(Minghui.org)
Bai Wanling était une pratiquante de Dafa de 39 ans du village de Xibayun, municipalité de Jiuyunjie, ville de Fukang, province de Xinjiang. Elle est morte le 31 mai 2004 à force d’être persécutées, parce qu’elle croyait au Falun Dafa.
Bai Wanling a commencé à pratiquer le Falun Gong en mai 1998. Le 15 février 2000, elle est allée à Beijing pour faire appel et fut arrêtée sur la Place TianAnMen. Elle a été ramenée à son ville natale pour être détenue. Les membres du personnel du gouvernement du Chef-lieu de Jiuyunjie l’ont surveillé à tour de rôle 24 heures sur 24. Ils lui parlaient, ils ne lui permettait pas de dormir et ils la harcelaient avec un langage vulgaire. Malgré tout cela, elle leur clarifiaient toujours patiemment la vérité. Plus tard, elle fut envoyée au centre de détention de la ville de Fukang où elle a été détenue pendant 15 jours.
En mai 2000, elle est retournée une deuxième fois à Beijing pour y faire appel. Elle a été arrêtée avec plusieurs autres pratiquants qui étaient allés également à Beijing pour faire appel. Ils ont été brutalement torturés par les policiers. Plus tard la police l’a envoyée au bureau de liaison de la province de Hebei. Lorsque le bureau de liaison a découvert qu’elle n’était pas de la province de Hebei, elle a été relâchée.
En juillet 2000, elle est retournée une troisième fois à Beijing pour faire appel. Elle déroula une bannière avec les mots : « Vérité – Compassion – Tolérance » sur la Place TianAnMen. Elle a été arrêtée et envoyée au centre de détention de Huairou. Elle a entamé une grève de la faim et a été capable de sortir du centre de détention quatre jours plus tard avec ses pensées droites. Après son retour à la maison elle a été arrêtée par les autorités locales et envoyée au centre de détention de la ville de Fukang où elle a été détenue presque trois mois.
Après qu’elle fut relâchée, elle a continué de clarifier la vérité à son entourage. Elle a été arrêtée encore une fois lorsqu’elle et d’autres pratiquants sont allés distribuer du matériel de clarification dans le comté de Qitai. À l’intérieur du centre de détention de Qitai, elle a entamé une grève de la faim. La police la transporta à l’hôpital pour être gavée. La police ordonna au personnel médical d’insérer de force un dur tuyau de plastique dans son nez jusque dans son estomac. Chaque fois qu’elle a été gavée, son nez saignait abondamment. Elle a continué quand même sa grève de la faim au centre de détention Changjizhou où elle fut plus tard transférée. Un policier l’a même gavé avec un grand bol de lait en poudre et un grand bol de soupe au riz. Tous les témoins ont été estomaqués par la brutalité utilisée par le policier. Cependant, ce policier dit : « Bien, elle est spéciale, il faut donc la traiter d’une façon spéciale. »
Durant les trois mois dans cet endroit, elle a fait une grève de la faim la plupart du temps et elle a été fréquemment gavée. Il en résulta que ses poumons ont été sévèrement endommagés. En mars 2001, la police locale a produit un document de rééducation par le travail et lui a demandé de le signer sans en informer sa famille. Elle refusa fermement. La police l’a donc menottée et envoyé de force au camp de travaux forcés pour femmes Wulaba dans la province de Xinjiang. Aussitôt arrivé au camp, elle a été forcée de se tenir debout pendant deux jours et une nuit. Ses pieds et ses jambes avaient complètement enflés. Ils lui ont demandé de calomnier Maître et Dafa, mais elle refusa. La policière Ba Xiaomei lui a enlevé tous ces vêtements ainsi que ses souliers et a électrocuté son corps en utilisant deux matraques électriques à la fois. Pendant qu’elle l’électrocutait, Ba Xiaomei lui demandait si elle allait cesser de croire en Dafa, elle refusait tout simplement. Ba Xiaomei a continué de l’électrocuter jusqu’à 4h00 du matin. Par la suite, tout son corps était couvert de meurtrissures.
Dans le camp de travaux forces, tous les pratiquants étaient surveillés par des toxicomanes en tout temps. Il était interdit aux pratiquants de se parler entre eux, non plus leur était-ils permis d’avoir du temps de répit pour se reposer ou même penser. Si les pratiquants refusaient de coopérer, ils recevaient des coups de poings et des coups de pieds. Sous ces dures conditions la santé de Bai Wanling s’est détériorée. Elle toussait terriblement et avait froid souvent durant la journée et une forte fièvre durant la nuit. Malgré cela, elle était forcée de travailler. Plus tard sa condition devint de mal en pis. Suite aux sérieuses recommandations de la part des autres pratiquants, les gardiens lui ont finalement permis de se reposer un petit peu et lui ont épargné le dur labeur. Après plusieurs mois, les gardiens l’ont amené à l’hôpital pour passer un examen médical. Les docteurs ont suggéré qu’elle passe un examen immédiatement à l’hôpital et qu’elle soit traitée aux soins intensifs. Cependant les policiers l’ont sortie de l’hôpital et ont informé sa famille qu’ils devaient payer 3000 yuans avant qu’elle puisse être remise en liberté. Sa famille refusa de payer. En juin 2002, les autorités du camp lui ont finalement permis d’aller à la maison. À ce moment, elle n’avait que la peau et les os. Elle mesurait 1.63 mètres (environ 5.35 pieds) mais ne pesait que 86 lbs. Elle était extrêmement faible et devait rester au lit toute la journée. Malgré sa condition, les dirigeants du « Bureau 610 » Zhang Xinguo et Cai Sanxiang ainsi que la police de la station Jiuyunjie ont continué d’harceler Bai Wanling. Ils ont mis son téléphone ainsi que les téléphones de toute sa famille sous écoute. La police allait souvent les menacer également. Zhang Xinguo avait dit une fois à Bai Wanling : « Si tu ne coopères pas, je t’enverrai au camp de travaux forcés. Tu vois, nous n’attrapons pas de maladie, si on te traite de cette façon. » Cependant, cet homme est mort d’une maladie soudaine peu de temps après.
La police a souvent ordonné les voisins de surveiller ses membres de famille. Il arrivait des fois que la police pénètre par effraction dans sa maison au milieu de la nuit, la pillant et arrêtant illégalement ses membres de famille s’y trouvant. Sa famille vivait dans une peur constante. Les deux parents de Bai Wanling étaient des pratiquants de Dafa, septuagénaires. Sa mère était déjà attristée du fait qu’elle avait souffert autant dans le camp de travaux forcés. Maintenant qu’elle se faisait harcelée si souvent par la police, elle s’écroula pour finalement demeurer clouée à son lit. Même sous de telles conditions, la police enleva de force le frère de Bai Wanling. Dû aux harcèlements constants et à la pression énorme, la mère de Bai Wanling est décédée au mois de septembre 2001. À la mort de sa mère, elle était toujours détenue au camp de travaux forcés.
Après la mort de sa mère, la police continua toujours à harceler son père. À chaque fois que son père sortait, il était suivi par une vile personne ou une autre. Une fois le vieillard est allé dans une ville voisine pour visiter sa sœur et il fut amené de force de la maison de sa sœur. Il a clarifié la vérité à la police plusieurs fois. Un policier une fois dit : « Nous ne sommes que des chiens qui avons reçu l’ordre de japper et de mordre. » Vu qu’il était harcelé constamment, il ne pouvait étudier la Loi ou faire les exercices régulièrement. Par conséquent sa santé se détériora. Il est décédé au mois d’octobre 2004. Le jour de ces funérailles, la police monta une embuscade près de sa maison afin d’attraper ses deux autres filles (aussi des pratiquantes) qui avaient été forcées de quitter leur maison afin d’éviter d’être persécutées.
Après que ses deux parents aient été persécutés à mort, la police a continué d’harceler le frère et la belle sœur de Bai Wanling à tous les jours. Ils ont réussi à tromper le couple d’assister à une session de lavage de cerveau puis les ont détenus là.
En mai 2004, la famille de Bai l’ont envoyé dans un hôpital pour recevoir des traitements. Durant son hospitalisation, la police est tout de même allé à la maison de son frère pour s’informer de ses allées et venues. Bai Wanling est décédée à l’hôpital le 31 mai 2004.
Après que Bai Wanling soit décédée, la police est allée répandre des rumeurs qu’elle et ses parents sont morts parce qu’ils pratiquaient le Falun Gong.
Les partis de la ville de Fukang impliqués dans la persécution de Bai Wanling et ses membres de familles.
Comité Légal et Politique de la ville de Fukang: Wang Xinmin, 86-994-3222526
Comité Légal et Politique de la ville de Fukang: Cai Sanxiang, Zheng Yanling
Station de Police de la ville de Jiuyunjie
Département des Finances du Gouvernement de la ville de Jiuyunjie
Division de Sécurité du Département de Police de la ville de Fukang: Xu Xiaofeng,
Wu Shimin, Yao Jinqing
Congrès Populaire de la ville de Fukang: Yuan Zhenhua
Bureau des aliments de la ville de Fukang: Lin Zhonggui
Bureau de diffusion de la ville de Fukang: Cai Yi
Bureau du Planning Familiale de la ville de Fukang: Yang Shenglian
Gouvernement du village de Chenguan: Li Weimin
Bureau des Affaires Civiles de la ville de Fukang: Zhao Lintang
Hôpital Populaire de la ville de Fukang: Gong Wei
Département des Ressources Humaines de la ville de Fukang: Liu Jun
Village de Xibayun: Shi Jingshan, Wang Decheng, Zhao Tianwen, Dian Xinjun,
Fu Xunjie, Wang Kuishan, Xiao Yongjie, Xu Shengfa, Wu Shengqiang, Wang Shengcheng,
Pan Yongcai, Hu Xiangju, Lu Cunji, Dang Changyun, Zheng Yunhua, Xie Xinhua
Hôpital de Médicine Chinoise de Chengguan: Zheng Yuling, Gu Junhui
Gouvernement du village de Shuimogou
Traduit de l’anglais au Canada le 22 septembre 2004 du lien : http://clearwisdom.net/emh/articles/2004/9/15/52461.html
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Catégorie: Les faits de la persécution