(Minghui.org) Le 13 juin 2005, l'Association de Falun Dafa de Taiwan a tenu une conférence de presse à la Législative de Yuan afin de faire « Appel au gouvernement de Singapour pour qu’il ne se rende pas complice du PCC » Les pratiquants se sont élevés contre la décision peu raisonnable du gouvernement de Singapour interdisant à la pratiquante de Falun Gong taiwanaise Nie Shu-wen de poser les pieds sur leur territoire. Après la conférence de presse, l’association s’est présentée au Ministère des Affaires étrangères pour transmettre une lettre d’appel qui exhorte le Ministère de bien vouloir sauvegarder les droits des citoyens taiwanais et d’envoyer les plus vives protestations au gouvernement de Singapour. Le Conseiller municipal législatif, Lin Chung-Mo, le directeur de l'Institut universitaire de journalisme à l'Université nationale de Taiwan, Chang Ching-Hua, et le directeur de l'Association des droits de l'homme en Chine, Wu Huilin ainsi que des journalistes de nombreux médias différents comme ET Today, Dongsen, CiTV, Système Chinois de Télévision, TV de Taiwan et le réseau de FTV, ont suivi la conférence de presse. L'association de Falun Dafa de Taiwan tient la conférence de presse à la Législative Yuan Mme Nie Shu-wen est allée à Singapour le 10 juin pour assister à une conférence de partage d’expériences des pratiquants locaux de Falun Gong. Quand elle s’est préparée pour entrer dans le pays, un fonctionnaire d'immigration lui a dit, « Nous avons reçu une notification du bureau d'immigration. Vous ne remplissez pas les conditions requises par le bureau de l'immigration, vous ne pouvez donc pas entrer à Singapour. » Le fonctionnaire n’était pas en mesure d’indiquer les règlements selon lesquelles Mme Nie se trouvait en défaut. Après lui avoir demandé des détails à maintes reprises, le fonctionnaire lui a répondu, « Je ne peux pas vous en dire la raison. Je ne peux que mettre en application les ordres de bureau de l'immigration. » Mme Nie a été rapatriée à Taiwan le jour même. Un ami qui voyageait avec Mme Nie a demandé au fonctionnaire si la question se posait en raison du fait que Mme Nie pratique le Falun Gong. Le fonctionnaire, à ce point de la conversation, n'a rien nié. Le Conseiller législatif municipal Lin Chung-Mo, président du Comité des Affaires étrangères a dit que le rejet déraisonnable d'une Taiwanaise innocente était probablement dû au fait que Mme Nie pratiquait le Falun Gong. Lin a indiqué que le gouvernement de Singapour ne respectait pas les droits fondamentaux de l'homme dans ce cas-ci et son CAÉ inviterait le Ministère des Affaires étrangères de Taiwan à dialoguer avec un représentant de Singapour [consul] à Taiwan afin de trouver une solution. Chang Ching-Hua a indiqué que Mme Nie était déjà allée à Singapour et n'avait jamais violé les lois de Singapour. Le traitement qu’elle a eu à subir est déraisonnable et viole ses droits de voyage et de croyance. De plus, les autorités de Singapour lui ont même confisqué une boîte contenant des livres qui exposent la nature perverse du PCC. Apparemment, le PCC a fait pression sur le gouvernement de Singapour pour qu’il viole ses droits humains. Le monde entier doit savoir si Singapour est devenu une colonie du régime communiste chinois. Depuis que le régime de Jiang et le PCC ont commencé à persécuter le Falun Gong en Chine en juillet 1999, le groupe enregistré de Falun Gong à Singapour n'a jamais reçu de protection légale appropriée. Par exemple, les autorités refusent régulièrement d'accorder au groupe l'utilisation des équipements publics, elles ont refusé la citoyenneté aux pratiquants, ont rejeté les demandes de résidence permanente et ont confisqué arbitrairement des documents de Falun Gong -- des signes qui indiquent tous que le gouvernement de Singapour est sous la pression du PCC pour violer les droits des pratiquants de Falun Gong. Le professeur Chang invite le gouvernement de Singapour à ne pas se rendre complice du PCC en employant des mesures répressives contre des gens innocents. Elle espère que le gouvernement de Singapour n'essaiera pas de faire plaisir au PCC en supprimant le Falun Gong parce qu'un tel comportement endommagerait leur propre réputation comme État démocratique. Elle souhaite également que le gouvernement taiwanais exprime sa profonde inquiétude sur cette question et protège les droits des citoyens taiwanais. L'Association de Falun Dafa de Taiwan fournit une lettre d'appel au Ministre des Affaires étrangères Après la conférence de presse, Ching-Ching-Chi, directeur de l'Association de Falun Dafa de Taiwan, est allé avec Mme Nie Shu-wen au Ministère des Affaires étrangères transmettre une lettre d'appel. Un fonctionnaire du ministère a dit que le Bureau de Commerce de Singapour à Taiwan avait contacté le Ministère des Affaires étrangères de Singapour en temps et en lieu et avait envoyé des agents à l’Aéroport de Singapour pour régler la question. Curieusement, le Ministère des Affaires étrangères de Singapour a déclaré qu’il n’était pas au courant de la question. Pour exprimer la protestation de l'Association contre le gouvernement de Singapour pour avoir violé les droits taiwanais d'une citoyenne respectueuse des lois, l'Association de Falun Dafa est allée au Bureau de commerce de Singapour à Taiwan fournir une lettre de protestation le matin du 14 juin. L'association a également demandé aux autorités de Singapour de présenter des excuses ouvertes aux pratiquants et de leur promettre de ne plus violer les droits des pratiquants à l'avenir. Les fonctionnaires du Bureau de commerce ont déclaré que le représentant n'était pas disponible pour recevoir la lettre de protestation et ont demandé à l'association d’attendre une notification ultérieure. Cependant, M. Chen, le représentant adjoint du bureau a rencontré les pratiquants. Mme Nie a demandé à M. Chen pourquoi le gouvernement de Singapour rapatriait une personne qui avait visité le pays auparavant. En 1998, Mme Nie s'était rendue à une conférence de partage d’expériences à Singapour et M. Li Hongzhi avait parlé à cette conférence. Mme Nie a donné deux raisons possibles : 1) elle s'est récemment retirée du PCC ; 2) elle est une personne de contact bénévole pour le Falun Gong. En réponse, M. Chen a clamé que le cas n'était pas relié au Falun Gong, bien qu'il ne pouvait donner aucune autre raison plausible.
Selon un pratiquant de Taiwan qui revenait de Singapour après avoir suivi une conférence de partage locale là-bas, les pratiquants locaux leur ont téléphoné alors qu'ils étaient encore à l'aéroport. À ce moment-là, les pratiquants de Singapour leur ont dit que beaucoup de policiers entouraient l'hôtel où ils devaient séjourner. En outre, prétendant être désireux de se renseigner sur la façon dont les pratiquants « étudient la Loi » beaucoup d'agents de sécurité en civil ont surveillé l'étude et le partage de groupe des pratiquants. Ce pratiquant a souligné le fait qu'aucun autre hôtel à Taiwan n'avait jamais exigé de lui de fournir son adresse, cependant, l'hôtel à Singapour a exigé que chaque pratiquant donne son adresse en anglais ou en chinois. Dans une grande étude de groupe le soir du 11 juin, 4 fonctionnaires agents de la sécurité de Singapour (3 hommes et 1 femme) sont venus au site et ont demandé à se joindre aux pratiquants vers 20 heures. Les pratiquants leur ont dit que le site était ouvert au public et qu’ils étaient bienvenus à se joindre à eux. Cependant, les agents ont à plusieurs reprises employé des caméscopes pour filmer des pratiquants au cours de la réunion.
Professeur Chang Ching-Chi a demandé au représentant adjoint du Bureau de Commerce de Singapour à Taïpeh si toutes les activités de la conférence de partage étaient surveillées parce que les participants étaient des pratiquants de Falun Gong. Chang lui a également indiqué que le Falun Gong n'avait aucun intérêt pour la politique et n'avait jamais employé des mesures violentes pour résister à la persécution. L'Association de Falun Dafa a indiqué qu'elle déterminera les futures actions à prendre selon la réponse du gouvernement de Singapour. Traduit de l’anglais au Canada le 20 juin 2005 |
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