(Minghui.org)


Selon le reportage de l’Agence Centrale de Presse du 8 mars, en réponse aux nouvelles que Jiang Zemin a officiellement démissionné en tant que Chef Militaire, les pratiquants de Falun Gong de Hong Kong ont dit que même si Jiang n'occupe plus un poste au gouvernement, ils continueront à le poursuivre pour sa responsabilité criminelle pour la persécution des pratiquants du Falun Gong.

Lors d’une interview avec le journaliste de l’Agence Centrale de Presse, le porte-parole de l’Association de Falun Dafa à Hong Kong, M. Kan Hung-cheung, a souligné que, « Bien que Jiang se soit complètement retiré de son poste, nous ne fermerons pas les yeux sur les crimes qu'il a commis en supprimant sans motif le Falun Gong pendant qu’il était en fonction parce qu’il a démissionné. Les pratiquants de Falun Gong du monde entier continueront à le poursuivre pour sa responsabilité criminelle dans la persécution des pratiquants. »

Il a dit, “A présent, les associations de Falun Gong de plus de dix pays et régions ont enregistré ou se préparent à enregistrer des poursuites contre Jiang auprès de leurs cours locales. Parmi eux, les pratiquants de Falun Gong de Chicago et d’Australie ont déjà lancé des actions judiciaires." Il a dit que selon les lois, une fois que la persécution du Falun Gong par Jiang est acceptée par les cours, ils peuvent convoquer Jiang à comparaître devant le tribunal. Ses crimes seront exposés au monde entier même s’il n'est pas disposé à comparaître devant le tribunal.

M. Kan a souligné que, selon des estimations par les autorités chinoises à la fin d’octobre 2001, depuis le 20 juillet 1999, date à laquelle Jiang a commencé la répression globale contre le Falun Gong, environ 1,600 pratiquants sont morts en garde à vue. Au moins 6.000 pratiquants ont été condamnés à la prison et plus de 100.000 pratiquants sont emprisonnés dans des camps de travaux forcés.

Selon le reportage de la BBC du 7 mars, Adolfo Scilingo, ancien officier de la marine en Argentine, qui est accusé de crimes contre l’humanité, de génocide, de meurtres et de terrorisme est comparu en cour en Espagne. Les procureurs espagnols ont exigé une condamnation de 9,138 ans pour Scilingo.

C'est le premier procès en Espagne sur des violations des droits de l'homme qui ont eu lieu à l’extérieur du pays. En 1998, la cour nationale de l'Espagne a donné à ses juges le droit de poursuivre quiconque était accusé de crimes contre l'humanité, même si le crime allégué avait eu lieu hors de l'Espagne.

Traduit de l’anglais au Canada le 10 mars 2005

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