(Minghui.org)

2ème partie : http://fr.minghui.org/news/0409/15/E52230_20040909_fr.htm
4ème partie : http://fr.minghui.org/news/0409/15/E52230_20040909_fr.htm

Les pratiquants de Dafa devraient montrer leur compassion au sein même des conflits. Cette compassion ne signifie pas que l’on profite de vous facilement. Le pouvoir de la compassion est immense, parce que c’est à l’image du monde du pratiquant de Dafa et c’est en relation étroite avec Dafa.

« Shan est l'expression du caractère de l’Univers aux différents niveaux et dans les différents espaces, il est aussi la nature fondamentale des grands Eveillés. Ainsi, un pratiquant doit cultiver obligatoirement le Shan, et s’assimiler au caractère particulier de l’Univers Zhen-Shan-Ren ». Points Essentiels Pour Un Avancement Assidu

Quand les non-pratiquants de votre famille pensent que vous êtes une bonne personne et qu’ils voient votre compassion dans vos paroles et vos actions, n’est-ce pas comme si vous étiez en train de valider Dafa auprès de votre famille ?

Que les conflits que rencontre un pratiquant de Dafa proviennent de l’extérieur ou de l’intérieur même de la famille du pratiquant, les paroles et le comportement du pratiquant influenceront les gens autour de lui. C’est parce que les gens autour de lui l’observent et le jugent en conséquence. Si un pratiquant fait bien, cela aura à coup sûr un impact positif sur sa validation de la Loi et sur sa clarification de la vérité. Si un pratiquant n’a pas bien fait, il ne peut avoir qu’un impact négatif. Cependant, en tant que pratiquant de Dafa pendant la période de la rectification de la Loi, il a la responsabilité de bien faire.

Mon mari et moi-même avons commencé à pratiquer Dafa en 1998. Avant de commencer à cultiver, j’avais le mot final pour ce qui était des questions familiales et mon mari ne discutait jamais mes décisions dans ce domaine. Et j’avais l’impression que les choses devaient effectivement se passer ainsi, étant donné que je m’occupais de toutes les questions familiales, qu’elles soient importantes ou pas. Chaque mois, mon mari me « rendait compte » de son salaire et de ses dépenses. Après que mon mari et moi-même ayons commencé notre cultivation, je n’ai toujours pas pris conscience qu’il y avait quelque chose d’erroné dans ma façon de penser. Ce qui fait que je me suis contentée d’avoir moins « d’exigence » pour mon mari, et je n’étais plus aussi « stricte » qu’avant.

Le frère de mon mari et son épouse sont venus étudier aux Etats-Unis, et leur vie a été très difficile. Mon mari et moi-même avons l’un et l’autre un bon travail et nos salaires ne sont pas des petits salaires. Mon mari m’a dit à plusieurs reprises qu’il souhaitait aider financièrement son frère et son épouse. J’ai refusé à chaque fois. J’avais suffisamment de bonnes raisons : nous n’avions pas fini de rembourser notre prêt, nous avions besoin d’argent pour l’éducation de nos deux filles et pour les dépenses quand elles seraient grandes, etc. Comme notre maison était assez grande et qu’elle se trouvait à proximité de l’université où allait son frère, mon mari a suggéré que son frère et la femme de son frère viennent chez nous, de façon à les aider à réduire leurs dépenses. En entendant les paroles de mon mari, j’ai instinctivement refusé sa proposition. J’ai pris pour excuse les dérangements que cela occasionnerait et j’ai refusé. En plus, j’ai ajouté que cela avait aussi été très difficile pour nous quand nous étions à l’école et que pourtant, nous nous en étions sortis. Je lui ai aussi dit d’un ton persuasif qu’il devrait relâcher ses émotions, qu’il ne devrait pas avoir trop de soucis pour son frère, et qu’il devait laisser son frère se forger au contact des difficultés.

Un jour, alors que je vérifiais nos relevés de banque, j’ai vu qu’il y avait des dépenses de 400$ par mois sur le compte de mon mari, et que ces dépenses duraient depuis trois mois, et que je n’avais absolument pas été mise au courant de ces dépenses. D’instinct, j’ai su que mon mari avait dû aider son frère en secret. Plus j’y pensais, plus ça me mettait en colère. Je me suis alors disputée avec mon mari. A cause de cet incident, j’étais pleine de rancœur envers son frère.

Bientôt, j’ai découvert sur les relevés de nos comptes en banque qu’il y avait eu un retrait de deux milles dollars pour régler un achat. J’ai demandé à mon mari où était parti l’argent. Il m’a dit qu’il l’avait utilisé pour acheter une voiture d’occasion pour son frère. Quand j’ai entendu cela, je me suis sentie tellement en colère que j’ai eu l’impression d’avoir une bombe dans le cœur. Je me suis à nouveau disputée avec mon mari. Face à mon ton désapprobateur, mon mari a claqué la porte avec colère et il a quitté la maison. Il n’est pas revenu pendant une semaine.

Pendant un week-end d’étude de la Loi, j’ai parlé en pleurant du comportement de mon mari et de mes griefs envers lui. Mon mari n’a rien dit mais était visiblement en colère. On m’a beaucoup témoigné de « sympathie ». Un soir, j’ai eu une conversation téléphonique avec une dame plus âgée qui cultivait depuis longtemps. A ce moment là, je n’étais toujours pas capable de me calmer, persuadée que j’étais que mon mari avait été irresponsable envers moi en faisant ce qu’il avait fait. Même Maître avait dit que, après qu’une femme ait épousé un homme, cet homme devait être responsable envers elle ! Comment pouvait-il claquer la porte et partir ? Après avoir écouté mes paroles, cette pratiquante m’a dit que tous ces conflits étaient de ma faute et qu’elle éprouvait beaucoup de sympathie envers mon mari. Elle a dit que, certes Maître avait dit qu’un homme devait être responsable envers son épouse, mais qu’une femme devait être bonne et vertueuse, et pas simplement bonne superficiellement. Etre une personne responsable, cela ne s’appliquait pas uniquement à l’homme, mais aussi à la femme. A ce moment là, je n’ai pas su quoi dire. En fait, je savais dans mon cœur qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas chez moi. Mais, de façon à sauver la face et à cause de mes émotions, je n’ai pas voulu reconnaître mes fautes devant une compagne de pratique. J’ai même parlé de certains principes de Dafa pour prouver que j’avais raison.

C’est dans cet état là que je me trouvais il y a un an. Maintenant, quand je parle de ce que j’ai fait par le passé, je me sens assez gênée. Mais à cette époque là, au beau milieu de ce conflit, il m’était très difficile de regarder en moi, surtout étant donné que je n’avais pas conscience de mes problèmes. Chercher à l’intérieur de moi a été un processus difficile durant lequel, j’ai souvent lutté et hésité entre différentes options qui s’offraient à moi : abandonner mes attachements, ne pas les lâcher, et même, attendre pour m’améliorer la prochaine fois. Cependant, je voulais vraiment avoir les qualités requises pour être une pratiquante de Dafa. Il allait falloir que je fasse preuve d’une détermination forte pour ne pas utiliser les concepts des gens ordinaires de gains et de perte pour déterminer si je devais abandonner ce morceau d’attachement. Pour le moins, il allait fallait falloir que je fasse des progrès réguliers dans ce sens là.

A la maison, je monopolisais le pouvoir pour les décisions familiales et pour les dépenses d’argent. Je n’avais jamais songé aux sentiments de mon mari, comme si j’étais la patronne dans ma famille, et que mon mari n’était que le « secrétaire » qui devait suivre mes instructions. J’ai utilisé toutes sortes de bonnes raisons pour m’opposer au désir de mon mari à aider son frère, alors que parallèlement à cela, j’utilisais tous les moyens possibles pour venir en aide à ma famille maternelle. A dates fixes, j’envoyais de l’argent à ma mère pour qu’elle puisse aider sa famille. Qui plus est, je n’avais jamais dit à mon mari que j’avais envoyé de l’argent chez ma mère. Dans mon esprit, les membres de la famille de mon mari n’avaient rien à voir avec moi, et peu importe à quel point la vie était difficile pour son frère et l’épouse de son frère, cela ne me concernait pas. Après les conflits avec mon mari, je n’ai jamais songé à regarder à l’intérieur de moi, j’ai simplement cru que mon mari ne songeait jamais à la famille et n’était pas du même avis que moi. J’éprouvais même du ressentiment envers le frère de mon mari, j’avais l’impression qu’ils en demandaient trop. Ma « tristesse » et mes « griefs » étaient apparus quand mes conceptions erronées avaient été contestées et quand les intérêts de ma famille que je « dirigeais méticuleusement » avaient été mis en question. Ils étaient apparus à cause de mes attachements qui existaient dans mon subconscient. Je n’avais pas eu conscience de mes attachements avant de les avoir fait apparaître. Plus je les faisais sortir, plus j’avais peur. M’étais-je réellement cultivée durant toutes ces années ?

En fait, au coeur de ces conflits familiaux, les choses les plus difficiles à abandonner et celles auxquelles on a le moins envie de toucher sont ses propres attachements, sauver la face, la fausse logique qu’on a formé dans la société humaine et en laquelle on croît, et les différentes manières de penser de façon apparemment logique que l’on a appris dans la société ordinaire. Au niveau microscopique, ne sont elles pas, ces choses, comme de grandes montagnes ? Et toutes ces montagnes ont la même origine, c’est à dire, « l’égoïsme ».

Ce que j’ai étalé il y a un an n’est pas vraiment grand chose au regard de la société humaine, ou la moralité continue à baisser. Je pourrais même trouver des « amis de même nature ». Cependant, si je dois mesurer mes actions d’après les critères de Dafa, j’ai vraiment été épouvantable. A cette époque là, quand j’ai clairement pris conscience de mes problèmes et que j’ai eu la détermination d’éliminer toutes ces mauvaises choses, j’ai senti que ma vie était en train d’être nettoyée par Dafa. Ce n’est qu’à ce moment là que j’ai pris conscience du sens de la cultivation pratique et de son caractère sacré.

J’ai présenté mes excuses à mon mari pour ce que j’avais fait auparavant. En même temps, je me suis imposée de traiter le frère de mon mari et son épouse avec l’attitude que devrait avoir une pratiquante de Dafa, en me préoccupant sincèrement d’eux et en les aidant. Je me suis imposée de bien faire dans ce que je disais et dans ce que je faisais. Pendant le processus de me cultiver vraiment, je trouve que je suis moins hésitante et mal assurée qu’autrefois quand je dis ou que je fais quelque chose. Je suis devenue plus stable et plus déterminée qu’autrefois.

Je sens que je suis devenue plus pure. Pas uniquement dans mon foyer tout en harmonie maintenant, mais mes deux enfants sont également devenus plus prévenantes et plus gentilles. Elles ne se disputent plus pour des jouets, et elles ont appris à être plus attentionnées l’une envers l’autre. Mon mari est lui aussi plus attentionné. Ce n’est que maintenant que j’ai vraiment réalisé la signification de « la lumière de Bouddha brille partout, l’authenticité et la droiture harmonisent tout » (Zhuan Falun)

Bien faire en parole et en actions est plus convaincant qu’un long discours, puisque quand nous disons et quand nous faisons quelque chose sincèrement du fond du cœur, nous clarifions la vérité. Le frère de mon mari et son épouse ont fait l’expérience de la bonté de Dafa grâce à nos paroles et à nos actions. Petit à petit, Dafa s’est enraciné dans leurs cœurs. Ils font maintenant partie des membres du corps des pratiquants de Dafa.

 (1) Fa; Loi et principes; les enseignements de Falun Dafa

Traduit en France le 13 septembre 2004