agir comme elle. »
Face à ces gens enragés et en écoutant les faits indéniables, la police n’avait pas de réponse. Ils ont fermé la clôture et ont seulement dit, « L’ordre est venu des hautes autorités. Nous ne pouvons résoudre cette affaire. »
« Où Zhang Yulan est-elle détenue », ont demandé les gens. Ils ont continué de frapper à la clôture, mais n’ont pas eu de réponse.
Ils ont dit, « Allons au département de police. Demandons-leur de la libérer. »
Cette même soirée, plusieurs étrangers sont venus dans la communauté et ont parlé avec toutes les familles. « Soyez intelligents. Pourquoi voulez-vous prendre des risques pour quelqu’un d’autre? N’interférez pas avec le travail de la police. Si le Parti communiste devient hostile à votre égard, il importera peu qui vous êtes. Ils vous arrêteront ou vont même vous tueront sans la moindre raison! Les gens âgés devraient songer aux conséquences qu’ils pourraient créer pour leurs enfants. Les jeunes devraient penser aux risques que pourraient encourir leurs familles. Occupez-vous de vos propres affaires et ne vous souciez pas des problèmes des autres. » Plusieurs policiers en civil ont aussi été aperçu à rôder dans la communauté. Les gens ont dû abandonner l’idée de se rassembler devant le département de police pour demander la libération de Zhang Yulan.
Plusieurs personnes plus âgées dans la communauté ont été les premières à découvrir où Zhang Yulan était détenue. Elles sont allées au centre de détention chaque jour pour demander si elles pouvaient voir Zhang Yulan. Après qu’on leur ait refusé, ils se sont plaints de l’enlèvement de Zhang à la barrière du centre de détention.
Ils disaient, « Zhang Yulan est la meilleure directrice dans la communauté. Elle a utilisé son propre salaire pour nous aider. Elle prend soin de nous comme si elle était notre propre fille, en aidant les dames âgées à prendre leur bain, nous aidant à laver nos vêtements, pour faire les emplettes ou pour célébrer les anniversaires. Pendant les vacances de la Fête du Printemps, elle nous a invité dans sa propre maison pour souper et pour passer la veille du Nouvel An chinois ensemble. Pendant les vacances, elle nous a amenés visiter différents endroits. Elle aide les chômeurs à trouver des emplois. Durant sept années en tant que directrice du bureau locale de la communauté, elle a fait de si bonnes choses continuellement. La première année qu’elle est devenue directrice, la communauté locale a changé d’une communauté qui traînait derrière les autres à une communauté qui a le rôle de modèle. »
Au début, la police a essayé de les chasser. Finalement, les policiers ont été touchés et ont commencé à écouter ce qu’ils disaient.
Un jour, Li, un vieil homme veuf et sans enfant, a repris conscience dans son lit d’hôpital. La première chose qu’il a demandé était qu’on l’amène voir Zhang Yulan une fois de plus.
Depuis avoir appris l’arrestation de Zhang Yulan, Li s’est agenouillé avec d’autres dans le bureau de la communauté pour demander sa libération. Après la requête rejetée, le vieil homme est devenu de plus en plus malade. Il disait qu’il n’avait plus que quelques jours à vivre et qu’il ne pouvait quitter le monde en paix sans avoir vu Zhang Yulan une dernière fois. La communauté n’a eu d’autre choix que de le transporter au centre de détention.
Au début, le centre de détention a refusé sa demande. Li a dit à la police que sa dette de gratitude envers Zhang Yulan était aussi lourde qu’une montagne. Un jour, il était malade avec une douleur à l’estomac qui lui faisait souhaiter mourir. Zhang Yulan avait utilisé ses doigts pour enlever petit à petit les excréments qui ne voulaient pas sortir. « Vous voyez, même la propre fille de quelqu’un ne ferait pas une chose pareille. Yulan l’a fait. Maintenant elle est persécutée en prison. Si vous ne me laissez la voir une fois de plus et lui dire quelques mots avant que je quitte ce monde, je vais vous traîner en justice devant le roi de l’après-vie après ma mort. Elle ne fait que pratiquer le Falun Gong pour être une bonne personne. Quelle loi a-t-elle violé si vous refusez une telle demande d’un vieil homme mourant? Vous reste-t-il un brin de nature humaine? »
La police n’avait pas de réponse pour le vieil homme. Ils ont tenu une longue réunion pour discuter l’affaire et ils ont finalement décidé de lui laisser voir Zhang Yulan à travers une vitre.
Les actes de Zhang Yulan sont grandement réputés dans le centre de détention. Même les délinquants toxicomanes l’admirent et veulent oublier leur passé pour devenir de bonnes personnes. Certains ont dit qu’ils avaient appris par Zhang Yulan et qu’ils pratiqueraient le Falun Gong une fois de retour dans la société.
En raison de la grande influence de Zhang Yulan sur la société et de sa détermination à pratiquer le Falun Gong, les hautes autorités ont voulu « en exécuter un pour en avertir une centaine » et ont décidé de tenir un procès public. Toutefois, ce n’est pas arrivé. Plusieurs mois plus tard, les gens ont entendu que le procès public était annulé et que Zhang Yulan allait être envoyée en prison à un autre endroit. Ce n’est pas avant que la famille de Zhang Yulan ait reçu une demande d’argent de la Prison de la Ville de Nantong que les gens ont réalisé qu’elle avait été envoyée là-bas secrètement.
Certains policiers ont dit en privé, « Si quelqu’un devient comme Zhang Yulan, alors même être en prison est un honneur. »
Zhang Yulan a été détenue illégalement dans le centre de détention jusqu’à ce qu’elle soit condamnée à sept ans de prison en août 2002. Elle est encore détenue dans la Prison de la Ville de Nantong dans la Province de Jiangsu.
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