(Minghui.org)

Avant de devenir une pratiquante de Falun Dafa, il m’est arrivé une fois de songer à me suicider, car je souffrais de douleur intense causée par plusieurs maladies et le tourment des gens ordinaires. Notre estimé Maître nous a donné le courage de vivre et m’a montré la raison d’être humain. Malheureusement, le 20 juillet 1999, la clique de Jiang a commencé à persécuter impitoyablement le Falun Dafa. Elle a changé notre environnement de cultivation en un environnement de terreur inhumaine. Le Dafa m’a donné une nouvelle vie et je dois abandonner tout afin de sauvegarder le Dafa.

Au cours des cinq dernières années, j’ai vécu beaucoup de tribulations. Je suis allée à Pékin trois fois, j’ai été arrêtée quatre fois, détenue pendant 571 jours et j’ai passé aussi une partie de cette période dans un camp de travail forcé. Ma maison a été saccagée deux fois et 10 000 yuans ont été déduits de mon salaire. J’ai souffert de toutes sortes de torture, incluant des rossées, des injures, se tenir debout pendant très longtemps (1), être tirée vers l’arrière par les jambes, porter une épee au dos (2), interdiction de dormir, être privée de ma dignité humaine et faire des travaux forcés. Mes yeux étaient blessés en raison des violentes rossées, ils étaient enflés et enflammés pendant plus de deux semaines. Mon bras gauche était blessé et a pris plus de six mois pour guérir. J’ai fait la grève de la faim huit fois et j’ai été gavée beaucoup de fois. Le gavage barbare entraînait toujours le saignement.

Durant ces années de difficultés et de tribulations, j’ai été témoin des horribles machinations de la bande de Jiang et j’ai aussi vécu l’expérience du pouvoir supranormal et des miracles de Dafa. Tous eux qui sont devenus tempérés par ce processus étaient en train de devenir mûrs, plus rationnels et plus calmes. Peu importe combien l’environnement était éreintant, nous n’avons pas oublié la mission historique qui nous a été confiée. Nous avons validé la Loi, clarifié la vérité, travaillé avec diligence pour sauver les êtres vivants et avons été dignes des promesses que nous avons faites au cours des périodes préhistoriques. Chaque amélioration a été réalisée en passant le test de la vie et de la mort. Je pense que ma meilleure réalisation a été de croire fermement au Maître et le Dafa. Si nous pouvons suivre ce que le Maître nous a dit, nous passerons tous les tests.

Le Maître m’a donné une nouvelle vie

Avant de pratiquer le Falun Dafa j’étais plutôt maladive. D’autres personnes me décrivaient comme une personne faible et beaucoup trop jeune pour souffrir comme je souffrais. Les maladies dont je souffraient étaient entre autres l’hépatite B, différentes troubles des reins, incluant des infections aux reins, des kystes rénaux, la cystite, le vaginitis, les hémorroides, les yeux secs brûlants, l’ulcération cornéenne, les infections et enflements des cavités des deux oreilles et l’inflammation des passages nasaux. Bien que j’étais sur des doses quotidiennes de médicaments et des injections, je n’ai trouvé ni guérison ni soulagement. Je travaillais dans un hôpital, mais je ne pouvais pas traiter mes propres maladies. J’ai pratiqué le Qigong, qui n’avait pas amélioré mes lamentables problèmes de santé. Je ne faisais que continuer à souffrir de maladies sans aucun soulagement en vue. Toute ma famille souffrait non seulement de stress constamment, mais également d’un fardeau économique qui ne pouvait être maintenu. Il n’y avait pas une période où ma famille n’était pas dans un état de crise économique. Pour qu’une partie de mes dépenses médicales soit payée, j’ai rencontré une forte résistance de mon unité de travail et les services de santé publics. En 1991 ma santé se détériorait et j’ai été envoyé à un hôpital de comté pour subir des traitements. Cependant, ils ont non seulement refusé de me rembourser mes dépenses médicales, ils ont essayé de me mettre sur congé administratif. Les services de santé publics ont même demandé de l’argent à mon médecin, afin de tenter de susciter la haine chez le médecin à mon égard. Au cours de ces années de souffrance causée par les maladies, des gens ordinaires m’ont aussi tourmentée cruellement. En ce temps-là j’étais sur le point de me suicider. Mais, ce qui m’en a empêché était la pensée de mon fils qui avait presque sept ans. Je me suis raisonné en me disant que mes enfants n’avaient pas à souffrir de tels souvenirs douloureux.

 « Être reliée au Dafa par un fil Dans les tribulations on forge le corps d'or » (« 

Le chemin difficile des Divinités »)

En juin 1996, j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa. Après avoir regardé les vidéocassettes des neuf leçons, je suis devenue de bonne humeur parce que j’ai compris la vraie signification de la vie. Après avoir étudié avec diligence la Loi, j’ai été capable d’abandonner mes sentiments d’infériorité, le désir de devenir célèbre et de réaliser le gain personnel et de regarder dans mon for intérieur chaque fois qu’il y avait un problème. Mon coeur et mon âme ont été purifiés et je suis devenue une personne libre de stress et énergétique. Deux mois après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, toutes mes maladies ont disparu et je n’avais plus besoin de prendre des médicaments. Les gens qui me connaissaient disaient que je rajeunissais chaque jour. C’étaient le Maître et le Dafa qui m’avaient redonné une nouvelle vie. Alors ma croyance envers le Maître et le Dafa s’est renforcée davantage et je suis devenue plus résolue. Le Dafa m’a changée et a changé mon environnement familial. Ma reconnaissance envers le bienveillant Maître qui a sauvé ma vie était au-delà des mots.

Croire au Maître et au Dafa et obtenir une plus grande détermination lors des épreuves sans précédent

Depuis le 20 juillet 1999, les méchants complices de Jiang ont commencé à persécuter fébrilement le Falun Gong. Comme j’ai bénéficié de Dafa et que le Maître m’a donné une 2e vie, j’ai senti que je devais valider le Dafa, parler de mes expériences personnelles et rétablir le nom du Maître. En ce temps-là, j’étais incapable d’obtenir les nouveaux articles du Maître. Cependant, je croyais toujours fermement au Maître et au Dafa. L’article « La vraie nature révélée » résonnait dans ma tête et j’ai décidé de partir pour Pékin afin de valider et sauvegarder la Loi.

Le 15 septembre 1999, j’ai pris un train à destination de Pékin. Cette action était mon premier pas d’un humain se dirigeant vers la divinité. J’ai partagé les expériences avec des pratiquants de Pékin, Chaoyang, Jilin, Changchun et d’autres endroits. Cela m’a pris très peu de temps, seulement quelques jours pour que j’améliore ma compréhension des principes de la Loi. Mes qualités du cœur et de l’esprit se sont élevées rapidement et j’ai obtenu une meilleure compréhension « d’aider le Maître dans la rectification de la loi ». À mon retour chez moi, j’ai échangé avec les pratiquants locaux ce que j’avais entendu des pratiquants à Pékin. Cela a renforcé leur détermination à cultiver assidûment le Dafa, et les a encouragés à croire fermement au Dafa. Ils sont devenus inébranlables dans leur détermination à valider le Dafa.

À 9 heures, le 23 janvier 2000, je me me suis dirigée vers Pékin pour la deuxième fois. En ce temps-là, j’avais à envisagé la possibilité de perdre ma famille et mon travail au gouvernement. Cependant, ma mission d’assister le Maître et de rectifier la Loi était plus importante que ma famille et mon travail. J’ai été arrêtée sur la place Tiananmen et j’ai été détenue au poste de police de la place. La police m’a battue et a allumé le ventilateur électrique à la vitesse maximale pour souffler de l’air froid vers le groupe de pratiquants de Dafa. [Le mois de janvier est le mois le plus froid à Pékin]. Miraculeusement, le ventilateur électrique est devenu un Falun, tournant dans le sens des aiguilles d’une montre et dans le sens contraire des aiguilles d’une montre et l’air est devenu tiède. Cela a duré pendant deux heures. La police ne nous a pas donné quoi que ce soit à manger ou boire lors de notre incarcération. Dans la soirée, nous avons été transférés au bureau de l’administration locale situé à Pékin, où nous avons été battus à nouveau. Dix-huit pratiquants, incluant deux octogénaires, ont été enfermés dans un bureau. Nous avons dormi sur le plancher pendant trois nuits. À l’extérieur, il y avait plus de 13 pouces de neige. Nous n’avons pas eu de couverture chaude.

Le 27 janvier 2000, nous avons été escortés de Pékin et incarcérés au centre de détention du comté pendant 33 jours. Après que le centre de détention nous ait émis le « certificat de libération », le policier Zhang Liang m’a envoyée à la Maison de Détention du Comté et illégalement détenue pendant un autre 85 jours. Ma maison a été saccagée et les malfaiteurs ont confisqué quatre livres de Dafa que je gardais pour les nouveaux pratiquants. J’ai été gravement affligée de n’avoir pas réussi à protéger les livres du Maître. Le 24 janvier, Zhang Liang a extorqué 6 000 yuans de mon unité de travail comme frais pour m’avoir escortée de Pékin. Cependant, dans le train il nous avait déjà forcés à le payer. Le 23 mai 2000, à ma libération, le policier Zhang Liang a contraint ma famille à payer 1 000 yuans comme caution.

La persécution ne pouvait pas ébranler ma détermination à cultiver le Dafa et m’a permis de voir leur nature perverse et de mieux comprendre la différence entre le bien et le mal. Je suis devenue encore plus résolue dans la Loi enseignée par le Maître.

À travers les épreuves le corps doré est tempéré.

Le 9 juillet 2000, je suis allée à Pékin pour la 3e fois et je suis retournée saine et sauve le 27 juillet. À 9h00, le 3 août, le policier Zhang Liang m’a dupée pour que j’aille au poste de police et m’a accusée d’afficher des documents de clarification de la vérité sur le Falun Dafa. Dans la soirée, j’ai été enfermée dans la même cellule avec des détenus hommes au centre de détention du comté. Les gardiens de prison m’ont privée du droit de dormir pendant 4 jours et 3 nuits Le 6 août, à 17h00, le policier Zhang Liang m’a envoyée à la Maison de Détention du Comté où les pratiquants ont récité Lunyu (3), Hongyin et « Parler de la Loi (Dao Fa) » (Points essentiels pour un avancement diligent) ensemble. Nous avons aussi saisi l’occasion de valider la Loi et de clarifier la vérité aux policiers. Ils ont tous dit que nous étions tous des gens bons et innocents et qui sont persécutés sans aucune raison légale. Afin de protester contre l’illégale persécution, j’ai commencé ma première grève de la faim. Cependant, parce que je n’ai pas abandonné la peur de la vie et de la mort, j’ai été barbarement gavée et arrêtée. Le 25 septembre, j’ai été condamnée à un an de travaux forcés et envoyée au camp de travail forcé de la ville. J’ai refusé de signer le soi-disant verdict du document. Dans le camp, les gardiens auraient arrangé 3 à 4 supérviseurs personnels pour superviser un pratiquant de Dafa. Ils ont continué à écouter les mots des pratiquants et à observer chaque mouvement. Ils nous ont même suivis jusqu’aux toilettes. Les supérieurs ne nous ont pas permis d’étudier la Loi ou de pratiquer les exercices. Nous avons été contraints de ne pas plier nos jambes quand nous nous sommes assis au lit et les pratiquants n’avaient pas la permission de se parler. Ils ont aussi limité le temps que nous pouvions utiliser aux toilettes. Il y eut des fois où ils ne nous a pas été permis de dormir.

Les détenus battaient et insultaient les pratiquants quand l’envie leur prenait. Une fois, la criminelle Liu Pojing a dit que je n’avais pas suivi les règlements quand j’avais mis les vêtements lavés à sécher, alors à mon retour elle m’a donné des coups de poing et m’a donné des coups de pied jusqu’à ce que ses chaussures soient brisées. Puis elle m’a traînée partout par les cheveux et a cogné ma tête contre un des supports d’un lit en fer. Bang ! Bang ! Le son pouvait être entendu clairement. Cependant, je n’ai ressenti aucune douleur. Je savais que le Maître l’endurait pour moi. J’ai senti que le Maître était à mes côtés et sa voix résonnait dans mes oreilles :

« ... pour votre élévation je vous fais comprendre sans cesse par le sens de l’éveil avec des signes, pour votre sécurité je prends soin de vous et vous surveille, pour que vous puissiez atteindre la plénitude parfaite j'équilibre les dettes que vous avez contractées aux différents niveaux. » (« Eliminer les interférences » Points essentiels pour un avancement diligent II)

Le Maître a enduré beaucoup pour nous. Y-a-t-il quelque chose que nous ne pouvons pas abandonner, ou y a-t-il une raison pourquoi nous ne devrions pas être diligents ? En pensant à cela, mes yeux étaient remplis de larmes. Un jour pendant que je triais les vêtements lavés qui étaient séchés, la criminelle Zhao Fangfang m’a accusée de laisser la poussière dans la pièce. J’ai simplement fait la sourde oreille à ces injures. Une autre criminelle, Wei Daimin, m’a tirée de du lit superposé qui était en haut et m’a jetée au sol. Puis plusieurs criminelles m’ont attaquée de tous les côtés et ont tenté de me faire abandonner le Falun Gong. Zhao Fangfang a dit : « Ce n’est que quand tu accepteras d’abandonner le Falun Gong que nous cesserons de te battre. Sais-tu que si nous pouvons obliger un pratiquant à abandonner le Falun Gong, nous serons libérés deux mois avant la fin de notre peine d’emprisonnement? »

J’étais déterminée depuis longtemps à résister à tous les efforts pour me faire abandonner le Falun Gong. Je défendrais le Dafa jusqu’à la fin, peu importe combien ils me tortureraient cruellement. Les gardiens de prison ont donné la permission aux criminels de punir physiquement les pratiquants de Dafa. Cela incluait l’accroupissement, nous placer dans une position simulant la conduite d’une motocyclette ou plier le corps (5) pendant 4 à 5 heures quand ils voulaient.Quand nous leur avons clarifié la vérité certains nous écoutaient. Cependant, quand les gardiens leur ont offert une récompense, ils recommençaient leurs cruelles machinations à nouveau. D’autres ne nous écoutaient jamais. À ce moment-là nous n’étions pas au courant de l’émission des pensées droites. Les pratiquantes souffraient de torture tout le temps.

Après le dîner, le 28 décembre 2000, les pratiquants ont récité « Lunyu ». Les criminelles sont venues nous battre. Zhao Fangfang a blessé gravement mes yeux. Ils ont été rouges, enflés et irrités pendant six semaines. Cependant, les gardiens s’en fichaient. Puis, les gardiens ont obligé les pratiquants à se mettre debout dans la position « corps de l’armée » (6). Nous étions obligés de rester dans cette position pendant 16 à 17 heures chaque jour et pendant 35 jours consécutifs. Mes pieds et mes jambes sont devenus enflés. Normalement, je mets la pointure de chaussures 35-36, mais après ce supplice, même la pointure de chaussures 40 était trop petite. Je ne pouvais pas dormir pendant la nuit à cause de la douleur de mes pieds enflés.

Le 13 mai 2001, c’était la Journée Mondiale du Falun Dafa et l’Anniversaire du Maître. Pour fêter cet événement, nous avons pratiqué les exercices dans la cour. Cependant, nous avions à peine commencé quand les criminelles se sont ruées sur nous et nous ont donné des coups de poing et des coups de pied. Leurs coups m’ont jetée au sol et les criminelles ont marché sur ma tête et mon visage avec leurs bottes de cuir. J’avais des bleus en raison des coups reçus. Puis elles m’ont traînée vers l’arrière par les jambes. Le gardien de prison en poste ce jour-là avait le commandement. Puis les gardiens de prison Yu Qinghua et les autres sont arrivés avec des menottes et de la corde. Ils ont ordonné aux criminelles de nous menotter dans une position appelée « porter une épée sur le dos ». Les os de mes bras étaient tirés au maximum et on pouvait entendre le craquement de mes articulations. Ils ont tiré mes deux mains ensemble et m’ont menottée. Puis nous étions obligés de rester debout dans la position « du corps de l’armée » et nos jambes étaient ligotées. Les criminelles ont commençé à enfoncer les serviettes qu’elles utilisaient pour laver leurs pieds dans notre bouche. Elles ont utilisé du ruban adhésif jaune pour sceller fermement nos bouches et puis elles nous ont obligées à nous accroupir sous le soleil de plomb. Après environ 40 minutes, quelques pratiquants âgés ne pouvaient plus endurer ce supplice. Quand les autres pratiquants leur ont dit : « Vous allez sûrement torturer une personne à mort », les criminelles ont alors changé la position « porter l’épée sur le dos » pour menotter nos mains derrière notre dos et détendre la corde autour de nos chevilles. Cependant, nous sommes toujours restées accroupis sous le soleil jusqu’à l’heure du lunch quand elles ont enlevé nos menottes. Mon bras gauche était gravement blessé et il a été enflé pendant plus de deux semaines. De plus, il y avait des zones de sang sous la peau et la moitié du bras était bleue. Je n’ai pas pu utiliser mon bras gauche pour faire quoi que ce soit pendant plus de six mois et je trouvais même difficile de me peigner mes cheveux.

Les gardiens de prison nous obligeaient aussi à regarder les programmes de vidéo qui diffamaient le Falun Dafa et le Maître et ils ont essayé de laver notre cerveau. Nous avons récité « Lunyu » Hongyin, « Parler du Fa (Fa Dao)» (Points essentiels pour un avancement diligent) et quelques autres articles. Alors, les messages dépravés ne nous affectaient pas du tout. Chaque jour nous récitions la Loi du Maître, ce qui assurait que nous restions fermes dans notre chemin de cultivation. Les gardiens ont menotté beaucoup de pratiquants de Dafa avec des barres de fer sur notre lit en fer. Le pire moment était quand le personnel du camp de travail fouillait notre corps et nos cellules. Durant la fouille nous étions contraintes d’enlever nos vêtements en public, incluant nos culottes. Puis, nous étions obligés de nous accroupir et de nous mettre debout des dizaines de fois. C’était juste pour nous humilier. Après avoir fouillé notre corps ils fouillaient nos cellules. Ils enlevaient tout du meuble et des sacs et jetaient tout sur le sol. Tout ce qui était sur le lit, y compris l’oreiller était jeté au sol. Ils prenaient le papier et les plumes que nous avions achetés et ensuite ils nous demandaient d’acheter ces choses à nouveau. Cela s’est passé plusieurs fois. Ils cherchaient intentionnellement les notes manuscrites des articles du Maître. Quand ils les trouvaient, chaque fois, nous ressentions une profonde douleur.

Nous étions si chanceux d’obtenir les nouvelles conférences du Maître :

« En tant que disciple de Dafa il faut rejeter complètement tous les arrangements des forces anciennes perverses. » (« La Grande Loi est indestructible » Points essentiels pour un avancement diligent II)

et

« En tant que disciples de Dafa, toutes les choses faites aujourd’hui sont en train de résister à la persécution contre Dafa et les disciples. » (« Allocution » Points essentiels pour un avancement diligent II)

J’ai compris que le Maître est venu rectifier l’univers et en même temps a confié aux pratiquants de Dafa la mission et la responsabilité d’éliminer la perversité et de sauver les êtres vivants. Le Maître ne reconnaît pas les arrangements faits par les forces anciennes et demande aux pratiquants de Dafa de les nier totalement et d’arrêter ces arrangements et la persécution. Alors, nous ne devrions pas accepter calmement la persécution arrangée par les forces anciennes, mais nous devrions y résister. Après que nous ayons compris cela, nous avons commencé à refuser de faire des travaux forcés. Nous croyons que les pratiquants de Dafa ne devraient pas être détenus dans des camps de travaux forcés, mais devraient avoir la liberté et sauver les êtres vivants. Nous avons refusé de faire des travaux forcés et les gardiens nous ont obligés à nous accroupir 15 à 16 heures chaque jour pendant 10 jours. Les gardiens ont aussi limité la nourriture que nous pouvions manger et ont jeté les restes de nourriture aux vidanges. Ils ont dit qu’ils arrêteraient de nous nourrir. Alors nous nous sommes dit que nous ferions la grève de la faim pour résister à cette persécution infinie. Le 5e jour de grève de la faim, les gardiens ont commencé à nous gaver cruellement. Généralement, ils laissaient le tube dans notre nez pendant trois à cinq jours. Au bout du tube, ils utilisaient un entonnoir pour verser la nourriture dans l’estomac des pratiquants.

J’ai fait la grève de la faim quatre fois et écrit des lettres d’appel beaucoup de fois. J’ai utilisé les principes de la Loi pour prouver que l’auto-immolation sur la place Tiananmen était un coup monté et les participants ne pouvaient pas être des pratiquants. C’était un canular préparé dans le but de monter une accusation contre le Falun Dafa. J’ai aussi déclaré que les appels des pratiquants de Dafa étaient légaux. Le Maître nous a enseigné d’être bienveillants, d’aider à élever la moralité des gens et il n’y avait rien de mal à ce qu’on soit une bonne personne. C’était Jiang et sa bande qui avaient enfreint la loi chinoise et commis les crimes. Ils voulaient semer la confusion et empoisonner l’esprit des gens. Après l’expiration de ma peine d’emprisonnement au camp de travail, j’ai été envoyée au centre de détention du comté. Ici, un autre pratiquant et moi avons écrit une lettre de protestation au Chef du comté du Bureau 610 et en même temps nous avons fait une grève de la faim. J’ai été relâchée le 7 octobre 2001. C’est uniquement grâce à la pitié et la protection du Maître et le tout-puissant pouvoir de Dafa que j’ai pu quitter ce centre de détention.

À mon retour chez moi, les compagnons de pratique m’ont donné les nouveaux articles du Maître. Le Maître a dit : 

« Je vous le dis, à part votre cultivation pratique personnelle, actuellement la plus grande chose à faire est de clarifier la vérité, car cela apporte directement le salut universel aux êtres, cela sauve directement les êtres humains du futur, en même temps cela manifeste la grandeur de Dafa et des disciples de Dafa ---- dans un environnement aussi rude, vous êtes encore en train d'apporter le salut aux êtres. (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi en Floride aux Etats-Unis »)

Le Maître nous a montré la direction afin qu’on puisse avancer diligemment. J’étais dans une situation plutôt difficile. La perversité s’est arrangée pour que des gens surveillent mes activités et me suivent là où j’allais. Je dois clarifier la vérité, mais que pouvais-je faire ? À ce moment-là j’étais réellement inquiète. Cependant, quand je me suis calmée et après avoir partagé mes pensées avec d’autres pratiquants, j’ai eu soudain quelques idées. Premièrement, j’ai clarifié la vérité aux membres de ma famille et proches et ensuite j’ai commencé à clarifier la vérité en envoyant par la poste des documents de clarification de la vérité. J’ai coopéré très bien avec les autres pratiquants. Les autres pratiquants m’ont aidée à acheter des timbres et des enveloppes, bien qu’il était plutôt incommode. J’ai appris à écrire avec ma main gauche et j’envoyais différents documents à différentes personnes. Après avoir scellé les enveloppes, des jeunes pratiquants les mettaient à la poste et j’envoyais des pensées droites chez moi. Nous avons envoyé des documents de clarification de la vérité à tous les dirigeants des écoles de la localité et aux organismes gouvernementaux et aux gens dont le nom et l’adresse qu’on a pu obtenir. En moins d’une année, j’ai envoyé plus de 500 lettres. Après que je sois retournée au travail, l’environnement s’est amélioré. Là où l’occasion se présentait, je clarifiais la vérité et leur demandais de se rappeler que « Vérité, Compassion et Tolérance est bon ! » et « Falun Dafa est bon ! » Parfois j’affichais de tels textes et faisais quelques autres travaux relatifs au Dafa.

Renforcer les pensées droites afin d’éliminer la persécution par la police

J’ai toujours travaillé très dur et je faisais souvent des heures supplémentaires dans la soirée. À chaque fois qu’il avait un besoin, j’étais présente. Je ne me suis pas plainte ni demandé d’être rémunérée pour les heures supplémentaires. Aussi, mon salaire mensuel était 370 yuans de moins que ceux des autres collègues ayant le même grade. Bien que j’avais raté deux augmentations consécutives de salaire, je ne me suis pas plainte. Dans l’après-midi d’octobre 2002, Zhang Liang de la Division de la Sécurité nationale est arrivé avec un groupe de policiers et a pillé mon bureau. Ils n’ont pas pu trouver les choses qu’ils voulaient. Ensuite ils m’ont poussée dans une voiture policière et m’ont amenée à un centre de détention. Immédiatement après cela, la police a pillé mon bureau et a pris les conférences de Loi du Maître, les cassettes pour les exercices et Zhuan Falun. Lors du trajet vers le centre de détention, j’ai crié très fort : «Falun Dafa est bon ! »

Au centre de détention, les gardiens m’ont menottée. J’ai demandé au Maître de m’aider à me débarrasser de tous les démons et fantômes pourris, de nier totalement les arrangements créés par les forces anciennes, les forces anciennes elles-mêmes et de les désintégrer immédiatement. Dans la cellule j’ai récité les formules de rectification de la loi pendant plus d’une heure. Le gardien de prison m’a hurlé pour que j’arrête cela. J’ai fait la sourde oreille et j’ai continué avec ma récitation. J’ai fait la sourde oreille et j’ai continué à réciter. Au début j’ai senti que j’avais un peu soif, cependant après que j’ai continué je n’avais plus soif. Le gardien ne pouvait plus le supporter et il a dit qu’il était inconfortable. J’ai échangé avec la pratiquante Zhang Heyin qui avait été incarcérée avant moi. Je lui ai dit que ce n’était pas un lieu pour les pratiquants de Dafa et que c’était la persécution que les forces anciennes nous avaient imposée. Nous devons nous débarrasser de cette persécution cruelle et quitter le repaire des démons avec des pensées droites. Zhang Heyin a aussi compris cela, et le lendemain, Zhang Heyin et moi avons commencé une grève de la faim. Nous avons récité « Lunyu », « Hongyin », « Parler de la Loi (Dao Fa)» et quelques autres articles.

À l’heure du lunch, toutes les portes des cellules de prison étaient ouvertes et tous les détenus avaient la permission de prendre le lunch dans la cour. Nous avons profité de cette occasion pour clarifier la vérité à d’autres détenus afin de tenter de les sauver. J’ai enseigné aux gens ordinaires à chanter : « Falun Dafa est bon ! » Un jour une personne avait une forte migraine, cependant après avoir chanté avec nous la chanson « Falun Dafa est bon » plusieurs fois, sa migraine a disparu.

Le 1er novembre, les gardiens ont convaincu mon mari de venir au centre de détention et lui ont demandé de me persuader de manger. Il m’a dit qu’aussi longtemps que je mangerais, les autorités me libéreraient après la fin de la 16e Conférence nationale du PCC. Si je refusais toujours de manger, ils me condamneraient à des travaux forcés. À ce moment-là, la peur a surgi dans mon esprit, parce que j’avais peur d’être envoyée au camp de travail forcé. Dans la soirée, j’ai mangé quelques nouilles et j’étais très malade toute la soirée. J’ai compris que je devais persister avec la grève de la faim et de maintenir un coeur pur. Le lendemain matin j’ai recommencé la grève de la faim. Le bol dans lequel j’avais l’habitude d’avoir des nouilles était sur la table. Le Secrétaire Liu a eu un accès de colère et il a jeté le bol au sol. Quand le bol est tombé, il était renversé et j’étais encore plus déterminée à continuer la grève de la faim.

Le 5 novembre, vers 11h00, le policier Zhang Liang est arrivé avec un groupe de policiers pour me gaver. Dans mon coeur, j’ai demandé au Maître de m’aider « à retourner dans ma maison ». Avant que les malfaiteurs insèrent le tube, je leur ai dit que lors de mon incarcération au centre de détention en 2000, un docteur de l’hôpital du comté m’a examinée et a déclaré que je ne devrais pas être nourrie de force. S’il m’arrivait quoi que ce soit à la suite du gavage, ils seraient tenus légalement responsables. Zhang Liang a dit : « Ne perdez pas de temps avec elle, nourrissez la de force ! » Ils ont commencé à insérer le tube dans ma trachée. J’étais hors de souffle et je ne pouvais pas dire un seul mot. Le gavage a continué jusqu’à ce que le sang jaillisse de mes poumons. C’est à ce moment-là qu’ils ont enlevé le tube et m’ont donné un masque d’oxygène. Quand j’ai commencé à respirer, je leur ai dit : « Vous avez inséré le tube dans mes poumons ». Zhang Liang a répondu : « Non ».

J’ai été envoyée à l’hôpital du comté et j’ai subi un examen de radiographie. Le policier Zhang Liang a demandé aux docteurs d’écrire un faux rapport mentionnant que le tube n’avait pas été inséré dans les poumons afin d’esquiver sa responsabilité. Il a aussi fabriqué des mensonges selon lesquels j’ai eu un problème cardiaque à la suite de la pratique du Falun Gong. Après l’examen, j’ai été renvoyée au centre de détention. Les gardes ont enlevé mon masque d’oxygène et m’ont détenue dans la cellule no 5. En moins d’une minute, j’ai suffoqué et ma poitrine était extrêmement douloureuse. J’ai tremblé, je me suis sentie malade, j’ai eu le vertige, j’ai craché du sang et mes lèvres étaient bleues. J’ai demandé au Maître de sauver ma vie. Les gens dans la même cellule ont rapporté mon cas au gardien en poste. Le centre de détention a appelé le policier Zhang Liang qui m’a envoyée à l’hôpital de comté. À mon arrivée à l’hôpital, les médecins ne pouvaient pas tâter mon pouls et ils ont découvert qu’il n’y avait aucune réaction quand ils ont pris ma tension. J’étais très pâle, mes doigts étaient devenus noirs et mes mains et pieds étaient très froids. Zhang Liang a appelé mon mari et m’a retournée à mon mari parce qu’il ne voulait pas endosser les conséquences de ses actions. Le médecin a dit à mon mari : « Cette dame est en grave danger et a besoin de traitement d’urgence immédiatement. » En même temps l’hôpital a émis un certificat mentionnant « maladie en phase terminale ». Mon mari m’a envoyée à la salle d’urgence et l’examen sanguin a révélé que j’avais « l’acidose respiratoire ». À ce moment-là je ne pensais pas à moi mais je pensais que je devais sauver les gens. Alors, j’ai commencé à clarifier la vérité aux infirmières et je leur ai demandé de se rappeler le principe « Vérité, Compassion, Tolérance est bon » et « Falun Dafa est bon ». Afin d’éviter d’être retournée au centre de détention, j’ai demandé qu’on arrête de me donner des soins médicaux. Après avoir quitté la salle d’urgence, je n’étais toujours pas hors de danger. Cependant, je croyais fermement au Maître et au Dafa.

Après mon retour à la maison, j’étais extrêmement faible et je n’avais pas la force de parler. Le côté gauche de ma poitrine était extrêmement douloureux et j’avais des problèmes avec mes poumons. J’ai persisté quand même à pratiquer le Falun Gong. Au début je n’avais pas de force pour me mettre debout, alors j’ai seulement pratiqué les exercices de méditation assise. Après avoir lu intégralement Zhuan Falun je me suis sentie beaucoup plus forte. Ma santé s’est totalement améliorée dix jours après avoir pratiqué les exercices. Le Maître m’a donné une nouvelle vie encore une fois. J’étais extrêmement reconnaissante envers notre bienveillant Maître.

Je suis restée à l’hôpital de comté pendant six heures seulement et mon mari a dépensé 118 yuans pour les médicaments et 100 yuans pour les tests de laboratoire. Cependant, Zhang Liang a téléphoné à mon unité de travail et a dit que j’avais dépensé plus de 1 000 yuans comme dépenses médicales à l’hôpital du comté et a aussi dit que j’avais apporté beaucoup de médicaments à la maison. Le 5 novembre, j’ai dit aux dirigeants de mon unité de travail et les fonctionnaires des services de santé publics ce qui s’était réellement passé et je leur ai montré la prescription. Cela a exposé les mensonges de Zhang Liang. J’ai dit à mon patron et aux services de santé publics que je n’acceptais pas les dépenses médicales. Les policiers m’ont arrêtée au travail et m’ont pesécutée, une personne innocente qui était sur le point de mourir. Comment pouvais-je payer pour cette persécution que j’avais endurée ? Plus tard, le policier Zhang Liang a demandé au magistrat adjoint du comté d’écrire une note et a obligé notre unité de travail de payer plus de 2 000 yuans.

Bien étudier la Loi et comprendre la Loi dans la Loi est la clé pour maintenir les pensées droites.

« La Loi peut briser tous les attachements, la Loi peut briser toutes les perversités, la Loi peut briser tous les mensonges, la Loi peut affermir la pensée juste. » («Eliminer les interférences » Points Essentiels pour un avancement diligent II)

En juillet 2002, il faisait très chaud et la température de la pièce a monté jusqu’à 36-37 degrés centigrades. Je désinfectais le parquet du premier étage et je devais rester à côté d’une fournaise à haute température pendant deux à trois heures d’affilée. La température était aussi haute que 39 à 40 degrés centigrades. Mes vêtements étaient trempés de sueur. Après avoir terminé, je suis allée dans la salle ayant l’air conditionnée pendant quelques minutes. Cependant la perversité l’a utilisé comme omission et m’a persécutée avec des symptômes de karma de maladie. Le lendemain, je toussais et j’avais encore les symptômes de karma de maladie. J’ai senti qu’il y avait un poids pressant sur ma poitrine et j’avais de la difficulté à respirer. J’avais une forte fièvre, je souffrais de diarrhée, des jambes et pieds enflés et je n’avais pas d’appétit. Mon oeil gauche était rouge, enflé et irrité. Je n’avais aucune force, j’étais nerveuse et je tremblais. Cependant, je suis allée travailler malgré tout.

Je me suis assurée d’étudier la Loi. Au début, j’ai lu trois conférences et ensuire cinq conférences par jour. J’ai émis des pensées droites quand j’avais le temps. Je suis une pratiquante de Dafa durant la période de rectification de la loi et je mène une vie juste et droite. Alors, je dois nier totalement tous les arrangements faits par les forces anciennes, incluant les forces anciennes elles-mêmes. Je suis un disciple du Maître et la perversité n’a pas le droit de me persécuter. Si je faisais quoi que ce soit d’incorrect, j’étudiais la Loi et comparais mes actions aux enseignements du Maître.

Ma santé ne s’améliorait pas et elle a traîné pendant près de deux mois. Le Maître a dit :

« ...vous ne pouvez oublier d'apprendre la Loi, ... A condition que vous l'appreniez, tous les problèmes peuvent être résolus, à condition que vous cultiviez, à condition que vous puissiez comprendre la Loi dans la Loi, il n'y a rien que vous ne puissiez accomplir. » . (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi en Floride aux Etats-Unis »)

J’ai compris que je n’avais pas étudié la Loi diligemment. Je devrais étudier plus la Loi et obtenir ma compréhension de la Loi. Les symptômes de karma de maladie étaient la persécution imposée sur moi par les forces anciennes. Je devais totalement la nier et éliminer consciencieusement tous les arrangements des forces anciennes. J’ai regardé dans mon for intérieur et j’ai découvert mon attachement à rechercher le confort, alors je l’ai éliminé. Plus tard j’ai étudié les samedis et dimanches beaucoup plus la Loi. Après avoir émis des pensées droites à minuit je ne suis pas allée au lit mais j’ai continué à étudier la Loi. La perversité a interféré avec mon étude de la Loi et m’a rendue fatiguée et me faisait avoir sommeil. J’ai demandé au Maître de m’aider à m’en débarrasser et à désintégrer la perversité qui interférait avec mon étude de la Loi. En même temps j’ai utilisé une volonté de fer pour passer à travers cette interférence. Peu importe combien j’étais fatiguée ou somnolente, je n’arrêterais pas d’étudier la Loi. Une pensée droite peut anéantir une centaine de méthodes diaboliques. J’ai persisté à terminer la lecture des six leçons sans arrêt. Après la lecture, je me sentais très légère alors j’ai continué à lire et j’ai terminé la lecture intégrale de Zhuan Falun en 20 heures (incluant l’émission des pensées droites). J’ai continué à étudier la Loi de cette façon pendant trois jours consécutifs. La perversité a été éliminée et j’ai recouvert la santé.

J’ai compris que nous sommes des vies créées par la Loi. Sans la Loi il n’y aurait rien pour nous. Quitter le Dafa est comme une goutte d’eau quittant l’océan et se fondre dans le Dafa donnerait une vigueur et une vitalité infinie. Bien étudier la Loi et comprendre la Loi de la Loi sont la clé pour maintenir nos pensées droites et nous permettre de nier totalement tout l’arrangement des forces anciennes et de les éliminer.

Utiliser la loi comme outil pour ébranler la perversité et sauver les êtes vivants

Le Maître a dit :

« Si cette affaire a provoqué des conséquences et causé du tort à Dafa, vous devez aussi utiliser la loi des gens ordinaires pour les résoudre avec sévérité. » (« Expliquer la Loi lors de la Conférence de Loi de l’Ouest des Etats-Unis au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003 »)

J’ai cultivé assidûment le Dafa et j’ai été persécutée par la police plusieurs fois. Ma vie a été en grave danger de nombreuses fois. J’ai compris soudain que la persécution ne me cliblait pas personnellement mais le Dafa, alors j’ai rapporté au Bureau du Procureur la tyrannie que j’avais souffert sous le policier de la localité, Zhang Liang.

Dans l’après-midi du 16 juillet 2004, je suis allée dans un magasin de photocopies pour polycopier l’information concernant mon appel. Après avoir quitté le magasin, le propriétaire, qui avait peur que la police le tienne responsable, m’a rapporté à mon unité de travail. Après, trois dirigeants (Chef du Bureau administratif, Le Chef de section et le Secrétaire du Parti de mon unité de travail) m’ont demandé de leur remettre les documents polycopiés ainsi que le document original. Je leur ai dit que je les avais tous brûlés, mais j’avais gardé un exemplaire comme preuve (faire des photocopies de documents de cette façon est le droit d’un citoyen). J’ai remis trois exemplaires à la branche du Parti dans la soirée du même jour. La branche du Parti a alors présenté mes documents de plaidoyer au Secrétaire du Parti. Quand le Secrétaire du Parti a reçu les documents, il a cru qu’il avait eu des preuves et alors il a fait une déclaration au Département de police. Toute personne qui rapportait un pratiquant de Falun Dafa aurait 1 à 1000 yuans comme gratification. La perversité a utilisé cette méthode pour inciter le peuple à commettre des crimes contre les pratiquants de Dafa.

Le matin du 19, les membres de la Division de Sécurité nationale, le poste de police de la localité et le Département de la Santé, ainsi que six dirigeants de mon emploi ont tenu une réunion et m’ont demandé de venir leur parler. À mon arrivée à la réunion, j’ai commencé à émettre des pensées droites. Ils m’ont demandé de leur remettre les documents de plaidoyer, les documents originaux ainsi que les photocopies de plaidoyer. Je leur ai dit que je l’avais fait conformément à la loi. La liberté de faire appel et la liberté de parole sont des droits humains fondamentaux que la Constitution donne à chaque citoyen. J’ai brièvement parlé des bienfaits que j’avais obtenus de la pratique de Falun Dafa et j’ai avisé les gens qui étaient présents à la réunion de réfléchir à ce sujet : quel genre de personnes s’opposeraient à Vérité, Compassion, Tolérance ? Ceux qui violent les principes de Vérité, Compassion, Tolérance ont en fait perdu leur âme. Je leur ai dit de ne pas faire quoi que ce soit qui pourrait trahir leur conscience et c’est seulement quand ils se souviendront de « Vérité, Compassion, Tolérance est bon » et « Falun Dafa est bon » qu’ils en bénéficieraient. Ils étaient tous silencieux après que j’ai eu terminé. Vers 11h00 du matin, plusieurs policiers de la Division de la Sécurité natonale et le poste de police de la localité sont arrivés et m’ont arrêtée. Ma maison a été pillée ainsi qu’un livre manuscrit des articles du Maître a été confisqué. Zhang Liang a donné des instructions au poste de police de la localité de préparer la fabrication d’accusations contre moi et finalement ils m’ont détenue pendant 15 jours pour « trouble à l’ordre de la sécurité sociale. »

Le 19 juillet, j’ai commencé une grève de la faim. J’ai refusé l’eau et la nourriture dès mon arrivée au centre de détention. À ce moment-là, la température était entre 35 et 36 degrés Centigrades. Cependant, on m’a quand même demandé de payer dix yuans par jour comme frais de subsistance. Le matin du 22, Li de la Division nationale et la police qui a préparé les accusations fabriquées sont venus au centre de détention. Ce dernier a hurlé : « Même si ce n’est pas une bonne décision nous nous assurerons malgré tout qu’elle soit réalisée. Si tu ne manges pas, nous te gaverons de force. Même si nous te torturons à mort nous n’avons pas besoin de prendre la responsabilité.

Dans l’après-midi, une détenue dans ma cellule m’a dit : « Si tu ne manges pas, ils te gaveront et nous obligeront à te tenir au sol. Si nous ne le faisons pas, nous serons punies. En 2002, quand je t’ai tenue au sol, je t’ai vue saigner abondamment et tu as failli mourir. Nous avons commis des péchés. Que pouvons-nous faire ? » D’autres personnes m’ont parlé à propos de ce sujet. Je savais que c’était leur côté éveillé qui avait compris et me demandait de l’aide. Puisque la mission des pratiquans de Dafa consiste à sauver les êtres vivants, je ne devrais pas laisser la perversité les détruire. Je devais plutôt les sauver, alors j’ai changé d’idée et j’ai arrêté la grève de la faim. J’ai profité de l’occasion pour leur clarifier la vérité. Plus tard trois d’entre elles voulaient apprendre le Falun Dafa et devenir de meilleures personnes. Je leur ai dit, premièrement, qu’elles devaient toujours garder en tête « Vérité, Compassion, Tolérance est bon», « Falun Dafa est bon » et cesser de commettre des mauvaises actions. Après l’expiration de leur peine, elles pourraient venir me voir et apprendre les exercices.

J’ai déposé un appel au Bureau du Procureur et, la Division de la Sécurité nationale m’a arrêtée. C’étaient eux qui avaient enfreint la loi. Le 6 août 2004, j’ai fait appel au Bureau juridique du Département de police du comté. Le matin du 15 octobre, les policiers de la Division de la Sécurité nationale ont livré un « verdict de reconsidération administrative » qui portait le sceau du Chef du Département de police de la ville. Il a maintenu le verdict émis par le Département de police du comté. Il contenait aussi les mots : « Si vous n’êtes pas d’accord avec cette décision vous pouvez déposer un appel administratif auprès de la Cour du peuple en l’espace de cinq jours après réception du verdict. (Note : La date officielle devait être 15 jours. Ils l’ont écourté intentionnellement afin de m’empêcher de faire un appel).

Avec la présence du Maître et de la Loi, rien ne peut réellement empêcher les pratiquants de Dafa de suivre leur chemin désigné. Afin de faire peur à la perversité et de sauver les êtres vivants, je suis restée éveillée toute la nuit afin de préparer tous les documents pour poursuivre le Chef du Département de police du comté. Le matin du 19, j’ai envoyé un acte d’accusation à la Cour du comté. Le Bureau, qui ouvre le dossier pour investigation et poursuite, a accepté mon acte d’accusation et m’a dit d’attendre l’avis. Le commis m’a demandé de laisser mon numéro de téléphone et de payer des frais pour la poursuite dès que le cas sera mis dans le dossier pour investigation et poursuite.

Le matin du 5 novembre, après deux semaines, il n’y avait toujours pas de nouvelles du Bureau de la Cour du comté, je suis allée à la cour pour voir ce qu’il en était. Le chef du bureau, qui ouvre le dossier pour investigation et poursuite, m’a demandé d’attendre dans la salle de réception. Le commis dans la salle de réception a dit : « Nous avons reçu avis d’en haut que tout cas concernant le Falun Gong ne peut être déposé pour investigation et poursuite. Nous avons uniquement la permission de vous informer verbalement et il n’y a aucun avis écrit. » Je suis allée voir le Chef et il m’a donné la même réponse. Quand je lui ai demandé d’où provenait l’avis il ne me l’a pas dit et il ne me l’a pas montré. Il m’a dit de ne pas revenir. Quand je lui ai demandé où je pourrais déposer ma plainte, il m’a dit qu’il ne savait pas. J’ai dit : « Votre bureau devrait accepter des plaintes relatives aux mauvais traitements subis par des personnes, et c’est pourquoi je suis ici. » Je lui ai aussi dit que le « verdict de reconsidération administrative » a aussi mentionné cela. Le Chef a dit que son Bureau ne pouvait pas accepter aucune plainte des pratiquants de Falun Dafa relative aux mauvais traitements qu’ils avaient subis.

La vraie raison pour laquelle nous utilisons la loi des gens ordinaires, effrayons et choquons la perversité consiste à clarifier la vérité aux êtres vivants qui travaillent dans la cour et le Bureau du procureur. Nous voulons les sauver et ne pas placer nos espoirs sur le traitement juste d’une plainte relative à l’injustice et finalement demander la réparation des gens ordinaires. Donc nous focalisons uniquement l’attention sur le processus lui-même et non le résultat. J’ai continué à faire appel aux Cours supérieures de la Cour du peuple et la Cour Suprême du peuple ainsi que les Bureaux du procureur à différents niveaux. J’ai aussi envoyé des documents concernant l’appel aux départements gouvernementaux en rapport pour révéler en profondeur et éliminer la perversité, clarifier la vérité et les sauver.

Conclusion

Nous validons la Loi, clarifions la vérité, sauvons les êtres vivants et remplissons nos voeux préhistoriques. Au cours de ces cinq dernières années j’ai traversé beaucoup de tribulations, j’ai été témoin de cette persécution inhumaine et j’ai vécu le pouvoir supranormal et les miracles de Dafa. Nous sommes devenus aussi plus mûrs, plus rationnels et plus tempérés. Chaque fois que nous élevons notre niveau nous passons le test de la vie et de la mort et chaque pas que nous faisons vers la divinité, il se fait au cours du processus d’élimination d’un attachement humain.

Lors du processus j’ai compris en profondeur que je devais croire fermement le Maître et le Dafa. Aussi longtemps que nous suivons ce que le Maître dit nous pouvons passer chaque test. C’est dû au fait que le Maître nous donne de l’espoir et les arrangements faits par le Maître sont les meilleurs. Le Maître nous a aussi donné le trésor inestimable – émettre des pensées droites, afin que nous soyons en mesure de nous débarrasser et d’éliminer la perversité ainsi que sauver les êtres vivants.

Puisque nous venons de l’ancien univers, alors nous avons tendance à utiliser les anciens principes pour évaluer les choses dans le processus de validation de la Loi et dans nos tests. Quand nous ne pouvons pas abandonner les notions humaines, nous ne pouvons voir la véritable manifestation de la Loi et nous regardons la Loi sous une perspective humaine, nous faisons des bévues et créons des obstacles pour nous-mêmes dans notre cultivation. Par exemple quand j’ai été arrêtée, j’ai signé les papiers de détention et de libération sans réfléchir. J’ai donné mes empreintes digitales au camp de travail forcé pour coopérer avec la perversité et j’ai donc reconnu les arrangements des forces anciennes. Alors, je n’ai pas réussi à nier totalement les arrangements des forces anciennes. J’avais vraiment honte et j’étais au supplice parce que j’avais laissé tomber le Maître et le Dafa.

Quand j’étais en mesure d’évaluer tout avec la Loi et de considérer la Loi comme le Maître, d’abandonner constamment les notions humaines et maintenir la droiture, la perversité n’osait pas interférer avec moi parce que le Maître ne le permettait pas. Nous pouvons nous-mêmes désintégrer la perversité en émettant des pensées droites. Nous devons abandonner toutes nos peurs et tous nos attachements, et marcher assidûment sur le chemin de cultivation lors de la période de la rectification de la loi arrangé par le Maître.

Note:

(1) « Se mettre debout pendant une longue période » veut dire que la victime doit rester debout, et faire face à un mur toute la journée sauf pour manger, dormir et utiliser les toilettes, jusqu’a ce que soit le moment d’aller dormir. Ce supplice dure habituellement plusieurs jours. Si une personne ne peut rester debout pendant une longue période et perd connaissance, les gardiens la gavent de drogues.

 (2) « Porter une épée sur le dos » : les mains de la victime sont ligotées derrière le dos avec une main sur l’épaule et l’autre main contre la partie inférieure du dos. La police utilise alors beaucoup de force pour tirer les deux mains l’une vers l’autre et les menotter ensemble.

 (3) « Lunyu » : déclaration, commentaire.

(4) « Surveillant personnel » : Une personne qui supervise le comportement des pratiquants.

(5) « Plier le corps » consiste à se tenir debout avec les deux jambes droites et fermées et à baisser la tête en bas le plus possible vers les pieds, devant les genoux. Les doigts pointent au sol, la tête est à l’envers, le corps est donc à un angle de 90o. La victime est obligée de rester dans cette position pendant 17 à 18 heures par jour sauf pour manger, dormir et utiliser les toilettes.

 (6) « Se mettre debout dans la position de « corps de l’armée » : les pratiquants restent debout sous le soleil de plomb. Les pieds sont sur le sol chaud. La peau du visage pèle en raison du coup de soleil. Les pratiquants sont obligés de s’asseoir sur le sol. Les fesses sont couvertes de plaies parce qu’ils se sont assis pendant très longtemps.

 (7) « Zhuan Falun » est le livre principal de Falun Dafa.