(Minghui.org)
Dans l'article : "enseignement de la Loi à la conférence internationale de 2004 à New York," le Maître a parlé plusieurs fois de la manière de traiter correctement les conflits entre pratiquants:
« Si vous étiez tous un grand groupe harmonieux, que tout soit vraiment calme et juste, bien avec chacun de vous, sans contrariété, et que tous se rendaient mutuellement heureux, ceci serait mal, (rires) ce serait vraiment mal, parce que vous ne pourriez alors pas cultiver. Si aucune rivalité ne venait faire surface vous ne pourriez pas vous aider à vous améliorer, alors ce ne serait pas un groupe de cultivation. Ce qui nous différencie le plus des gens du commun est que, si des conflits et des tensions surgissent, nous pouvons nous examiner. (Applaudissements) Ce n'est pas que nous avons absolument aucun conflit. »
Après avoir lu ceci, je me suis rappelé des conflits que j'ai rencontrés dans ma cultivation. J'ai bien agi dans certaines situations, et moins bien dans d'autres cas. J'ai constaté que si je me conduis toujours en tant que pratiquant dans tous les conflits, alors je m'améliore Si je me conduis vraiment en tant que pratiquant, alors un conflit se résout automatiquement parce que je suis au-dessus et il n'a aucune prise sur moi.
Quelques pratiquants, par exemple, ont remarqué que certains d’entre nous ne se comportaient pas bien devant le consulat chinois. En discutant de cette situation, ils ont paru contrariés et n’ont pas accepté les remarques. Je me suis rendu compte que c’était déjà devenu un conflit parmi nous. Les pratiquants observant des comportements incorrects devraient faire attention à leur propre conduite, essayer de comprendre les autres et employer des paroles aimables. Nous devrions agir sans émotion et sans attachement et nous devrions considérer les difficultés rencontrées par certains d’entre-nous pour venir devant le consulat. Ils supportent les rigueurs de l'hiver et de l'été, l’absence de toilettes correctes, certains sont âgés ou doivent prendre soins d’enfants en bas âge. Si un pratiquant ne se comporte pas correctement les autres devraient lui parler respectueusement. En précisant les choses à améliorer, en reconnaissant leurs difficultés et leurs efforts, et en offrant de les aider à résoudre leurs problèmes. Si nous pouvons agir ainsi, nous essayons d'aider chacun à s’améliorer en validant la Loi et nous ne nous contentons pas d’exprimer notre avis. Si nous pouvons regarder le problème de ce point de vue et nous améliorer par rapport à cette question, le conflit est résolu.
Si nous pensons à la manière de pouvoir nous perfectionner face au conflit, nous avons suivi les conseils du Maître pour nous cultiver. Si nous ne pouvons pas résoudre le problème correctement, c’est dû à nos attachements. Si nous ne pouvons pas être stricts avec nous-mêmes face à un conflit, nous serons simplement des gens ordinaires travaillant et résolvant des problèmes pour d'autres personnes. Mais nous sommes-nous vraiment améliorés sur cette question? En réfléchissant, je vois où tant de fois je n’ai pas fait juste. Cependant, je réalise qu’il ne sert à rien de pleurer sur le passé et nous devons continuer sans regret pour faire mieux à l’avenir.
Le Maître a vu clairement les conflits et les imperfections de tous les pratiquants, mais il a toujours été patient et compréhensif envers nous. Nous devons à tout moment nous rappeler ses enseignements, quelque soit le conflit soulevé. Si nous regardons en nous-mêmes, nous pouvons toujours agir avec bienveillance, comprendre les autres, et leur parler avec bonté.
Nous pourrons alors réellement nous améliorer, comme un pratiquant, dans tout ce que nous faisons. Si chacun de nous peut s’améliorer pas à pas, par la rectification de la Loi, alors le groupe se perfectionnera sans difficulté.
Traduit de l’Anglais en Suisse le 23 février 2005
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