(Minghui.org)

L’avocat M. Carlos Iglesias devant la Cour National d’Espagne « La Audiencia Nacional » avec dans sa main la plainte.

L’après midi du 2 septembre, une plainte judiciaire a été déposée contre Jia Qinglin à la “Audiencia Nacional” du Tribunal National d’Espagne à Madrid, pour crimes de génocide et torture contre les pratiquants de Falun Gong en Chine.

Jia Qinglin qui était en visite officielle en Espagne le 3 septembre, a été accusé de crimes contre l’humanité commis pendant la persécution brutale des pratiquants de Falun Gong sur le continent chinois, alors qu’il était Secrétaire du Comité Municipal du Parti Communiste Chinois dans la ville de Beijing de 1999 à novembre 2002.

La plainte a été déposée avec l’accord de quinze pratiquants de Falun Gong qui ont souffert directement ou indirectement par le biais de leurs membres de famille persécutés à Beijing pendant le mandat de Jia Qinglin.

L’accusé est l’un des membres des dirigeants chinois connus pour avoir soutenu et favorisé la persécution du Falun Gong et qui y a participé directement et a ouvertement soutenu le génocide
“ L’Association Mondiale pour Enquêter sur la Persécution du Falun Gong” a enquêté sur ses activités et constaté que Jia Qinglin a donné son soutien total à la campagne de persécution lancé par Jiang Zemin contre le Falun Gong le 20 juillet 1999. Aussitôt après Jia Qinglin a provoqué une grande réunion du Comité chargée de la politique de Beijing dont il était le Secrétaire Général et a demandé publiquement à toutes les organisations du Parti Communistes et à ses membres d’adopter une position ferme contre le Falun Gong et ses pratiquants.

A plusieurs occasions et de part sa position officielle, il a attaqué le Falun Gong et ses pratiquants aussi bien dans les sessions du Comité National de Concertations que pendant le Congrès du Peuple, profitant de ses discours pour promouvoir la persécution et inciter les autorités chinoises à collaborer dans cette persécution. Dans bien des cas, il a remercié et félicité ceux qui se sont impliqués directement dans la persécution.

Jia a attaqué le Falun Gong de la même manière, lors de la Conférence des Affaires Légales et Politiques, dans la Conférence sur les Religions et dans la Conférence des Représentants du Parti Communiste à Beijing. Dans la Seizième Conférence National, Jia a présenté la persécution du Falun Gong comme l’une des cinq priorités de Beijing et dans son premier discours après son élection en tant que Président du Comité National de la Conférence Politique Consultatif du Peuple chinois il a fait des remarques anti-Falun Gong allant contre la position et l’attitude de son prédécesseur Li Ruihuan.

Durant le mandat de Jia Qinglin en tant que Chef du Comité de la Politique de Beijing de 1999 à 2000 d’innombrables atrocités ont été commises contre les pratiquants de Falun Gong, avec beaucoup de cas de morts vérifiés, suite à la torture, à la fois de femmes, d’enfants et même d’un bébé de 8 mois fils de la pratiquante Wang Lixuan qui a été, elle aussi, cruellement assassinée. Un autre cas de mort suite à la torture est celui de Zhao Xin, professeur de l’Université et de Commerce de Beijing.

Plusieurs cas de morts ont été recensés pendant le mandat de Jia et il est directement responsable de détention illégale de millions de pratiquants de Falun Gong à Beijing. Le Bureau des Appels de la population chinoise se trouve à Beijing et c’est là que les pratiquants de Falun Gong sont allés faire un appel pacifique contre la persécution et ont été détenus et envoyés dans différents camps de travail en Chine. Jia est sans aucun doute coupable de génocide et est responsable de la persécution que subissent les pratiquants du Falun Gong. Une fois la plainte déposée il a été demandé au juge de faire en sorte que Jia réponde pour ses crimes.

Dans la plainte qui a été déposée, il a été officiellement demandé au Tribunal de l’Aciendia Nacional, que Jia soit arrêté et interrogé durant sa visite en Espagne, requête qui sera étudiée par le juge.

Jia Qinglin ne peut prétendre à l’immunité, puisque face à un génocide on ne peut invoquer l’immunité diplomatique. La nature barbare de la torture et les assassinats de gens innocents ne peut faire parties des devoirs officiels. Au contraire ce sont des actes personnels et illégaux et une violation manifeste de la constitution et des lois chinoises.

L’avocat chargé de l’affaire est Maître Carlos Iglesias.

 
 


Publié : Lundi, 6. septembre 2004