(Minghui.org)

Je suis devenue une pratiquante de Dafa en 1996. Avant cela, j’ai cherché partout de l’aide médicale pour les rhumatismes sévères dont je souffrais, mais tous les traitements que j’essayais étaient vains. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, je suivais diligemment les principes de « Vérité-Compassion-Tolérance » et je me comportais strictement selon ces principes. Dès lors, mon comportement s’est amélioré et toutes les maladies qui m’affectaient ont disparu tout d’un coup. Je me sentais comme la personne la plus heureuse.

Le 20 juillet 1999 le régime a commencé à persécuter le Falun Dafa et je suis allée à Beijing quatre fois pour faire appel et j’ai été détenue illégalement à trois reprises par la police. J’ai aussi été arrêtée et détenue deux fois sous de fausses accusations criminelles. J’ai été également emprisonnée lors de sessions de lavage de cerveau ainsi qu’en plusieurs autres occasions. Grâce à ma croyance ferme en Maître et Dafa, au milieu de plusieurs situations difficiles, j’ai été capable de survivre ces cinq dernières années; cependant, dans cet article je ne décrirai pas comment je suis parvenue jusqu’ici. Dans l’histoire qui suit, laissez moi vous raconter, Maître et chers pratiquants, principalement mes expériences et compréhensions en clarifiant la vérité et en offrant le salut aux gens.

Après un accident de voiture

Parce que je persistais à pratiquer le Falun Dafa, j’ai été mise à pied à mon travail. Afin de pouvoir survivre, j’ai trouvé du travail temporaire en tant que comptable dans une entreprise.

En décembre 2000, je me dirigeais à bicyclette au Bureau des Impôts. En route, une voiture m’a heurtée. J’ai atterri violemment sur la chaussée à environ sept ou huit mètres plus loin et ma tête frappa lourdement le ciment. La roue avant de ma bicyclette était tordue en forme de huit et les rayons des deux roues étaient tous sortis de l’essieu. Le sac que je portais a été projeté au loin et les formulaires et les sceaux officiels étaient tous éparpillés un peu partout. Je me suis relevée immédiatement mais je sentais une légère douleur à la tête; cependant, je savais qu’en tant que pratiquante de Dafa j’allais être correcte. La voiture s’est avancée encore un peu et puis s’est arrêtée. Les passagers de la voiture ainsi que le conducteur étaient pétrifiés de peur. Ils se sentaient désemparés. Les piétons ont tous criés : « Étends-toi sur le ventre! »

J’ai commencé à me dire que si le conducteur ne venait pas vers moi, je n’aurais pas l’opportunité de lui dire la vérité sur le Falun Dafa. Au même moment que j’ai eu cette pensée, le conducteur est sorti de la voiture et marcha vers moi. En parlant fortement, j’ai dit au chauffeur : « N’ayez pas peur! Je suis une pratiquante de Falun Dafa. Je ne vous accuserai de rien! Je n’ai aucun problème! » En m’entendant dire cela, il s’est senti soulagé et tous les témoins sont devenus silencieux. Au même moment un jeune couple est sorti de la voiture. Le chauffeur m’a demandé anxieusement, « Où avez vous mal? Allons-nous à l’hôpital pour un examen? » Je lui ai répondu : « Ne vous inquiétez pas! Je suis bien. Il n’est pas nécessaire d’aller à l’hôpital. Mon professeur m’a dit de penser aux autres en premier et d’être plus attentif aux besoins des autres. » En disant cela, un policier de la circulation routière est arrivé. Après avoir appris ce qui s’était produit, il s’apprêtait à remplir un rapport d’accident et en se retournant vers moi il me demanda : « Où êtes-vous blessée? Allons à l’hôpital pour un examen. » Je lui ai dit : « Je n’ai aucun malaise et il n y a aucune raison d’aller à l’hôpital. Ma bicyclette a été endommagée cependant. Tout ce que j’ai besoin c’est que le conducteur répare ma bicyclette. Je ne veux pas recevoir un sou de lui. » Ce policier a répondu : « Si tout le monde était des pratiquants de Falun Gong, les choses seraient beaucoup plus faciles. »

Le chauffeur mis la bicyclette sur le toit de la voiture et me pria de monter également. Nous sommes partis à la recherche d’un atelier de réparation de bicyclette. Après leur avoir parlé, j’ai appris que le jeune couple venait juste de se marier il y avait à peine trois jours de cela. Lorsque l’accident est survenu, ils étaient en route vers la maison de la mariée dans l’auto de leur oncle. Le jeune couple me dit : « En vous voyant frappée comme cela – et cogner le ciment si lourdement – nous étions tous morts de peur. Nous n’osions même pas sortir de la voiture. Vous pratiquez le Falun Gong. Votre Professeur vous protège vraiment! » Le chauffeur a dit : « Je suis chanceux d’avoir fait une collision avec vous aujourd’hui, sinon j’aurais pu avoir un désastre. » Je dis : « Ma chance vient du fait que je pratique le Falun Gong. Je n’aurais pas pu réagir ainsi si je n’avais pas pratiqué. J’aurais essayé de vous charger des dommages. Mon Professeur a écrit dans Zhuan Falun :

« Il est vrai que le chauffeur conduisait trop vite, mais, a-t-il heurté la dame exprès ? Ne l'a-t-il pas fait inconsciemment ? Mais les gens actuels agissent comme ça, si on ne lui extorque pas d'argent, même les témoins ne peuvent pas se calmer le cœur. »

« Vous avez vu par vous même. Tellement de gens dans la rue m’ont demandé de m’étendre sur le ventre. Qu’est-ce que cela voulait dire? Ne voulaient-ils pas que je vous triche? Présentement, à la télévision on attaque et diffame mon Professeur et le Falun Gong. S.V.P., ne croyez rien de tout cela. Une fois que vous aurez rencontré plus de pratiquants de Falun Gong et que vous aurez lu plus de matériel de clarification de la vérité sur le Falun Gong, vous allez mieux comprendre. C’est vraiment dommage qu’aujourd’hui je n’ai pas apporté avec moi de ce matériel d’information. » Le chauffeur touché a dit : « Le Falun Gong est vraiment merveilleux! Je suis un homme d’affaire. Un jour, en ouvrant la porte du magasin, il y avait une affiche collée dans la porte disant : « Le Falun Dafa est bon. » Aujourd’hui je peux vraiment comprendre ce que cela signifie. À l’avenir, veuillez coller plus d’affiches afin qu’encore plus de gens puissent savoir que le Falun Gong est bon. »

Lorsque le chauffeur a laissé l’argent pour la réparation de la bicyclette à l’atelier de réparation, il a aussi sorti 100 yuans pour moi. Le jeune couple m’a incitée à prendre l’argent. En voyant que je refusais poliment, ils ont insisté que je prenne alors au moins 50 yuans. Je leur ai dit que je ne prendrais pas même un sous. En constatant la situation, le propriétaire du magasin de bicyclette s’écria : « Vous êtes un pratiquant de Falun Gong n’est-ce pas? » Je lui ai demandé : « Comment le savez-vous? » Il dit : « Seulement ceux qui pratiquent le Falun Gong font de telles choses. » Il m’a aussi avertie d’être plus attentive car la police à ce moment arrêtait les pratiquants en grand nombre.

Je me sentais vraiment heureuse qu’il sache la vérité. Peu importe quels mensonges le régime de Jiang a pu concocter, une fois que les gens savent la vérité, ils ne seront plus trompés.

L’incident des signatures à l’école

Un après-midi de mars 2001, mon fils de 10 ans est venu me chercher au travail tout de suite après l’école. Aussitôt qu’il franchit la porte, il dit : « Maman, j’ai fait quelque chose de mal à l’école. Cet après-midi, l’école a organisé une activité de collecte de signatures « anti-secte. » Tous les professeurs et tous les élèves de toute l’école se sont enlignés avec des pinceaux en main afin de signer leur nom sur un long morceau de tissu blanc. Le principal et les professeurs nous regardaient signer notre nom. Je ne voulais pas signer, mais j’avais peur; j’ai alors signé un faux nom qui portait la même sonorité que le mien mais avec des caractères différents. » Je lui ai dit : « Comment as-tu pu signer une chose pareil? En faisant cela, n’as-tu pas aidé les forces perverses à faire le mal? Tu devrais aller rayer ton nom. »

Mon fils n’osait pas y aller lui-même. Je l’ai donc amené à l’école. Il était environ 18h00 et tous les élèves étaient retournés à la maison. Il ne restait plus que quelques professeurs. Les quatre professeurs qui se trouvaient dans le Bureau Administratif se préparaient à sortir. J’ai pris l’initiative de leur demander : « Vous avez fait une collecte de signatures cet après-midi n’est-ce pas? » En entendant cela ils sont tous devenus contents et m’ont demandé : « Votre enfant est venu signer? » Je ne leur ai pas répondu immédiatement et leur ai plutôt demandé : « Est-ce que le tissu blanc sur lequel les enfants ont signé est toujours ici? » « Oui, vite viens signer ton nom! » En disant cela ils s’apprêtaient à ouvrir la porte. J’ai dit : « Nous ne sommes pas venus ici pour signer, mais bien pour rayer son nom. » « Quoi? » Ont-ils demandés. « Nous sommes venus ici pour rayer son nom. » aie-je répété.

Ils ne semblaient pas croire ce qu’ils venaient d’entendre et ils étaient très surpris. Ils ont arrêté de m’ouvrir la porte. Je leur ai dit : « Je suis une pratiquante de Falun Gong. » Après cela, j’ai continué en leur expliquant comment la pratique du Falun Gong m’avait aidée. Ils ont dit : « Vous avez vu ces pratiquants qui se sont mis en feu sur la place TianAnMen. S.V.P. ne pratiquez-plus. » Je leur ai dit : « Il est explicitement expliqué dans Zhuan Falun qu’un pratiquant ne doit tuer aucune vie. Maître nous enseigne aussi dans les autres conférences que commettre le suicide est un pêché. La télévision a diffusé cet incident d’auto immolation en tant que spectacle. Cela ne peut que tromper des gens comme vous qui ne connaissez pas la vérité. Il est très facile pour nous [pratiquants] de voir au travers les mensonges après avoir vu le film. » Un des enseignants a demandé avec un ton menaçant, « Où travaillez-vous? Quel est votre nom? » Je lui ai répondu : « Vous n’avez pas besoin de me demander où je travaille. Si j’avais peur, je ne serais pas venue ici. Le Falun Gong apprend aux gens à agir en accord avec la Vérité, la Compassion et la Tolérance. Qu’est-ce qu’il y a de mal avec ces trois mots? J’éduque mon enfant à suivre ces trois mots. Je crois qu’en tant qu’enseignants, n’espérez-vous pas que vos étudiants parviennent à suivre ces trois mots aussi? » Un d’eux a dit : « Vous ne devriez pas forcer votre opinion sur votre enfant. Vu que l’enfant a signé son nom, vous ne devriez pas aller contre son gré. »

J’ai dit : « Vous vous trompez. Après l’école aujourd’hui mon fils n’est pas rentré à la maison mais a couru jusqu’à mon lieu de travail pour me dire qu’il avait fait quelque chose de mal à l’école aujourd’hui. Au début il ne voulait pas signer, mais après avoir vu que le principal ainsi que les enseignants regardaient, il a eu peur et a signé un faux nom. Si vous ne me croyez pas demandez-lui s’il veut signer. » Mon fils a immédiatement répondu : « Je ne veux pas signer! » Une autre personne a dit : « N’ont-ils pas emporté le tissu au Comité d’Éducation Municipal? » J’ai répondu : « N’avez-vous pas dit qu’il se trouvait ici même? » Ils étaient tous silencieux. Puis l’un d’eux a dit : « À vrai dire, nous sommes en train de rassembler des signatures afin de nous opposer aux sectes. Le Falun Gong n’a pas été mentionné spécifiquement. » Sur un ton solennel j’ai dit : «Je retiens vos paroles. Si la collecte de signatures ne visait pas le Falun Gong mais bien les sectes en général, nous approuvons. Si elle vise le Falun Gong, nous ne voulons absolument pas signer, parce que le Falun Gong n’est pas une secte et enseigne aux gens comment être de bonnes personnes. Si vous ne rayer pas son nom, nous allons utiliser vos paroles, que la collecte de signatures ne visait pas le Falun Gong. »

À présent, j’ai pensé que même s’ils ne me laissaient pas rayer le nom c’était bien vu qu’ils avaient compris mon message. Aussitôt que cette pensée surgit j’ai tout de suite réalisé qu’elle n’était pas bonne. Pourquoi suis-je venue jusqu’ici? Comment pouvais-je penser ainsi? Alors j’ai continué : « Cet incident d’auto immolation sur la Place TianAnMen a été fabriqué pour tromper les gens. Ceux derrières cet incident sont la vraie secte. D’où sont venus les extincteurs et comment peut-on chanter après une trachéotomie? [On pouvait voir la jeune fille qui avait été soi disant brûlée grièvement, en train de chanter à l’hôpital après avoir subi une trachéotomie.]

Deux des professeurs sont entrés dans le bureau administratif. Plus je parlais, plus forte je me sentais, tandis qu’ils devenaient moins sûrs d’eux. Lorsque les deux sont sortis du bureau ils m’ont dit : « Nous avons discuté. Vu que vous êtes si ferme, nous allons vous laisser rayer le nom. » Mais le tissu blanc était si long que même après un long moment nous n’avions toujours pas trouvé le nom de mon fils. L’un d’eux dit : « Vu que le nom est si difficile à trouver, pourquoi ne choisissez-vous pas un nom au hasard et rayez-le? » J’ai dit à mon fils : « Nous sommes des pratiquants de Vérité, Compassion et Tolérance. Le premier mot est Vérité. Pour bien faire trouve ton nom et raye-le. » Mon fils acquiesça immédiatement.

Les professeurs ont arrêté de parler. Éventuellement, mon fils raya le nom lui-même. Mon fils m’a dit que parmi les quatre professeurs, un était le vice principal, deux d’entre eux étaient des directeurs et que le dernier était un professeur. Je dis à mon fils : « Demain, si ton professeur te parle de ceci encore une fois, sache que même si nous ne devons pas aller à l’école nous ne diffamerons pas Dafa. » Mon fils me répondit : « Je n’ai plus peur maintenant. Je sais quoi faire. »

Le lendemain, mon fils se tenait à la dernière rangée durant les exercices physiques de la période de récréation car il est grand. Le professeur d’éducation physique se tenait juste derrière lui. Il a vu que le vice principal est allé parler au professeur d’éducation physique. Puis le professeur d’éducation physique dit : « Ça ne peut pas être lui! Cet enfant est très bon. Depuis que j’enseigne cette classe, j’ai remarqué que l’esprit de cet enfant est très droit. » Après l’école le professeur d’éducation physique dit à mon fils : « Je sais ce qu’il s’est passé hier. Ne t’inquiète pas. Fais comme si rien ne c’était passé et fais ce que tu es supposé faire à l’avenir. »

Après un certain temps, la classe de mon fils pratiquait pour un spectacle. Mon fils et un compagnon de classe pratiquaient un numéro comique qu’ils avaient écrit eux-même. Lorsque le vice principal l’a rencontré plus tard il le complimenta et dit : « Tu as composé cela? » L’année suivante mon fils est devenu un étudiant de cinquième. L’école au complet était dans le processus d’élire un étudiant pour écrire un article qui serait présenté devant toute l’école. En fin de compte, mon fils a été encore une fois choisi. Lorsqu’il présenta son article devant l’école, le même vice principal vit mon fils et lui dit sur un ton appréciatif : « C’est toi encore! » Depuis que mon fils a rayé son nom, l’école n’a jamais plus mentionné de choses concernant le Falun Gong.

Le changement de cœur de ma belle-mère

Au mois d’octobre 1999, j’ai écrit un article pour promouvoir le Falun Dafa. Cet article a été remis au gouvernement municipal par des unités en question et puis il a été transmis au département de police. Cela a résulté en une enquête, une vidéo et une confiscation de mes effets personnels ainsi que ma détention. Une station de télévision locale a fait de moi le portrait d’une pratiquante têtue. La famille du côté de ma belle-mère était furieuse! Ils croyaient que moi, leur belle-fille, leur avait fait perdre la face. Ma belle-sœur et mon beau-frère sont venus me critiquer. Ils ont dit que j’avais une mauvaise influence sur leur frère, mon mari, qui avait commencé à pratiquer le Falun Gong en 1999. Si ce n’était pas de moi, ont-ils dit, leur frère ne pratiquerait pas le Falun Gong. Ils ont demandé à mon mari de divorcer. Ma belle-mère m’a aussi téléphonée pour me demander d’abandonner la pratique du Falun Dafa. J’ai refusé.

Le 8 janvier 2000, mon mari et moi avons pratiqué les exercices du Falun Gong à l’extérieur et la police nous a arrêtés pour avoir violé la Constitution chinoise. La police a battu et abusé verbalement mon mari. Nous avons été détenus pendant plus de dix heures et puis libérés après que la police ait extorqué 4,000 yuans de mon beau-frère. Avant d’arriver à la maison, mes parents pratiquants et mes beaux-parents nous attendaient déjà à l’intérieur. Aussitôt que nous sommes arrivés, mon beau-père a lancé le bol à manger de mon fils par terre en disant : « Voici comment tu laisses l’enfant manger seul à la maison. »

Lorsque ma belle-mère et ma belle-sœur ont appris que nous avions été détenus durant toute une nuit et que notre fils de neuf ans avait été laissé seul, elles étaient enragées. Elles frappaient mon mari en même temps qu’elles le réprimandaient puis elles se sont retournées vers moi pour me frapper. Tout en frappant, elles m’ont aussi injuriée ainsi que mes parents en utilisant des paroles grossières. Finalement, elles ont injurié notre Maître. Les paupières de mon mari étaient bleues. Les coups de ma belle-sœur m’ont fait tomber sur le plancher. Je me sentais étourdie et je voyais des étoiles partout. Durant le combat, mon fils a trouvé le livre Zhuan Falun sur le lit et le cacha discrètement. À ce moment précis je sentais que de continuer à cultiver était très difficile. Alors j’ai récité silencieusement une phrase de Zhuan Falun,

« En fait, le plus souvent un conflit qui surgit est inutile et sans effet si l’esprit n’est pas piqué au vif, le pratiquant ne pourrait pas en recevoir d’élévation. »

Je l’ai récité à nouveau plusieurs fois pour être capable d’endurer tout cela. Mon père était toujours resté calme et ma mère avait agi avec tolérance, comme une personne normale l’aurait fait. Pendant longtemps ma mère mentionnait ce qui c’était passé ce soir là et croyait que c’était injuste.

Le lendemain, le gérant de mon unité de travail m’a trompée pour me faire participer à une rencontre dans notre municipalité. Je suis allée avec plusieurs autres pratiquants de Falun Gong. En fin de compte nous avions été secrètement envoyés à une session de lavage de cerveau. Nous avons souffert de l’abus verbal, des raclées ainsi que d’autres réprimandes physiques dont être forcés de nous tenir à l’extérieur par temps froids et nous avons été menacés. J’ai été persécutée pendant 22 jours. Sous une telle pression, j’ai été relâchée après avoir écrit contre ma conscience une Déclaration de Garantie de ne plus jamais pratiquer. Suite à cela, j’ai parlé au secrétaire de Parti à propos de la vérité de la persécution et j’ai exprimé que je continuerais à pratiquer le Falun Dafa. Mon unité de travail m’a ensuite ordonnée de ne plus revenir au travail.

En retournant à la maison, j’ai réfléchi sur mon état d’esprit. J’ai découvert que durant toutes ses années je n’avais cultivé le Falun Dafa qu’à la surface. Je n’avais pas fait d’améliorations importantes de mon xingxing [nature du cœur et de l’esprit, caractère moral.] Il y avait toujours tant d’attachements! En me rappelant le jour ou ma belle-mère et ma belle-sœur me frappaient j’ai réalisé que la tolérance que j’éprouvais à leur égard était forcée. Au milieu d’un environnement si pervers tel que le centre de lavage de cerveau, comment aurais-je pu passer le test de xinxing? À ce moment là, j’avais agi du point de vue de ma cultivation personnelle car je ne savais pas encore que ces tribulations étaient des arrangements des forces anciennes. J’ai réalisé que je devais me calmer et étudier la Grande Loi [les enseignements du Falun Dafa] pour améliorer vraiment mon xinxing. C’est la leçon apprise lors de cet incident qui m’a permis de passer fermement à travers les tribulations suivantes.

À mon retour du centre de lavage de cerveau, le Festival Printanier de l’an 2000 était déjà commencé. J’ai acheté un gilet de très bonne qualité à ma belle-mère. Ma sœur a dit : « Elle t’a frappée et tu lui achètes un gilet? » J’ai répondu : « Je n’éprouve pas de ressentiment envers elle. C’est moi qui n’avais pas bien fait. » Ma sœur dit : « Comme le cœur d’un pratiquant peut être généreux! » Le jour suivant mon mari et moi sommes allés porter le gilet à la maison de ma belle-mère. Il s’est adonné que ma belle-sœur se trouvait là également. Lorsqu’elles nous ont vus, elles étaient surprises mais heureuses. Lorsque j’ai sorti le gilet pour l’offrir à ma belle-mère et que je lui ai demandé de l’essayer, les larmes lui sont montées aux yeux. Elle tenait mes épaules avec ses deux mains puis elle toucha mon visage. Elle me demanda si je sentais toujours de la douleur. J’ai ressenti son cœur tout d’un coup. Une personne qui ne cultive pas faisant face à la pression immense de la perversité, son cœur s’est fait ensevelir par l’émotion – quelle douleur à vivre? Ma belle-sœur aussi éclata en sanglot et dit : « Allez, allez. Tout ça sont des choses du passé. Soyons gentils à partir de maintenant. » Ma belle-mère ajouta : « Tu n’as pas reçu de salaire depuis longtemps. Tu n’as rien acheté pour toi-même mais tu m’offres quelque chose de si beau. » Je lui ai dit que c’était quelque chose que je devais faire.

Depuis, la relation avec mes beaux-parents s’est améliorée. Chaque fois que nous avons du temps, nous allons les visiter. Je voulais leur dire la vérité mais ils croyaient à ce que disaient les médias. À cause de ma trop grande anxiété, j’ai été incapable de leur faire comprendre et même je les repoussais encore plus loin. Ma belle-mère ne croyait tout simplement pas ce que je lui disais. Elle critiquait Maître et je ne pouvais supporter une telle chose. Je lui ai dit strictement, « Tu peux me frapper et me réprimander lorsque je ne fais pas bien, cependant, je ne peux tolérer que tu critiques mon Maître. Même si j’ai été incarcérée, je n’ai rien fait de mal. Incarcérer des gens c’est la faute du gouvernement. Je ne t’ai pas fait perdre la face. Mais si tu penses ainsi, nous pouvons alors nous séparer! » Ma belle-mère est devenue muette. Mon beau-père m’a demandé de sortir. Je suis sortie.

Plus tard mon mari qui était resté derrière m’a raconté : ma belle-mère s’est agenouillée devant mon mari; il l’aida à se remettre sur ses pieds et lui dit calmement : « Maman, calmes-toi si tu veux parler. Comment pourrait-elle réagir autrement lorsque tu agis ainsi? Elle a tant bénéficié en pratiquant le Falun Dafa, alors elle veut te dire que le Falun Dafa est bon. » Ma belle-mère lui a répondu : « Je frappe. Je réprimande. Je n’ai pas trouvé d’autres façons [pour vous changer elle et toi]. Je ne m’en préoccuperai plus. »

Après un certain temps, je pensais que je devais leur dire la vérité. Ma belle-famille ne mentionnait plus le Falun Gong. Ils n’écoutaient plus, ni demandaient ou ne mentionnaient plus le Falun Gong. Qu’est-ce que je pouvais faire? Mon mari et moi avions été forcés de fuir notre maison afin d’éviter d’être arrêtés, nous ne revenions presque plus à la maison. Ils m’ont arrêtée encore une fois en 2001. La police a informé mes parents que j’avais été condamnée à trois ans de travaux forcés. Ma belle-mère apprit aussi la nouvelle.

Néanmoins, après neuf jours je suis sortie du camp de travaux forcés en utilisant la force de ma pensée droite. Lorsque je suis allée voir ma belle-mère, ils étaient stupéfaits. Lorsque je leur ai raconté que j’avais refusé de payer l’amende, que je n’avais pas renoncé au Falun Gong, mais que j’avais été libérée parce que je ne coopérais pas avec les malfaiteurs tout au long du processus, ma belle-mère était engourdie tellement elle était en état de choc. J’ai dit : « Vous avez vu que la police voulait me condamner à trois ans de travaux forcés et exigeait 3,000 yuans de mes parents. Mes parents n’ont pas coopéré avec eux. Ils ne leur ont pas donné un seul sou noir. Je n’ai pas coopéré avec eux non plus et me voilà de retour. La dernière fois que nous avons été arrêtés, mon beau-frère n’aurait pas dû payer les 4,000 yuans. La police a gaspillé cet argent. Certains ont même mis des billets dans leurs poches. En leur donnant de l’argent cela ne fait que les encourager à arrêter encore plus de gens. »

Ma belle-mère a dit : « Je ne savais pas tout cela à ce moment-là. Nous étions si anxieux et craintifs toute la journée. Même si je ne m’attendais pas à ce que tu viennes, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à toi tout le temps. Je ne pouvais ni bien manger ou dormir. Tu ne sais pas combien de fois j’ai pleuré, surtout la fois que vous êtes allés tous les deux à Beijing, c’était comme si le ciel allait tomber. » Je lui ai répliqué : « Maman, c’est parce que tu ne connais pas la vérité. Si tu savais la vérité, tu ne te sentirais pas si mal. »

Depuis ma belle-mère a commencé à écouter la vérité. J’avais appris de la dernière leçon et j’ai commencé à lui clarifier la vérité en faisant les exercices et en étant une bonne personne. Peu après, ma belle-mère allait déménager à un autre endroit. Mon mari et moi allions souvent l’aider avec son déménagement. De notre propre initiative, nous avons entrepris tous les travaux durs et sales en premier. Elle était heureuse. Elle dit à mon fils : « Ta mère est vraiment devenue une bonne personne après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong. » Puis mon mari est moi lui avons amené un lecteur VCD afin de lui permettre de visionner elle-même un VCD de clarification de la vérité. Avant elle ne voulait jamais les regarder, mais ce jour là, ma belle-mère n’était plus trompée. Elle a vu au travers des mensonges de la télévision. Sous son influence, la famille tout entière ne s’objectait plus au Falun Gong et commençait à connaître la vérité. Ma belle-sœur nous a toujours supportés financièrement durant les périodes difficiles causées par la persécution. Encore mieux que tout cela, c’est que ma belle-mère a aussi obtenu la Loi et a commencé sa cultivation il y a deux ans de cela. La joie et les rires de jadis sont revenus dans notre famille.

Reconnaissance de mon cousin

Durant l’été de 2002, mon cousin Jun a été hospitalisé. Lorsque mon mari et moi sommes allés lui rendre visite, nous lui avons parlé de l’incident d’auto immolation de la Place TianAnMen. Il y avait six personnes dans sa chambre et tous, excepté une personne qui n’était pas là à ce moment, se sont joints à nous pour écouter. Au milieu de la conversation, l’autre patient est arrivé. C’était un homme dans la soixantaine et ne paraissait pas bien. En réalisant que nous étions en train de parler du Falun Gong, il est devenu vraiment en colère. J’ai envoyé la pensée droite tout en parlant pour éliminer les facteurs pervers derrière lui, tout en l’implorant à ne pas parler. Il n’a pas parlé mais son visage est viré au bleu. Après avoir terminé, Jun est devenu si craintif qu’il chuchota à mon mari : « Ne laisse plus ma cousine parler. Ne vois-tu pas comment cet homme est devenu furieux? Il pourrait vous dénoncer. » Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter.

Le lendemain lorsque nous sommes arrivés, Jun et son épouse nous ont dit : « Hier soir après votre départ, cet homme a juré contre le Falun Gong, mais ce matin son corps tout entier était figé; il ne pouvait ni bouger, ni parler. Sa famille tout entière est venue. Même le docteur ne pouvait pas diagnostiquer son état. Ce n’est qu’après plusieurs heures qu’il a commencé à se sentir mieux et qu’il a pu se lever de lui-même. » J’ai dit : « Je vais lui parler lorsque j’aurai l’occasion. » Jun et son épouse avaient peur : « Ne fais rien. Il est tellement contre le Falun Gong! »

Depuis ce temps, j’allais souvent à l’hôpital. Je saluais cet homme en premier lorsque je rentrais et je lui disais « au revoir » lorsque je partais. À l’occasion, j’échangeais quelques mots avec lui. Au début il était réticent à me parler mais tranquillement, son attitude a changé. Mes parents aussi, en arrivant à l’hôpital, partageaient leur expérience et bénéfices à pratiquer le Falun Gong. Il y avait un couple qui voulait apprendre les exercices sur le champ. Je leur ai offert une copie de Zhuan Falun et une vidéocassette pour leur apprendre les exercices. Jun, mon cousin, a commencé à pratiquer après avoir quitté l’hôpital. Il influençait aussi ses amis à pratiquer le Falun Dafa.

Même après que Jun ait quitté l’hôpital, j’ai continué à visiter cet endroit souvent. Parfois, lorsque plusieurs jours passaient sans que j’y sois allée, les gens disaient : « Nous avions hâte de te revoir. Avez-vous amené le livre? » Une fois, à mon arrivée il y avait seulement le vieil homme. Il me dit : « Ils sont tous partis souper en bas. » Il me demanda de m’approcher et dit : « Jeune fille, puis-je vous emprunter le livre? » Je lui ai dit : « Bien sûr, je vais même vous le donner, mais avant vous devez comprendre que Zhuan Falun est un livre précieux. » J’ai donc sorti le VCD de clarification de la vérité ainsi que des brochures. Je lui ai dit de lire les brochures en premier et de regarder le VCD une fois à la maison et puis, je retournerai lui porter le livre.

Environ dix jours plus tard, je suis retournée à l’hôpital pour distribuer des dépliants. Le vieil homme était resplendissant. Il me dit en secret : « Le docteur s’apprêtait à me faire une chirurgie jeudi dernier parce que les injections et les médicaments empiraient mon état au lieu de m’aider. Cependant, ces derniers jours mon état s’est soudainement amélioré. Le docteur a dit que je n’avais plus besoin de chirurgie. Ils trouvaient ça très étrange et se demandaient ce qu’il s’était passé. Jeune fille, je comprends pourquoi! » Il pointa vers une brochure de clarification de la vérité qui portait un article intitulé : « L’avertissement du ciel. » « C’est Lui qui m’a aidé. Je comprends maintenant après avoir lu Zhuan Falun. Parfois j’étais près de me mettre en colère. Mais quand je me rappelais les mots de Maître Li, je me suis calmé. Jeune femme, un grand merci! » Je pouvais sentir que tous ces mots venaient du fond de son cœur. Je suis tellement contente qu’il a pu connaître la vérité et qu’un avenir merveilleux l’attend.

J’ai commencé à apprécier mon travail de femme de ménage

L’année dernière, quelqu’un m’a recommandée pour un travail de femme de ménage. Durant mon entrevue avec le chef de la maison j’ai découvert que ses parents vivaient au même endroit que les miens. Ils étaient tous des fonctionnaires gouvernementaux à la retraite. Je sentais pour une raison quelconque que je perdais ma dignité. Au retour à la maison j’ai parlé à mes parents de ce travail. Mon père était vraiment contre ce travail, particulièrement parce que mes parents avaient connu des conflits avec ses parents avant qu’ils aient commencé à pratiquer le Falun Gong. Au début, mon mari aussi désapprouvait. Père a dit : « N’importe quelle autre maison il n’y aurait pas de problème, mais pas la sienne. » Mon esprit était déchiré et je ne voulais pas prendre l’emploi. Mais je savais que rien de ce qu’un pratiquant rencontre dans la vie n’est une coïncidence. Certains facteurs existent pour aider les pratiquants à progresser. Je m’inquiétais du résultat de l’entrevue et espérais que la famille engagerait une autre personne que moi. Mais les choses ont tourné différemment de mes vœux; non seulement m’a-t-il employé mais il m’a demandé de nettoyer immédiatement sa nouvelle et très grande maison. Cette famille possédait deux maisons qui étaient si grandes que je me lassais à les nettoyer.

En y réfléchissant bien, j’ai réalisé que j’étais une pratiquante de Dafa. Finalement j’ai compris la situation du point de vue d’offrir le salut aux êtres. Les gens, en temps normal, ne peuvent saisir la vérité et sont contre le Falun Gong; en tant que femme de ménage j’avais la chance de pouvoir entrer en contact directement avec eux et leur clarifier la vérité.

Au début quand j’ai commencé à travailler à cet endroit, je sentais toujours qu’on me traitait injustement. Je travaillais très fort et plus je travaillais fort plus le sentiment d’injustice faisait surface. Vu que nous venions tous de familles de fonctionnaires, pourquoi ferais-je le nettoyage pour vous? Juste au même moment où je remâchais cet attachement je suis tombée du haut d’une chaise et me suis fait une contusion au postérieur. Puis, je me suis rappelée l’enseignement de Maître dans Zhuan Falun,

« Ainsi, on vous fera trébucher et à travers cela vous comprendrez la Voie. »

En ne tenant qu’à cette pensée d’injustice, je ne ressemblais en rien à une pratiquante. J’ai immédiatement émis la pensée droite afin d’éliminer les mauvaises pensées et plus tard j’ai utilisé au mieux mon temps pour étudier la Loi et ajusté mon état d’esprit.

Parfois, quand je croyais m’être déjà débarrassée de quelques-uns de mes attachements, après un certain temps ils refaisaient surface. Souvent je rencontrais des invités venant visiter les propriétaires. Une fois, pendant que je nettoyais le salon, un des invités a demandé au propriétaire qui j’étais. Il lui a répondu que j’étais sa femme de ménage, ce qui m’avait irritée. Je m’étais cachée dans une des chambres tellement que je me sentais mal, je ne voulais pas faire face aux gens. En entrant dans la chambre j’ai réalisé que c’était un attachement à la réputation. Pourquoi serais-je mal à l’aise de faire de l’argent en travaillant de mes propres mains? Les disciples de Dafa se cultivent d’une manière digne. La fois suivant quand des gens sont venus je les ai accueillis délibérément et quand les invités demandaient au propriétaire qui j’étais, il leur répondait : « Ceci est mon amie qui est venu ici pour m’aider. » Au fait, cela ne me préoccupait plus de quelle façon il me présentait.

Au début quand j’ai commencé à travailler là et à mieux connaître la famille, je leur ai clarifié la vérité. Cependant, ils n’écoutaient pas et s’opposaient au Falun Dafa, j’ai alors décidé de ne pas être anxieuse à leur dire la vérité de Dafa. D’abord je faisais bien mon travail. Même les choses qui ne faisaient pas parties de mon travail, je les faisais, en extra. Au début ils m’observaient secrètement. Ils voulaient souvent m’offrir quelque chose de plus. Je leur ai ensuite dit que les pratiquants n’acceptaient pas les choses des autres personnes, peu importe que vous soyez à la maison ou pas, je ferais bien tout ce qu’il y aurait à faire de toute manière. Je leur ai expliqué que pour pratiquer notre voie de cultivation, il ne s’agit pas seulement de faire les exercices mais que la chose la plus importante est de cultiver notre xinxing. Graduellement mes employeurs sont devenus de plus en plus confiants à mon égard. Après, lorsqu’ils quittaient la maison, ils me donnaient les clefs et se sentaient passablement rassurés que je sois là. Ils ont même dit à d’autres personnes : « Notre femme de ménage est une pratiquante de Falun Gong. Elle est vraiment une femme merveilleuse et de grande qualité. Elle fait si bien son travail; nous sommes complètement confortables avec elle. » Ils ont aussi avisé d’autres à engager des pratiquantes de Falun Gong pour être leur femme de ménage s’ils en cherchaient une. D’autres familles m’ont dit cela aussi.

La fille de la famille étudiait à un collège à Beijing. Elle est revenue pour un congé, je lui ai clarifié la vérité. Elle m’a dit : « Sur la route, Maman et Papa m’avaient déjà avertie que la femme de ménage de notre famille était une pratiquante de Falun Gong très gentille. Ils n’ont pas arrêté de te vanter. » Lorsque ses compagnes de classe et ses amies venaient la visiter, je leur racontais comment « l’incident d’auto immolation de la Place TianAnMen » était un montage et pourquoi Jiang Zemin avait peur du Falun Gong. Peu après, la jeune fille alla visiter de la parenté à la ville de Xi’an. À son retour à la maison elle m’a dit : « Je suis allée visiter ma famille à Xi’an et je savais qu’ils changeaient de femme de ménage souvent parce que certaines d’entre elles volaient des choses et d’autres ne faisaient pas bien leur travail. Je leur ai dit que notre famille avait engagé une pratiquante de Falun Gong qui fait un travail si excellent que souvent nous lui donnons les clefs de la maison. Sais-tu ce qu’ils ont répondu? Ils veulent que je te demande si tu aimerais travailler pour eux. Ils sont prêts à t’offrir un salaire plus élevé! » La jeune fille éclata de rire.

Elle continuait de rire tout en parlant : « Je leur ai dit qu’ils pouvaient engager une pratiquante de Falun Gong dans leur localité, mais ils ont dit qu’ils étaient incapables d’entrer en contact avec une pratiquante de Falun Gong. » En entendant ces mots je savais qu’ils avaient déjà une bonne compréhension du Falun Gong. La meilleure façon de valider la vérité est d’agir adéquatement en tant que pratiquant.

Maître a dit dans « Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Boston en 2002 »,

« Votre comportement de pratiquant est pur et droit, tellement de personnes vous trouvent bons tout simplement en voyant votre comportement. Si nous-mêmes ne faisons pas en temps ordinaire attention à notre propre conduite, alors votre comportement peut être vu par un homme ordinaire, il ne va pas vous connaître en profondeur comme avec la lecture de la Loi, il va seulement voir votre comportement. Peut-être qu‘une phrase, un comportement de vous, peut faire qu’il ne pourra pas recevoir le salut, pourra engendrer une mauvaise impression de Dafa. »

L’année dernière, à l’approche du Festival Printanier, il y avait beaucoup de gens recherchant des femmes de ménage. Afin de bien clarifier la vérité durant cette période, je travaillais parfois accompagné d’une autre pratiquante. Il y avait une famille d’un chef de bureau et au début ils ne connaissaient pas grand chose du Falun Gong mais le chef de bureau lui était bien contre à cause de la propagande de la télévision. Grâce à nos paroles et actions, en plus de notre clarification de la vérité, ils ont développé une bonne impression du Falun Gong. L’épouse du chef de bureau (Mme Wang) était une directrice de section d’un centre d’équipement. Un jour elle a partagé avec moi : « Un soir, la télévision a encore diffusé quelque chose à propos du Falun Gong. En arrivant au travail le lendemain, tout le monde parlait du Falun Gong, disant comment mauvais était le Falun Gong. Je me suis alors levée et j’ai dit : « Vous dites tous que le Falun Gong est mauvais mais ma femme de ménage est une pratiquante de Falun Gong. Pourquoi n’agit-elle pas comme ce qui est décrit à la télévision ? Son caractère est même mieux que celui d’un fonctionnaire ; on ne peut même pas se comparer à elle. Si tout le monde pratiquait le Falun Gong la société serait meilleure. Tous mes collègues ont dit que j’étais remarquable : « Tu as été changée par le Falun Gong. » 

Il y avait une autre famille pour qui nous travaillions. Au début, quand nous avons laissé savoir au propriétaire que nous étions des pratiquantes de Falun Gong, il est devenu si craintif qu’il a fait un pas vers l’arrière en disant que le Falun Gong était trop apeurant. Le lendemain, il retrouva Mme Wang qui nous avait recommandées et lui demanda : « Ne sais-tu pas que ces femmes de ménage sont des pratiquantes de Falun Gong ? » Mme Wang lui a répliqué à l’aise : « Oui. J’ai oublié de t’avertir qu’elles étaient des pratiquantes de Falun Gong. Elles sont vraiment gentilles et d’un caractère moral très élevé. Tu peux te rassurer. Elles ne sont pas comme ce qui est présenté à la télévision. » C’est ce que Mme Wang a partagé avec moi plus tard. Quand nous avons travaillé pour lui la semaine suivante, il n’était plus si apeuré. Il a réussi à connaître la vérité de Dafa après avoir témoigné avec nos paroles et nos actions. Le 8 mars, la journée internationale de la femme, la femme de la maison voulait nous donner 100 yuans de surplus et dit : « Avant que je rentre en contact avec vous, je croyais ce que disait la télévision et croyais que les pratiquants de Falun Gong tuaient les autres et se mettaient en feu. Maintenant, non seulement je sais que vous n’agissez pas comme ce qui est décrit à la télévision, mais qu’en réalité, par votre comportement je sais que vous êtes de bonnes personnes et même mieux encore que des bonnes personnes. Je suis si heureuse de vous connaître. C’est la journée de la femme aujourd’hui et notre unité de travail nous a offert 200 yuans de bonus. Je n’ai rien à vous donner donc j’aimerais vous offrir 100 yuans en cadeau. » J’ai dit : « Vous savez maintenant la vérité sur le Falun Gong, ce qui nous rend encore plus heureuse que tout l’argent que vous pouvez nous donner. Votre bonne pensée nous la reconnaissons déjà, mais nous ne pouvons pas accepter votre argent. » Elle était vraiment touchée.

Le secteur résidentiel où vivait Mme Wang ne comptait que deux édifices. Vu que les livraisons étaient strictement contrôlées, il n’y avait pas de matériel de clarification de la vérité qui pouvait circuler là. Plusieurs personnes âgées se rassemblaient souvent en face de la salle de réception pour placoter durant l’été. Je ne connaissais pas la plupart d’entre elles, mais elles ont pris l’initiative de me parler et de me saluer. Elles étaient des personnes vraiment chaleureuses, mais pourquoi ? J’ai demandé à Mme Wang pourquoi il en était ainsi. Mme Wang m’a répondu : « Tu ne sais pas encore ! C’est parce que toutes ces familles pour qui tu as travaillé, elles t’ont vantée et je leur ai raconté ton histoire. Maintenant, dans ce secteur résidentiel, tous les gens savent que tu es une pratiquante de Falun Gong. Ils savent aussi que tu es vraiment gentille et que ton père est un fonctionnaire haut-placé. Parce que tu pratiques le Falun Gong, ton dernier travail t’a été enlevé et que présentement, tu dois travailler en tant que femme de ménage. » Je lui ai dit : « La propagande raconte que les pratiquants de Falun Gong ne s’occupent pas de leur famille et qu’ils ne travaillent pas. En fait, c’est Jiang qui nous empêche de travailler pendant qu’il fabrique des mensonges pour tromper les gens. » Mme Wang rajouta, « Ça c’est vrai ! Maintenant je comprends vraiment tout ! »

Mme Wang a depuis aussi commencé à pratiquer le Falun Gong. Même si elle n’avait pas terminé de lire Zhuan Falun, toutes ses maladies sont disparues. Elle a également vu un Falun. Elle a dit : « Le Falun Gong est vraiment formidable. Maître est vraiment merveilleux ! »

Maintenant, non seulement j’ai arrêté de croire que le travail de femme de ménage fait perdre la dignité, mais j’ai commencé à aimer ce travail. Mes parents ont aussi changé d’avis. Père a dit : « En autant qu’ils peuvent connaître la vérité sur le Dafa, s’ils veulent que tu fasses l’ouvrage, fais-le. Je te supporte entièrement. »

Je me souviendrai toujours lorsqu’un pratiquant m’a demandé : « Tu es une personne clef depuis le début de la persécution et les autorités ont même enregistré tes coordonnées ; pourquoi n’as-tu pas été envoyée à un camp de travaux forcés ? » Ma compréhension est que lorsque nous traversons des épreuves, le fait que l’on soit capable de réaliser que nous sommes des pratiquants de Falun Dafa, que nous pouvons soutenir notre croyance ferme en Dafa et Maître, et que nous avons la pensée et l’esprit droit est ce qui compte vraiment. Je crois que cela est le point clef.

Je sais que ce que j’ai fait n’est pas suffisant. Comparé avec ces pratiquants diligents, je suis loin derrière. De plus, je suis loin du standard d’une pratiquante de Dafa. Je vais utiliser au mieux le temps qu’il reste pour bien faire les Trois Choses que les disciples de Dafa sont supposés de faire [ étudier la Grande Loi, envoyer la pensée droite et clarifier la vérité à propos du Falun Dafa et de la persécution].

Ceci est un petit partage d’expériences. S’il y a quelque chose inadéquat, veuillez me corriger.

Traduit de l’anglais au Canada le 25 janvier 2005 du lien :