(Minghui.org)

Je suis une paysanne ordinaire du District de la Montagne. J’ai commencé à pratiquer le Falun Gong à la fin de 1996. Avant de commencer la pratique, je souffrais de plusieurs maux, tels que un cancer de l’utérus, une néphrite, de l’arthrite, de maux de tête, de maux de dents et de douleurs aux bras et au dos. Toutes mes maladies et symptômes sont disparus lorsque j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa. Ceci m’a aidé à demeurer ferme dans ma cultivation.

Après le 20 juillet 1999, au début de la persécution, je suis allée à Pékin avec deux pratiquants pour valider le Falun Dafa et nous avons été arrêtés. Les fonctionnaires sans loi ont amené tous les pratiquants de la Province de Hebei dans la cour de la Ville de Baoding. Le deuxième jour, les policiers locaux de différents districts et comtés nous ont ramenés. Un par un, les policiers ont traîné les pratiquants dans les autos. Je gardais les paroles du Maître dans mon esprit,

 « Un inébranlable maîtrise dix mille ébranlables » (Conférence dur la Loi à la Conférence du Midwest aux États-unis, 16 juin 1999, Chicago) (traduction non officielle)

J’ai refusé de bouger, ils m’ont battu et m’ont traîné. Ils ont abîmé ma montre. Mon cœur n’était pas ému, ils n’arrivaient pas à me bouger, alors ils m’ont soulevé du chemin à la cour. Dans l’après-midi, lorsque tous les pratiquants ont été partis, une auto du Département de la Police du Comté de Laishui est arrivée et a amené treize pratiquants du Comté Yi. Cette nuit-là, ils nous ont ramené et ils nous ont illégalement enfermés dans un collège.

Le matin, le chef du bureau du département de la police a dit que puisque j’étais déjà allée à Pékin à deux reprises, qu’il m’enverrait au centre de détention. Entre temps, ma parenté et mes amis s’inquiétaient terriblement à mon sujet. Mon mari travaillait en dehors de la ville et il est revenu pour tenter de me convaincre de cesser de pratiquer. J’ai dit : « Ce que je pratique est juste et ce n’est pas mauvais. J’ai retrouvé la santé et je ne m’emporte plus avec les gens, ni ne tombe malade. Falun Dafa enseigne aux gens à être bons et nous demande de regarder en nous-même pour nous améliorer. Le Falun Dafa nous enseigne comment être vertueux, de ne pas commettre de crime et ceci est bon pour la société et les familles.» Mon mari m’a même menacée de divorcer. J’ai passé ces épreuves l’une après l’autre. Ils voulaient que j’écrive une “Déclaration de garantie” comme compromis tout en pratiquant à la maison. J’ai refusé. Les fonctionnaires sans loi ont menacé les membres de ma famille, les forçant à écrire la déclaration et à la signer pour moi. J’ai toujours refusé. Des pratiquants ont été relâchés et mon cœur a été ébranlé. J’ai pensé que je ne pouvais pas pratiquer ou lire les livres au centre de détention puisque je n’avais pas écrit la garantie et que si je retournais à la maison, je pourrais pratiquer et lire et que ce serait bien. Je n’avais pas réalisé que ceci était un complot du régime de Jiang pour nous persécuter. Mais j’ai solennellement déclaré que la garantie écrite par mon mari était nulle de nullité absolue.

Lorsqu’ils m’ont relâchée du centre de détention, la police a voulu me filmer. Ils voulaient que je dise ce qu’ils voulaient entendre, mais j’ai refusé. Un policier a essayé de me faire répéter phrase par phrase, mais au lieu j’ai récité de Maître :« Voir la vraie nature »

« Cultiver fermement Dafa le cœur inébranlable

L’élévation du niveau est fondamentale

Face aux épreuves voir la vraie nature

Le Gong accompli la plénitude parfaite Bouddha Tao Divinité »

(de Points essentiels pour un avancement diligent II)

Leur film n’a pas réussi peut-être à cause de mes puissantes pensées droites. Ils m’ont donné une amende de deux cent yuans( yuan). J’ai dit que je n’avais pas troublé la paix, mais la police a dit qu’ils devaient quand même me faire payer.

En novembre 1999, je suis allée dans le Comté pour une conférence de partage d’expériences. Quelqu’un l’a rapporté à la police et la police a arrêté tout le monde à la conférence. Le commissariat municipal m’a arrêtée ainsi que trois autres pratiquants. Ils nous ont demandé si on pratiquait toujours et nous avons dit : « Oui. » Voyant que nous étions fermes, ils nous ont inscrits au registre.

Sachant que nous étions fermes, les fonctionnaires municipaux voulaient nous persécuter. Ils ont fait quatre affiches, nous les ont pendues au cou et nous ont fait parader dans la rue. Ils m’ont mis deux affiches, l’une disait : « Membre clé du Falun Gong. » Nous avons dû nous tenir sur le bord du chemin pendant longtemps tandis que les gens nous regardaient. J’ai pensé que ceci était une bonne occasion de promouvoir la pratique, je souriais aux gens et je n’étais pas intimidée par l’humiliation publique. Avant de commencer la pratique, j’étais toujours timide devant les autres, mais cette fois c’était différent. Pour valider la droiture de Falun Dafa, je ne pouvais pas m’attacher à des notions humaines. Même après que les fonctionnaires aient épuisés leurs ruses, ils n’ont toujours pas réussi à ébranler notre confiance en Dafa. Ils m’ont renvoyée avec une autre pratiquante au centre de détention.

La police du comté a amené une douzaine de pratiquants, comme si nous étions des criminels, dans une salle pour filmer des calomnies sur notre Maître et Falun Dafa. Ils voulaient que chaque pratiquant, nos familles et amis dans le pays nous voient. J’ai pensé que je n’avais rien fait de mal et je croyais fermement dans le Maître et en Falun Dafa. Je ne pouvais pas faire honte à notre Maître, alors j’ai souri. A ce moment la situation était un peu chaotique, et les policiers étaient en colère, ils ne savaient que faire.

Un policier m’a frappée au visage et nous a ramenées au centre de détention. Les policiers m’ont traînée en dehors de l’auto et ils ont commencé à me frapper la joue gauche et la tête. J’étais étourdie sous les coups. Quatre ou cinq policiers me frappaient et ma joue gauche et mes yeux se sont immédiatement mis à enfler. Je ne pouvais plus rien voir. Un policier s’est moqué de moi : « Qu’est-ce qui est arrivé à ton visage? » J’ai dit : « Les policiers, qui connaissent les lois, ont violé ces lois et m'ont frappée. »

Une fois lorsque je méditais, un gardien de la prison m’a vue. Il a ordonné à une pratiquante de me pousser la main, mais la pratiquante a refusé. Le gardien s’est mis en colère et a fait venir toutes les pratiquantes dans ma cellule. Ils nous ont fouetté les fesses avec des tubes de plastique. Plus tard, ils ont menotté toutes celles qui pratiquaient. Lorsqu’ils ont épuisé leurs menottes, ils ont menottés les pratiquantes ensemble.

Quelques jours plus tard, les pratiquantes revenues de Pékin ont dit que les pratiquantes à Pékin faisaient la grève de la faim pour réprimer la perversité. Nous avons donc fait la grève de la faim et de la soif. La sixième nuit, les gardiens de la prison m’ont amenée avec trois autres pratiquantes dans leur bureau. Ils nous ont forcées à nous agenouiller sur le plancher pendant longtemps. Mon visage a pâli et j’étais engourdie tout partout. En voyant ça, les gardes nous ont renvoyées. J’ai perdu conscience aussitôt que je suis sortie de la salle. Je ne sais pas combien de temps j’ai été inconsciente. J’ai vu que les pratiquantes pleuraient lorsqu’elles m’ont vue reprendre conscience.

A mon retour dans la cellule, les gardiens de la prison ont envoyé un médecin du village pour me voir. J’ai dit : « Je ne suis pas malade. Vous ne pouvez pas résoudre mon problème. Tout ce que nous avons besoin est un endroit pour pratiquer, mais le gouvernement refuse. » Le médecin, sachant qu’il ne pouvait rien faire, est parti.

La cinquième nuit, le département de la police municipal est venu me chercher ainsi qu’une autre pratiquante et ont relâché tous les autres pratiquants. Le chef de la police du comté nous a demandé si nous pratiquerions encore et nous avons dit : « Oui. » Il a dit que nous pouvions partir. Arrivées en ville, ils ne nous ont pas laissées retourner à la maison. La police municipale a dit que nous pourrions partir après avoir mangé quelque chose et a demandé à ma famille de me convaincre de manger. Ils ne nous ont laissées partir que l’après-midi du lendemain. Quelques jours plus tard, le département de la police est venu demander 5,000 yuans. J’ai dit que je n’avais pas cet argent, que mes deux enfants avaient besoin d’argent pour l’école et j’ai refusé de leur donner quoi que ce soit.

Les aînés dans ma famille et mes frères et sœurs craignaient le harcèlement constant de la police, alors je leur ai dit la vérité au sujet de la persécution. Je leur ai dit que nous suivons les principes de « l’Authenticité, Bienveillance, Tolérance, » et que nous n’avons pas tort. C’est Jiang Zemin qui nous persécute et qui persécute le Falun Dafa. Je suis une pratiquante et je reconnais le droit du faux, le bien du mal. Graduellement ma famille a compris Falun Dafa, et sait maintenant que « Falun Dafa est grand. » Je vis ma vie selon les principes de la Loi, abandonne mes notions humaines, demeure ferme dans ma cultivation et m’efforce d’amener le salut à tous les êtres.

Traduit au Canada le 15 janvier 2005