(Minghui.org)
Cet article révèle les détails sur la violente persécution des pratiquants de Falun Gong par le régime de Jiang au camp de travail forcé Xishanping à Chongqing. Selon les informations disponibles, les pratiquants de Falun Gong ont reconstitué les scènes de persécution afin d’exposer ce repaire démoniaque et d’exposer la torture qui est restée cachée trop longtemps.
Le camp de travail forcé Xishanping est situé à l’ouest de la montagne Jinyun à Beibei, Chongqing. Du 20 juillet 1999 à aujourd’hui, plusieurs centaines de pratiquants de Falun Gong ont été détenus là-bas. En novembre 2000, une Brigade de l’Éducation (7e Brigade) a été mise sur pied spécifiquement dans le but de persécuter les pratiquants de Falun Gong. Quand la Brigade de l’Éducation a été fondée, il y avait seulement un escadron. En décembre 2001, cependant, quand la persécution s’est intensifiée, l’escadron original a été divisé en deux (1er et 2e escadrons). En outre le 1er escadron a été divisé en une unité dotée d’une discipline relâchée, une unité disciplinaire standard et une unité disciplinaire solide qui inclut quatre équipes disciplinaires solides. Dans cet article, on parle du 1er escadron qui était originalement dirigé par Liu Hua et plus tard par Li Qiwei.
Les gardes à Xishanping ont choisi parmi les 8 000 prisonniers qui étaient à leur charge (dont plus de 90% d’entre eux étaient condamnés pour toxicomanie) ceux qui étaient les plus robustes et impitoyables pour commettre des méfaits et pour se servir d’eux pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. À présent, quelques dizaines de pratiquants sont toujours incarcérés à Xishanping. Un des toxicomanes a dit : « C’est un enfer vivant là».
Une équipe disciplinaire solide comprend habituellement environ 14 prisonniers. Souvent, quand ils torturent les pratiquants de Falun Gong, sept ou huit prisonniers attaquent ensemble le pratiquant. Wang Jianping, le plus cruel de ces prisonniers, s’est vu décerner le titre « Prisonnier méritoire». Tu Deyu, commissaire de la rééducation municipale par le Bureau des travaux forcés, l’a récompensé avec une réduction d’un an de sa peine d’emprisonnement. La police a aussi salué ces toxicomanes détenus comme : « Personnes méritoires persécutant le Falun Gong au nom du pays et du gouvernement. »
En décembre 2001, le méchant Liu Hua est devenu chef du 1er escadron. Il a ajouté plus de 30 policiers à la Brigade de l’Éducation, a réorganisé la Brigade et intensifié la persécution des pratiquants de Falun Gong. Il a incité chaque personne à Xishanping à participer et le 24 décembre, il a mis sur pied une unité disciplinaire solide. Plusieurs dizaines de pratiquants ont souffert de la torture dans l’unité disciplinaire solide, incluant Liu Jibin, Lin Decai, Xie Jin, Chen Min, Zhang Quanliang, Li Hongfu, Tang Yi, Wang Zhengrong, Huang Guangming, Yan Xinpei, Zeng Xiangzhu, Yuan Zhiqiang, Chen Jiawu, and Yang Bin. Ils n’avaient aucune liberté et les criminels étaient employés pour contrôler chacune de leur parole et de leurs actions. Les membres de leur famille n’avaient pas l’autorisation de les voir ou de leur laisser de vêtements et les pratiquants n’avaient pas le droit de prendre leur douche ou de laver leurs vêtements. Les gardiens dissimulaient strictement toutes les informations relatives à la persécution, en particulier celles concernant le pratiquant Zhang Quanliang, qui a souffert plusieurs dizaines de méthodes de torture au cours d’une journée, s’est évanoui plus de 100 fois, a perdu le contrôle de ses intestins, est devenu sourd de l’oreille droite, a perdu la capacité de parler normalement et a finalement subi une totale dépression mentale. Presque chaque jour, ses cris effroyables à l’aide et ses cris d’agonie pouvaient se faire entrendre à l’intérieur du camp de travail. Malgré toutes les méthodes de torture employées par les tortionnaires, ils ont été éventuellement incapables d’atteindre leur but de le transformer. En janvier 2004, Zhang Qualiang a quitté le camp.
Démonstration de la torture
1re méthode de torture : « Le tabouret de clous »
Sous les ordres du chef du 1er escadron Li Qiwei et les gardes Xiao Xingming et Wang Chen, les prisonniers de l’équipe disciplinaire solide ont fait fondre le haut d’un tabouret en plastique brisé, enfoncé six clous presque 1 pouce de long par 1/16e d’un pouce de diamètre dans le plastique ramolli, et ont utilisé du ciment en plastique pour les retenir en place, créant ainsi un instrument de torture connu sous le nom de « Le tabouret de clous ». Ils l’ont utilisé pour torturer les pratiquants de Falun Gong (démonstration de la torture 1A). (Le bois sur le tabouret dans la photo ne fait pas partie de l’instrument original, mais a été utilisé pour économiser du temps à fabriquer les accessoires pour cette démonstration. Afin de permettre à nos lecteures de voir les clous après que la victime s’est assise sur le tabouret, nous avons utilisé trois longs clous sur le côté gauche en haut).
Dans la cellule de l’équipe disciplinaire solide, quatre prisonniers robustes escortent un pratiquant de Falun Gong à un lit en fer et l’écrase impitoyablement sur le tabouret de clous, ils ne lui permette pas de bouger, tout en pressant simultanément les mains du pratiquant sur le lit de fer, et poussant ses épaules et ses bras. Deux autres prisonniers sont debout derrière le pratiquant et tiennent des bâtons en bois, prêts à le frapper s’il résiste à la torture (démonstration de la torture 1B).
Le pratiquant est dévêtu et reste avec son sous-vêtement. Des clous pointus sont alors enfoncés dans sa chair. Le sang coule, coulant à travers son sous-vêtement imbibé jusqu’au sol. Étant donné que la police torture ces pratiquants chaque jour, les traîne partout et ne leur permet pas de se laver, leur sous-vêtement est sale et déchiré et il ne peut être remplacé pendant plusieurs mois (démonstration de la torture 1C).
Le corps du pratiquant se tortille et se crispe en raison de l’atroce douleur, tandis que les criminels le saisissent encore plus fort. La tête et le corps du pratiquant sont couverts de bleus causés par la torture (démonstration de la torture 1D)
Finalement, le pratiquant s’évanouit. (Démonstration de la torture 1E)
Les gardiens observent le processus de l’extérieur de la porte. En été 2003, Zhang Quanliang a été torturé au point de devenir émacié. Il a continuellement été assujetti à cette méthode de torture pendant un mois. Ses pantalons pleins de sang collaient à la chair mutilée de ses fesses lui causant ainsi des douleurs atroces.
Note : la cellule de la Brigade de l’Éducation a six lits en fer et 12 lits simples. Les pratiquants de Falun Gong peuvent dormir seulement sur le lit superposé au bas pour qu’ils soient facilement repérables car les gardiens demandent aux criminels de surveiller les pratiquants et les empêcher de pratiquer les exercices ou d’étudier la Loi. Ils sont supposément sous « observation contre le suicide ».
2e méthode de torture : « privation de nourriture »
Une démonstration de la méthode de torture « privation de nourriture »
Instigués par les chefs du 1er escadron Liu Hua et Li Qiwei, ainsi que les gardiens Xiao Xingming, Zhou Benzhong et Wang Chen, parmi d’autres, les prisonniers donnent aux pratiquants de Falun Gong moins de 50 grammes de nourriture à chaque repas. Li Qiwei a même vociféré : « Le nombre d’années que vous avez vécu est équivalent au nombre de grains de riz que vous obtenez. »
Déjeuner : Les prisonniers apportent une grosse boîte de brioches cuits à la vapeur de la cuisine jusqu’à chaque cellule, suffisant pour au moins une brioche pour chaque personne et un grand bol de porridge (suffisant pour la moitié d’un petit bol par personne) et quelques marinades. Ils donnent aux pratiquants de Falun Gong seulement un quart d’une brioche, qu’ils choisissent parmi celles qui sont noires et sales. Les prisonniers prennent tout le porridge et les marinades et empêchent les pratiquants d’acheter la nourriture ou les épices à la cantine. Ils prennent les restes de toutes les brioches, du porridge et des marinades pour nourrir les cochons. Des membres des familles qui viennent rendre visite sont trompés en prenant ceci comme un acte humanitaire, en pensant que les prisonniers recevaient plus de nourriture qu’ils ne pouvaient manger.
Déjeuner et dîner : les prisonniers apportent une boîte de riz et des entrées dans un récipient en plastique (avec de la viande servie deux fois la semaine). Les pratiquants sont nourris dans des bols sales et brisés, sans baguettes (sauf parfois des bâtons en bois ramassés dans les déchets), une petite portion de riz et une infime portion de feuilles de légumes jaunies et pourries. Puis les gardiens disent aux visiteurs : « Vous voyez, ils ont de la nourriture et du riz, nous ne les avons pas persécutés. »
Puisque les autres prisonniers ont plus de nourriture qu’ils ne peuvent manger, ils donnent les restes de la nourriture aux cochons. Les familles qui visitent leurs proches en prison voient des seaux de nourriture jetée et pensent que les pratiquants de Falun Gong sont bien nourris, mais la vérité est que « les cochons de Xishanping sont mieux nourris. » Plus tard, le budget a été réduit et les prisonniers n’avaient plus le droit de jeter les brioches et la nourriture, alors ils ont pris peu près toute la nourriture pour eux.
Les pratiquants de Falun Gong dans l’équipe disciplinaire solide souffrent des tortures jour et nuit, même à l’heure du repas et les prisonniers ne les permettent pas de se détendre. Les prisonniers obligent les pratiquants à s’accroupir avec leur tête baissée, avec un prisonnier sur place spécifiquement pour les retenir et les empêcher de se bouger ou de résister. Entretemps les autres prisonniers ont la permission de s’asseoir ou de marcher dans les alentours durant leur temps libre, de se détendre, de choisir la meilleure nourriture et ont parfois le droit de boire de l’alcool.
Bien sûr, les gens qui sont obligés de vivre sur ce genre de diète pendant des périodes prolongées courent le danger de mourir de faim. Quand les prisonniers voient une personne sur le point de crever de faim, il est transféré dans une autre cellule, où il est servi un peu plus de nourriture pendant quelques jours, et ensuite il est ramené pour souffrir « de manque de nourriture » et être torturé à nouveau. Les pratiquants sont continuellement persécutés. On leur dit : « Votre vie doit être pire que la mort, mais nous ne vous laisserons pas mourir. » Les pratiquants qui font des grèves de la faim sont maintes et maintes fois nourris de force.
« La privation de nourriture » a rendu les pratiquants de Falun Gong émaciés et extrêmement faibles. Même dans cet état, les prisonniers torturent malgré tout les pratiquants en utilisant toutes sortes de moyens disponibles. Une autre méthode de torture communément utilisée est « Une chanson chaque jour ».
3e méthode de torture : « Une chanson chaque jour »
Les prisonniers jettent un pratiquant de Falun Gong sur le sol en ciment et ensuite deux prisonniers de chaque côté saisissent les bras du pratiquant, les tordant jusqu’à ce que le visage du pratiquant touche le sol. Trois ou quatre prisonniers mettent leurs pieds sur sa jambe. Un prisonnier pèse sur sa tête au sol, lui frappant la tête à maintes et maintes fois avec un tabouret en plastique ; un autre prisonnier frappe au hasard le dos, la taille et les pieds du pratiquant avec un bâton en bois. Le bâton est enveloppé d’une toile, causant des blessures internes, mais ne laissant aucun bleu sur la peau, ce qui minimise les preuves du crime ; un prisonnier frappe la malléole (1) avec un tabouret en caoutchouc ou un bol, et certains donnent des coups de pied, frappent du pied et battent le pratiquant avec leurs chaussures. Des prisonniers chantent fort près de la fenêtre pour couvrir les bruits de la torture et les effroyables cris du pratiquant, tandis que d’autres prisonniers enfoncent des vêtements sales dans la bouche du pratiquant pour le réduire au silence.
Les pratiquants de Falun Gong dans d’autres cellules ont entendu le son staccato des coups de poing et des coups de pied et les chansons étranges. Tout l’escadron est plongé dans la terreur. Pendant que cela se produit, ils peuvent utiliser n’importe quel objet dans la cellule pour battre sans motif les pratiquants, jusqu’à ce que les prisonniers atteignent leur but de « frapper chaque pouce du pratiquant ». Les pratiquants assujettis à ce mauvais traitement souffrent de bleus partout sur le corps et luttent contre la douleur brièvement jusqu’à ce qu’ils perdent connaissance. Les gardiens et la police observent de l’extérieur de la porte.
Après que Liu Hua est devenu chef d’escadron, le pratiquant Zhang Quanliang a été assujetti à cette torture plus souvent qu’aucun autre pratiquant. Le 25 décembre 2001, il a été envoyé à l’unité disciplinaire solide, où il est resté jusqu’à ce qu’il quitte le camp de travail forcé. Il a souffert de ces rossées chaque jour pendant la première partie de l’année et c’est au moment où les prisonniers ont commencé à appeler cela de « Un chant chaque jour ». Parfois c’était une fois par jour, parfois plusieurs fois par jour. Après le déjeuner, les prisonniers lui demandaient : « Vas-tu écrire ces ‘trois déclarations’ aujourd’hui ? Si tu ne le fais pas, nous te battrons à nouveau. » Il refusait toujours, alors ils le battaient encore. Pendant un mois, ils l’ont torturé de cette façon jusqu’à ce qu’il s’évanouisse et après avoir repris connaissance ils lui ont demandé d’écrire les déclarations. Comme il refusait toujours, ils l’ont alors assujetti au « tabouret de clous ».
4e méthode de torture : « Entraîné vers les cadres »
Les gardiens à la Brigade de l’Éducation obligent les pratiquants de Falun Gong à les appeler des « cadres ». Les pratiquants sont torturés avec « un chant chaque jour » jusqu’à ce qu’ils s’évanouissent. Quand ils reprennent conscience, ces « cadres » ordonnent aux prisonniers d’entraîner les pratiquants vers des sessions de discussion. Les prisonniers savent qu’ils bénéficieraient s’ils laissaient les cadres voir leur « pouvoir et prestige », alors ils manifestent le maximum de brutalité envers les pratiquants. Le chef de la cellule mène la procession, avec deux prisonniers de chaque côté tenant le pratiquant par ses bras, les tordant pour obliger le pratiquant à se mettre au sol et le tirer. Un prisonnier tire ses cheveux, le pousse et le tire alternativement, parfois sa tête touche presque le sol. Un autre prisonnier l’entraîne par ses vêtements, tandis qu’un autre prisonnier le pousse de derrière. Le reste des prisonniers suit, réprimandant le pratiquant et hurlant des insultes. Toutes ces procédures sont accomplies suite aux ordres des gardiens dans les environs et sur la plate-forme de surveillance.
5e méthode de torture : « Converser avec le cadre »
Un pratiquant est entraîné vers la plate-forme de surveillance, vers un bureau ou vers une autre pièce retirée. Pendant qu’un garde s’asseoit sur une chaise, le pratiquant de Falun Gong est forcé de s’accroupir, avec deux prisonniers le tenant de chaque côté et deux autres pressant ses épaules. Plusieurs autres prisonniers sont debout aux alentours tenant des blocs de bambou et des bâtons en bois, prêts à battre le pratiquant. Le gardien s’asseoit sur une chaise, une jambe aisément croisée sur l’autre, avec son pied pointant la tête du pratiquant, buvant le thé et demandant des questions, pendant qu’un prisonnier à côté prend des notes. Toutes ces questions sont exprimées de façon à diffamer le Falun Gong et son fondateur, ou sont dérogatoire d’une autre façon. Le ton utilisé par le gardien est sarcastique et cynique et le pratiquant est obligé de répondre seulement par « oui » ou « non » à beaucoup de questions.
Si le gardien n’arrive pas à otenir ce qu’il veut, il hurle : « Entraînez le à nouveau vers moi ! »
6e méthode de torture : « remorquage vers l’arrière »
Démonstration
de torture « remorquage vers l’arrière » |
De la plate-forme de surveillance à la fin des escaliers en pierre, il y a une cour rectangulaire pour les exercices faite de charbon écrasé et entourée de ciment (la plate-forme de surveillance est environ 4 mètres plus haut que la cour pour les exercices). C’est là où les prisonniers et les gardiens se rassemblent, marchent, font les exercices et jouent au basketball chaque jour. D’un côté de la cour pour les exercices, il y a un bâtiment de trois étages comprenant des cellules (l’équipe disciplinaire solide est au 2e étage). Le reste de la cour est entouré de murs en pierre qui sont environ la même hauteur que la plate-forme de surveillance (environ quatre ou cinq mètres). En restant debout dans la cour, c’est comme-ci vous étiez debout à l’intérieur d’une fosse rectangulaire et vous pouvez voir seulement une petite portion du ciel.
Si le gardien menant le « Converser avec le cadre » n’obtient pas ce qu’il veut de la conversation, il crie : « Entraînez-le ici à nouveau ! » Si les prisonniers ne font pas plaisir au « cadre », ils ne recevront aucune « récompense ou des incitatifs », alors ils obligent immédiatement le pratiquant de se mettre au sol et le visage tourné vers le sol, avec quatre prisonniers levant ses jambes (deux pour chaque jambe), et courant vers l’avant, en le tirant. Le corps du pratiquant frotte bruyamment le sol. Les boutons, chaussures et chaussettes sortent et les vêtements du pratiquant sont déchirés en lambeaux. Les prisonniers tirent le pratiquant vers le bas des escaliers en pierre, traversent la cour faite de charbon écrasé et à nouveau en haut, à travers le corridor en ciment et ils arrivent finalement devant la cellule. Les mains du pratiquant sont couvertes de sang et il a des éraflures et des bleus au visage et la saleté et la boue partout au corps (en particulier pendant les jours pluvieux). Les prisonniers réprimandent le pratiquant pendant qu’ils le tirent et par leurs actions ils ont créé une atmosphère de terreur.
7e méthode de torture : battu impitoyablement
Après que le pratiquant ait été traîné à sa cellule, les prisonniers attachent son cou avec une serviette de l’arrière. Ils poussent le pratiquant au sol dans une position semi-assise. Un autre prisonnier enfonce des vêtements sales dans la bouche du pratiquant et plusieurs prisonniers frappent du pied et donnent des coups de pied aux pieds et jambes du pratiquant. Normalement sept ou huit prisonniers entourent le pratiquant ; ils frappent le centre de ses mains et de ses pieds et ils utilisent des baguettes pour pincer sa chair. Ils le frappent avec n’importe quoi à portée de la main, des récipients de riz ou des tabourets en caoutchouc. Afin de dissimuler les cris, les prisonniers chantent fort. Le pratiquant s’évanouit facilement en étant torturé de cette façon et reprend conscience après un certain temps. Le prisonnier en poste observe de l’extérieur et dit d’une voix étrange : « Ne le tuez pas » (une suggestion sarcastique pour continuer à le battre).
Note : les prisonniers n’utilisent pas nécessairement des termes comme « une chanson par jour » ou « battu impitoyablement », parce qu’ils emploient leurs méthodes alternativement et font ce qu’ils veulent. Nous avons introduit ces termes pour nous aider à décrire leurs méthodes de torture.
8e méthode de torture : forcé de regarder la pornographie
Un pratiquant de Falun Gong est obligé de s’asseoir devant le lit en fer, tandis que deux prisonniers le retiennent. Un prisonnier tire sa tête vers l’arrière par ses cheveux, une personne ouvre avec force ses yeux, deux autres prisonniers s’asseoient sur le lit à côté de lui et ils obligent tous le pratiquant à regarder de la pornographie. Un autre pratiquant est debout à l’arrière, prêt à battre le pratiquant avec un bâton en bois. Ils essaient aussi de forcer les pratiquants à chanter des chansons vulgaires.
Le chef d’escadron Li Qiwei a déclaré publiquement : « Obliger les pratiquants de Falun Gong à chanter des chansons vulgaires et à voir des images décadentes les aident à retourner dans la société. »
9e méthode de torture : forger les trois déclarations, obligés de donner leurs empreintes digitales
Plusieurs prisonniers tiennent la tête et le corps d’un pratiquant de Falun Gong sur un lit en fer, tandis que deux autres tiennent la main droite du pratiquant. Un prisonnier saisit la main du pratiquant, le forçant à signer et mettre ses empreintes digitales sur les « trois déclarations » contrefaites. Le reste des prisonniers prononcent des jurons pendant qu’ils attendent leurs points de récompense et leur réduction de sentence.
Quand Long Shishun a été nommé vice-gérant et chef de la Brigade de l’Éducation de Xishanping, il a émis trois décrets : « Obtenez des résultats en utilisant n’importe quel moyen nécessaire », et « N’arrêtez devant rien pour obtenir ces trois déclarations. » Les prisonniers participent volontairement à ces efforts parce qu’ils recherchent du crédit et des récompenses non mérités. Leurs résultats démentent les véritables intentions des pratiquants et nuisent leur volonté. Ils disent aux pratiquans : « Nous pouvons prouver que vous avez déjà signé ces trois déclarations, peu importe ce que tu dis. » Li Qiwei a dit ouvertement aux pratiquants de Falun Gong : « Les prisonniers écrivant ces trois déclaratons au nom des pratiquants de Falun Gong agissent noblement, et les pratiquants de Falun Gong devraient remercier les prisonniers. »
Les prisonniers enroulent le pratiquant de Falun Gong avec un drap de lit, afin que ses blessures demeurent invisibles et le suspendent à une porte ou à une fenêtre. Ensuite tout le groupe l’entoure, le bat sauvagement avec des matraques en bois. Quand le pratiquant s’évanouit en raison de la torture, les prisonniers jettent de l’eau froide sur lui jusqu’à ce qu’il reprenne conscience. Bien qu’il ne puisse pas lever la tête, il est maintes et maintes fois torturé. Le pratiquant de Falun Dafa Liu Jibin (28 ans) travaillait pour l’usine d’équipement de Qijiang à Chongqing. En septembre 2001, il a été envoyé à Xishanping et a souffert de nombreuses tortures sous l’équipe de discipline solide de la Brigade de l’Éducation. Il a été gravement défiguré, son visage est devenu très pâle et il est devenu handicapé à cause d’une blessure à la jambe. Durant la première partie de l’an 2002, la torture qui lui a été infligée était très cruelle. Être suspendu et battu était seulement une des méthodes de torture qu’il a souffert.
Les pratiquants de Falun Gong subissant une discipline stricte sont privés de nourriture, menacés, torturés et privés de sommeil pendant de longues périodes et alors ils deviennent très émaciés. Ils sont souvent couverts de saleté et de boue, souffrent de problèmes mentaux et ils ont des vieilles blessures qui ne guérissent pas en sus des nouvelles blessures. Ils ont de la difficulté à marcher et à parler normalement, leur corps ne peut fonctionner bien et ils sont si faibles qu’ils ne semblent même pas être vivants. Quand ils sont torturés, ils ont si peu de résistance qu’ils s’évanouissent très facilement.
Liste des tortionnaires (certains participent directement à la persécution)
Tu
Deyu,
commissaire politique du camp de travail forcé de la ville de Chongqing,
dans la cinquantaine, provoque et aggrave souvent la persécution.
Long Zong,
gérant du camp de travail forcé.
Long Shishun,
vice-gérant et chef de la Brigade de l’Éducation du camp de travail, dans
la quarantaine.
Tian Xin,
chef de la section de l’Éducation, nommé plus tard chef de la Brigade de
l’Éducation, dans la quarantaine.
Hu Hong,
chef de la Brigade, transféré plus tard au camp de travail forcé pour femmes
de Maojiashan, dans la trentaine.
Tian Xiaohai,
chef de la Brigade de l’Éducation, dans la trentaine, un des principaux tortionnaires.
Gao Ding,
secrétaire du Bureau du camp de travail forcé de Xishanping, secrétaire responsable
de l’Éducation dans la 7e Brigade. Promu plus tard chef du camp
de travail forcé pour femmes de Maojiashan, il est un adepte des discussions
relatives aux doctrines diaboliques, homme dans la trentaine.
Liu Hua, chef d’escadron, transféré ensuite au chef de la section administrative du camp de travail forcé de Xishanping, dans la trentaine.
Li
Qiwei,
chef d’escadron, dans la trentaine.
Xiao Xingming,
chef d’unité de la discipline solide, chauffeur de Long Shishun, et plus
tard nommé directeur d’usine de l’usine d’emballage du camp de travail forcé,
dans la quarantaine.
Wang
Chen,
gardien de prison de l’unité disciplinaire solide, dans la trentaine.
Li Zhongquan,
gardien de prison, dans la cinquantaine.
Li Chunlun,
dans la trentaine.
Li Yong,
gardien de prison. Il a figuré parmi les dix premiers dans la liste 2001
des excellents employés, il a obtenu un voyage à Hong Kong, où il a vu beaucoup
de pratiquants de Falun Gong, dans la trentaine.
Chen Jianping, gardien de prison, docteur de prison, dans la vingtaine, demande souvent aux prisonniers de lui parler au sujet de leurs expériences sexuelles déviantes.
Liu Qidou, garde de prison, supposément retraité, mais demeure toujours en fonction, était bon à utiliser les prisonniers pour obtenir des prix de bonne performance pour lui-même, dans la soixantaine.
Aussi Zhou Benzhong, le directeur Yao (école de conduite Xishanping), et Wang Jing (homme).
Prisonniers :
Wang
Jianpeng,
région de Yuzhong, Chongqing
He Weidong,
Jiaochangkou, Chongqing, 30 ans
Deng
Ping,
Sichuan, 34 ans
Diao Xiaowei,
région de Nanan, Chongqing, 42 ans
Liu Hongguang,
région de Shapingba, Chongqing
Chen Gang,
Dazu, Chongqing, 29 ans
Yang Bing,
comté Xiushan, Chongqing, 27 ans
Kong Lin,
Jardin Huanghua, région de Yuzhong, Chongqing, 28 ans
Liu Xiaoguang,
district de Tongyuanju, région de Nanan, Chongqing, 38 ans
Xia
Xianke,
comté Tongnan, Chongqing, 40 ans
Liu Dong,
ville de Chongqing, dans la trentaine, bat cruellement les gens, la diffusion
organisée par Ye Hua est
animée par lui et Wang Jianpeng.
Aussi Liu Chao, Liu Denghong, et Zhang Peng
Téléphone de la région de Chongqing :
Bureau
administratif du Centre de Ré-éducation et de Réhabilitation des drogués
de la ville de Chongqing : 86-23-6827-2131/2111/2105
Adresse : district de Beibei, ville de Chongqing, code postal : 400700
Le
poste de tranfert du nouveau camp de travaux forcés de la Cité de Chongqing
: 86-23-6775-8448
Adresse : No 18 Village Wannian, commune de Renhe, code postal
de Yubei : 401121
Le
Bureau administratif de Ré-éducation par les travaux forcés, ville de Chongqing : 86-23-6787-1831
Télécopieur : 86-23-6787-1831
Adresse : 10e étage, No 72 Village Yangheyi, district
de Jiangbei, code postale : 400020
La ferme de travail de Xishanping, Chongqing: 86-23-6827-1290
Le
Bureau administratif de Ré-éducation par les travaux forcés à Xishanping,
ville de Chongqing : 86-23-6827-2131/2009
Adresse : Beibei, code postale de Chongqing : 400700
(1) Malléole, la protubérance des deux côtés de l’articulation de la cheville, l’extrémité inférieure de la fibula est connue sous le nom de malléole latérale et la partie basse du tibia s’appelle malléole médiale, Taber's Cyclopedic Medical Dictionary, 18th Edition
Copyright © 2023 Minghui.org. Tous droits réservés.