Clarifier la vérité dans une école secondaire et dépasser les barrières humaines et langagières pour répandre la Loi au Mexique

(Minghui.org)

Bonjour Maître!  Bonjour compagnons pratiquants!

J’étudie le Falun Dafa depuis maintenant un an et demi.  J’ai prit beaucoup de temps avant de participer à des activités de groupe.  Je cultivais dans la société, mais j’avais l’impression d’être plus comme ces pratiquants qui demeurent dans les montagnes reculées et les forêts.  J’étais très seul, n’ayant presque personne avec qui discuter de mes tribulations.  Après 9 mois de pratique maladroite, je n’avais pas saisit l’importance de l’étude de la Loi.  J’appréciais lire les nouveaux articles et conférences de Maître, mais je me sentais déconnecté et je ne répondais à aucune exigence. 

De retour d’un voyage dans l’ouest du pays, il y avait un vide immense dans mon existence.  Mon attachement au voyage pour des motifs égoïstes était exposé et ma recherche extérieure pour la paix ou le bonheur se révélait un échec.

Ayant passé l’été loin de chez moi, quand je suis revenu à la maison je suis allé sur Internet pour voir si Maître Li avait publié d’autres articles.  J’étais ravi de trouver toutes ces conférences, alors je me suis assit devant l’ordinateur pendant de longues heures pour lire avec attention et essayer de comprendre ce que Maître avait dit.  C’était trop clair : je n’avais rien fait pour clarifier la vérité et valider la Loi, alors que cette sévère persécution se déroulait en Chine.  J’avais l’impression qu’un lourd marteau s’effondrait sur mon crâne pour me réveiller de ma torpeur.  Avec ces mots prononcés à la Conférence de Loi à Washington D.C. 2003, je savais que Maître me donnait une autre chance :

« il y a aussi beaucoup d’élèves, qui ne sont pas dignes d’eux-mêmes, qui n’ont pas réalisé ce qu’ils voulaient faire, ce que l’histoire leur a confié. Heureusement, cette persécution n’est pas encore complètement terminée, l’occasion se présente encore, quant à comment réparer, comment faire, cela dépend de vous-mêmes. »

À partir de ce jour, j’ai décidé que je remplirais les exigences de Dafa pour les disciples dans la période de rectification de la Loi et que je commencerais à valider la Loi ouvertement et dignement.  Mes premiers pas étaient maladroits, mais le cœur était au bon endroit alors que j’écrivais à l’Ambassade chinoise à Ottawa, au gouvernement canadien et à Amnistie Internationale au sujet de la persécution brutale.

À partir de ce moment, beaucoup de choses ont changé dans ma vie.  Je réévaluais mes priorités et faisais plus d’espace pour Dafa, purgeant les notions, les habitudes et les activités égoïstes.  J’ai commencé à me joindre aux groupes pour pratiquer, étudier et partager avec des compagnons pratiquants et j’étais triste de n’avoir pas pu profiter de cet environnement plus tôt. 

Petit à petit, il devenait clair que je devais clarifier la vérité sur mon lieu de travail.  Les pratiquants vétérans m’ont encouragé plusieurs fois à le faire, mais je n’étais pas assez stable.  Je travaille dans une école secondaire au Service à la vie étudiante.  Je côtoie des adolescents de 12 à 18 ans cinq jours par semaine.  Étant un pratiquant débutant lorsque j’ai débuté mon emploi à cet endroit, je trébuchais constamment.  Toutefois, j’étais exigeant envers moi-même, essayant de corriger toutes mes erreurs et élevant mes standards continuellement.  La plupart des étudiants remarquaient que j’étais une personne calme, contrairement aux autres adultes qui n’arrivaient pas à les comprendre.  Ils me demandaient souvent, « es-tu bouddhiste ou quelque chose ? »  Et moi, au lieu de répondre avec dignité que je pratiquais le Falun Dafa, je disais simplement « oui », mettant fin à la conversation comme si j’avais honte de moi-même.  Évidemment, cela venait de ma mauvaise compréhension et du manque d’étude de la Loi.

Au début de cette année scolaire, j’ai décidé d’aller de l’avant pour valider la Loi sur mon lieu de travail.  Je savais que je rencontrerais des obstacles, mais il était clair qu’ils étaient tous à l’intérieur de moi-même, ces attachements profondément dissimulés.  Travaillant dans une école secondaire catholique privée, j’avais peur de faire face à l’intolérance et au rejet.  J’ai jeté ces pensées mauvaises et égoïstes d’auto-protection et je suis allé clarifier la vérité aux personnes qui étaient responsables des affaires spirituelles dans l’école.  Une d’elles était la professeur de religion et l’autre était le pasteur.  Il était facile de leur clarifier la vérité, car la professeur connaissait très bien les abus des droits humains en Chine, ayant vécu 10 ans en Chine et ayant été sous surveillance en raison de sa foi chrétienne et le pasteur organisait souvent des activités pour la paix dans le monde et le développement spirituel.

Il a donc été convenu que j’irais en premier lieu dans deux des classes de la professeur pour parler de ma pratique personnelle et de la persécution.  Si tout allait bien, elle m’inviterait ensuite dans ses autres classes.  Elle m’a seulement mise en garde de ne pas essayer de récolter des adeptes.  Je lui ai expliqué que le Falun Dafa n’était pas une religion et que je voulais seulement exposer la perversité de la persécution.  Les dates étaient fixées pour quand j’irais clarifier la vérité au premier groupe d’étudiants.  J’ai émit une grande quantité de pensées droites pour purger les éléments déviés et je me suis fié sur Maître pour le bon déroulement général de l’événement.

Alors que j’entrais dans la première salle de cours, j’avais le sentiment d’un déjà vu.  Après voir réfléchi quelques instants, tout était clair; j’avais rêvé de cette scène auparavant.  Je savais que quelque chose de spécial allait se produire.  J’avais avec moi un radio portatif et j’ai mit la musique Pudu dans la classe pour détendre l’atmosphère.  J’ai ensuite commencé à parler du Falun Dafa.  J’ai dit aux étudiants, « Beaucoup d’entre vous m’ont demandé ou se sont posé la question pourquoi j’agissais autrement que les , autres, étant toujours en paix et serein.  Voici la raison : je pratique le Falun Dafa; Vérité, Compassion et Tolérance. »  J’ai continué en exposant la persécution et j’ai aussi démontré le premier exercice.  Après avoir terminé, les élèves ont applaudi, appréciant la beauté.  Je leur ai ensuite distribué des cartes postales qu’ils pouvaient signer pour demander au gouvernement canadien d’aider à secourir les membres de familles canadiennes emprisonnés en Chine.  La plupart ont signé.  Grâce à ce petit geste, peut-être se sont-ils choisit un futur radieux.  J’étais content pour eux.  Après ma présentation, environ sept étudiants ont dit qu’ils étaient intéressés à apprendre les exercices.  Je pensais qu’il serait peut-être difficile d’enseigner les exercices dans une école catholique, mais une fois de plus, l’obstacle était plus psychologique qu’autre chose.  Je devais clarifier la vérité à mon patron pou avoir la permission d’enseigner les exercices du Falun Dafa.  Quand je suis allé lui parler, je me sentais un peu mal à l’aise, ayant peur d’être jugé et rejeté, alors il n’était pas très ouvert.  C’est un homme très occupé et il a très peu de temps pour discuter, mais il a de la bonté et une certaine compréhension.  Il a tout de même accepté que j’enseigne les exercices aussi longtemps que ce n’était rien de religieux.  Je lui ai laissé un dépliant de clarification de la vérité.  J’étais très reconnaissant.  Je savais maintenant que je n’avais rien à craindre et que mon état était des plus important lors de la clarification des faits.  Avec la compassion comme point de départ et le souhait de sauver les êtres, tous les éléments déviés qui font obstruction deviennent minuscules jusqu’à disparaître.

Le jour suivant, je suis encore allé voir un autre groupe d’élèves.  Une fois de plus, aussitôt après être entré dans la classe, j’ai réalisé que j’avais rêvé à ce qui se déroulait la nuit passée.  Dans mon rêve, je faisais face à une pression énorme et je me sentais très mal à l’aise devant les élèves, comme si quelque chose m’attaquait.  C’est ce qui arriva effectivement dans notre dimension.  Aussitôt que la professeur de religion me présenta au groupe en expliquant la raison de ma présence, un jeune homme a dit, « Le Falun Dafa est une (…) ».  Mon cœur commença à débattre dans ma poitrine et j’essayais de rester centré.  J’avais l’impression de devoir transpercer un mur de résistance, chose que je n’avais pas ressenti le jour précédent dans l’autre classe.  J’ai donc commencé à clarifier la vérité le mieux possible, abordant divers aspects.  Peu après, une autre vague vint s’effondrer contre moi, alors que deux jeunes chinoises trompées par les mensonges commencèrent à répéter la propagande diffamatoire du gouvernement chinois.  Malheureusement, je n’avais pas de vidéo démontrant la vérité de l’auto-immolation, car c’est cet incident  qui les avait marqué le plus.  Par contre, j’avais le documentaire intitulé Violation des droits humains.  Après le visionnement dans la classe, la plupart des adolescents savaient que cette persécution était des plus perverse.  Quant aux jeunes chinoises, aussitôt qu’elles essayaient de prononcer des mensonges trompeurs, les autres étudiants leur disaient de se la boucler.  Après que l’ambiance se soit apaisée, j’ai encore fait la démonstration du premier exercice et le sentiment général était assez bon.  J’ai ensuite quitté la classe en espérant sincèrement que les étudiants empoisonnés reconsidèrent leur position dangereuse.

La professeur d’enseignement religieux appréciait vraiment mes présentations, alors elle m’a éventuellement demandé de rendre visite à tous ses groupes, c’est-à-dire 14 au total.  Je suis allé voir un groupe après l’autre en améliorant toujours mon parlé et rendant les présentations plus intéressantes pour les élèves.  Dans toutes les classes, les étudiants étaient très attentifs et posaient beaucoup de questions.  Il semblait que peu importe la manière dont j’expliquais la persécution, il était pour eux inconcevable qu’une telle chose aussi brutale se produise.

Il se produisit quelques belles anecdotes lors de la clarification de la vérité dans les salles de cours.  Une fois, je suis entré dans une classe qui avait plutôt l’allure d’un zoo.  Les jeunes étaient turbulents, bougeaient partout et parlaient fort.  La professeur d’enseignement religieux avait de la difficulté à les tenir en place.  Aussitôt où j’ai commencé à parler du Falun Dafa, ils sont tous devenus très silencieux et écoutèrent très attentivement.  Ensuite, nous avons pratiqué le premier exercice tous ensemble.  Presque tous ont participé.  C’était une très belle vision.  Après l’exercice, tous étaient détendus et connaissaient la bonté du Falun Dafa.  Le groupe qui était turbulent il y a quelques instants était maintenant aussi calme qu’un étang au crépuscule.  Le jour suivant, la professeur d’enseignement religieux est venue me voir avec un grand sourire et les yeux scintillants et m’a dit, « Tu sais, ce qui s’est passé avec le groupe d’hier, c’était un petit miracle. »  Du point de vue de sa foi chrétienne, je savais que ses mots n’étaient pas vides de sens et qu’ils avaient une profonde signification.

Après que cette phase de clarification de la vérité fut terminée, une autre phase débuta; les prédestinés viendraient un par un pour en savoir plus sur ce Dafa.  Ainsi ont débuté les pratiques de groupe dans l’école où je travaille.  Les adolescents venaient apprendre les exercices quatre jours par semaine après les cours.  Certains ne sont venus qu’une seule fois, alors que d’autres sont venus souvent.  Ce grand mouvement de débutant a révélé un de mes attachements; j’étais attaché aux résultats.  Je voulais que les gens  apprennent le Falun Dafa pour qu’ils cultivent et qu’ils en viennent à connaître a magnificence de la Loi de Bouddha.  J’avais mal compris certains points.  Maître a dit à la conférence de Loi internationale à Washington, D.C., « …soit qu'ils pratiquent les exercices, qu'ils apprennent la Loi, même si ce n'est pas approfondi, c'est cependant déjà une base jetée pour qu'ils obtiennent la Loi dans le futur… »  J’ai donc laissé aller cet attachement de vouloir que les autres cultivent et j’ai mis l’emphase sur la clarification des faits pour que les gens développent de bonnes pensées envers Dafa.

Alors que les adolescents apprenaient les exercices, je parlais aussi d’être une bonne personne et d’agir selon la Vérité, la Compassion et la Tolérance dans tout ce que nous faisons.  Je leur ai dit que de l’information supplémentaire, des livres et du matériel étaient disponibles s’ils désiraient.  Certains d’entre eux ont emprunté Zhuan Falun et ont commencé à le lire.

Voici quelques histoires vécues par les jeunes pratiquants (les noms ont tous été changés) :

Gerry m’a dit qu’il voulait apprendre les exercices du Falun Dafa après avoir clarifier la vérité à sa classe.  Quelques jours plus tard, alors qu’il était à bicyclette, il a été heurté par une voiture et sa cheville se fractura.  D’après ce que Maître a dit dans Zhuan Falun, je savais qu’il s’agissait d’un cas d’interférence.  Néanmoins, il est venu apprendre les exercices debout avec un plâtre autour de son pied, endurant ainsi beaucoup de douleur.

Lucy a expérimenté plusieurs situations décrites dans Zhuan Falun juste avant de lire les passages relatifs.  Par exemple, lors de ses premières pratiques, elle a ressenti plusieurs points de pression partout sur son visage et elle m’a demandé de quoi il s’agissait.  Je n’ai fait que sourire et j’ai regardé un autre jeune pratiquant qui avait déjà lu au sujet de l’Oeil céleste.  Nous ne lui avons pas expliqué ce qui se passait et nous lui avons dit de continuer de lire, car elle comprendrait en lisant la Deuxième leçon.  À une autre occasion, elle a abruptement arrêté de pratiquer l’Exercice debout du Falun et s’est assit par terre.  Après la pratique elle m’a dit qu’elle avait eu vraiment peur en voyant une brillante lumière.  Encore une fois, je lui ai sourit et je lui ai dit de continuer sa lecture.  J’ai été très touché une fois quand elle m’a dit qu’alors qu’elle traversait la rue, une voiture allait la frapper et quelqu’un l’a tirée vers l’arrière, lui rendant la vie sauve.  Quand elle s’est retournée (vous savez probablement ce que je vais dire…) il n’y avait personne.  Je n’en croyais pas mes oreilles!  Encore une fois, elle expérimentait les situations décrites dans Zhuan Falun avant d’avoir lu sur le sujet.  Cet événement était bon pour nous tous qui étudions le Falun Dafa dans l’école, raffermissant  notre juste foi dans la grâce miséricordieuse de Maître.

Durant les deniers mois à l’école, tout ne s’est pas toujours déroulé sans accrocs.  Le jeune pratiquant Steve a fait face à de sévères épreuves au début de sa cultivation.  Un jour, il est venu me parler pour me dire que certains de ses camarades de classe disaient de vraiment mauvaises choses au sujet du Falun Dafa.  Ils le harcelaient en essayant de le confronter et d’argumenter, comme si sa pratique les concernait personnellement.  Pendant un période, c’était tellement intense que j’ai demandé de l’aide à des compagnons pratiquants afin qu’ils me conseillent pour mieux gérer la situation.  Les pensées que les jeunes développaient envers la Loi pouvaient mettre en péril leurs futures et il était clair qu’ils étaient sévèrement empoisonnés.  Le brouillard sombre autour d’eux était si dense qu’il était perceptible.  Nous devions mieux clarifier la vérité, c’était clair, mais il semblait que nous avions épuisé tous les moyens possibles.  Un compagnon pratiquant m’a dit d’avoir plus de compassion et de regarder à l’intérieur.  Sur le coup, je pensais que tout allait bien à cet égard, mais après m’être sincèrement observé, il était clair que je n’avais pas la grande compassion qui peut sauver les êtres.  Quand je croisais les jeunes hommes empoisonnés, j’avais soudainement des pensées de défense et parfois même de confrontation.  Ce n’était définitivement pas un bon état d’esprit.  Je devais réellement apprendre à sourire à ceux qui me méprisent.  Grâce à un effort constant de clarification de la vérité de la part de Steve et la purification de mon propre champ, la situation a changée considérablement.  Un des jeunes hommes négatifs a décidé de venir assister à nos célébrations de la Journée Mondiale du Falun Dafa et le champ de pureté a rectifié les mauvais éléments dans son esprit : « Fo Guang Pu Zhao, Li Yi Yuan Ming ».  Il a même demandé à Steve où il pouvait  procurer un de ces t-shirts jaune dénonçant la persécution di Falun Gong en Chine.

Il y avait un autre professeur d’enseignement religieux à l’école que je n’avais pas approché pour lui parler de Dafa.  Je savais qu’il était très important de le faire, mais j’étais occupé avec plusieurs autres projets.  Un jour de semaine, je me suis levé en retard et je sentais très mal, car j’arriverais en retard au travail.  Toutefois, je ne pouvais voir la vraie situation.  Alors que je sortais de la station de métro prêt de mon travail, j’ai rencontré le professeur d’enseignement religieux auquel le voulais clarifier la vérité.  J’ai eu cette pensée : « Maître, laisse moi lui clarifier la vérité s’il vous plaît ».  Alors, le professeur a dit un peu venant de nulle part, comme si un force extérieur l’avait incité, « Mais qu’est-ce que tu fais d’autre dans la vie? »  L’ouverture venait de se créer.  Je lui ai dit que je passais beaucoup de temps pour mettre fin à la persécution du Falun Gong en Chine et que moi-même je pratiquais.  Je lui ai aussi dit que j’étais allé dans plusieurs classes de l’école pour faire des présentations.  Quand je lui ai dit cela, il paraissait un peu choqué, « Pourquoi n’es-tu pas venu voir mes étudiants! » m’a-t-il dit.  Nous avons donc convenu que j’irais dans ses deux classes pour faire de présentations sur le Falun Dafa et la persécution.  Une fois de plus, Maître avait fait l’arrangement pour qu’un autre groupe d’être entende la vérité de Dafa.

Avec beaucoup plus d’expérience dans la clarification de la vérité, je me suis bien préparé pour ces deux présentations.  Je savais que je visitais deux groupes complètement différents.  Un des groupes était axé sur les sciences et l’autre sur les arts.  Je savais aussi que dans une des classes il y avait plusieurs jeunes Chinois qui étaient peut-être trompés par les mensonges de Jiang.

Tout s’est très bien déroulé dans les deux classes.  Pour le groupe d’option sciences avec plusieurs chinois, j’avais des statistiques et des sondages d’avant la persécution venant du gouvernement chinois qui étaient favorables au Falun Gong.  J’ai aussi fait visionner le film sur l’auto-immolation truquée de la Place Tian Men.  J’ai terminé la présentation en faisant la démonstration du premier exercice.  Une fois de plus, les étudiants étaient très attentifs et le jeunes chinois très respectueux, contrairement à ceux que j’avait rencontré dans une des premières classes visitées.

Dans l’autre classe tout s’est aussi bien déroulé.  Étant donné qu’ils étaient plus du type artistique et plus ouvert à la spiritualité (deux des étudiants avaient déjà apprit les exercices auparavant), je leur ai montré les deux premiers exercices.  Ils ont beaucoup apprécié.  En ayant parlé du Falun Dafa dans cette classe, j’avais vu tous les étudiants des secondaires 3, 4 et 5.

À présent, la situation est assez bonne et stable à l’école.  Au moins quatre étudiants cultivent vraiment et la plupart d’entre eux ont activement clarifié la vérité de différentes manières.  Leur compréhension est très bonne et ils s’élèvent rapidement.  Quant à tous les autres étudiants qui sont entrés en contact avec Dafa, je pourrais dire que la plupart d’entre eux en ont une bonne perception.  À presque chaque fois quand je remplace un professeur en secondaire 3, les étudiants disent, « Pratiquons le Falun Dafa!  Pratiquons le Falun Dafa! »  La plupart du temps, je leur disais que c’était un  peu inapproprié, car ils avaient des travaux à faire et que s’ils voulaient pratiquer, ils pouvaient toujours venir aux pratiques de groupe après l’école.  Mais une fois, je suis arrivé en retard dans une classe pour remplacer un professeur et les jeunes étaient très agités.  Certains d’entre eux ont commencé à crier « Falun!  Falun!  Falun! »  Étant donné qu’ils voulaient tous pratiquer, j’ai finalement accepté et nous avons fait le premier exercice à deux reprises.  C’était une bonne expérience et ça les a calmés un peu.

Cet environnement a aussi été excellent pour la cultivation, car les conflits sont toujours présents.  Même si je ne suis pas au niveau sous divers aspects, ce lieu de travail a été comme le marteau d’un forgeron frappant sans cesse le métal de l’épée pour la rendre parfaite.  À chaque coup, l’esprit, comme l’épée, devient plus droit, solide et juste.

(Dépasser les barrières humaines et langagières pour répandre la Loi au Mexique)

Durant la semaine de relâche scolaire cette année, j’ai eu l’opportunité de voyager au Mexique.  Mon grand-père est retraité là-bas depuis plusieurs années.  Voyant sa santé se détériorer et sentant que ses jours étaient comptés, il a décidé d’inviter sa famille à venir le visiter à sa maison de Guadalajara, la deuxième plus grosse ville du Mexique. 

Quand mon père et moi avions décidé que nous irions, il était clair que je ne pouvais manquer cette opportunité de répandre la Loi et de clarifier la vérité au peuple mexicain.  La semaine précédent notre départ était très chargée; les pratiquants de Montréal, avec l’aide des pratiquants du Canada et des États-Unis, donnaient tout ce qu’ils avaient pour la dernière semaine du procès contre les Presses Chinoises.  Je savais que j’allais au Mexique la semaine suivante, mais avec peu d’expérience dans les activités de rectification de la Loi et spécialement dans le domaine de la clarification de la vérité à l’étranger, je ne m’étais pas très bien préparé.  J’ai tout de même fait imprimer des versions de Zhuan Falun et de Falun Gong de Chine en espagnol, de même que quelques centaines de dépliants.  Je pensais surtout aller dans les parcs pour faire la démonstration des exercices.  Heureusement, un compagnon pratiquant qui était déjà allé au Mexique auparavant m’a fortement suggéré d’aller clarifier la vérité aux médias.  En raison de ma peur et de mon espagnol plus ou moins bon, j’étais un peu réticent à cette idée.  Mais, je savais que je devais le faire.

Nous sommes arrivés au Mexique en début mars.  Je voyageais avec mon père qui a commencé à apprendre le Falun Dafa peu après moi en 2002.  Je ne crois pas qu’il ait lu Zhuan Falun au complet, mais il pratique régulièrement.  Il m’a accompagné à presque toutes les activités pour le Falun Dafa au Mexique.

À Guadalajara, nous vivions chez mon grand-père.  Il vit dans un quartier tranquille, près d’un magnifique parc.  C’est à cet endroit que je suis allé pratiquer les exercices pour la première fois.  Parfois, mon père pratiquait avec moi.  Les passants prenaient des dépliants et nous donnions des livres de Falun Dafa aux personnes intéressées.

Un jour, nous sommes allés près de l’université dans le centre-ville de Guadalajara, où un grand nombre de personnes circulaient à pieds.  Nous avons distribué beaucoup de dépliants et une dame à qui nous avons remit Zhuan Falun et Falun Gong de Chine a dit que c’était une « Bendicion de Dios », ce qui veut dire une «bénédiction de Dieu ».  Avant, elle avait des pensées suicidaires, mais maintenant elle avait trouvé cette merveilleuse pratique et un nouvel espoir.

Après quelques jours en ville, il était temps d’aller de l’avant et de contacter les médias.  Mon père m’appuyait beaucoup et me poussait à le faire, car il a toujours eu une mentalité proactive.  Nous avons cherché les numéros de téléphone des quotidiens dans les pages jaunes et avons décider d’aller le quotidien le plus renommé.  Mon père parle l’espagnol beaucoup mieux que moi, alors il était assit à mes côtés au cas où j’aurais de la difficulté à converser.  Nous avons premièrement appelé le quotidien indépendant respecté El Informador.  J’ai parlé en premier avec la coordonnatrice de la salle des nouvelles et je lui ai demandé si elle connaissait le Falun Dafa.  Je lui ai parlé des bénéfices pour la santé, de sa popularité et de la persécution en Chine.  Elle n’était pas tellement intéressée et elle voulait terminer la conversation.  Avec des pensées droites, j’ai insisté et lui ai dit qu’ils étaient intéressés au Falun Dafa, car c’était intéressant et important et qu’ils pouvaient écrire des articles au sujet du Falun Dafa sous différents angles et approches.  En fin de compte, j’ai convaincu la coordonnatrice et elle m’a donné les adresses courriel des différents départements pour que je puisse leur introduire le sujet, utilisant leurs différents intérêts comme point focal,  mais sans omettre de clarifier la vérité en général.  Après coup, la coordonnatrice était sur le point de d’organiser un rendez-vous avec un journaliste, mais j’ai à ce moment perdu concentration et je ne pouvais plus comprendre ce qu’elle disait.  J’ai donc refilé le téléphone à mon père pour qu’il puisse comprendre et arranger les choses, mais à ma surprise il a raccroché promptement, sans avoir planifié de rendez-vous.  J’étais un peu désappointé de ne pas avoir eu de rendez-vous, mais je n’ai pas réfléchi à pourquoi c’était arrivé ainsi.  Après avoir contacté ce premier quotidien, nous en avons appelé un deuxième.  Cette fois-ci, j’ai laissé mon père appeler.  J’étais un peu nerveux de le faire moi-même, car je n’avais pas pu réussir parfaitement la fois auparavant.  Quand il a rejoint quelqu’un de ce quotidien, cela n’a pas prit beaucoup de temps avant qu’on lui raccroche la ligne.  Il m’a ensuite dit que la personne avec qui il avait parlé l’avait insulté et avait dit que les Mexicains n’étaient pas intéressés à connaître le Falun Dafa.  J’étais surprit, mais j’ai réalisé ce qui c’était passé.  J’ai compris ce que Maître voulait dire à propos de ne pas se fier sur les gens ordinaires.  Même si mon espagnol n’était pas aussi bon que celui de mon père, je pouvais obtenir de meilleurs résultats.  Après avoir obtenu les adresses courriel des journalistes du premier quotidien, je suis allé dans un café Internet pour leur écrire et pour imprimer des articles de clarification de la vérité pour les médias, au cas où je les rencontrerais.  Ce soir-là, un journaliste nous a appelé, mais nous n’étions pas présents et il n’a pas laissé son nom à mon grand-père.  Alors le matin suivant, nous avons appelé au quotidien pour essayer de retracer le journaliste en question.  Étant donné qu’ils ne savaient pas qui nous avait contacté, ils nous ont référé à la section santé du quotidien.  J’ai pu planifier une entrevue avec le chef de la section deux jours plus tard, le vendredi après-midi.  J’étais très heureux.  Plus tard cette même journée, nous avons reçu l’appel du journaliste qui nous avait appelé la veille et il désirait aussi nous interviewé.  Le rendez-vous était aussi le vendredi après-midi.  J’avais deux opportunités en or de clarifier la vérité en profondeur et d’aider à sauver des êtres.  Avec tout ça, J’ai commencé à ressentir une immense pression.  Je me sentais seul.  J’ai envoyé un courriel à des compagnons pratiquants leur demandant un appui longue distance.  Quand est venu le temps de rencontrer les journalistes, je savais que leurs pensées droites étaient avec moi, de même que la présence bienveillante de Maître.  La première entrevue était centrée sur la pratique du Falun Dafa; les exercices, les principes, les bienfaits, etc.  La deuxième entrevue était centrée sur la persécution du Falun Dafa en Chine.  J’avais mon ordinateur portable avec moi, alors j’ai présenté des scènes de répression et de victimes de torture.  J’avais aussi des articles de tierces parties exposant la persécution.  Les deux entrevues ont duré environ une demi-heure et se sont très bien déroulées.  Nous avons apprit que les articles seraient publiés la fin de semaine qui venait et ils furent effectivement publiés.  Deux excellents articles avec photos, un faisant la promotion de la pratique et l’autre qui dénonçait clairement la persécution.  Ce n’aurait pas pu être mieux.  Certains faits n’étaient pas totalement exacts, mais c’était seulement dû au fait que je ne pouvais m’exprimer parfaitement en espagnol.

De retour au Canada, alors que je lisais un des articles pour la première fois sur Internet, j’ai été vraiment bouleversé quand j’ai vu que le journaliste avait laissé le numéro de téléphone de mon grand-père pour les gens désirant plus d’information sur le Falun Dafa.  Quand je suis revenu du travail, j’ai appelé mon grand-père au Mexique.  Un homme que je ne connaissais pas a répondu au téléphone.  Il m’a passé mon grand-père, et je me suis immédiatement excusé pour les problèmes que je devais lui avoir causé.  Il n’était pas du tout perturbé, même si son téléphone n’avait pas dérougit depuis deux jours.  Il m’a dit que deux douzaines de personnes étaient passées chez lui pour emprunter les copies de Zhuan Falun et Falun Gong de Chine que j’avais laissé à mon grand-père.  Alors qu’ils les empruntaient, mon grand-père leur demandait d’en faire des photocopies d’extra, de manière qu’il ait toujours des exemplaires des livres pour tous ces gens intéressés qui venaient chez-lui.  J’étais touché de voir son cœur.  Un vieil homme mourant du Canada, ouvrant les portes de sa maison à quiconque qui venait chercher la Loi…  Il m’a ensuite repasseé l’étranger qui avait répondu au téléphone.  Il était peut-être l’un des futurs pratiquants.  Je ne pouvais le croire.  Avant de raccrocher, mon grand-père m’a dit qu’il était « Heureux de faire tourner la roue ».  Quel magnifique futur l’attend!  Le tout grâce à l’immense miséricorde de Maître.  Je vais retourner au Mexique cet été pour accomplir ma mission historique.  Il y a tellement de gens qui attendent encore cette Loi des plus justes.

Merci Maître.  Merci.  Je vais marcher mon chemin avec de plus en plus de droiture.

Par un pratiquant occidental de Montréal