(Minghui.org)
La loi chinoise défend explicitement de
pratiquer la torture de la « grande pendaison ». Mais Xu Longjiang et
Liu Zhiqiang, les chefs de la Prison pour femmes de Harbin, recourent souvent à
cette forme de torture pour persécuter les pratiquantes de Falun Gong. On a
appris que cette forme de torture a d’abord été pratiquée par le Groupe No 2,
de la Division 1 de cette prison et son utilisation s’est progressivement
répandue dans les autres postes. La « grande pendaison » consiste à
attacher les mains de la victime dans son dos, avec un bras passant au dessus
des épaules et l’autre par en bas. On suspend ensuite la victime en laissant seulement
ses orteils toucher le sol. La douleur causée est telle qu’elle s’évanouit
rapidement.
La pratiquante de Falun Dafa, Guan Shuling a 42 ans. Le 4 décembre 2002 elle a été envoyée arbitrairement à la Prison pour femmes de Harbin. Elle y a été détenue dans le Groupe 2 du Poste 1. Les gardiennes lui ont infligé la torture de la « grande pendaison » à plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. Ensuite elles lui ont administré une substance pour stimuler son cœur et pouvoir ensuite continuer à la torturer. Voici une courte description de ce que Guan Shuling a vécu à la prison.
Le 10 mars 2004, les gardiennes Sun Jian, Zhou Ying, et la prisonnière Wang Yuanyuan ont attaché Mme Guan Shuling avec des menottes pour lui infliger la « grande pendaison » de 14h:00 à 22h:30. Elle a perdu connaissance à deux reprises. La prisonnière Wang Yuanyuan l’a aussi frappée au visage.
Le 18 mars 2004, les gardiennes Zhou Ying et d’autres ont incité les prisonnières Wang Botao, Liu Shuxia et Guan Hongying à torturer Guan Shuling. Elles lui ont infligé la « grande pendaison », ses pieds touchaient à peine le sol. Elles ne l’ont décrochée que lorsqu’elle a perdu connaissance.
Le 15 mai 2004, suite aux ordres des gardiennes, les prisonnières Man Yunyue et Su Xiaoguang ont infligé à Guan Shuling la « grande pendaison », ses pieds à nouveau touchaient à peine le sol. Elles l’ont relâchée après qu’elle se soit évanouie.
Le 21 décembre 2004, les gardiennes Lu Min, Lv Cuijun, Zhou Ying et He Wangqing ont incité les prisonnières Guan Hongying et Wen Cui à pendre Guan Shuling, ses pieds étaient à 20 cm du sol. Elles l’ont détachée quand elle s’est évanouie et l’ont forcée à ingurgiter des médicaments à forte dose pour relancer son cœur. Elles ont aussi ordonné à la doctoresse Shang Xiaomei de lui injecter de la Chlorpromazine (un puissant tranquillisant), après quoi elles l’ont de nouveau attachée, ses pieds touchant à peine le sol. Après 20 minutes les gardiennes ont vu que Guan Shuling était toujours évanouie, elles l’ont donc assise sur le sol pour la menotter dans le dos.
Le 29 décembre 2004, les chefs de groupe Cui Hongmei et Xia Fengying ont ordonné aux gardiennes Lv Cuijun, Lu Min, Zhou Ying et Lu Heng et aux prisonnières Han Jianying, Wen Cui, Li Yanjing et Zhang Xiuyuan d’infliger la « grande pendaison » à Guan Shuling, ses pieds à nouveau touchant à peine le sol. Elles l’ont de nouveau forcée à ingurgiter des médicaments et la doctoresse Shang Xiaomei a planté une aiguille dans son philtrum [point d’acupuncture qui se situe entre les lèvres et le nez].
Le matin du 11 janvier 2005, les gardiennes ont ordonné aux prisonnières Liu Chao et Liu Yin de pendre Guan Shuling les mains attachées par devant cette fois et les pieds touchant le sol. A midi, les prisonnières Bai Xiaoli et Han Jianying sont allées voir comment elle était. Bai Xiaoli a dit qu’on devrait la rehausser. Du 11 janvier à midi jusqu’au 13 janvier à 9:00, Guan Shuling est restée pendue les pieds touchant à peine le sol. Elle a perdu connaissance à deux reprises. A l’heure qu’il est, ses mains sont toujours paralysées.
Traduit de l’anglais le 13 avril 2005 :
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