(Minghui.org)
Mme Huang Zhao, âgée de 32 ans, était une employé du bureau des céréales du district Qiaokou de la ville de Wuhan, province de Hubei. Elle vivait dans la communauté de Shangzha près de la rue Hanzhong dans le district de Qiaokou. À 3h. du matin le 16 avril 2004, Mme Huang Zhao est morte suite à la torture.
(Photo insérée)
La pratiquante de Falun Dafa Mme Huang Zhao a été torturée à mort par le département de police #1 et le « bureau 610 » du district de Qiaokou
Le 1er avril 2004 à 22h., le policier Jin Zhipin du départment de police #1 et plusieurs autres policiers ont pénétré de force dans la demeure de Mme Huang Zhao et de son mari Liu Ning. Leur famille a été avertie de leur arrestation le 5 avril 2004. Aux environs de 14h. le 5 avril, la mère de Mme Huang a emmené son mari de 78 ans, ancien combattant à présent infirme, pour voir l’officier Jin Zhiping et demander où se trouvait Mme Huang. Il a tout d’abord nié qu’elle avait été mise en détention, il a dit : « Elle a été envoyée au département de police de la ville pour y être interrogée. Vous devriez rentrer à la maison. Nous allons vous informer des faits au moment opportun. »
Du 5 au 15 avril, la famille n’a reçu aucune nouvelle du département de police. Les parents de Mme Wang attendaient dans l'anxiété. Tout à coup, vers 4h.30 le matin du 16 avril, la police a frappé à leur porte. Il y avait trois policiers venus leur dire que Mme Huang s’était « infligée des blessures » aux environs de 16h. le 2 avril, qu'elle avait été envoyée à l’hôpital n°1 de la ville pour des soins d’urgence et qu'elle était ensuite morte aux environs de 3h. du matin le 16 avril. Parmi les policiers, il y avait le sergent Yang Gang du département de police de Qiaokou et Li Wei, un fonctionnaire du « bureau 610 » du district de Qiaokou. Le sergent Yang Gang a demandé aux parents de Mme Huang d’aller identifier le corps de Mme Huang à l’hôpital. Les deux parents âgés était submergé par la tristesse due à la nouvelle et ont demandé à Huang Gang : « Pourquoi n’avons-nous pas été contactés durant les deux semaines durant lesquelles Huang Zhao était à l’hôpital ? » Les fonctionnaires se sont justifiés : « Nous avions peur que vous ne puissiez pas endurer la nouvelle. » Le couple âgé a alors demandé : « Alors, comment croyez vous que nous puissions endurer la nouvelle lorsque vous venez nous l’annoncer une heure après sa mort ? Pourquoi ne nous avez-vous pas avertis pour que nous puissions la voir avant qu’elle ne meurre ? » Les fonctionnaires ne pouvaient pas leur répondre et leur ont simplement demandé de venir à l’hôpital pour identifier le corps. Cependant, le couple âgé a refusé sachant que s’ils allaient identifier le corps, la police utiliserait leur visite pour camoufler leur crime et fabriquer une déclaration disant que les parents de Mme Huang avait admis que Mme Huang s’était elle-même infligée des blessures.
Plus tard le même jour, cinq personnes au total provenant du département de police de Qiaokou sont venus voir les parents de Mme Huang. Ils ont encerclé le couple âgé et les ont harcelés jusqu’à presque minuit, tentant ainsi de les contraindre à aller identifier le corps de Mme Huang à l’hôpital. Tout ce qu’ils leur répétaient encore et encore concernait le fait que Mme Huang Zhao s’était « infligée des blessures» et la nécessité de « soins d’urgence ». La famille a fait la demande au département de police de lui fournir des détails sur la manière dont Mme Huang s’était paraît-il « infligée des blessures » le 2 avril. Yang Gang a dit : « Huang Zhao a cassé une fenêtre. Elle a ensuite ramassé les morceaux de vitres avec la main droite, se coupant ensuite près de sept fois l’artère sur le côté gauche du cou. Les policiers de garde ont immédiatement utilisé des serviettes et des mouchoirs pour l’envelopper et arrêter le saignement. Ensuite, ils l’ont envoyé aux « soins d’urgence » de l’hôpital n°1 de la ville.
La famille de Mme Huang a posé à Yang Gang une série de questions en demandant qu’il ne réponde que par « oui » ou par « non » pour l'empêcher de mentir.
Question : Après que les artères de Huang Zhao ont été sectionnées, était-elle encore capable de parler à l’hôpital ?
Yang Gang : Non
Question : Pouvait-elle manger ?
Yang Gang : Non
Question : Était-elle consciente ?
Yang Gang : Non
Question : Est-ce qu'à ce moment-là Huang Zhao avait été reconnue coupable ?
Yang Gang : Non
Question : Huang Zhao était-elle alors en liberté ?
Yang Gang : Oui.
Il a aussi dit : « Pour pouvoir sauver Huang Zhao, un chirurgien du cerveau et un chirurgien de la cage thoracique de l’hôpital de Tongji, tous deux experts, ont été convoqués. Les dépenses médicales ont dépassé 70'000 Yuan (1). Si la famille se pose des questions ou a des doutes, vous pouvez engager un avocat ainsi qu'un examinateur médical pour examiner le corps. »
La famille a débattu sur ces deux sujets avec la police pendant trois jours. La famille a insisté, disant qu’il était impossible que Mme Huang Zhao se soit « infligée des blessures » parce qu’elle tenait beaucoup à la vie. Même lorsqu’elle a été menottée et suspendue en prison, pendant 9 jours consécutifs et ce 24 heures sur 24, elle n’avait pas délaissé ses croyances en Falun Dafa et ne s’est jamais « infligée des blessures » malgré la torture brutale à laquelle elle était assujettie. Elle n’était même pas en prison. La famille a insisté pour que le département de police de Qiaokou fournisse des preuves matérielles à savoir que Mme Huang s’était « infligée des blessure » et qu’on lui avait administré des « soins d’urgence ». Yang Gang et l’autre policier ont dit qu’ils détenaient des preuves, mais qu’ils n’étaient pas en mesure d’en fournir pour les montrer à la famille. Ils ne pouvaient même pas fournir de preuves telles qu’un avis de maladie en phase terminale ou un certificat de décès, sans même penser au verre cassé, à un rapport de « soins d’urgence » et de soins hospitaliers, à des reçus de factures médicale, etc.
En réalité, la famille de Huang Zhao avait déjà réalisé que Huang Zhao n’était pas morte en « s’infligeant des blessures » tel que prétendu ; elle avait plutôt été torturée à mort au département de police du district de Qiaokou dans l’après midi du 2 avril, moins de 24 heures après son arrestation. La police a fabriqué l’excuse que sa mort avait été causée par les blessures qu’elle s’était infligée et qu’elle était morte après qu’on l’ait soumise à des « soins d’urgence » et ainsi pouvoir attendre jusqu’au 16 avril pour contacter les parents de Huang Zhao et avoir le temps de camoufler leur responsabilité dans le meurtre de Huang Zhao. Pendant trois jours, la police a continué d’envoyer davantage d’officiers pour harceler la famille de Huang, mais ils ne sont pas arrivés à leur fin. À midi le 18 avril, n’ayant pas réussi à tromper les parents de Huang pour qu’ils signent leur histoire fabriquée concernant la mort de Huang, la police a décidé d’annoncer publiquement que Mme Huang Zhao « s’était suicidée dû à sa peur d’être punie pour son crime. »
Voici une liste de plusieurs incohérences qui nécessitent une enquête plus approfondie par le public et par l’organisation mondiale d’enquête sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG) concernant la mort de Mme Huang Zhao aux mains des policiers du département de police du district de Qiaokou.
1. Les employés du département de police du district de Qiaokou ont dit que dans l’après midi du 2 avril 2004, Mme Huang s’était infligée des blessures. La famille de Huang a demandé que le département de police du district de Qiaokou fournisse des preuves qu’elle s’était « infligée des blessures ». Yang Gong, le chef de l’unité du département de police du district de Qiaokou a tout d’abord affirmé qu’ils détenaient de telles preuves. Cependant, aucune preuve justifiant leur affirmation n’a été produite.
2. Les employés du département de police du district de Qiaokou ont dit qu’après qu’elle se soit « infligée des blessures » dans l’après-midi du 2 avril 2004, Huang Zhao a été envoyée au « soins d’urgence » de l’hôpital n°1 de la ville. Mais lorsque la famille a fait la demande pour voir les dossiers de l’hôpital, le dossier du patient, le dossier du traitement d’urgence, la facture médicale et le reçu, un avis de maladie terminale et un certificat de décès, etc, Yang Gang a dit qu’ils avait ces rapports, mais qu’il n’était pas en mesure de les fournir.
3. Les employés du département de police du district de Qiaokou ont dit que Huang Zhao s’était « infligée des blessures » et avait été envoyée à l’hôpital dans l’après midi du 2 avril 2004. Lorsque les parents de Mme Huang se sont rendus à la section #1 du département de police du district de Qiaokou pour demander à Jin Zhiping où était Mme Huang, Jin Zhiping a menti. Il a dit au vieux couple : « Huang Zhao a été envoyée au département de police de la ville pour y être interrogée. Vous devriez rentrer à la maison. Nous allons vous informer des faits au moment opportun. » Pourquoi Jin Zhiping n’a-t-il pas dit la vérité ? Pourquoi n’a-t-il pas alors dit aux parents de Huang que Huang Zhao s’était infligée des blessures et avait été envoyée à l’hôpital n°1 de la ville pour y recevoir des « soins d’urgence » ?
4. Yang Gang était conscient que Mme Huang Zhao ne pouvait ni parler, ni manger, ni même bouger et qu’elle était sur son lit de mort lorsqu’elle a été envoyée à l’hôpital pour des « soins d’urgence ». Mais pourquoi ne l’a t’il pas dit à ses parents lorsqu’il est allé chez eux le 16 avril à 3h. du matin ? Pourquoi ne s’est-il que contenté de presser les parents de venir identifier le corps ? Qui avait le pouvoir de la loi pour représenter la famille de Huang lors de la signature de l'avis de maladie terminale et le certificat de décès ?
5. Le 18 avril, les autorités du département de police du district de Qiaokou ont cherché à forcer les parents de Mme Huang à affirmer que Mme Huang s’était « infligée des blessures ». Lorsqu’ils ont échoué à les convaincre, ils ont menacé la famille avec colère d’annoncer que Huang Zhao « s’était suicidée dû à sa peur d’être punie pour son crime ». Huang Zhao est morte seulement 16 heures après son arrestation illégale par la police du district de Qiaokou. Qui a condamné Mme Huang Zhao et quel était son crime ? Quel droit détient le département de police du district de Qiaokou pour prétendre que Huang Zhao « s’est suicidée dû à sa peur d’être punie pour son crime ? »
6. Après que la dépouille de Mme Huang Zhao ait été incinérée le matin du 21 avril, sa famille a reçu une urne contenant les cendres. On leur a remis un reçu qui disait « poignardée » comme étant la cause de sa mort. Alors qu’ils exprimaient leurs derniers adieux à la dépouille de Mme Huang, la famille pouvait voir que le visage et la tête de Mme Huang étaient enflés. Il y avait des blessures sur le côté droit de son cou. Toutefois Yang Gang avait déclaré qu’elle avait « ramassé les morceaux de vitres avec sa main droite, se coupant ensuite près de sept fois l’artère sur le côté gauche de son cou. » Donc, les déclarations de la police étaient incohérentes avec les observations qu'ont faites les parents du corps de leur fille avant que l’incinération n’ait lieu.
Nous pressons toutes les organisations internationales d'enquêter sur ce cas.
(1) Yuan est la devise monétaire en Chine, où le salaire moyen d’un travailleur urbain s’élève à 500 yuan.
Traduit au Canada le 16 août 2004
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Catégorie: Les faits de la persécution