(Minghui.org)

Roumanie : Andrei Popescu

Bonjour, mon nom est Andrei Popescu et je suis pratiquant de Roumanie. J’ai traversé différentes situations dès le moment où j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, il y a une année. J’aimerai vous parler de cette expérience parce qu’elle n’a pas eu un impact que sur moi.

Tout cela a commencé il y a quelques semaines. C’est au sujet de calendriers – des calendriers magnifiques pour clarifier la vérité – que nous avions reçus en hiver pour les distribuer aux gens. Etant donné que je n’avais pas assez bien étudié la Loi, je n’avais pas compris certaines choses de la clarification de la vérité de Dafa et de la persécution et je n’avais pas abandonné certains attachements. Alors les anciennes forces ont profité de ces failles pour me faire douter si je pouvais faire certaines choses. J’ai eu des réticences à donner des calendriers parce que j’avais peur d’être confondu à des « prêcheurs » des autres religions . Je sais que j’avais tort de penser ainsi parce que nous clarifions la vérité de la persécution et sauvons les êtres, mais à ce moment-là je pensais vraiment comme cela. A cause de ces pensées et de certains attachements, j’ai retardé la distribution des calendriers. J’ai trouvé des raisons les unes plus fortes que les autres, mais en fait aucune n’était solide. C’était ma crainte de ce que les gens pourraient dire et penser qui avait fait naître ces raisons. Mais, par manque de jugement, je n’ai pas voulu lâcher ces prétextes.

Une des raisons du moment était que j’attendais mon frère et sa femme ( aussi pratiquants) pour aller distribuer ensemble les calendriers. Alors je les ai attendus. Mais c’était juste comme si ce moment ne voulait pas venir. Deux semaines plus tard, j’ai commencé à traduire les questions et réponses d’une conférence du Maître et il m’a semblé que plusieurs d’entre elles m’étaient adressées. Les questions étaient comme des gifles que je recevais. Et j’ai commence à me demander “Pourquoi je ne peux pas le faire par moi-même, de quoi ai-je peur? Et je me suis senti très mal. Mais les questions et les réponses continuaient à me gifler jour après jour. Mais, toujours aveuglé par les attachements, j’ai continué à attendre que mon frère vienne. Mais il n’est pas venu.

Un jour pendant que j’envoyais les pensées droites et essayais de calmer mon esprit. Une pensée ne cessait pas de surgir dans mon esprit. C’était comme si je dialoguais avec moi-même. Je disais à moi-même d’aller à l’hôpital, dans les commerces, d’aller dans de différents endroits pour clarifier la vérité, je parlais même sur ce qu’il fallait dire. C’était bizarre. Mais je n’y ai pas prêté d’importance et j’ai continué à garder mes excuses pitoyables. Je ne me sentais pas bien intérieurement. J’étais comme en guerre avec moi-même. Je ne voulais pas attendre mais je l’ai fait. Et ce qui m’a le plus troublé , c’était la question : Pourquoi? J’ai demandé de l’aide au Maître, pour avoir une trace d’indice même si je savais que toutes les réponses sont devant moi. Je n’avais qu’à ouvrir mes yeux. Mais je ne l’ai pas fait , c’est pour cette raison que j’ai demandé de l’aide. Après cela, un jour, pendant l’envoi des pensées droites, cette pensée apparut encore dans mon esprit. Presque le même dialogue et presque les mêmes mots. C’était moi qui me parlais encore à moi-même. Je disais que cela (ce que je disais à mon moi) doit se passer – aller distribuer les calendriers – parce qu’il est faux d’attendre. Alors, j’ai dit “ok, Adi, tu dois y aller même si tu y vas seul, pourquoi faut-il attendre ton frère? En ce moment-là, je me suis senti très fort et déterminé.

Pendant les deux jours suivant, j’ai pris 30 calendriers, des prospectus, des brochures pour distribuer. Ce matin, j’ai ressenti un nœud à l’estomac et j’ai su que ce serait une journée important. Alors je suis sorti. J’ai rencontré une amie qui allait à l’hôpital et je l’ai accompagnée. Après avoir donné le premier calendrier, j’ai vu qu’il n’y a rien de difficile à faire çà. Je voudrais dire que je ne prenais pas d’importance sur ce que les gens pouvaient dire ( c’était ma crainte). J’ai vu que la peur causée par mes attachements m’a enveloppé, elle m’a donné l’impression comme si je n’étais pas capable de le faire. Les gens étaient curieux et très ouverts, avec une attitude de compatie et de compréhension au sujet de la persécution. J’ai réalisé qu’il n’y a que moi qui peux me contrôler et laisser les autres m’influencer. Lorsque j’ai réalisé cela, je n’ai plus l’esprit de peur et de recherche. Et j’ai ressenti combien c’est facile de faire quelque chose sans recherche le résultat. Il suffit de le fait tout simplement. J’ai aussi compris que les êtres pervers peuvent me contrôler par le biais de mes attachements. Je savais cela avant, mais je ne l’avais pas vraiment « compris ». J’avais également lu des lois à ce sujet, mais je n’avais pas compris le principe.

Sur le chemin, je suis tombé sur une station de radio. J’ai décidé d’y entrer pour leur donner quelques documents et leur parler du Dafa et de la persécution. Une secrétaire a fait venir un homme qui a pris les documents et qui était très ouvert. Il m’a dit : « Pour le moment je ne peux pas faire un interview avec vous parce que c’est la période électorale et je suis débordé. Mais quand les choses seront calmées, peut-être que nous pourrons le faire ». Je lui ai dis que je suis venu là juste pour donner des documents, mais s’il pouvait faire une interview, ce serait encore mieux. Cela m’a vraiment surpris car la situation s’est changée en une seconde : on veut m’interviewer. Je lui ai remercié, puis je suis parti pour l’hôpital.

Dans l’hôpital, quelque chose de spécial s’est passé. Comme j’accompagné mon amie pour qu’elle fasse son traitement, j’ai pu parler avec deux médecins – l’un d’eux était aussi un patient – Ils étaient très intéressés au sujet de ce que j’avais à leur dire. Quelques instants plus tard, je suis entré en conversation avec le médecin de chimiothérapie. Je lui ai demandé à qui je devais m’adresser pour accrocher quelques calendriers à l’hôpital. A peine en avais-je eu l’idée que je suis allé demander à une secrétaire de me laisser déposer quelques calendriers . Je lui ai parlé de la persécution et de la vérité et je lui ai aussi dit que même si des personnes ne recherchent pas des informations sur le Falun Dafa , elles verront le principe “ Vérité- Compassion- Tolérance” et ceci est très important parce qu’aujourd’hui beaucoup de personnes ont oublié ce principe. Elle était d’accord avec ce que je lui ai dit. Après lui avoir remercié, je suis retourné à l’hôpital pour déposer des calendriers. Les choses se sont bien déroulées. J’ai vu qu’au moment où j’abandonnais des attachements, les choses commençaient à bien se tourner.

Sur le chemin du retour, je me suis de nouveau arrêté à la radio pour demander le numéro de téléphone du monsieur au cas où quelque chose se passerait et qu’il oublierait d’appeler ou bien, s’il perdait les documents que je lui avais donnés. Là, nous avons eu de nouveau l’occasion de se parler et il m’a dit qu’il a déjà fait un court reportage sur le Falun Dafa qui serait diffusé à la radio dans quelques minutes. J’étais étonné: « Ah ! Juste maintenant? » J’ai demandé alors de voir son article au cas où il avait écrit quelque chose de faux, mais il m’a dit qu’un journaliste devait travailler sans être influencé, qu’il devait écrire son propre article. Cependant, il m’a quand même révélé qu’il a parlé des principes du Falun Gong et de la persécution, qu’en général, c’était un bon article, mais il se pouvait avoir de petites fautes qui pourraient être corrigées. Il m’a dit aussi qu’il avait participé à un séminaire à Bucarest (capitale de la Roumanie) où quelques Chinois lui ont dit des choses très différentes de ce dont je lui avais parlé et il était surpris de voir que ce n’était pas tout à fait comme ce que ces Chinois lui avaient dit. Il était très ouvert d’esprit. Je l’ai remercié pour ce qu’il avait fait et j’ai couru chez moi pour les écouter. C’étaient effectivement un bon article, quelques petites choses auraient pu être dites d’une autre façon, mais il est possible de tout clarifier lors du prochain interview.

Cela s’est passé ainsi ce jour-là. C’était une journée spécial pour moi, non pas parce que j’avais fait quelque chose d’important, mais parce que les personnes qui attendaient d’entendre le Dafa et ses principes ont compris le Dafa. J’ai réalisé que je serais trop égoïste si je ne laissais pas les autres connaître Dafa à cause des mes attachements. Je remercie au Maître pour son aide. J’ai Zhuan Falun et d’autres Jinwen qui sont toujours là. Mais comme je ne comprenais que superficiellement la Loi, je n’ai pas vu et compris ce point. C’était comme une fenêtre couverte de saleté , si vous ne la nettoyez pas, vous ne pouvez voir ce qu’il y a au-delà de la fenêtre même s’il y avait des choses magnifiques ou importantes à voir. Les attachements sont cette saleté. Après en avoir nettoyé quelques-uns, vous verrez quelque chose et ainsi de suite. Je vois maintenant de plus en plus clairement que sans l’esprit de recherche, je peux faire ce que je suis supposé de faire. Eliminer un attachement c’est comme fermer une porte à travers laquelle les êtres pervers peuvent entrer et me manipuler comme un marionnette. Je sais que je dois abandonner beaucoup d’attachements.

Quand j’ai écrit cette expérience, je me suis rappelé ce que j’ai à corriger et j’ai pu voir d’autres choses que je n’avais pas vues jusqu’à maintenant, et j’ai vu beaucoup de mauvaises choses en moi que je dois éliminer. Maintenant, je peux mieux ressentir et apercevoir le pouvoir de la Loi et comprendre ce que sont vraiment les attachements. Je continue à apprendre, mais je ressens qu’avec chaque épreuve passée ou manquée, je m’élève.

Merci à vous tous.

(Conférence européenne de la Loi 2004 à Vienne)