(Minghui.org)

Note de l’éditeur : le camp de travaux pour femmes de Shibalihe dans la ville de Zhengzhou est connu pour son lavage de cerveau brutal contre les pratiquants de Falun Dafa. En Chine, après avoir été détenus et privés de leur liberté, beaucoup de pratiquants dans des camps de travaux forcés se mettent en grève de la faim pour protester contre la persécution. C’est une manière pacifique et raisonnable de protester contre les incarcérations illégales et les mauvais traitements. Cependant, depuis que la persécution a commencé, les camps de travaux forcés ont utilisés le gavage des pratiquants comme une forme brutale de torture. Cette forme de torture a causé de nombreux dommages physiques et même la mort de nombreux pratiquants. Cependant, une pratiquante de Dafa de Henan, après une grève de la faim de 20 jours, n’est ni devenue malade, ni maigre. Au contraire son visage resplendissait de santé. Bien qu’elle soit mère de deux enfants, elle a l’air plus jeune, comme une personne d’une vingtaine d’années. Comment a-t-elle fait cela? Comment a-t-elle perçu ou répondu mentalement à la persécution ? Voici son l’histoire :

J’ai persisté dans ma foi en Dafa ; trois années de lavage de cerveau ont été vaines.

En l’an 2000, j’ai été condamnée à trois années de camps de travaux forcés parce que j’avais fait appel pour le droit de pratiquer le Falun Dafa. J’ai été envoyée au camp de travaux forcés pour femmes de Shibalihe dans la ville de Zhengzhou. J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa relativement tard et quand j’ai eu les nouveaux articles du Maître dans le camp de travaux, je ne pouvais d’abord même pas en comprendre le sens. Cependant, j’avais seulement une pensée : « Le Maître est bon. Dafa est bon. Personne ne peux changer mon esprit ». C’est pourquoi, pendant ces trois années, peu importe comment les forces anciennes essayaient de mentir et de me torturer, je n’ai pas été « réformée ».

Juste avant que je sois relâchée, les autorités ont fait un dernier essai et elles m’ont torturée encore une fois. Les gardiens m’ont attaché les bras derrière moi. Ils m’ont forcée dans un appareil de torture spécialement conçu. Une grande planche en bois avec de nombreux clous dont les bouts pointus appuyaient contre mon dos. Une partie de la planche touchait mon corps. La police et des prisonniers tenaient l’autre extrémité. Ils ont poussé graduellement la planche contre moi et j’ai senti une douleur extrême dans mon dos. Ils ont mis des stylos et des papiers en face de moi et quand ils ont pressé la planche contre moi, ils m’ont demandé si j’acceptais de signer des déclarations de garantie. J’ai simplement gardé une pensée dans mon esprit « Ne cède jamais à la perversité ». Plus tard, ils ont dit que la limite pour supporter cette torture est en ´général de 10 ou 20 minutes. Cependant, ils m’avaient torturé pendant presque une heure. De plus, pendant la torture ils ont tiré sur mes bras qui étaient attachés derrière moi pour accroître ma souffrance. Finalement, je ne pouvais sentir aucune douleur tant mes bras étaient engourdis.

Arrêtée une deuxième fois, j’ai de nouveau souffert

Au début 2004, juste quelques mois après avoir été relâchée de la détention précédente, les autorités m’ont arrêtée de nouveau parce que j’avais distribué des documentations pour clarifier la vérité. J’ai été condamnée à deux ans de travaux forcés.

Le camp de travaux forcés de Shibalihe dans la ville de Zhengzhou est connu pour son traitement brutal des pratiquants. Il y avait entre 70 et 80 pratiquantes détenues dans la division no. 3. Toutes les pratiquantes nouvellement détenues étaient d’abord mises en cellule d’isolation et deux toxicomanes étaient désignés pour les surveiller jour et nuit. Ensuite deux collaborateurs [i] ont à tour de rôle fait valoir leurs fausses compréhensions de Dafa. Si cela ne marchait pas, les prisonniers frappaient et torturaient les pratiquantes. Comme j’ai refusé de succomber au lavage de cerveau, 4 toxicomanes ont été attitrés pour me réformer de force. Je n’ai pas été autorisée à dormir pendant 24 heures et j’ai subi des tortures physiques et mentales. Mon corps était couvert de bleus en raison des coups que j’avais reçus.

Garder une pensée « Ne jamais trahir le Maître et Dafa » et toujours renforcer mes pensées droites.

Pour quelqu’un qui n’a pas fait l’expérience de cela lui-même, il est difficile de comprendre combien de pression une personne pu subir quand elle est détenue seule dans un environnement si terrifiant et tendu toute la journée, jour après jour. Dans un tel environnement, manquer de pensées droites juste un petit peu peut créer de la détresse psychologique et faire que l’on cède à la perversité et faire des choses qu’un pratiquant ne devrait jamais faire. La plupart des « déclarations de garanties » faites par des pratiquants étaient faites sous une telle violence.

J’ai profondément compris comme j’avais obtenu la Loi (Fa), que je devais avoir une relation prédestinée avec le Maître. Le jour où j’ai réalisé que Dafa est la plus droite des lois, j’ai aussi décidé que jamais je ne trahirai le Maître ou Dafa. Pendant la persécution, j’ai continué à réciter les poèmes de Maître dans mon esprit (« Sans confusion », de Hong Yin II, traduction non officielle)

« Qui est le roi des cieux

Royaume après royaume, les êtres dévient de la Loi

Chacun déclarant régner sur le firmament

Le temps approche pour retourner à notre position

Voyez qui est encore confus »

J’étais une disciple de Dafa et je suis venue pour assister le Maître dans la rectification de la Loi. Personne ne mériterait de me tester. J’ai continué à renforcer mes pensées droites. Aux moments où je ne pouvais plus tenir à cause de la souffrance, je demandais à Maître de m’aider. Suivant les enseignements du Maître, alors que la perversité existait encore, je ne cessais d’envoyer des pensées droites pour éliminer la perversité dans d’autres dimensions. Je me souvenais à chaque instant que j’étais une disciple de Maître Li Hongzhi.

Peut-être que le Maître a vu mon coeur loyal. Un jour la perversité a cessé de me dévaster. Les prisonniers on dit : « Oh, la reformée est sans espoir », ce qui a renforcé ma foi en Maître et Dafa encore plus. Le Maître a dit :

« Si un disciple a suffisamment de pensées droites, le Maître va avoir le pouvoir de sauver le disciple de n’importe quelle situation désespérée. » (« Gratitude du Maître et des Disciples », de Hong Yin II, traduction non officielle). J’ai senti que le Maître restait auprès de moi pendant toute la tribulation.

La perversité s’est sentie menacée dans le champ de mes pensées droites.

Même après cela, quelques gardiens de prison individuels voulaient encore me persécuter. Ils ont essayé à plusieurs reprises de me faire battre par des prisonniers, mais ils n’ont pas réussi. Certains prisonniers n’osaient pas faire cela ; certains ne pouvaient simplement pas le faire.

La perversité craignait que j’influence d’autres pratiquantes et elle m’a vite transférée, avec d’autres pratiquantes déterminées, dans une autre division.

Je suis venue dans le monde humain, non pour être détenue en prison mais pour sauver les êtres ; j’ai refusé d’être persécutée et j’ai senti que je devais quitter le camp de travaux.

La nouvelle division n’était pas aussi perverse que la division no.3. Bien que l’environnement soit relativement relaxant, j’étais certaine que le camp de travaux n’était pas l’endroit où les pratiquants devaient être. Je suis venue dans le monde humain, non pour être détenue en prison, mais pour assister le Maître pour sauver les êtres. Je savais que je devais partir de cet endroit. C’est pourquoi, j’ai commencé une grève de la faim, je refusais de porter l’uniforme de la prison et refusais de travailler ou d’écouter les ordres des autorités de la prison. J’ai largement refusé tout arrangement des forces anciennes.

Ils ont prétendu s’intéresser à moi et ont demandé à des prisonniers de me persuader, « Cela ne sert à rien d’être comme cela. Vous vous faites vous même du mal. » « Restez en bonne santé et ensuite faites ce que vous avez à faire une fois que vous êtes sortie d’ici ». Ils ont essayé d’ébranler ma détermination avec des notions humaines. Rien ne me touchait. Le Maître et Dafa sont là et nous pouvons tout atteindre. Je ne me suis pas mise en grève de la faim pour obtenir ma liberté, mais plutôt, pour refuser les arrangements des forces anciennes et pour sauver les êtres.

La perversité s’est sentie frustrée et s’est dépêchée de me relâcher.

Un gardien de prison a vu m’a détermination et a dit :« Vous, les pratiquants de Falun Gong qui refusez totalement de coopérer avec nous, vous nous donner vraiment mal à la tête et nous préférions vous voir partir d’ici aussitôt que possible. Nous aimons ceux qui nous obéissent. » (Un garde a dit auparavant, « Ces gens du Falun Gong sont honnêtes. Faites les travailler (de force) davantage »). A mes compagnons pratiquants qui coopèrent avec la perversité je dis : « Quand nous sommes face à la perversité qui nous persécute, comment pouvons nous encore « essayé d’être des bonnes personnes et de ne pas apporter de problèmes aux autres ». N’est ce pas coopérer avec la perversité dans la persécution et laisser la perversité prendre avantage d’une faiblesse que l’on a en nous ? Est ce pourquoi beaucoup de compagnons de pratique restent coincés dans la tribulation pendant longtemps et pourquoi leurs pensées droites deviennent de plus en plus faibles ? »

Le dixième jour de ma grève de la faim, la perversité ne pouvait rester calme et elle m’a envoyée à l’hôpital pour faire un examen médical. Le docteur a dit que j’avais un problème de foie. Je l’ai ignoré et j’ai continué avec ma grève de la faim. Le vingtième jour, les gardes m’ont appelée dehors et m’ont dit qu’ils m’emmenaient voir le médecin. Ça n’a pas été avant d’être à la porte du camp de travail, que l’on m’a dit que j’étais relâchée. La police locale et le bureau 610 avaient des gens qui m’attendaient en face de la porte. Le camp de travaux avait peur que si les autres pratiquantes savaient que j’étais relâchée cela aurait une « mauvaise influence » sur elles. C’est pourquoi, ils n’ont pas voulu que j’aille chercher mes effets personnels avant que je sois relâchée.

Plus tard, après avoir entendu mon histoire, plusieurs personnes sont venues me voir. Ils étaient tous surpris de voir que mon visage respirait la santé et que je n’étais pas amaigrie (comme on pourrait s’attendre après une grève de la faim). En fait, bien que je sois mère de deux enfants, j’avais l’air d’une femme de pas plus de vingt ans. C’était vraiment incroyable, après vingt jours de grève de la faim.

En repensant à mon expérience, voici quelques pensées :

D’un côté la perversité nous a vraiment persécutés ; d’un autre côté c’est nous qui sommes la cause d’une persécution plus violente

Mon expérience de sortir du camp de travaux forcés avec des pensées droites m’a fait réalisé que ceci est la seule manière favorable de croire fermement en Maître et Dafa afin d’être un pratiquant de Dafa de la période de la rectification de la Loi et d’atteindre la plénitude parfaite. La persécution perverse est seulement un aspect de la tentative de détruire Dafa. C’est nous qui sommes la cause d’une persécution plus violente. Bien que certains pratiquants aient étudié la Loi pendant longtemps, ils n’ont pas compris la Loi profondémment avec leur raison droite et n’ont pas traité la persécution avec une droiture personnelle. Leur nature fondamentale ne s’est pas complètement assimilée à la Loi. C’est pourquoi, pendant la persécution perverse, il est difficile d’être solide comme le diamant et de vraiment abandonner la pensée de vie et de mort afin de renier la persécution. Certains renient la persécution dans leur esprit mais dans leurs actions ils acceptent la persécution à différents degrés. A long terme, quand de telles pensées humaines/ordinaires continuent, c’est pratiquants risquent de céder à la perversité et même de prendre le chemin de la « compréhension perverse », trahissant le Maître et Dafa et agrandissant le champ pervers. Si les pratiquants, particulièrement ceux dans les camps de travaux forcés, peuvent réellement lâcher la pensée de vie et de mort, quelque soit la force de la perversité à ce moment là, cela ne peut pas durer longtemps.

Clarifier la vérité aux membres de nos familles : la restriction contre la persécution est plus forte si nos familles coopèrent.

En même temps, la restriction contre la persécution est plus forte avec la coopération de nos famille (qu’ils soient pratiquants ou non). Utilisons la gentillesse et la droiture pour restreindre et exposer la perversité et pour ne laisser aucune opportunité ou champ pour que la perversité puisse interférer avec nous. Dans le passé, certains membres des familles étaient du côté de la perversité, en blâmant les membres des familles qui pratiquaient le Falun Gong. Ceci a augmenté l’arrogance des persécuteurs et empiré la persécution des membres de leur famille. Cela a fait du mal aux membres de leur famille, ainsi qu’à eux-mêmes. Si la famille se tient du côté droit pour résister à la persécution, la perversité est en fait effrayée. Bien sûr, plus de patience de notre part, et un travail assidu sont nécessaires de la part des pratiquants pour faire cela.

 [i] Collaborateurs: Anciens pratiquants qui se sont positionnés contre le Falun Gong pendant le lavage de cerveau et sous la torture. Ils sont ensuite utilisés pour aider à torturer et laver le cerveau des pratiquants.

Traduit le 24 Mars 2005 en Europe de l’anglais :