(Minghui.org)

Le 3 août 2004

L’ancienne Ministre de l’Education de la Chine a été sommée à comparaître devant une cour tanzanienne pour une action en justice l’inculpant de torture et de meurtres extra judicaires

Le 3 août 2004, un jugement préliminaire par un Juge de la capitale de la Tanzanie, Dar Es Salaam, a ouvert la voie au procès criminel de Chen Zhili, ancienne Ministre de l’Education de la Chine. L’affidavit, avancé par un pratiquant de Falun Gong en Ethiopie et soutenu par les pratiquants de nombreux autres pays, accuse Chen Zhili de meurtre et de torture de professeurs et d’étudiants chinois qui pratiquent le Falun Gong.

La décision du juge conclut l’action civile et pave la voie au procès criminel d’une femme qu’on pense être l’instrument de la propagation de la persécution du Falun Gong au système d’éducation chinois.
Chen a comparu devant la cour le 19 juillet. C’est la première fois qu’un officiel chinois comparaît en personne pour répondre aux actions légales intentées dans le monde entier.

Dana Cheng, une femme porte-parole pour les pratiquants de Falun Gong, a dit lors d’un interview avec l’Epoch Times, " En Chine, ceux qui ne veulent pas renoncer au Falun Gong ne peuvent ni enseigner ni étudier, des slogans anti-Falun Gong ont été introduits dans les livres de classe et les examens critiques. De cette manière, les étudiants sont contraints de choisir entre leur futur et leur position de soutien au Falun Gong. On demande aux étudiants d’emmener des documents anti-Falun Gong chez eux. Ceci aide à propager la haine envers le Falun Gong à un plus grand groupe dans la société. J’ai quelques amis qui sont des étudiants de doctorat remarquables. Ils ne peuvent pas obtenir leur diplôme, pas plus qu’ils ne peuvent venir aux Etats-Unis même lorsque les universités là-bas leur offrent des postes de chercheurs. Un de mes amis Yu Jia, enseignant à la brillante université Tsinghua, a été illégalement arrêté et secrètement condamné."

Johna Nania, membre de l’équipe qui a intenté le procès contre Chen, a dit dans un interview après que le verdict ait été rendu, « Ce procès a lieu dans un pays en développement loin de la Chine. Il témoigne que la justice ne connaît pas de limites géographiques ni de limites économiques ­ il n’y a pas d’échappatoire. Ces officiels chinois responsables d’avoir persécuté le Falun Gong devraient sérieusement réfléchir à comment ils peuvent renoncer à la persécution et compenser pour leurs actions inhumaines pendant qu’il en est encore temps.

L’action en justice contre Chen arrive moins d’un mois après qu’un pratiquant de Falun Gong, David Liang, ait été la cible d’une fusillade en Afrique du Sud. Deux officiels chinois, le Vice-Président Zeng Qinghong et le Ministre du Commerce Bo Xilai, qui visitaient l’Afrique du Sud à ce moment, sont soupçonnés d’être secrétement impliqués dans la fusillade.

Chen est une proche alliée à la fois de Jiang Zemin, l’homme qui a instigué la persécution du Falun Gong et de Zeng Qinghong. En 1989, elle a travaillé étroitement avec Jiang, alors maire de Shanghai, et Zeng, son bras droit, à faire définitivement fermer le journal Shanghai Economics Guidance parce qu’il publiait les nouvelles du mouvement démocratique montant en Chine.

Plus récemment, entre 1999 et 2003, dans sa capacité en tant que Ministre de l’Education en Chine, poste qui lui a été conféré sous les auspices de Jiang Zemin, Chen a lancé une campagne à travers tout le système d’éducation chinois ordonnant aux professeurs et aux étudiants de se soumettre à une « formation politique de la pensée » qui incitait à la haine contre le Falun Gong et ceux qui le pratiquaient.


http://english.epochtimes.com/news/4-8-3/22729.html

Publié: Samedi, 7. Août 2004