(Minghui.org)


Mme Zhao Fengyun est morte aux environs de 22h00. le 27 février 2004, alors qu'elle travaillait dans l'atelier n°1 de la division 12 au camp de travaux forcés de Wanjia à Harbin, province du Heilongjiang.

L'horaire au camp de travaux forcés de Wanjia était ainsi : exercice matinal [comme les soldats s'entraînant à la marche] à 6h.10, travail à l'atelier à 6h30, petit-déjeuner pour la division des femmes à 7h00, déjeuner à 12h00, dîner à 16h00, ensuite travail continu jusqu'à 22h00 Le temps était souvent prolongé jusqu'à 23h00 ou minuit. Chaque équipe avait droit à 10 minutes pour finir de manger son repas, à partir du moment où elle s'asseyait à table. Ceux qui mangeaient lentement, qui n'avaient pas de dents ou des problèmes dentaires, ne pouvaient pas finir de manger, alors ils ne mangeaient pas assez. Du pain à la farine de maïs passé à la vapeur et compressé était servi, parfois y était rajouté des cendres, du sable ou de la terre. De toute la journée, chacun n'était autorisé à utiliser les toilettes que pendant les cinq minutes prévues et ce pendant deux minutes au maximum. Au camp de travaux forcés de Wanjia, la police considérait le temps de l'exercice, des repas et des toilettes comme une pause, pendant le reste du temps, de 6h30 à 22h00, les pratiquants devaient travailler dans l'atelier. Pendant ces longues heures (entre 15 et 16hrs.), personne n'était autorisé à se déplacer vers un autre siège, à parler ou à faire une pause. Toute personne faisant ainsi était réprimandée, on se moquait d'elle, elle était insultée ou frappée. Les policiers et policières suivant gardaient une attitude sévère et hurlaient après les pratiquants toute la journée : Liu Baibing, Wang Nana, Cong Zhixiu, Xie Chunxiang, Qiu Yang et Ni Li.

Les pratiquants étaient illégalement détenus pour de longues peines dans un environnement aussi affreux. Le travail était stressant, pesant, de durée excessive. En outre, les pratiquants souffraient de grave malnutrition, ils souffraient également du nez et de la gorge à cause de la toxicité de la colle à relier les livres dégageant des vapeurs toxiques. Par-dessus tout, la police du camp torturaient les pratiquants à volonté, alors la santé et la vie des pratiquants étaient constamment en danger. Certains pratiquants portaient un masque de gaze, d'autres couvraient leur nez et leur bouche avec un foulard, mais aucune de ces tentatives de protection n'était efficace. Certains pratiquants ont développé des maux de tête, d'autres des douleurs dans tout le corps, certains se sentaient malades et vomissaient. Les policiers portaient de grands masques de gaze, ils surveillaient depuis l'extérieur de l'atelier avec la porte grande ouverte. En février, il y avait beaucoup de glace et de neige à Harbin, avec la porte grande ouverte, l'atelier était extrêmement froid. Vers 22h00, le 27 février 2004, dans l'atelier n°1 de la division 12 du camp de travaux forcés de Wanjia, les gens étaient tendus à relier des livres. C'est le moment où la mort tragique a eu lieu comme suit :

Vers 22h00, le 27 février 2004, la pratiquante de Falun Dafa Mme Zhao Fengyun a, tout à coup commencé à vomir violemment et son travail lui a échappé des mains. Les pratiquantes assises en face d'elle ont immédiatement appelé le gardien et lui ont dit que Mme Zhao avait été malade toute l'après-midi. Une autre pratiquante, Qing Lian (pseudonyme), a traversé pour s'occuper d'elle. Quand elle a vu que Mme Zhao était sur le point de vomir de nouveau, elle lui a apporté une cuvette pour qu'elle se lave le visage et les mains. Après avoir vomi, Mme Zhao a voulu aller aux toilettes, mais le gardien ne l'a pas autorisée, alors Mme Zhao a dû se coucher sur la table pour soulager son malaise. Qing Lian l'a aidée et soutenue. Après un moment, elle a demandé à Mme Zhao si elle voulait toujours aller aux toilettes. Mme Zhao n'a pas répondu. Très vite, Mme Zhao respirait difficilement par saccades avec les yeux fixes, puis ses lèvres sont devenues blanches. Toutes les pratiquantes sont venues la voir, mais le policier Zhang Nianrong a crié après elles et leur a ordonné de retourner s'asseoir à leur place.

La police ne lui a pas apporté de pilule cardiaque avant plus de vingt minutes. À ce moment-là, elle ne pouvait plus ouvrir la bouche. Une pratiquante a utilisé la force et lui a écarté les dents, mais la pratiquante a découvert que sa langue était devenue blanche et son corps commençait à se refroidir. Mme Zhao a pris deux grandes inspirations et a commencé à glisser de l'autre côté, déjà elle ne donnait plus aucune réponse d'aucune sorte.

Cela s'est passé ainsi. Le camp de travaux forcés de Wanjia a réduit la pratiquante de Falun Dafa Mme Zhao Fengyun en esclavage, l'a fait travailler jusqu'à la mort et a ignoré la dégradation de son état quand elle nécessitait des soins médicaux immédiats. L'air dans toute la pièce semblait comme congelé, la forte odeur de la colle et d'autres odeurs fétides étaient tout simplement suffocantes. En plus, c'était calme comme la mort. Le médecin en charge, Sun Shujun et le policier Chang Fan ne sont pas arrivés avant une demi-heure. Ils ont contrôlé les pupilles de Mme Zhao, essayé la respiration artificielle, ils lui ont pincé la poitrine dans la région du coeur, ils n'ont eu aucune réponse. Ils ont simplement confirmé qu'elle était morte. Mais pour couvrir leur crime, la police a menti aux pratiquantes, leur disant qu'ils allaient envoyer Mme Zhao Fengyun à l'hôpital de la ville. Ils ont ordonné aux pratiquantes d'arrêter de travailler pour la journée, ne laissant que le corps de Mme Zhao dans l'atelier. En retournant à la cellule, chacune avait un poids sur le coeur, inquiète pour Mme Zhao.

Mme Zhao Fengyun était âgée de 50 ans. C'était une ancienne employée d'une usine de Harbin. Elle avait des problèmes cardiaques et d'autres problèmes avant de cultiver et pratiquer. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, toutes ses maladies ont disparu. Parce qu'elle disait aux gens la vérité et avait fait appel pour le Falun Gong, elle a été arrêtée et condamnée à trois ans de travaux forcés. Elle a été torturée pendant un an et demi au camp de travaux forcés de Wanjia et il lui était interdit de pratiquer le Falun Gong. Pour faire de l'argent, les autorités du camp de travail avaient réduit en esclavage les pratiquants avec un travail incessant, lourd et très intense. Le personnel du camp a détruit des vies pour de l'argent.

Les pratiquantes dans l'équipe (n°3) de Mme Zhao étaient assises sur leur lit et elles n'ont pas réussi à dormir cette nuit-là, elles n'arrivaient pas à oublier ce qui venait de se passer. Elles avaient toutes le coeur brisé et pleuraient. À ce moment-là, la policière Qiu Yang a appelé Qing Lian, la pratiquante qui avait essayé d'aider Mme Zhao et l'a emmenée à la douche où elle lui a donné des coups de poings et l'a frappée. La pratiquante Qing Lian, le coeur plein de compassion, lui a demandé pourquoi elle la frappait. La policière a répondu : « C'est parce que tu t'es occupée de Zhao Fengyun quand elle était en train de mourir et aussi parce que tu as pleuré après sa mort. » C'est l'image vraie et réelle de la police dans le camp de travail de Wanjia en Chine et du soi-disant personnel pour le renforcement de la loi sous le régime politique de Jiang.

Les pratiquants de Dafa ne renoncent pas quand ils sont menacés. Le jour suivant, toutes les pratiquantes ont fait la grève et commencé une grève de la faim. Pendant les exercices du matin, elles ont toutes crié : « Falun Dafa est bon ! » Cela a ébranlé le ciel et touché les fantômes et les divinités. La police était stupéfaite. Les pratiquantes ont exigé la vérité sur la mort de Mme Zhao : qu'elle était due à la persécution. La police n'a pas eu d'autre choix que d'admettre la vérité, que Mme Zhao Fengyun était morte dans l'atelier. Ils ont promis que dorénavant ils arrêteraient le travail à 21h00.

Nous appelons tous les pays bons et justes et leur peuple pour qu'ils nous aident à arrêter la persécution de ce régime contre les pratiquants de Falun Gong, à faire cesser les actes malveillants et pervers dans le camp de travail de Wanjia, à immédiatement libérer tous les pratiquants de Falun Dafa détenus illégalement et à punir toutes les personnes mauvaises, afin de restaurer la justice et l'équité dans le monde.

Traduit en Suisse le 23 mars 2005 de :