(Minghui.org)
L'humanité
se différencie peut-être de plusieurs façons des autres êtres, mais la
caractéristique qui différencie l'humanité des autres créatures sur la terre plus
que toute autre chose est que l'humanité
a des croyances spirituelles. Peut-être que cette capacité d'accepter et de vivre
selon les principes d'une croyance forme la base même par laquelle nous
définissons être un humain. Le terme "croyance spirituelle" est ancien.
Dans les civilisations orientales et occidentales, on a beaucoup raconté encore
et encore des histoires émouvantes liées aux croyances spirituelles depuis les
temps antiques. En Chine d'aujourd'hui, un fermier appelé Zhao Dehua a
manifesté la signification de sa croyance spirituelle avec sa propre vie.
M. Zhao Dehua et ses deux filles
1. Zhao Dehua trouve sa croyance spirituelle
M. Zhao Dehua est né en 1965 dans une famille de fermiers du village de Xinfa, municipalité de Xinxing, ville de Shuangcheng, province de Heilongjiang en Chine. Les parents de Zhao étaient d’honnêtes fermiers qui ont vécu dans la pauvreté pendant longtemps. Etant l’aîné de quatre enfants, Zhao a commencé à travailler au jeune age de sept ans. Comme la plupart des enfants des régions de la Chine rurale, Zhao est devenu un fermier après avoir fini le collège. Grandir dans la pauvreté l’a forcé à faire face à la dure réalité à un âge tendre et l'a fait mûrir rapidement. Zhao était connu comme étant un homme irascible et têtu qui comptait seulement sur sa résistance physique pour gagner sa vie.
En 1987, Zhao a épousé Mme Liu Fengjie d'un village voisin. Mme. Liu avait un an de plus que Zhao. Elle était une femme très jolie, mais elle aussi avait peu de patience. Pendant les moments les plus difficiles, il y avait rarement un moment de paix parce que tout le monde était tendu et se disputait pour un oui ou pour un non. D'ailleurs, Liu et sa belle-mère ne s’étaient jamais bien entendues.
Le 17 janvier 1999 a été très significatif pour Zhao Dehua. Ce jour-là, son ancien style de vie s’est brusquement arrêté. À cette époque-là, une cultivation pratique gratuite devenait de plus en plus populaire dans toute la Chine. C'était le Falun Gong. Quand Liu a été témoin des grands changements chez les gens, tels que l'amélioration du caractère, arrêter de fumer et de boire après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, elle a encouragé Zhao à l’apprendre. Elle a dit "Tu fumes un paquet de cigarettes par jour". "Tu continues à me dire que tu vas arrêter mais tu n'as jamais pu arrêter. Pourquoi n'apprends-tu pas le Falun Gong et vois ce qu’il peut t’apporter?" Le 17 janvier 1999, Zhao a commencé son chemin de cultivation pratique du Falun Gong. Une fois qu'il a compris la valeur du Falun Gong, il a décidé qu'il avait trouvé sa croyance spirituelle. Depuis lors, son ancien style de vie a disparu.
Le Falun Gong n’est pas seulement un exercice physique. En plus de pratiquer les cinq exercices du Falun Gong, les pratiquants du Falun Gong cultivent aussi leur caractère moral en suivant ses principes --- Vérité, Bienveillance et Tolérance. C’est une ancienne cultivation pratique chinoise qui a tout d’abord été présentée au public en Chine après que le Parti Communiste Chinois (PCC) ait banni les 5000 ans de cultivation pratique de la tradition Bouddhiste et Taoïste pendant plus de quatre décennies en Chine. Les neuf jours d’enseignement de la Loi sur vidéo cassettes par M. Li Hongzhi, fondateur du Falun Gong, ont eu un effet retentissant sur M. Zhao. Il a sentit qu’il avait vu la lumière au bout du tunnel. « Quelle merveilleuse leçon de la Loi! Ceci n’est pas un qigong ordinaire. Je vais certainement apprendre le Falun Gong! » Le premier changement que les gens ont noté étaient que M. Zhao avait arrêté de fumer. Cela ne lui a pris que trois jours, après avoir fumé pendant plusieurs années. De plus, il appréciait lire les livres du Falun Gong, il s’est radoucit et est devenu poli. Il a dit "le Falun Gong enseigne aux gens à suivre la 'Vérité, Bienveillance et la Tolérance ». "Je sais maintenant comment être une meilleure personne." Il a su qu'il avait trouvé sa croyance spirituelle. Le jour où il a commencé à pratiquer le Falun Gong est devenu le jour de sa renaissance. Peu après que M. Zhao ait commencé à pratiquer le Falun Gong, sa mère et son épouse ont également commencé à pratiquer. Sa famille est devenue paisible et aimante. Ils ont cessé de se disputer à tout moment.
II. M. Zhao déploie une bannière faite à partir d’un rideau sur la Place Tian-An-Men
Le 20 juillet 1999, le PCC a banni le Falun Gong. La police chinoise et même les militaires chinois avec leurs casques en acier et armés de mitrailleuses ont commencé à parcourir les rues de la Chine et ils ont arrêté les gens qui continuaient à pratiquer le Falun Gong. Un jour, M. Zhao est allé à pied jusqu’au gouvernement provincial de Heilongjiang qui se trouvait à plus de 80 kms juste pour s'enquérir de la politique du PCC au sujet du Falun Gong. La police l'a ramené à la ville de Shuangcheng après l'avoir brutalement battu et rué de coups de pied. Après, la police a saccagé son domicile et a confisqué tous les livres du Falun Gong. M. Zhao, qui pleurait rarement, même tout au long de ses nombreuses années de souffrance dues à la pauvreté, a pleuré deux jours et deux nuits en raison de l'injustice faite au Falun Gong. Il ne pouvait tout simplement pas le comprendre. "Pourquoi Le PCC doit-il bannir le Falun Gong? Pourquoi? Le Falun Gong n'a pas enseigné aux pratiquants à faire de mauvaises choses. Pourquoi est-ce que le PCC arrête et bat les pratiquants sans avoir été provoqué? Pourquoi? Pourquoi?" Puisque la police dans des secteurs ruraux est plus cruelle et plus violente, M. Zhao a envisagé d’aller à Pékin et de faire appel à de plus hauts fonctionnaires à Pékin. A cette époque là, il pensait que les fonctionnaires plus élevés au PCC écouteraient la raison. Il n’arrêtait pas de penser à aller à Pékin et il se sentait coupable, terriblement affligé et triste chaque jour qu’il restait à la maison.
En 1999, M. Zhao ne pouvait pas se permettre financièrement d’aller à Pékin. En l’an 2000, Mme Zhao a dit à M. Zhao, « Après avoir vendu la récolte de maïs à l’automne, nous aurons l’argent pour aller à Pékin ensemble. » M. Zhao, après avoir semé les champs de maïs au printemps de l’an 2000, regardait impatiemment le maïs pousser. Les épis de maïs ont fini par être mûrs pour la récolte. M. Zhao a récolté le maïs, l’a mis en vente et a trouvé des acheteurs. M. Zhao ne pouvait attendre plus longtemps, même s’il ne devait attendre que quelques jours pour recevoir le paiement pour son maïs. Il a emprunté 400 yuans à une bonne famille et est parti à Pékin. Sept autres pratiquants du Falun Gong du même village l'ont accompagné. La mère de M. Zhao les a également accompagnés. Wang Ying, une vieille fermière qui a grandi et vécu toute sa vie dans le même village les a aussi accompagnés à Pékin. Elle était illettrée et ne pouvait même pas écrire son propre nom. Elle n'était jamais allée à la ville de Shuangcheng, une ville à 30 kilomètres du village. Elle ne pouvait même pas imaginer parler au maire du village, mais maintenant elle avait le courage de faire un voyage de plus de 1 300 kilomètres pour aller à Pékin défendre le Falun Gong. C’était également la première fois pour Mme Zhao, ses deux filles et trois autres fermiers du même village d’entreprendre un si long voyage loin de la maison.
Pékin a une importance spéciale pour les Chinois. Pendant plus de 800 ans, Pékin a été la ville impériale des dynasties Jin, Yuan, Ming et Qing en Chine. Il est étonnant que ces fermiers, qui appartiennent à l'échelon inférieur de la société chinoise, aient eu le courage de voyager jusqu’à "la ville impériale." Excepté pour la puissance de leur croyance dans le Falun Gong, qu’est-ce qui pouvait bien donner la force et le courage à ces humbles fermiers d'entrer dans "la ville impériale?"
Pour faire en sorte que les dépenses soient aussi basses que possible, ils ont décidé de prendre le train à Pékin. Pour économiser plus d'argent, ils ont acheté des billets dans des wagons avec les sièges en bois. Ils n'ont acheté aucune nourriture pendant les deux jours et une nuit dans le train. Ils avaient apporté avec eux une boîte de biscuits, mais chacun a insisté pour laisser les autres prendre les biscuits. Tous avaient l’esprit lourd et inquiet. Pendant le voyage, Mme Zhao n’a pas arrêté de regarder son mari comme si elle craignait de ne pas le revoir. Elle avait entendu que la police avait illégalement arrêté beaucoup de pratiquants de Falun Gong. M. Zhao lui avait dit avant de partir, "Je vais peut-être être tué à Pékin. Tu dois te préparer au pire!" Après être descendus du train, chacun a acheté un bol de nouilles, mais Mme Zhao n'a pas touché aux nouilles.
A 21 h le 31 décembre de l’an 2000, trois heures après qu'ils soient arrivés à Pékin, ils sont arrivés à la place Tiananmen. Ils ont eu l’impression que les dieux droits les observaient du ciel. M. Zhao a sortit une bannière rouge et l'a tenue avec Mme Zhao. Il avait pris les rideaux de la fenêtre de chez lui pour faire cette bannière. Il avait peint sept caractères chinois avec de la peinture dorée: "Falun Dafa est le droit chemin." Cela faisait depuis plusieurs mois que M. Zhao pensait à crier ces mots. Ensemble M et Mme Zhao ont crié très fort, "Falun Dafa est bon! Falun Dafa est bon!" Presque immédiatement un fourgon de police est apparu. Un groupe de policiers cruels a sauté sur ces fermiers doux et innocents et ils les ont jetés dans le fourgon de police, les poussant, les battant et les ruant de coups de pied.
La police leur a crié après en poussant ces fermiers dans le sous-sol d'une maison vide. Dans un petit sous-sol de 70 mètres carrés, la police détenait 80 à 90 personnes de différentes régions de la Chine. On entendait des accents des provinces du nord et du sud. M. Zhao a demandé à ces personnes pourquoi elles étaient là et il a constaté qu’ils étaient tous des pratiquants de Falun Gong. M. Zhao a trouvé un coordonnateur parmi les pratiquants de Falun Gong illégalement détenus. Il lui a donné une lettre qu'il avait écrite pour faire appel pour le Falun Gong. Il lui a demandé de remettre cette lettre aux autorités chinoises. Le jour suivant, la police a emmené M. Zhao dans un autre endroit en voiture. C’était loin du sous-sol ou ils étaient "Je ne sais pas où ils m'ont emmené," se rappelle M. Zhao. "Ca nous a pris plus de trois heures pour y arriver en voiture." L'endroit était également plein de pratiquants de Falun Gong. La police a demandé à chacun son nom et son empreinte digitale. M. Zhao a refusé. Il a protesté, "Je n'ai violé aucune loi. Vous n’auriez pas dû m’arrêter. Je veux retourner chez moi." Il a refusé de donner son nom ou son empreinte digitale à la police. Après, cinq policiers lui ont sauté dessus et l'ont frappé jusqu’à ce qu’il en tombe. Ils ont violemment frappé à coups de pied le visage, la tête, la taille, l'estomac, et les jambes de M. Zhao. La police l’a rué de coups de pied et l'a roulé dans la poussière. Ils ont également déchiré le nouveau chapeau de M. Zhao. Après l'avoir sauvagement battu et rué de coups de pied pendant 30 minutes, M. Zhao refusait toujours de donner son empreinte digitale. Par conséquent, plusieurs policiers ont fortement immobilisé le corps de M. Zhao pendant que quelques autres policiers lui ouvraient la main droite pour prendre son empreinte digitale par la force.
Après, la police a transporté M. Zhao vers un fourgon de police déjà rempli de pratiquants de Falun Gong. Ils les ont emmenés dans une prison. La police a continué à demander le nom de M. Zhao, mais il refusait toujours de le donner. La police lui a alors menotté les mains à une barre en acier au milieu d'une salle et lui ont frappé les mains à plusieurs reprises avec un club en bois large de trois mètres. Un petit policier avec un accent de Pékin a allumé une cigarette et l’a écrasé sur les poignets de M. Zhao. Quatre ans plus tard, on voit toujours les marques des brûlures de cigarette qui ressemblent à des bracelets tatoués sur le poignet de M. Zhao. Un policier grand et robuste est devenu fou parce que M. Zhao ne succombait pas à leur torture et ne donnait pas son nom. Il a versé une tasse d’eau bouillante dans le pantalon de M. Zhao. Après, avec l’aide de ses collègues, il a déshabillé M. Zhao et l’a enchaîné dehors. La police a laissé M. Zhao nu dehors un jour d’hiver dans le nord de la Chine par une température en dessous de 0°C pendant plus de dix heures. Même au milieu du mois de juillet, M. Zhao ne pouvait s’empêcher de trembler en se rappelant cette sensation effroyable. C’est Pékin et la police de Pékin qui a donné à un fermier venant d’une altitude très élevé la sensation la plus glaciale de sa vie. A son retour à l’intérieur, après dix heures de torture par une température en dessous de zéro, M. Zhao a toujours refusé de donner son nom. Un policier l’a menacé, « S’il ne donne pas son nom, rincez son corps à l’eau froite et électrocutez lui la peau avec des matraques électriques! » Une pratiquante du Falun Gong avec un accent du sud qui ne pouvait plus supporter de regarder M. Zhao être torturé, s’est avancée et a dit à la police, « Si vous acceptez de cesser de le torturer, je vais vous donner mon nom. » Après avoir donné son nom à la police, la police a ricané et a recommencé à battre M. Zhao.
Il est souvent difficile aux gens de nature aimable d’imaginer la cruauté et la duperie de tels hommes dépravés.
III. En dépit des tortures cruelles au centre de lavage de cerveau, Zhao Dehua a dit, “Je vais continuer à pratiquer le Falun Gong!”
M. Zhao Dehua a aussi été trompé par la ruse des policiers.
Un policier mielleux a imploré M. Zhao, "Si vous ne nous donnez pas votre nom, nous aurons des problèmes avec notre patron." M. Zhao a refusé d’abandonner sous la terreur et la torture de la police, mais comme il suit les principes de la Vérité, Bienveillance et Tolérance du Falun Gong, il s’est adoucit lorsqu’il a entendu la demande du policier. Il a donc donné son nom et son adresse au policier. Deux jours plus tard, la police du Bureau 610 de la ville de Shuangcheng et la police du commissariat de Shuangcheng sont venus le ramener à Shuangcheng et l’ont emprisonné au deuxième centre de détention de Shuangcheng. M. Zhao Dehua et sa famille ont finalement passé leur Nouvel An Chinois 2001 séparément dans les sections pour femmes et hommes du centre de détention de la ville de Shuangcheng.
Ce n’est que deux mois et demi plus tard que M. Zhao a vu sa mère, son épouse et d'autres pratiquants qui avaient voyagé avec lui, dans un centre de lavage de cerveau de la banlieue dans le but de forcer les pratiquants du Falun Gong à renoncer au Falun Gong et de faire des profits en leur extorquant de l'argent. Le bureau 610 à travers la Chine est responsable de la construction et de la surveillance des centres de lavage de cerveau. Le bureau 610 a établi des centres de lavage de cerveau dans toute la Chine. Après une longue séparation, M et Mme Zhao ont eu une brève conversation. Mme Zhao a demandé, "Penses-tu pouvoir persévérer?" M. Zhao a répondu, "Ne t’inquiètes pas."
Les épreuves démoniaques ont immédiatement suivi. Les employés du Bureau 610 ont essayé de les forcer à lire des journaux et à regarder des vidéos qui diffamaient le Falun Gong de façon virulente. M. Zhao leur a dit, "Nous refusons de lire ou de regarder ces choses. Elles ne contiennent que des mensonges." M. Zhang Yunlong et M. Bai Chunwu du bureau 610, ainsi que M. Wang Chuizhou, maire de la banlieue de Xinxing ont immédiatement saisi M. Zhao. Ils ont pressé ses mains sur un radiateur et lui ont frappé le dos des mains avec une ceinture en cuir des centaines de fois.
Il y a un dicton chinois qui dit, "Les dix doigts sont reliés au coeur." Cela signifie que les doigts d'une personne sont les plus sensibles à la douleur. À la fin du passage à tabac, les mains de M. Zhao ont tourné au pourpre et étaient tellement gonflées qu'elles ressemblaient à une brioche géante. Néanmoins, M. Zhao a continué à refuser de lire ou de regarder les choses calomniant le Falun Gong. Ils ont coupé des piments et ont frotté l'intérieur des piments sur les yeux de M. Zhao. La brûlure intense des graines et du jus frais lui a causé une douleur atroce et un torrent de larmes. Un policier nommé Bai Yuqiao n'était pas satisfait après avoir battu M. Zhao de façon répétitive avec un club, il a donc allumé une bougie, a déchiré la chemise de M. Zhao et l'a brûlé avec la bougie. Tout en entendant le bruit du grésillement de la brûlure, Bai Yuqiao a continué à lui brûler la chair. Ce n'était pas assez pour satisfaire le plaisir sadique de Bai. Bai a égratigné la peau brûlée avec ses ongles et a frotté les poivrons frais hachés contre la chair à vif.
Pendant la nuit, les employés du bureau 610 ont torturé les pratiquants de Falun Gong les uns après les autres. Tout en battant chaque pratiquant de Falun Gong, ils criaient à plusieurs reprises, "Voulez-vous toujours pratiquer le Falun Gong?" Ceux qui ont répondu oui étaient soumis à un passage à tabac plus violent. Ils ont fait exprès de garder M. Zhao comme dernier pratiquant de Falun Gong dans leur marathon de torture. M. Zhao a serré les dents et a essayé de ne pas s'effondrer de désespoir quand il a entendu ses camarades pratiquants pousser des cris perçants d’agonie et quand il a entendu certains d'entre eux abandonner sous la torture et éclater en larmes sous la honte. Après en avoir fini avec tout le monde, Zhang Yunlong, chef du bureau 610, a emmené Bai Chunwu, Bai Yuqiao, Yu Zhenbo, Guo Weidong et Wang Chuizhou dans la salle où ils détenaient M. Zhao. Ils l'ont encore déshabillé et l'ont jeté sur le sol de béton froid avec ses poignets menottés. Zhang Yunlong a montré du doigt M. Zhao et a dit, "Dans ton état, tu ne dureras même pas cinq minutes! Allez!" Les six hommes ont pris chacun une arme différente. Certains ont commencé à flageller M. Zhao avec une ceinture en cuir large et les autres ont commencé à le battre avec un tube en plastique dur rempli de sable. Ensemble ils ont dû le flageller et le battre 300 fois en une minute. Ils ajoutaient 300 marques pourpres ensanglantées sur le corps de M. Zhao à chaque minute qui passait. Pendant l'orgie de la torture sadique, ces animaux ont continué à crier, "Veux-tu encore pratiquer le Falun Gong?" "Je le veux!" "Veux-tu toujours pratiquer le Falun Gong?" "Je le veux !!" Après vingt minutes, le corps de M. Zhao était littéralement couvert de graves blessures. Les six persécuteurs étaient trempés de sueur et ont dû cesser pour reprendre leur souffle et fumer des cigarettes. Alors l’un d'eux a dit, "Versez lui de l'eau fraîche." Après que l’un d'eux lui ait versé dessus un grand seau d'eau, ils ont commencé une deuxième séance de torture. Zhang Yunlong a dit, "Pas besoin de demander à un homme têtu comme lui. Contentez-vous de le battre et de le flageller!" Après l'avoir torturé pendant un moment, ils lui ont encore demandé, "Veux-tu toujours pratiquer le Falun Gong?" "Je le veux!" La nouvelle séance de torture a gravement endommagé le corps blessé de M. Zhao. Après avoir remarqué que M. Zhao était au seuil de la mort, Zhang Yunlong a finalement dit, "On dirait qu’il ne respire pas. Mettez-le debout et réveillez-le."
Plusieurs jours plus tard ils ont concocté un genre de torture mentale malveillante. Ces policiers ont essayé de faire marcher M. Zhao sur le portrait du Maître. Ils lui ont menotté les mains au dessus du lit d’une couchette avec ses pieds touchant à peine le sol. Après, ils ont essayé d'insérer des livres du Falun Gong entre la plante de ses pieds et le sol. Tant que les pieds de M. Zhao touchaient le plancher, il n'avait pas d’autre choix que de mettre un pied sur ces livres. M. Zhao a vu leur arrangement, il a donc essayé de toutes ses forces de poser ses pieds sur le sol de sorte que la police ne puisse pas insérer un seul livre sous ses pieds. Quand ils ont vu que leur arrangement sale avait échoué, Zhang Yunlong a proposé une nouvelle torture physique. Il a ordonné aux policiers d’attacher les poignets de M. Zhao avec des cordes en nylon minces. Il a dit à M. Zhao, "Normalement ça ne prend que 30 minutes avant que vous perdiez toute sensation dans vos mains." Ils ne l'ont délié que 40 minutes plus tard, mais M. Zhao pouvait toujours se servir de ses mains. Leur torture méchante a échoué encore. Ils ont continué à proposer de nouvelles tortures, mais ils ne pouvaient jamais inciter M. Zhao à renoncer au Falun Gong par l’écriture ou verbalement. Lorsqu'ils lui ont demandé, "Veux-tu encore pratiquer le Falun Gong?" Ils ont obtenu la même réponse: “Je le veux!"
IV. Au centre de détention
Après que M. Zhao ait survécu aux tortures répétées du centre de lavage de cerveau, il a été transféré au deuxième centre de détention de la ville de Shuangcheng. M. Zhao a été illégalement emprisonné à ce centre de détention à deux reprises pour un total de huit mois. La première fois, il a été emprisonné du 5 janvier 2001 à la mi-mai de 2001, et la deuxième fois, du 1 mars 2002 au 10 juillet 2002. Pendant l'emprisonnement illégal, il a été témoin de la réalité noire du système légal chinois. Les employés et les détenus de la prison le soumettaient à la torture et à la persécution à volonté. Ils torturaient M. Zhao parce qu'il avait refusé de maudire le Falun Gong, qu’il avait refusé de fumer et qu’il pratiquait les exercices de Falun Gong. Ils étaient d’une humeur massacrante et étaient disposés à le torturer pour le plaisir. En fait, ils n'avaient besoin d'aucune raison ou excuse pour le soumettre à leur violence et à la torture. Parfois ils ont même maltraité la bonté de M. Zhao pour l’obliger à accéder à leurs demandes. Par exemple, ils menaçaient de battre d’autres détenus s'il refusait de se conformer à leurs demandes.
Au deuxième centre de détention de la ville de Shuangcheng, beaucoup de pratiquants sont morts. M. Zhou Zhichang (ancien chef de la force armée de la ville de Hanjiadian) est mort sous le gavage d'eau saturée de sel, qui a causé la déshydratation. M. Wu Baowang de la banlieue de Qingling, le compagnon de cellule de M. Zhao est mort sous le gavage de selles. Les employés disciplinaires, y compris Li Huaixin, Huang Yanchun, une personne du nom de Du, ainsi que des détenus de la prison dont M. Zhao Dequan et un homme nommé Guan ont participé à la persécution de M. Zhao. Comme M. Zhao refusait de maudire le Maître, Zhao Dequan a frappé M. Zhao sur le dos de son oreille droite, ce qui lui a causé une bosse dure de la taille d’un petit pain, qui plus tard s'est infectée et a saigné. Se rappelant les huit mois redoutables lors de la détention illégale, M. Zhao a cité un dicton chinois, "Chaque jour semblait un an." En dépit de l'environnement inhumain et brutal, M. Zhao a persisté en pratiquant les exercices du Falun Gong et en récitant les articles du Maître. Lors de la détention illégale, un détenu de la prison a commencé à pratiquer le Falun Gong.
Le 1er mars 2002, M. Zhao est allé au bungalow communautaire pour clarifier la vérité au sujet du Falun Gong. Moins de 30 minutes après son retour à la maison, quatre policiers du commissariat local sont venus l'arrêter. Le maire du village de Xinfa, M. Han Xinghou, leur avait dit qu'il avait essayé de clarifier la vérité au sujet du Falun Gong à des personnes. Ils ont poussé et battu M. Zhao, mais il a refusé de monter dans la voiture de police. Sa famille l'a également aidé à résister à cette arrestation illégale. À la fin la police l'a poussé au sol et a continué à le frapper avec des briques avant de le menotter et de l’emmener. M. Kong Qingman, le chef du commissariat de police, a fouillé M. Zhao et lui a volé les 300 yuans qu’il avait sur lui, avant de transférer M. Zhao au deuxième centre de détention de la ville de Shuangcheng. C'est de cette facon que M. Zhao s’est retrouvé au centre de détention pour la deuxième fois. M. Zhao a exigé que Kong lui remette les 300 yuans qu’il lui avait volés, mais Kong a concocté un mensonge, "La main d'un policier a été égratignée. Vous devez compenser les dommages. Je vous laisserai 50 yuans pour payer l’éducation de vos enfants." Deux mois plus tard, la police a demandé à M. Zhao de signer un morceau de papier indiquant qu'il avait été condamné à deux ans au camp de travaux forcés de Wanjia. M. Zhao a refusé de signer tout comme d'autres pratiquants du Falun Gong. La police a dit, "Même si vous refusez de signer, nous vous enverrons quand même au camp de travaux forcés de Wanjia."
D’abord ils devaient passer un examen physique lorsqu’ils étaient transférés au camp de travaux forcés de Wanjia. Comme M. Zhao avait attrapé la gale lors de sa détention illégale, le camp de travail de Wanjia a refusé de l'accepter.
De retour au commissariat de police, M. Zhao a souffert d’une douleur atroce. La douleur était si intense qu'il ne pouvait pas s'asseoir. Le 10 juillet 2002, M. Zhao a finalement été libéré.
V. La persécution du Falun Gong en Chine a détruit la famille de M. Zhao
M. Zhao Dehua avait eu 13 350 mètres carrés de champ de riz. En 2001, le maire du village de Xinfa a confisqué plus de la moitié de sa terre et lui a seulement laissé 5 280 mètres carrés de terre. Le maire a loué sa terre confisquée pour 4 000 yuans et l’a utilisée pour payer les amendes exigées par le bureau 610 parce que M. Zhao était allé à Pékin pour faire appel pour le Falun Gong. Après avoir perdu plus de la moitié de leur terre, M. Zhao et sa famille étaient dans une situation grave.
Mme Zhao (également connue sous le nom de Liu Fengjie) est morte à l'âge de 38. À la fin de l’an 2000, M et Mme Zhao ont emmené leurs deux petites filles faire appel à Pékin pour le Falun Gong et clarifier la vérité au sujet du Falun Gong. Après avoir été illégalement arrêtés à Pékin, M Zhang Yunlong, un policier de la ville de Shuangcheng responsable du bureau 610 local et M Han Xinghou du village de Xinfa les ont dénoncés. Ils ont envoyé les deux filles de M et de Mme Zhao chez un parent et ont alors illégalement emprisonné Mme Zhao au deuxième centre de détention de la ville de Shuangcheng. Après un mois de détention illégale, la police locale a envoyé Mme Zhao pendant 50 jours dans un centre de lavage de cerveau dirigé par la police locale. La police du bureau 610 de la ville de Shuangcheng a torturé Mme Zhao pendant sa détention illégale. M. Zhang Yunlong et sept autres ont battu Mme Zhao à plusieurs reprises. Ils l'ont également forcée à marcher sur le portrait du Maître et à maudire le Maître, mais Mme Zhao a refusé de faire selon leur demande.
Par la suite Mme Zhao a succombé à leur terreur et a écrit contre sa volonté une garantie qu’elle ne pratiquerait plus le Falun Gong. Mais ce n’est que lorsqu’ils ont collecté 4 000 yuans qu'ils l'ont libérée. Mme Zhao a peut-être survécu à la torture épouvantable, mais après elle avait de la difficulté à étudier les livres du Falun Gong, de pratiquer les exercices ou même d’être elle-même parce qu'elle avait été gravement traumatisée par la torture physique et mentale.
Le 12 août 2001, Mme Zhao est sortie comme d'habitude pour vendre des légumes, pour qu’ils puissent avoir l'argent pour payer l’éducation de leurs filles. En route pour le marché, une voiture l’a heurtée et elle est morte suite à de graves blessures. A sa mort, ses filles, âgées dix et trois ans ont été dévastées. M. Zhao Dehua avait le cœur brisé en regardant ses enfants pleurer leur mère qui ne pouvait plus être avec eux.
Wang Ying, la mère de M. Zhao, avait 60 ans lorsqu’elle est décédée. Avant sa cultivation pratique du Falun Gong, elle souffrait de trachéites et de gastroentérites incurables selon les médecins. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, ses maladies ont disparu et elle est devenue parfaitement en bonne santé. À la fin de 2000, elle est allée à Pékin avec son fils, sa belle-fille et ses deux petites filles pour clarifier la vérité au sujet du Falun Gong, mais la police de Pékin l’a illégalement arrêtée et a persécuté la famille entière. Deux jours plus tard, la police de la ville de Shuangcheng les a ramenés dans la ville de Shuangcheng et l'a alors illégalement emprisonnée au deuxième centre de détention de la ville de Shuangcheng où elle a été gravement persécutée. Après, elle a été transférée dans un centre de lavage de cerveau où elle a été de nouveau soumise à la torture et n'a pas été libérée avant que les tortionnaires aient rassemblé une ranson de 4 000 yuans. Lors de sa détention illégale, la santé de Wang Ying a été gravement endommagée. Elle est décédée le 5 janvier 2005.
La persécution du PCC contre le Falun Gong a détruit la famille de M. Zhao Dehua.
M. Zhao a eu 40 ans cette année. Pour les Chinois, 40 ans est un âge reconnu comme étant un âge de confiance en soi ou un âge qui ne connaît pas le doute. Ce qui signifie que lorsqu’un homme atteint 40 ans, il a probablement une compréhension claire de la vie. Qu’est-ce que M. Zhao pense de sa vie à l’age de 40 ans après avoir été privé de presque tout et de tous ceux qu’il avait et est maintenant marqué par des blessures physiques et mentales terribles?
“M. Zhao, Pratiquez-vous encore le Falun Gong”
“Absolument”
“Détestez-vous ces gens qui vous ont battu et le Maire du Village de Xinfa?”
“Je ne les déteste pas. Je les plains pour tous les crimes terribles qu'ils ont commis parce qu'ils ne savent pas la vérité au sujet du Falun Gong. C’est tellement triste."
“Etes-vous heureux?”
Après avoir gardé le silence pendant longtemps, M. Zhao a dit, "Toute la Chine souffre de la persécution massive contre le Falun Gong. J'ai perdu ma mère et mon épouse et mes filles ont perdu leur mère et leur grand-mère. Mes filles et moi avons perdu les deux membres les plus chers de notre famille. Notre famille ne sera jamais complète à nouveau. Dans ces circonstances, il est impossible que je sois heureux. Cependant, ma famille n’est qu’une des millions de familles déchirées par Jiang Zemin et les atrocités du PCC."
"Mais je me sens immensément chanceux d’avoir trouvé la vérité de l'univers --- Vérité, Bienveillance et Tolérance," M. Zhao a ajouté. "J'ai trouvé ce que j'ai recherché toute ma vie. J'ai trouvé ma véritable croyance. Cela me rend vraiment très heureux."
Traduit de l’anglais au Canada le 14 avril 2005
Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm
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