Histoires de deux jeunes remarquables en Chine

Par Guihang, une pratiquante en Chine

(Minghui.org)

Xiaoxin

J'ai fait la connaissance de Xiaoxin (nom fictif), une jeune fille de 13 ans, fille d'une pratiquante à qui je rendais visite. C'est une agréable jeune fille jolie et intelligente. Je vois en elle un coeur aussi pur que le cristal, beau et noble. Sa croyance véritable dans Dafa m'émeut sans cesse, me purifie et m'encourage à faire plus fermement dans la cultivation.

Un jour de l'an 2001, la maman de Xiaoxin et moi-même avons pris rendez-vous pour aller ensemble à Beijing. Quand je suis arrivée chez elle et que je l'ai vue, je lui ai demandé : « Xiaoxin, ta maman va-t-elle te manquer quand elle va aller à Beijing ? »Elle a répondu : « Comment pourrait-elle ne pas me manquer ? » J'ai dit : « Alors vas-tu la laisser partir ? » Elle a dit : « Bien sûr, je ne peux pas l'entraver dans sa validation de la Loi simplement parce qu'elle va me manquer ou que j'ai besoin d'elle. » J'ai été touchée. Nous sommes souvent inquiets pour notre famille, notre travail, nos amis, etc. quand nous allons valider Dafa et ne savons pas quoi faire face à la décision à prendre entre valider Dafa et rester à la maison avec la famille, etc. Etonnament, un enfant fait le bon choix de mettre de côté ses propres besoins et aide le Maître à rectifier la loi.

Une autre fois, sa maman était sur le point de donner de l'argent aux pratiquants pour les activités de rectification de la Loi, mais ne voulait pas qu'elle le sache. Elle l'a pourtant appris et n'a rien dit, gardant toujours le sourire. Sur le point de partir, elle et sa maman m'ont raccompagnée. Pendant que sa maman restait en arrière pour refermer la porte, elle m'a dit : « Tante, j'aimerais aussi donner un peu d'argent aux pratiquants pour la validation de la loi, puis-je ? » J'ai dit : « Il est suffisant que tu aies le coeur de donner, je suis fière de toi, mais tu es trop jeune pour gagner de l'argent. » Elle a tendu la main et l'a ouverte, il y avait cinq Yuan en petites pièces. C'était l'argent de ses casse-croûtes qu'elle avait économisé. Plus tard, j'ai donné les cinq précieux Yuan et l'argent que sa mère m'avait donné au site d'information de Dafa.

En août 2002, des personnes malavisées ont dénoncé les activités de sa mère, qu'elle expliquait les faits de la persécution au public. La police est venue à minuit chez elle, est entrée par effraction, a mis à sac la maison et a enlevé sa maman. Ils l'ont aussi arrêtée avec son père qui n'est pas un pratiquant et l'ont gardée au poste de police toute une journée. Elle n'a pas eu peur et ne s'est pas plainte par la suite. J'ai essayé de lui rendre visite et de la consoler, mais je l'ai manquée. Une compagne de pratique m'a dit : « L'enfant a été très brave. La chose la plus remarquable, c'est qu'elle a l'esprit très clair sur ce qui est juste ou faux, ce qui est bien ou mal, et qu'elle a une croyance ferme dans Dafa. » Elle m'a raconté que l'adolescente lui avait dit : « Il n'y a aucune raison d'avoir peur. Nous devons juste envoyer la pensée droite. » Une fois encore j'ai été touchée. A cause d'idées préconçues qui se sont formées tout au long de notre vie, nous avons souvent toutes sortes d'inquiétude et n'arrivons pas à faire face aux problèmes avec notre propre pensée, car nous sommes des vies à l'intérieur de couches et de couches de coquilles. Cette enfant est si pure, intelligente et mûre, elle croit avec fermeté dans le Maître et dans Dafa.

Baotong

Baotong est un garçon admirable de 12 ans. Sa grand-mère et sa tante sont toutes les deux des pratiquantes de Falun Gong. Quand il avait trois ans, il aimait être avec sa grand-mère et écouter les enseignements de Dafa. Une fois, quand il avait six ans, il a été malade pendant longtemps et n'arrivait pas à se rétablir. Mais il s'est rétabli le jour suivant après avoir été chez sa grand-mère et vu un grand Falun ce jour-là. Le même jour, en voyant l'image du Falun sur la couverture du livre que sa grand-maman lisait, il a crié : « Grand-maman, je l'ai vu ce matin. Il y en avait des grands, des petits, tout rond et qui tournaient, ils émettaient un arc-en-ciel de couleurs. » Il a dit : « Cette fois, je sais que tout ce que le Maître dit est vrai ! » avec les yeux grands ouverts.

Après que le régime de JiangZemin a commencé la persécution du Dafa le 20 juillet 1999, la perversité a répandu des mensonges dans tout le pays. Baotong éteignait immédiatement la télévision, dès que l'on commençait à voir les calomnies et la propagande. Sa mère a dit plus tard : « Nous ne savons pas grand chose sur les calomnies du gouvernement à propos du Falun Gong, même après tant d'années, car Baotong ne nous a pas laissé les regarder. »

Des élèves à l'école ont dit de mauvaises choses sur Dafa. Il leur a dit d'arrêter et qu'il se battrait avec eux s'ils n'arrêtaient pas. Plus tard, sa tante lui a dit qu'il devait suivre les principes de Vérité-Bienveillance-Tolérance et qu'il ne devait pas se battre avec les gens. Alors il a arrêté de se battre et a commencé à expliquer les choses d'une belle façon aux élèves.

Baotong aime fabriquer des documents clarifiant la vérité. Il est très sérieux. Il écrit souvent sur les poteaux électriques « Falun Dafa est grand ». Une fois, quelqu'un marchait dans leur direction alors qu'il écrivait. Sa tante lui a dit d'attendre, mais il ne l'a pas fait et a continué à finir d'écrire. Après, il a dit : « Je devais le faire tout de suite. » Il aime vraiment les documents clarifiant la vérité. Il ramasse les documents quand il en voit un arraché ou déchiré, il le nettoie et l'affiche de nouveau.

Etant témoin de la persécution de Dafa par JiangZemin, il dit que JiangZemin devrait arrêter les mauvais et cesser de persécuter les bons. Il dit que quand il sera grand, il poursuivra JiangZemin en justice. Les pratiquants seront les plaignants et Jiang Zemin sera l'accusé. Je pensais que ce n'était que des paroles d'enfant, mais cela s'est révélé vrai plus tard, comme chacun sait.

Traduit en Europe le 26 mai 2004