Exposer la nature perverse du régime de Jiang : les épreuves que j'ai souffertes sous la persécution (6e Partie)
(Minghui.org)
Ecrit par Yu Ming un pratiquant de Falun Dafa de Chine
Note de l’éditeur : L’auteur de cette article, Yu Ming a été enlevé et emmené au poste de police Lugu de Pékin à la fin du mois d’octobre 2003 et plus tard il a été condamné aux camps de travaux forcés. Depuis, on le connait dans les camps de travaux forcés de Pékin, pour sa fermeté de sa croyance dans le Falun Dafa. M. Yu est actuellement encore détenu dans le « Centre d’expédition ». Nous espérons que la communauté internationale prendra en considération son cas.
«L’équipe de lavage de cerveau intensif »
L’équipe de lavage de cerveau intensif est un des lieux les plus sombres du camp de travaux forcés de Tuanhe. Beaucoup de pratiquants ont été gravement maltraités dans ce lieu: Wu Jun, Zhu Zhiliang, Lin Chengtao, Liu Xiao et Zhao Xindong y ont tous subi un effondrement mental à cause de la torture et de la pression. Gong Chengxi et Wu Jun ont été attachés sur le « lit de l’homme mort » de nombreuses fois. Dans cette forme de torture, tout le corps, de la tête aux pieds est fermement attaché par de larges bandes de draps de lit à une planche de lit de telle sorte que la victime est totalement immobilisée. On n’autorise la victime qu’à se rendre aux toilettes une fois par jour. Lorsque la victime a besoin de déféquer deux gardiens assistants mènent la victime avec une bande attachée à chacun de ses bras ; pareil traitement est une grande insulte à la dignité humaine. La victime doit uriner dans le lit pendant que le haut du corps est détaché.
Les larges bandes de tissu ne sont pas seulement utilisées pour attacher étroitement les victimes, mais aussi pour ne pas laisser de trace visible. Wu Jun a été attaché au lit pendant trois mois consécutifs sans avoir été détaché une seule fois. Gong Chengxi a été attaché pendant deux mois, durant la période la plus chaude de l’été. Par conséquent une grande plaie s’est développée dans son dos de laquelle sortait du pus et du sang et sa chair et sa peau suppuraient. Les mouches se nourrissaient sur la blessure mais les gardiens ne s’en préoccupaient pas du tout.
Le pratiquant Wu Xiangwa a été envoyé à « l’équipe de lavage de cerveau intensif. » Des policiers du groupe numéro 5 dont Guo Jinhe, Yue Weihua et Liu Bin avec un policier du groupe de « l’équipe de lavage de cerveau intensive » ont choqué ensemble Wu Xiangwa pendant plusieurs heures à l’aide de quatre matraques électriques. WuXiangwan a perdu conscience plusieurs fois et est devenu incapable pendant longtemps de parler sans bégayer. Pour échapper aux chocs électriques et à la grande pression, Wu se frappait parfois la tête contre le mur, et s’évanouissait pendant que son sang s’écoulait sur le sol. Finalement il a été forcé de se soumettre aux demandes des policiers. Plus tard quelqu’un du bureau de travaux forcés de Pékin est venu pour enquêter ce cas mais l’enquête n’a rien donné. Aucun des policiers n’a été tenu responsable à ce sujet.
« L’équipe de lavage de cerveau intensif» traite les pratiquants de Falun Gong d’une manière extrêmement horrible mais les médias ne publient pas ces histoires.
L’équipe numéro 6 est impliquée dans la production non autorisée des livres de « Harry Potter »
Vers la fin de l’année 2001 j’ai été transféré dans l’équipe numéro 6 au camp de travaux forcés ou la plus grande partie des détenus sont en général des criminels enfermés pour vols, toxicomanie, prostitution, etc et sont appelés des « détenus conventionnels. » De la fin de l’année 2001 au début 2002 le camp de travaux forcés a illégalement imprimé des contrefaçons de la série de livres de « Harry Potter » pour faire de l’argent.
Beaucoup de gens savent que la Chine vient de rejoindre l’OMC. Le régime de Jiang Zemin a promis au monde entier qu’il sévirait contre les publications pirates dans la Chine pour sauvegarder le marché des publications. Toutefois dans le camp de travaux forcés de Tuanhe à Pékin, qui est partie intégrante du système légal chinois, les policiers forçaient les détenus à relier la série de livres de « Harry Potter. » Les livres étaient imprimés à un autre endroit. Les détenus devaient plier, trier et relier les livres. Puis une fois le travail terminé, les livres étaient transportés ailleurs pour être publiés.
J’ai fait partie de l’équipe numéro six pendant plus de trois mois et l’équipe entière travaillait sur les livres. Des piles de pages imprimées d’environ un mètre de haut étaient visible partout dans le hall, dans les corridors de l’étage ou l’équipe numéro six était située. Les équipes numéro 3 et 5 travaillaient aussi sur les livres. Des rumeurs disaient qu’il y avait une compétition entre les gardiens pour décrocher le travail pour leur propre équipe. Des personnes délivraient furtivement les pages imprimées au camp de travaux forcés. Les véhicules qui transportaient ces feuilles avaient des allures délabrées. La qualité d’impression était extrêmement mauvaise ; le papier avait une teinte jaune et il y avait des fautes d’impressions et des marques partout. C’était évident que ces livres étaient des contrefaçons.
Pour avoir plus de livres a disposition pendant le nouvel an chinois et les vendre à des étudiants durant les vacances d’hiver, la police forçait les détenus à travailler très dur. Parfois ils travaillaient toute la nuit. Bien sûr les détenus ne recevaient rien pour le dur travail effectué, alors que des sommes énormes, fruit du labeur des détenus du camp de travail forcé, tombaient dans les poches de la police. Cet arrangement rendait les assistants des gardiens furieux et ils endommageaient délibérément, détérioraient ou enlevaient des pages pendant qu’ils reliaient les livres. Par conséquent la qualité des livres était vraiment mauvaise. La police ne se préoccupait que du nombre de produits finis plutôt que de la qualité et faisaient délibérément la sourde oreilles sur les plaintes au sujet de la qualité. Lorsque les livres étaient ramassés, ils dissimulaient leur mauvaise qualité et étaient satisfaits aussi longtemps que personne ne pouvait détecter la différence au niveau de l’apparence. Ces livres étaient beaucoup moins chers que les livres imprimés officiellement. Ces méthodes de productions illégaux ont dû avoir de sérieuses répercussions sur les profits des éditheurs autorisés, les droits d’auteurs et les royalties.
A chaque fois que des superviseurs ou des inspecteurs venaient de l’extérieur du camp, les gardiens nous ordonnaient sur le champ d’arrêter le travail. Ils cachaient les feuilles de papiers et les livres dans leurs bureaux ou les déplaçaient d’en d’autres lieux ou les visiteurs n’allaient pas se rendre. Pendant le Nouvel An chinois, chaque gardien de police a reçu un bonus de 1000 yuans [500 yuans est le salaire moyen d’un ouvrier urbain en Chine] pendant que les chefs recevaient entre 2 000 et 4 000 yuans chacun. Aucun des détenus n’a reçu quelque chose malgré le dur travail effectué. Nous espérons que quelqu’un retransmettra l’information à l’auteur de « Harry Potter » ou aux éditeurs autorisés des livres afin que des enquêtes puissent être menées dans le but de protéger les droits et les intérêts de l’auteur, de l’éditeur aussi bien que des détenus.
De la violence brutale survient dans le « bâtiment de fortification déchaînée »
Après plusieurs mois difficiles, au milieu du mois de mars 2002, j’ai été envoyé dans un bâtiment qui se trouvait dans la cour arrière du camp de travaux forcés de Tuanhe pour y subir des mauvais traitements continuels et intensifiées. Selon les documents émis à l’époque par le « bureau 610 » (1), les pratiquant de Falun Gong détenus dans les camps de travaux forcés ne devaient pas être relâchés à moins qu’ils n’aient eu la soi disant « période stable » pendant au moins trois mois après avoir été « transformés. » En d’autres termes, les pratiquants qui avaient écrit les soi disant « cinq déclarations » (de renoncer au Falun Gong) devaient être conséquents et ne pas changer leur pensée pendant au moins trois mois avant d’être relâchés.
Le camp de travaux forcé a signé un accord avec les comités voisins ou les comités de communautés dans différentes régions qui stipulent que le détenu n’était pas considéré comme « transformé » avec succès tant que la « transformation » n’avait pas durée au moins trois mois. Les pratiquants de ce type étaient ou bien directement envoyés dans des classes de lavages de cerveaux qui avaient lieu dans différentes régions jusqu’à ce que leur peine de travaux forcés soit écoulée ou pénalisés d’une manière extrêmement dur. Ainsi, à cette époque, pour les pratiquants de Falun Gong, les trois derniers mois de leur peine constituaient un très grand test. Le 30 juin 2002 était le dernier jour de ma peine dans le camp de travaux forcés et j’étais en plein test.
Afin d’atteindre les soi-disant « quotas de transformation » et d’éviter qu’un pratiquant quitte le camp de travaux forcés « non transformé », les camps de travaux forcés dans les différentes régions ont pris une série de mesures extrêmement vicieuses et méprisables pour intensifier la persécution..
Lorsque la peine d’un pratiquant de Falun Gong approchait de son terme et que le pratiquant persistait encore dans sa croyance refusant d’être « transformé » plusieurs policiers le détenaient avec force dans une pièce séparée de l’ancien bâtiment ouest de Tuanhe et occupée par l’équipe numéro 5 avant le mois d’octobre 2001. Ils déchiraient les habits du pratiquant, l’attachaient à un lit sur le sol, le bâillonnaient avec des chiffons, et fermaient sa bouche hermétiquement avec du ruban adhésif pour l’empêcher de crier ou de mordre sa langue. Parfois ils lui bandaient aussi les yeux afin qu’ils ne puissent reconnaître l’identité de son bourreau. Puis ils utilisaient des matraques de 100 000 volts pour simultanément électrocuter toutes les parties sensibles de son corps. Lorsque les matraques étaient déchargées ils les rechargeaient et reprenaient la torture. Ces séances de tortures duraient pendant des heures voir même des journées entières jusqu’à ce que le pratiquant ne puisse plus les supporter. Jusqu’à douze matraques électriques étaient utilisées pour électrocuter un corps humain ! Vous pouvez imaginer la misère de la personne torturée ainsi, la douleur des contractions musculaires, la peau brûlée et le manque d’air causé par les électrochocs subis ; on a l’impression que dix milles flèches pénètrent notre corps ou que dix milles serpents nous mordent simultanément. En plus la police utilisait tous les moyens pour empêcher les informations de circuler ce qui rendait très difficile pour les gens de l’extérieur d’apprendre la vérité sur cette brutalité.
Si l’une des équipes atteignait un haut taux de « transformation », elle bénéficiait d’un grand bonus. Si une équipe n’atteignait pas le quota, le bonus était déduit de l’équipe. Pour récompenser les individus, chaque policier qui parvenait à « transformer » un pratiquant de Falun Gong recevait 1 000 yuans. Si un pratiquant qui était « transformé » ne reconnaissait pas le fait qu’il avait été « transformé » ou déclarait ces « transformations » caduques le policier était mis à l’amende pour 1 500 yuans. Ainsi les policiers n’épargnaient aucun effort pour vicieusement torturer les pratiquants de Falun Gong. L’argent est l’un des plus communs incitatifss utilisé par Jiang Zemin et son « bureau 610 » pour contrôler les policiers.
Le bâtiment ouest du camp de travaux forcés de Tuanhe est le même que le soi-disant « bâtiment des victoires » référant aux victoires sur les pratiquants. Auparavant l’équipe numéro cinq occupait ce bâtiment, mais il est maintenant spécialement utilisé pour « transformer » les pratiquants de Falun Gong inébranlables.
Les aires diffèrent du bâtiment de « l’équipe de lavages de cerveau intensifs. » Superficiellement la violence pourrait ne pas être perçue, mais l’atmosphère intérieure était vicieux. Le bâtiment était totalement fermé de tous les côtés. Aucun visiteur ou reporter n’était autorisé à entrer. Les fenêtres et les portes étaient recouvertes de journaux. Les gens de l’extérieur ne pouvaient pas voir dans les chambres. Il n’y avait rien dans les chambres si ce n’est une planche en bois sur le sol. Des slogans étaient inscrits sur les murs ou alors il y avait des affiches collées qui diffamaient le Falun Gong dans un langage extrêmement vulgaire. Il n’y a que très peu de chauffage, même pendant les jours d’hiver les plus froids. Le seul vêtement fourni qui donnait un peu de chaleur était une fine blouse. Les pratiquants sont détenus dans des pièces séparées, surveillées par jusqu’à cinq détenus criminels qui obéissent aveuglément aux ordes des policiers.
Les policiers trouvaient des prétextes commodes pour tourmenter les pratiquants de Falun Dafa. Par exemple, si vous disiez que vous vouliez cultiver la compassion, qu’une personne devait d’abord regarder en soi lorsqu’on était confronté à des conflits entre différentes personnes, qu’on ne devait pas rendre les coups reçus, et ne pas répondre aux insultes, les policiers vicieux tiraient alors profit de votre attitude et trouvaient intentionnellement des fautes en donnant les coups, vous battant ou en insultant, en proferrant des jurons et en vous maltraitant pour voir si vous étiez capable de résister ou non. Aussitôt que vous affichiez le plus petit mécontentement, face à leur comportement méprisable ils l’utilisaient comme prétexte pour vous battre en affirmant que c’était pour vous aider à cultiver la « tolérance » et pour vous aider à vous améliorer.
Par exemple nous n’étions jamais autorisé à dormir dans la matinée, mais nous devions rester debout jusqu’à deux ou trois heures du matin. Parfois nous étions privés de sommeil 24 heures sur 24. Cette torture était appelée « apprivoiser l’aigle. » Si vous fermiez les yeux, différentes formes de tortures vous attendaient. Vous étiez obligés de vous asseoir les deux mains sur vos genoux, sans bouger du matin au soir, excepté lors des repas ou pour aller aux toilettes. Un petit mouvement était interprété comme un signe de désobéissance et provoquait les jurons et les coups. Nous ne recevions délibérément pas assez de nourriture. Nous n’étions autorisés qu’à utiliser une fois par jour les toilettes. Des articles diffamant le Falun Dafa et le Maître étaient délibérément lus devant nous. Protester signifiait être torturés parce qu’on essayait de perturber le processus de « transformation. » En résumé, ils utilisaient tous les moyens possibles pour nous torturer.
Lorsque les pratiquants demandaient aux policiers sur quelles bases légales ils violaient les droits de l’homme, les policiers riaient et nous injuriaient en nous demandant : « Ne voulez vous pas agir avec de l’authenticité de la compassion et de la tolérance ? Pourquoi ne pratiquez vous donc pas la tolérance ? » Il s’ensuivait des tortures encore plus violentes contre le pratiquant qui avait posé cette question. Globalement, ils voulaient surtout que vous abandonniez les principes de « Authenticité Bienveillance Tolérance » ; ils voulaient surtout vous forcer de renoncer à ces nobles principes. Pour atteindre ce but, les policiers étaient autorisés à utiliser arbitrairement tout type de violence ou toutes les méthodes vicieuses inimaginables. C’est vraiment dur d’exprimer tous les crimes contre l’humanité qui ont été perpétrés dans ce bâtiment !
Les pratiquants de Falun Gong cherchent à améliorer leur moralité, leur santé spirituelle et à purifier leur corps physique. Toutefois, cette noble poursuite constitue une excuse pour le groupe criminel de Jiang pour persécuter le Falun Dafa et les pratiquants de Dafa !
La première chambre m’a été attribuée à l’étage principal du « bâtiment de la victoire. » Trois anciens pratiquants, Yu Shouli, Gu zhaojiang et Chen Hengjin de l’équipe numéro 5 dont les cerveaux avaient été lavés auparavant ont pris part dans ma « transformation. » Jiang Haiquan, l’assistant du directeur de la section de l’éducation était la personne en charge de mon processus de « transformation. » Il avait déjà maltraité de nombreux pratiquants par le passé, y compris Zhao Ming, Wei Rutan et Wu Yunghcang. Ces mains sont recouvertes du sang des pratiquants. Lui Xingcheng, Liu Guoxi et d’autres policiers étaient aussi impliqués dans la « transformation». Le bureau des camp de travaux forcé de Pékin a attribué le « premier prix » à ces policiers pour avoir « transformés » des pratiquants de Falun Gong. Leurs noms figuraient aussi sur « la liste honorifique » publiée dans le rapport interne 2002 des camps de rééducation forcés à cause de leur participation active dans la transformation des pratiquants de Falun Gong.
Le matin du 18 mars 2002 une torture brutale était au programme. Environ cinq policiers m’ont transporté dans la soi disant « chambre de consultation psychologique » au deuxième étage. La porte et la fenêtre avaient été totalement recouvertes par des journaux. Les policiers ne pouvant plus se retenir, m’on retiré mes habits mes chaussures et mes chaussettes. Ils ont attaché mon cou à une planche d’un lit avec une corde rugueuse. Ma poitrine, ma taille, mes bras mes jambes et mes pieds ont été immobilisés avec force par environ huit bandes de tissu. Ils ont enfoncé des chiffons dans ma bouche pour m’empêcher de crier ou de mordre ma langue et mes gencives ce qui peut provoquer la mort. Puis ils ont attaché une bande de tissu en travers de ma bouche entre les mâchoires. En même temps du papier et des stylos étaient préparés. Ils m’ont dit « Si tu agrées d’écrire une déclaration stipulant que le Falun Gong est [...] bat des cils et nous arrêterons tout de suite ! » Une fois la menace émise ils ont commencé à m’électrocuter frénétiquement avec des matraques électriques.
Jiang Haiquan a électrocuté ma tête et la partie supérieure de mon corps. Liu Xoncheng a électrocuté ma parie inférieure et mes cuisses. Liu a spécialement électrocuté la plante de mes pieds. Ils utilisaient des matraques électriques adaptées qui avaient plus de 100 000 volts. Tian Yu, un policier du groupe numéro 5 surveillait la porte au cas ou quelqu’un passait devant. J’étais allongé dans cette pièce complètement immobilisé. Mes oreilles étaient emplies des forts grésillements qu’émettaient les matraques électriques, accompagné occasionnellement des éclats de rire des policiers. Des flashs bleus illuminaient la pièce et une odeur désagréable de chair brûlée m’a rendu malade.
Les policiers sont même devenus encore plus irrationnels et m’ont électrocuté avec encore plus de frénésie. La douleur aiguë m’a fait me sentir si misérable, c’était comme si des milliers de couteaux découpaient mes muscles et mon coeur et que des milliers de pinces brûlantes attaquaient chacun de mes nerfs simultanément avec précision. C’est difficile de décrire la misère que j’ai expérimentée à ce moment. Je pense que l’enfer ne peut pas être mois que cela. Je transpirais de tout mon corps mais je ne pouvais bouger, ni crier. Mon corps est devenu raide et rigide à cause des violents tremblements. La torture a duré toute la matinée.
Le camp de travaux forcé traite les membres de la famille des pratiquants avec une fausse compassion
En général, lorsqu’un détenu, - particulièrement les pratiquants de Falun Gong - , était brutalement torturé des cicatrices restaient visibles sur son corps. Effrayés du fait que les familles des pratiquants puissent voir ces cicatrices et demander ce qui s’était passé, le camp de travaux forcés empêchait les pratiquants de voir les membres de leur famille. Ils avançaient diverses excuses ; par exemple ils prétendaient que le pratiquant n’avait pas respecté telle ou telle règle et qu’on le punissait en l’empêchant de voir les membres de sa famille. Lorsque les membres de la famille venaient pour demander un entretien, Zhang Fuchao et Ren Baolin, deux policiers de la section administrative leurs disaient « il [noms omis] souffre de troubles mentaux à cause de sa pratique du Falun Gong. Il bat les autres et les insulte. Il a violé les règles et il n’est pas autorisé à recevoir de visite pendant deux mois. Nous comprenons le désir de la famille à le rencontrer et éprouvons de la sympathie, mais que pouvons nous faire ? Les règles sont établies par les autorités. »En conséquence les membres de ma famille ne m’ont pas vu pendant ce mois. Comment est ce que les membres de nos familles, de simples personnes, pourraient imaginer ou savoir que la perversité sévit dans le camp de travaux forcés ?
Le camp de travaux forcés pour femmes
Dans certains aspects, le camp de travaux forcés pour femme est un environnement même encore plus vicieux que Tuanhe. Le camp de travaux forcés des femmes, nouvellement construit, a été terminé en mars 2002. A peine terminé il a été mis en service. On dit qu’environ deux millions de yuans ont été dépensés pour ce camp. Superficiellement il apparaît plus moderne avec de plus jolis paysages et un équipement et des infrastructures meilleures. Il est beaucoup plus beau que le camp de travaux forcés pour femme de Xin’an ou les pratiquantes étaient détenues auparavant. C’est pourquoi il crée une plus grande confusion dans l’esprit des gens. Du fait qu’une énorme somme d’argent a été investie dans le camp, la persécution des pratiquantes est devenue encore plus dissimulée et habile.
Par exemple, les fenêtre du camp de travaux forcés pour femme ne sont pas les même que dans celui de Tuanhe. Il n’y a pas de barres en fer à l’extérieur mais simplement une couche de verre. Il a été officiellement déclaré au public comme étant plus « humanitaire. » Il n’est en général pas connu du public, ni même des détenues que toutes les fenêtres sont résistantes aux balles et coûtent prêt de 1 000 yuans par mètre carré. Cet exemple permet d’entrevoir combien d’argent a été dépensé pour le camp de travaux forcés, qui de plus n’est qu’un petit camp de travaux forcés. A la fin de 2002 une détenue de l’équipe des adolescentes nommée Cui Honguy a essayé de s’échapper. Cette adolescente s’est ruée contre la fenêtre de toute sa force, ce qui a provoqué la chute de la fenêtre du troisième étage vers le sol. Elle n’a même pas été brisée.
En tant qu’homme d’affaire j’ai calculé que le groupe criminel de Jiang Zemin a dû dépenser environ un quart de notre revenu national dans la persécution du Falun Gong et cela chaque année. Cet argent est soit gagné par le dur labeur de gens ordinaires ou provient des investissements étrangers. Que penseraient les gens ordinaires et les investisseurs étrangers s’ils découvraient la vérité. Est ce que leurs investissements seront vraiment remboursés ?
J’ai rencontré une pratiquante nommée Zhou Yinhong pendant que j’étais détenu au camp de travaux forcés pour femme de Pékin. Sa peine avait été prolongée parce qu’elle était inébranlable dans sa croyance du Falun Gong et elle m’a raconté beaucoup de récits internes choquant.
Elle connaissait le cas d’une autre pratiquante nommée Lu Juan dont la peine avait été prolongée de dix mois. Zhou Yinhong et Lu Kuan ont été détenues ensemble dans l’équipe numéro 2 du camp de travaux forcés pour femmes. Sous la direction du directeur Zhu Xiaoli et de la policière Shi X, le directeur de la section administrative et chef de l’équipe numéro 2, Cheng Cui’e, a avec d’autres policières gardé environ dix pratiquantes, dont Zhou Yinhong et Lu Kuan, dans des pièces séparées enchaînées ou attachées dans des positions inconfortables. Ils ont ordonnés à beaucoup de détenues enfermées pour toxicomanie ou prostitution de les battre, des les tirer par les cheveux, de cogner leur tête contre les murs ou de les électrocuter avec des matraques électriques puissantes.
Pour rendre les choses encore pire, ils ont dévêtues les pratiquantes et les détenues ont inséré des brosses à dents dans leur vagin, griffant leurs parties génitales et déchirant les tissus. Une des pratiquantes est devenue infirme de cette façon et à cause de cela. A cause de cela ce type de torture a été abandonné temporairement.
Ayant peur que des enquêtes externes soient entreprises concernant ce cas, le camp de travaux forcés a décomposé l’équipe numéro 2. Depuis lors il n’y a plus eu d’équipe numéro 2 dans le camp et les pratiquantes qui étaient détenues ont été transférées dans d’autres équipes. La police a caché ce fait et a classé le rapport comme top secret. Plus tard, Zhou Yinhong a été transférée dans l’équipe numéro 1 et Lu Kuan à « l’équipe de lavage de cerveau intensif. » Elles souffrent encore de mauvais traitements inhumains et de tortures. Aucune des policières du camp de travaux forcés pour femmes n’a été tenue responsable du tout.
Du « bureau 610 » (1) l’organisation suprême en charge de la persécution du Falun Gong, au département légal de Pékin, en passant par le département de travaux forcés et par les camps de travaux forcés il existe un système complet orienté vers le lavage de cerveau et la « transformation » des pratiquants de Falun Gong. Au centre terminal, il est en général exigé des pratiquants qu’ils écrivent une déclaration de garantie promettant de ne plus pratiquer le Falun Gong. La fonction du centre terminal est de vous rappeler que vous êtes un détenu de travaux forcés et que vous devez obéir à leurs ordres disciplinaires. De différentes manières ils font en sorte que vous obéissiez aux règles. Le centre terminal n’a pas de rôle dans le processus de transformation des pratiquants, parce qu’ils pensent que c’est seulement lorsque les pratiquants sont disciplinés qu’ils peuvent être « transformés » dans le camp de travaux forcés de Tuanhe. Leur travail est d’être sûr que les pratiquants ne continuent pas à pratiquer au camp de travaux forcés.
Ils établissent d’abord une liste de leurs prétendues lois, indiquant celles que vous avez prétendument violées. Puis ils exigent que vous avouiez avoir violé les lois. Une fois l’aveu extirpé ils vous disent que vous devriez regretter d’avoir agi ainsi. La prochaine étape est d’écrire une « déclaration de regrets. » Une fois que vous regrettez ce que vous avez fait, et que vous avez admis vos fautes, ils vous demanderont alors de vous améliorer et de prendre une nouvelle direction. Maintenant que vous êtes prêt à être « transformé » du « mauvais » au « bon » vous allez devoir écrire une déclaration de « dissociation. » Ecrire cette déclaration ne suffit pas encore, même s’ils n’ont pas exercé de pression pour que vous évriviez la « déclaration de dénonciation » tout de suite. Ils vont laisserons peut-être plusieurs jours pour penser à la direction que vous allez prendre, c’est à dire si vous allez être « transformé » ou non. Bien qu’ils vous laissent plusieurs jours pour peser la situation, ils ne vous laisserons pas vous relâcher parce qu’ils commencent à espérer que vous soyez « transformé. »
Toutefois à la surface ils commencent à vous sourire et à ne pas vous traiter aussi sévèrement qu’auparavant, ne trouvant plus de fautes avec vous, et ne vous persécutant plus à chaque occasion. A partir de ce moment ils vous feront continuellement regarder des vidéos et lire des livres diffamant le Falun Gong. Plusieurs jours plus tard, quand votre esprit est rempli de pensées mauvaises et perverses vous êtes obligés d’écrire et de composer la soi disant déclaration. Ils attendent de vous que vous disiez que vous avez été amenés à pratiquer le Falun Gon par tromperie et que vous avez maintenant réalisé la nature [terme diffamatoire omis] du Falun Gong grâce à la rééducation.
III. Appel
Nous sommes des citoyens chinois qui croient sincèrement dans « Authenticité Bienveillance Tolérance. » Nous aimons profondément notre pays et nos familles. Pour cette raison nous ne pouvons pas autoriser que la jalousie d’un pantin en mal de pouvoir et vandale continue à imposer une persécution contre des millions de personnes au bon coeur croyant dans le Falun Dafa. De plus le groupe criminel de Jiang Zemin a étendu la haine et la diffamation en dehors des frontières chinoises et par l’abus de son pouvoir a trompé les polices étrangères, soudoyés les médias étrangers et des personnes de différentes classes sociales à travers le monde entier. Leurs mensonges, leurs propagandes haineuses et leur sensationnalisme bon marché ont trompé pollués et empoisonné des personnes tout autour du monde.
Nous faisons appel à toutes les personnes bien intentionnées de prêter attention, de toute urgence, aux faits énoncés ci-dessus et à tous les pratiquants du Falun Gong qui sont sujets aux brutales tortures en Chine, afin d’exposer tous les crimes et les participants dans la persécution, pour amener les persécuteurs en justice et activement aider à mettre fin à cette persécution de la croyance dans « Authenticité Bienveillance Tolérance » et la persécution des droits de l’homme.
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