(Minghui.org)

Des informations ont filtré du système judiciaire et légal de la ville de Zibo en octobre 2000 indiquant que Luo Gan avait attribué un énorme budget destiné spécialement à la création d’une prison pour les pratiquantes de Falun Gong. En novembre 2000, le camp de travaux forcés no 4, sous la juridiction du bureau de travail forcé de la province de Shandong (situé sur la montagne de Sibao dans la ville de Zhangqiu), a été désigné comme étant le lieu pour détenir les femmes pratiquantes de Falun Gong. Les policiers de la prison étaient Liu Changzeng (directeur de prison) Wang Jun (directrice adjointe), et Zhang Guilin (directrice politique).

Le 1er groupe de femmes pratiquantes de Falun Gong (plusieurs centaines) a été illégalement détenu au camp de travaux forcés no 4 vers la 1ère semaine de novembre. Les pratiquantes étaient divisées en quatre équipes. Ensemble, elles ont protesté contre la persécution en récitant la Loi sans arrêt, en pratiquant les exercices de Falun Gong et en faisant une grève de la faim. Les fonctionnaires de la prison ont fait venir des gardiens armés, pour persécuter brutalement les pratiquantes. Les cris de douleur des pratiquantes torturées pouvaient être entendus dans tout le bâtiment. Les gardiens, sans aucune raison, ont traîné les pratiquantes dans le vestibule et les ont frappée arbitrairement avec des matraques électriques. L’odeur de la chair calcinée saturait le bâtiment.

Sous la direction du premier chef de division Shi Cuihua, Xiao (le chef du secteur éducatif) a ordonné à un groupe de gardiens de persécuter férocement les pratiquantes. Ils ont attaché la pratiquante Li Yumei (de Linqing) sur une chaise en métal. Son pantalon a été relevé pour exposer ses jambes et ses pieds, et les gardiens lui ont fait subir des électrochocs avec des matraques à un degré extrême, jusqu'à ce que ses deux jambes soient en sang et qu’il soit difficile de distinguer la chair du sang. La peau de Mme Li a été brûlée et elle était déshydratée. Ses vêtements collaient à sa chair calcinée et ses deux jambes avaient viré au noir.

A nouveau, le chef du secteur éducatif Xiao, sous les ordres de Wang Huili (deuxième chef de division), a dirigé un groupe de gardiens; ils ont traîné les pratiquantes Shao Xirong (de Wendeng), une pratiquante anonyme (de Dongying), Tang Huixian (de Penglai), Fu Ping (de Weichai), Huan Chunhua et Zhuang Rufeng (de Zhucheng) au quatrième étage et les ont menottées aux fenêtres. Elles ont été laissées là et ont leur a refusé toute nourriture et boisson. Deux jours plus tard, ces six pratiquantes ont été traînées dans la « Salle de surveillance stricte »

Chacune de ces six pratiquantes a été menottée à une chaise en métal. Puis elles ont dû s'asseoir sur le sol en ciment, se dévêtir, et maintenir les bras et des jambes tendus. Les gardiens sont entrés en grand nombre, ils leur ont abaisser la tête, leur ont piétiné les pieds et ont faire subir à ces femmes amaigries des électrochocs avec six matraques qui frappaient simultanément. Il est difficile de décrire la scène avec des mots. Les gardiens avaient enfoncé du tissu dans la bouche des pratiquantes avant de les torturer, ainsi pendant tout le processus, on entendait seulement le bourdonnement des matraques électriques et on pouvait sentir l'odeur de la peau calcinée. La pratiquante Shao Xirong a eu de la peine à supporter cette persécution perverse et elle a tourné son visage vers le mur. Elle s’est évanouie tout de suite et a été envoyée à l'hôpital. Les autres pratiquantes ont continué à recevoir des chocs jusqu'à ce qu'elles soient proches de la mort. Leurs bras et leurs jambes étaient complètement noirs et bleus. Les ampoules enflées étaient presque aussi grosses que des œufs et une fois les ampoules éclatées, les pratiquantes n’ont pas pu porter de vêtements pendant un long moment.

La pratiquante Shao Xirong a été forcée de payer ses propres dépenses d'hôpital. Après son séjour à l'hôpital, elle a été de nouveau menottée et placée dans la « Salle de surveillance stricte » On ne lui a pas permis de se tenir debout ni de s'asseoir. Ce genre de torture a duré plus d'un mois. On ne lui a pas permis de retourner dans son équipe jusqu'à ce que ses cheveux, qui avaient été coupés, aient repoussés. On n'a pas également permis à Shao Xirong de dépenser l'argent que sa famille lui avait laissé. Même l'argent pour le papier toilette était déduit par le deuxième chef de division, Wang Huili. Mme Shao a été torturée pendant plus de deux ans, jusqu'à ce qu'elle souffre d’un effondrement mental et ne puisse plus prendre soin elle. Sa famille l’a alors ramenée à la maison.

Ce genre de persécution a également eu lieu dans d'autres divisions qui habritaient des pratiquantes. Quelques gardiens appliquaient cinq ou six matraques électriques simultanément sur leurs victimes. Le bruit des matraques électriques et les cris de douleur des pratiquantes de Dafa pouvaient être entendus vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Une pratiquante plus âgée, Song Guifen (de Linqing), dans la soixantaine, a également reçu des chocs par les gardiens et on l’a vu ramper dans le couloir.

Sous les directives du chef de division no 3 Chen Suping, le chef du secteur éducatif Xiao, a poussé un groupe de gardiens à utiliser des matraques électriques sur la pratiquante Shen Zhongxia (de la ville de Liaocheng). Son bras gauche s'est infecté avec des ampoules de la grosseur d’un œuf. Après avoir vu les ampoules sur ses bras et ses jambes, les gardiens ont commencé à lui donner des chocs sur la paume des mains et sur les voûtes plantaires. La pratiquante Guo Fang a failli mourir suite aux chocs électriques qu’on lui a fait subir et ils ont frappé la pratiquante Chen Yuxiang (ancienne infirmière à l'hôpital de la ville de Zhangdian) jusqu'à ce qu'elle soit couverte de cloques et que son visage soit déformé. Comme elles avaient été bâillonnées, on n’entendait que le bourdonnement des matraques électriques pendant qu'on les torturait.

Vers le mois de septembre 2001, cette prison, employée spécifiquement pour détenir les femmes pratiquantes de Falun Gong, a été transférée à Wangcun dans la ville de Zibo, et on a changé son nom pour l’appeler le 2e camp de travaux forcés pour femmes de la province de Shandong. Là bas,les gardiens ont inventé une nouvelle forme de torture intitulée « bouillir le faucon » qui consistait en une privation de sommeil pendant plusieurs jours consécutifs avec passage à tabac constant. Dès qu'une pratiquante entrait au camp de travail, les collaborateurs lui disaient des mensonges afin d'essayer d’ébranler sa croyance dans le Falun Dafa. Les pratiquantes étaient alors exhortées à écrire une lettre de garantie (garantissant d’arrêter la pratique du Falun Dafa). Si la pratiquante refusait, elle était privée de sommeil. Un groupe de deux personnes la surveillait à tour de rôle jusqu'à ce qu'elle ait écrit la lettre de garantie. Même lorsqu'une pratiquante (dû à la pression insupportable) écrivait la lettre de garantie, on ne lui permettait toujours pas de dormir. Des pratiquantes ont été également forcées de révéler des informations sur d'autres pratiquants. Leurs réponses étaient souvent considérées insuffisantes, particulièrement si elles n'étaient pas en conformité avec la pensée des gardiens. Plus tard, les fonctionnaires du camp de travail et les gardiens ont proposé des réductions de peines de prison si les pratiquantes révélaient les identités de pratiquants locaux. Cependant, bien des pratiquantes fermes étaient au courant le l’hypocrisie des gardiens et ont refusé de coopérer. Elles ont fini par quitter le camp de travail avec dignité.

La pratiquante Li Li (de Pingdu) a été condamnée à 2 ans de travaux forcés à la division no 1. Comme elle était immuable dans sa croyance, elle était à deux doigts de la mort à cause de la persécution à la fin de sa peine. Le chef de division, Shi Cuihua l’a torturée inhumainement. Au commencement, on ne permettait pas à Mme Li de dormir ou de fermer les yeux. Plus tard, des collaborateurs ont reçu l’ordre de l’obliger à se tenir bien droite continuellement, 24 heures sur 24. Par la suite Li Li a été détenue dans une cellule avec les deux mains menottées au lit. Elle était étendue là avec les bras et les jambes étirés et elle n'avait pas la permission de se servir des toilettes. Ainsi, elle a décidé de ne pas manger. Shi Cuihua l'a nourrie de force. On a enfoncé le tube de gavage dans son estomac et on l’a tout le temps laissé en place. Ses jambes et ses pieds étaient tellement enflés qu’elle pouvait à peine porter des chaussures. Etre témoin de cette scène malheureuse était insupportable. Shi Cuihua était très frustrée mais a échoué à « transformer » Li Li.

La pratiquante Wang Liping (de Changyi) a également refusé d'être transformée. Le chef de division Shi Cuihua a donné l’ordre à celles qui n’étaient pas vraiment pratiquantes de surveiller Wang Liping et de ne pas lui permettre de fermer les yeux. Toutes les fois qu'elle fermait les yeux, on lui pinçait le visage et le corps. En conséquence, son visage était tout noir et bleu, et souvent ensanglanté. Un soir sa tête avait enflé et ses oreilles avaient été endommagées. Une autre pratiquante, Yang Xiurong, qui était dans la trentaine, souffre maintenant de presbytie due au fait qu’on ne lui laissait pas fermer les yeux pendant de longues périodes. [la presbytie est l'état de diminution du pouvoir d’accommodation du cristallin de l'oeil qui perd sa flexibilité, ce qui rend difficile la concentration sur des objets rapprochés].

Au début de son incarcération au camp de travaux forcés, la pratiquante Song Dexia (de Zhaoyuan) essayait d’encourager, avec sa croyance immuable en Dafa, les pratiquantes qui avaient été « réformées, transformées » ou qui avaient signé des lettres de garantie. En conséquence, elle a été détenue dans la « Salle de surveillance stricte » Mme Song y est demeuré longtemps et à sa sortie elle était mentalement traumatisée. Elle avait un comportement bizarre et on pouvait souvent entendre ses cris perçants.

Zhang Shue, une pratiquante de Laixi, a également refusé d’être transformée. Sous l'instigation de Shi Cuihua, environ six personnes l'ont forcée à s’asseoir dans la position du lotus (les deux jambes croisées, l'une sur l'autre), et alors elles se sont toutes assises sur elle. Elles n’ont pas cessé jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse de douleur extrême. Plusieurs mois plus tard, elle pouvait toujours à peine marcher.

La pratiquante Sui Hongju (de Zhucheng) a été détenue dans la division no 2 de la prison. Elle a refusé d'être transformée. Le chef de la division a donné des directives afin d’empêcher Sui Hongju de s'asseoir (jour et nuit) et de dormir pendant 40 jours. Sui Hongju ne peut pas se rappeler combien de fois elle s’est assoupie d'épuisement. Pour finir, elle ne pouvait plus endurer cela et s’est soumise aux demandes des malfaiteurs et a écrit des choses contre le Falun Dafa. Cependant, dès qu'elle s'est réveillée, elle a immédiatement déclaré que ces déclarations étaient nulles et non avenues. Le gardien Wang Huili a donné des directives afin de lui imposer davantage de persécution ce qui lui a fait gonfler les jambes du double de leur taille normale. Les gardiens ne lui ont pas permis de manger. De temps en temps, on donnait à Sui Hongju un gros morceau de légume salé et un petit pain. Mme Sui a tout le temps été détenue en isolement cellulaire. L’été 2003, les gardiens l'ont détenue dans une salle sombre au sous-sol, et l’ont encore privée de sommeil. On ne lui a pas donné de nourriture jusqu'à ce qu'elle ait accompli la quote-part assignée de travail. On n'a pas permis à Mme Sui de prendre une douche pendant trois mois. Cependant, Sui Hongju est restée immuable durant toute la persécution. Pour finir, les gardiens l'ont suspendue par ses menottes, les mains tirées de chaque côté. Pendant dix jours Sui n'a reçu aucune nourriture. Son estomac lui faisait mal. Elle ne pouvait pas contrôler sa vessie et elle s’est presque effondrée. Voyant qu'elle ne pouvait plus tenir le coup, les gardiens l’ont libérée d’une paire de menottes. Le chef de division pervers, Wang Huili, a fait de nombreuses tentatives mais n’a pu secouer sa croyance ferme en Dafa. En novembre 2003, elle a été libérée avec l'étiquette de schizophrénie, une maladie mentale.

Dans la division no 3, Song Jing (de Yantai), Wu Xiuhua et Sun Keling (de Weifang) ont subit le même type de persécution parce qu'elles étaient immuables dans leur croyance en Falun Dafa. Elles ont été privées de sommeil, menottées à l'armature de fenêtres, et n’ont pas pu utiliser les toilettes. Comme Sun Keling continuait à pratiquer le Falun Gong, elle a été attachée en position du lotus. On ne l’a pas libérée avant une très longue période. Elle souffrait tellement que ses cris perçants pouvaient être entendus dans tout le bâtiment.

Xu (chef de division no 4) et Wang Hongmei (chef adjoint) ont employé la force sur la pratiquante Li Guilan (du comté de Huang) dans leurs tentatives de la transformer. Comme elle ne se pliait pas à leurs demandes, Li Guilan a été menottée au radiateur, les bras derrière le dos. Elle a crié « Le Falun Dafa est bon! » Les gardiens lui ont mis un respirateur. Ceci a été répété à plusieurs reprises et sans arrêt pendant deux ans, ce qui lui a par la suite causé des dommages mentaux. La même torture a été faite à la pratiquante Duan Jiazhi. On ne lui a pas permis de dormir. Elle est devenue mentalement instable en raison de la torture. Elle n'avait également pas la permission d’utiliser les toilettes, et devait se soulager dans sa cellule.

Le chef de la divison no 5, Qu Xiuying, a été bien plus brutal dans sa torture de la pratiquante de Dafa Zhong Falan (de Zhucheng). Mme Zhong a été privée de sommeil dès qu'elle est arrivée au camp de travaux forcés. Après une semaine, Zhong Falan ne pouvait plus tolérer la torture et a été forcée d'écrire une lettre de garantie. Plusieurs jours plus tard, elle a déclaré la lettre de garantie nulle et non avenue. Le chef de division Qu Xiuying l'a forcée à se tenir à l'intérieur des toilettes des gardiens. Après presque un an d'une telle persécution brutale, Zhong Falan s'est rendue davantage compte de la nature perverse de la persécution. Elle a demandé à étudier la Loi et à pratiquer les exercices, et elle a commencé à pratiquer. En conséquence, les gardiens l'ont menottée au lit. Sous la direction de Qu Xiuying, Mme Zhong a été détenue pendant presque deux mois dans les toilettes des gardiens. Elle devait se tenir debout et ne pouvait pas dormir. Elle devait manger et boire là. Ses pieds et la partie inférieure de ses jambes étaient terriblement enflés, et elle ne pouvait pas porter de chaussures. En été, l'endroit où elle se tenait était mouillé en raison de la chaleur humide. Plus tard, Zhong Falan a été transférée à la division no 1 et elle a maintenu la pratique, même dans le bureau du chef de division. À ce moment-là, en raison du manque de sommeil et du travail dur, elle ne pouvait pas voir les choses clairement. Plus tard, Mme Zhong a été encore privée de sommeil, cette fois pendant sept jours consécutifs. Elle a commencé une grève de la faim en même temps. Les gardiens ont fait plusieurs tentatives, mais n'ont pas secoué sa croyance ferme dans le Dafa. Pour finir, on a déclaré que Mme Zhong Falan était schizophrène et sa famille a pu la ramener à la maison.

La pratiquante Liang Yu, dans la division no 6 est entrée au camp de travaux forcés en 2001 et a refusé d'être transformée. Les gardiens ne l’ont pas laissée dormir et l’on forcée à se tenir debout. Ses jambes sont devenues très enflées à cause de cette torture. On a donné l’ordre à toutes les personnes dans la division de lui écrire des lettres pour essayer de la forcer à se transformer. Plus tard, Liang Yu a été transférée à la division no 7. Il y encore eu une dizaine de nuits où elle a été privée de sommeil. Au cours de la froidure de l’hiver, Liang Yu n’avait la permission que de porter de minces vêtements et elle a attrapé froid. Mme Liang a été également obligée de nettoyer les toilettes tous les matins.

Le 23 décembre 2004

« Transformé, réformé » se réfère à un pratiquant qui renonce publiquement au Falun Dafa.