(Minghui.org)

Un lundi matin, en avril cette année, la médiatrice de la Commission des Droits de l’Homme et de la Citoyenneté d’Alberta (CDHCA) m’avait appelé pour me faire des excuses formelles en plus d’une compensation économique. À ce point, la plainte que moi, en tant que pratiquant de Falun Gong, j’avais intentée aux Affaires Municipales d’Alberta et aux Relations Internationales et Intergouvernementales d’Alberta, pour m’avoir licencié de mon travail parce que j’étais pratiquant de Falun Gong, arrivait à sa fin.

Je suis arrivé à Edmonton, Canada, à la fin du mois d’Août, 2002. Au mois d’Octobre, un ami m’a recommandé au gouvernement d’Alberta pour travailler comme interprète pour un programme de formation pour des fonctionnaires chinois de la province de Heilongjiang. Le programme incluait un stage d’un mois (divisé en deux sessions en Octobre et Novembre, respectivement) au gouvernement d’Alberta. On m’a assigné la tâche de servir d’interprète pour un groupe de six fonctionnaires chinois.

Durant la pause de midi de la deuxième journée de travail, le maire député de la ville de Daqing, mentionna Falun Gong en disant des mensonges, calomniant de façon vicieuse Dafa et Maître. Je l’ai arrêté et je lui ai clarifié la vérité. Quand il a réalisé que j’étais pratiquant de Falun Gong, il arrêta de me parler, mais s’en alla parler avec un fonctionnaire canadien, lui racontant des mensonges et de la propagande haineuse. Quand j’ai réalisé ça, je l’ai arrêté et j’ai clarifié la vérité aux fonctionnaires canadiens et chinois. Quelques jours plus tard, encore une fois durant la pause du midi, tout de suite après leur présentation du matin, les deux fonctionnaires canadiens et moi-même avons discuté. Je leur ai mentionné le sujet du Falun Gong et je leur ai donné une carte postale à signer pour secourir les membres des familles et un journal en anglais sur Falun Gong. Au-delà de mes attentes, ils ont raconté ça aux fonctionnaires pertinents. Durant cette après-midi, une fonctionnaire voulut me parler. Elle avait l’air très nerveuse me disant que je ne devrais pas parler avec les fonctionnaires canadiens sur des sujets sensibles, comme le Falun Gong, au travail. Elle me dit qu’ils ne voulaient pas qu’un événement international ait lieu et qu’elle espérait que je connaissais ces règles, puisqu’ils voulaient m’engager aussi pour la deuxième session.

Pensant à ces fonctionnaires chinois qui étaient empoisonnés par des mensonges et qui auraient propagé des mensonges pour empoisonner les autres, pensant à ces fonctionnaires canadiens qui n’avaient pas connu la vérité et qui étaient tellement nerveux à cause de la pression, j’ai décidé d’écrire une lettre aux fonctionnaires canadiens une fois que la première session était finie. Je voulais leur dire la vérité sur Falun Gong et la persécution du Falun Gong en Chine. Une semaine après avoir envoyé la lettre par courriel, j’ai appelé la fonctionnaire qui m’avait parlé, au sujet du remboursement du coût de mon taxi. Parce qu’elle n’avait pas reçu mon message, elle était très fâchée sur le fait que j’avais écrit une lettre à tous les autres fonctionnaires canadiens, uniquement en excluant elle-même. Je lui ai expliqué que je n’avais pas pu l’envoyer parce qu’ il y avait une erreur dans le compte de son courriel. Elle me dit que j’essayais de l’éviter et qu’elle était très déçue, vu que je n’avais pas gardé ma promesse. Après avoir entendu tout ça, j’ai senti la difficulté de clarifier la vérité aux fonctionnaires canadiens, même si je n’avais pas la sorte de peur que j’avais eu en Chine. Ceci était la première situation dure que j’ai rencontrée au Canada. Me sentant un peu découragé et aussi déçu, je me suis demandé dans mon cœur, pourquoi c’était également comme ça dans les pays étrangers. J’étais perplexe sans réaliser complètement que la persécution était maintenant étendue au Canada. Quand même je ne me suis pas arrêté ici. Les enseignements du Maître à la conférence de Fa à Washington D.C., me vint à l’esprit. Maître dit :

« N’importe où il y’a un problème, c’est là-bas qu’il y’a le besoin de clarifier la vérité et sauver les gens. Ne prends pas un détour quand tu rencontres des difficultés. Quand tu vois une situation qui nous blesse, ou quand tu vois quelque chose qui nous empêche de valider Fa, ne prends pas de détour - tu dois l’affronter, clarifier la vérité et sauver ces gens-là. Ça c’est la compassion (cibei) du disciple Dafa et c’est la façon dont on sauve les vies ».

En conséquence, j’ai décidé d’aller les voir encore. Je suis allé dans son bureau encore une fois avec un livre de lettres de proclamation de la part des fonctionnaires canadiens et avec le cœur de lui clarifier la vérité sur Falun Gong de façon plus claire. Un autre fonctionnaire vint nous rejoindre. Quand ils ont compris que je parlais pour protéger ma croyance, ils ont tout de suite montré de la gentillesse, sympathie, et compréhension pour moi. Ils ont même reconnu que je leur avais donné de l’instruction quand je leur avais écris la lettre. Ils sont partis dehors pour raconter la vérité aux autres fonctionnaires, en espérant qu’ils vont éliminer leur malentendu envers moi. De cette discussion, j’ai appris que les fonctionnaires chinois c’étaient plaints aux fonctionnaires canadiens, en disant que, ayant un pratiquant de Falun Gong comme interprète les faisait se sentir « anxieux ». Quand j’ai demandé si j’allais continuer de travailler durant la session prochaine, la fonctionnaires s’en alla immédiatement demander à son superviseur. Malheureusement la réponse qu’elle avait reçue était négative.

Je me suis senti très mal dans mon cœur puisque j’ai compris que j’ai été licencié parce que j’étais un pratiquant de Falun Gong. Quand même, voyant que la plupart des fonctionnaires connaissaient la vérité, j’ai laissé ça de côté. Jusqu’en septembre 2003, lorsque à peux près une année s’était écoulé depuis l’incident, une collègue pratiquante occidentale raconta à son avocat ce qui m’était arrivé. Elle s’en alla aussi parler au fonctionnaire de la Commission des Droits de l’Homme et Citoyenneté d’Alberta. Encouragé par cette pratiquante et par les fonctionnaires des droits de l’homme, j’ai rempli une plainte à la Commission des Droits de l’Homme et Citoyenneté d’Alberta, avant que l’incident expire au mois d’octobre, me plaignant que des départements pertinents du gouvernement d’Alberta ont commis de la discrimination envers moi, lorsque ils m’ont mis a la porte tout simplement parce que j’étais un pratiquant de Falun Gong. La raison pour laquelle je faisais ça, c’était de clarifier la vérité plus loin aux fonctionnaires canadiens et les pousser à être du côté de la justice.

J’ai envoyé ma plainte à la Commission des Droits de l’Homme et de la Citoyenneté d’Alberta le 12 septembre. J’ai reçu la réponse de CDHCA en moins de deux semaines. La plainte était refusée parce qu’ ils ont pensé que l’information que je leur ai donné ne remplissait pas les demandes de l’acte des droits de l’homme, citoyenneté et multiculturalisme. La lettre disait qu’ils peuvent seulement accepter une plainte s’il y avait eu discrimination basée sur une croyance religieuse ou perçue comme croyance religieuse. Tout de même, dans ma plainte j’avais été très clair que je ne considérait pas Falun Gong comme une religion. Le fonctionnaire des droits de l’homme m’avait suggéré à la fin que je pouvais corriger ma plainte si je rajoutais de l’information  supplémentaire comme quoi je me sentait discriminé parce que les gens percevaient Falun Gong comme une religion. Après avoir reçu cette lettre, j’ai discuté avec les collèges pratiquants et décidé de soumettre de l’information additionnelle au lieu de renoncer à cause du premier refus. Selon les principes de Fa, j’ai compris que Falun Gong n’est pas une religion. Tout de même Falun Gong a une croyance qui est « Vérité – Compassion – Tolérance ». Ceux qui ne savaient pas beaucoup sur Falun Gong auraient pu avoir différentes compréhensions sur nous. Avant de commencer à écrire, j’avais espéré d’avoir de l’aide des collèges pratiquants. Ainsi j’ai envoyé un courriel à la liste dizi en espérant d’avoir un peu de réaction de leur part sur ce problème. À ma déception, je n’ai pas eu une seule réponse, et je me suis senti un peu seul dans mon cœur. Mais peu après, j’ai arrêté de me plaindre et j’ai commencé à regarder à l’intérieur de moi-même. Cette solitude m’avait aidé de voir en moi l’inertie, l’indifférence et la dépendance que j’ai eu quand les autres pratiquants de la liste dizi avaient eu besoin d’aide. Je n’avais pas fait les choses très bien, comme Maître l’avait requis : « Les choses de l’autre personne sont tes propres choses, et tes choses sont ses choses » (Les enseignements de Fa à la conférence de Fa à Washington D.C). Ainsi, j’ai commencé à penser comment écrire de l’information supplémentaire. Quand j’ai eu ça dans mon cœur, la sagesse venue de Fa c’est ouverte. Dans l’information additionnelle, j’ai encore expliqué ce qu’est Falun Gong, une définition que j’ai inclus dans ma lettre par courriel aux fonctionnaires canadiens. J’ai souligné le fait que la province Heilongjiang, la province sœur de l’Alberta était rangée numéro un parmi toutes les provinces, concernant les meurtres des pratiquants de Falun Gong. J’ai souligné que le gouvernement d’Alberta ne devrait pas renoncer aux lois des droits de l’homme et à l’intégrité pour plaire à leur partenaire d’affaire, et le fait que j’avais été discriminé juste parce que j’étais un pratiquant de Falun Gong. Le résultat de tout ça était, en effet, d’aider de manière indirecte, les fonctionnaires chinois à violer les droits de l’homme du peuple chinois. J’ai dit que, en tant que fonctionnaire des droits de l’homme c’était leur responsabilité d’empêcher qu’une telle discrimination, comme j’avais vécu, puisse arriver encore. À la fin, j’espérais que les fonctionnaires des droits de l’homme seraient suffisamment courageux pour prendre une telle responsabilité, puisque ça ferait une différence pas seulement en territoire canadien, mais aussi en Chine. J’ai souligné qu’à long terme, l’échange entre le sens de la justice, l’intégrité, et les volumes de commerce de courte durée, n’augmenteraient pas le bien-être du Canada, et ce n’était pas non plus ce que les Canadiens voulaient. Je leur ai dit que leur action courageuse aiderait absolument à arrêter la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine.

Quand j’écrivais cette information supplémentaire, mon cœur était rempli de compassion. J’avais une seule intention qui était de réveiller la bonté et la conscience des êtres sensibles. En octobre 2003 j’ai reçu la lettre d’acceptation de CDHCA qui disait « La susmentionnée plainte est acceptée dans les domaines et bases suivantes :

Domaine : emplois refusé et termes d’emplois;

Base : Croyance religieuse – notez que cette plainte a été acceptée sous la base de « croyance religieuse perçue. »

Regardant en arrière, j’ai compris pourquoi ma plainte avait été refusée la première fois. C’était parce que je n’avais pas clarifié la vérité clairement. N’est-ce pas envoyer de l’information supplémentaire clarifier la vérité plus clairement? Une fois que la vérité est clarifiée clairement et que les facteurs diaboliques qui contrôlent les êtres sensibles sont éliminés, ils pourront développer une pensée droite naturellement.

Être ferme avec des pensés droites, ne jamais compromettre les principes

Une fois que les relations internationales et intergouvernementales de l’Alberta ont reçu ma plainte envoyée par la CDHCA, ils ont d’abord demandé deux semaines d’extension pour la réponse. Ensuite ils n’ont pas reconnu qu’ils auraient fait de la discrimination à mon sujet. Ainsi le cas a été avancé au stade de conciliation. À ce moment-là, j’ai été interféré. Il y avait une voix dans ma tête me disant que c’était trop difficile d’aller plus loin et que je ne devrais pas embarrasser les fonctionnaires canadiens, surtout ceux qui connaissaient la vérité. Après avoir discuté avec les collègues pratiquants, de la perspective de Fa nous avons réalisé que nous devrions clarifier la vérité plus loin aux fonctionnaires canadiens pour les aider à comprendre les résultats sérieux de leurs actions. En particulier le message qu’ils donnaient aux fonctionnaires chinois était que le gouvernement d’Alberta appuyait le régime de Jiang dans la persécution contre Falun Gong. Nous devons réveiller leurs pensées droites et les aider à corriger leurs erreurs. En conséquence, j’ai appelé le médiateur des droits de l’homme en demandant de rencontrer les fonctionnaires en charge de ce problème. J’ai eu la réponse que les fonctionnaires ne voulaient pas me parler puisqu’ils avaient peur que je pourrais utiliser ce qu’ils disent comme de l’évidence en cour. Ainsi, ma demande pour une rencontre a été refusée. Ensuite, le médiateur m’avait demandé de proposer un plan pour résoudre ce problème. Les options incluaient compensation économique, excuses, et autres. Après considération soigneuse, j’ai décidé de demander et des excuses écrites et de la compensation économique. Les collègues pratiquants ont été d’accord avec moi.

La médiatrice m’appela une semaine plus tard me disant que le gouvernement avait seulement accepté de me donner une compensation économique. Ils n’acceptaient pas me faire des excuses puisqu’ils ne pensaient pas avoir fait quelque chose de mal. Je lui ai dit que la compensation économique n’était pas mon principal intérêt. Ce que je voulais vraiment c’était des excuses formelles. J’espérais que les fonctionnaires du gouvernement corrigeraient vraiment leurs erreurs et apprendraient une leçon, pour empêcher que des choses similaires puissent encore arriver dans le futur. Probablement, la médiatrice ne s’attendait pas à ce que je sois aussi ferme. Elle me dit alors « Si vous n’acceptez pas la suggestion du gouvernement, le cas doit aller au stade suivant, l’investigation. Si le résultat de l’investigation n’est pas en votre faveur, le cas va être annulé. Vous n’allez rien obtenir ». Le ton de sa voix sonnait non seulement concerné, mais aussi menaçant. Elle me demanda de reconsidérer ça et de l’appeler la semaine prochaine.

J’ai eu seulement une pensée dans mon cœur, c’était de sauver ces êtres sensibles. Je ne laisserai jamais la chance de sauver ces gens pour avoir de l’argent, même si j’en avais besoin.

La nouvelle semaine commença. Quand j’étais sur le point d’appeler la médiatrice, j’ai reçu son appel. C’était l’appel que j’ai mentionné au début de cet article. Elle me dit qu’elle avait eu plusieurs conversations avec les fonctionnaires. Ils ont décidé d’accepter ma demande. Ceci c’était et de me faire des excuses formelles et me donner une compensation économique. Elle me dit que les fonctionnaires devaient obtenir l’avale du ministère pour écrire les excuses. Je pense que plusieurs gens auront la chance de lire le cas et ainsi de connaître la vérité. Je suis vraiment heureux de leur changement.

Durant le procès entier de la clarification de la vérité aux fonctionnaires canadiens, j’ai fortement senti que « la cultivation dépend de tes propres efforts, tandis que la transformation du gong est faite par le Maître ». En tant que disciple Dafa je dois être ferme avec mes pensés droites, ainsi je peux vraiment aider Maître dans son voyage dans ce monde. Finalement, j’aimerais citer un poème de Hong Yin par Maître pour partager avec mes collègues pratiquants :

Fa rectifie le cosmos

La compassion peut fondre le printemps au paradis et sur terre,

Les pensées droites peuvent sauver les gens dans le monde.

(Ébauche de traduction, sujet aux améliorations futures)

Merci à Vous Maître.

Merci à vous collègues pratiquants.