(Minghui.org)


Selon le rapport « De plus amples informations sur le décès par torture de Mme Gao Ronrong (Photo) » publié sur le site de Clartés et Sagesse, Mme Gao Rongrong, une pratiquante de Falun Gong de la ville de Shenyang, a été enlevée le 6 mars 2005. Elle a été secrètement détenue dans le camp de travaux forcés jusqu’au 6 juin 2005. Lorsqu’elle a été en danger de mort, elle a été envoyée à l’hôpital médical de l’université. En présence de la mère de Gao, certaines personnes qui étaient en charge de Gao ont demandé au docteur un grand nombre de fois quand Gao allait mourir. Selon un docteur, des tests ont révélé que le squelette de Gao Rongrong avait certaines anormalités qui provenaient, selon les soupçons des docteurs, d’injections de drogues endommageant le système nerveux. Sa famille a exigé le fichier médical et le diagnostic établi au camp de travaux forcé de Masanjia et à l’hôpital médical universitaire, mais leur requête a été refusée sans aucune explication valable.

Le cas de Gao Rongrong nous rappelle que les injections inconnues de drogues infligées aux pratiquants sont une des méthodes de base que le parti communiste a adopté pour persécuter les pratiquants de Falun Gong.

Ce qui suit sont quelques cas incomplets qui fournissent certains détails de la persécution dans les provinces de Jilin, Liaoning, Zhejiang, Sichuan, Shandong, Guangzhou, Hebei Province, Beijing et la ville de Tianjin ainsi que l’a rapporté le site Clartés et Sagesse.

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Centre de lavage de cerveau dans le district de Chuanying situé dans la ville de Jilin

Le 22 juin 2005 dans la province de Jilin, le bureau 610 de la ville de Jilin a organisé une classe de lavage de cerveau dans le district de Chuanying de la ville avec l’aide de gens qui ne respectent pas les lois de la communauté locale et des officiers de police. Dix pratiquants de Falun Gong ont été enlevés et emmenés au centre où ils on été forcés de prendre part au session de lavage de cerveau. Dans le but d’entreprendre leurs opérations en secret, le centre de lavage de cerveau a été installé dans la maison de repos de la fabrique laitière de Chunguan qui se trouve dans le village de Chuanguan du district de Chuanying. Les pratiquants n’étaient pas autorisé à rentrer jusqu’au moment ou ils étaient « transformés. » Il y a 24 heures sur 24 des gens en service dans un centre de lavage de cerveau. Les employés du bureau 610 ont illégalement injectés des drogues endommageant le système nerveux , aux pratiquants qui résistaient aux transformations, ce qui a mis en danger la vie des pratiquants.

Le centre de lavage de cerveau de la ville de Jilin

Au début du mois de juin 2005, le centre de lavage de cerveau de la ville de Jilin a été fermé à la suite de lettres et d’appels reçu depuis la Chine et depuis l’étranger. Pendant que la pratiquante Mme Wang Ying était en grève de la faim résistant à la persécution dans le centre de lavage de cerveau on lui a injecté une drogue inconnue qui a endommagé son système nerveux et lui a causé beaucoup de peine. Après avoir été renvoyée chez elle, son corps ne fonctionnait pas normalement et elle s’est ainsi rendue au bureau 610 du district de Chuanying pour se confronter les officiers : « Pourquoi m’avez-vous injecté cela ? Mon coeur battait la chamade, ma mémoire était embrouillée pendant plusieurs jours et maintenant encore je n’ai pas beaucoup d’énergie. » Un officier du bureau 610 a répondu : « Ce que nous vous avons injecté n’était que du glucose. »

La prison pour femme de Shenyang Dabei

Mme Yu Fang (c’est un pseudonyme), âgée d’environ 60 ans est une pratiquante de Falun Gong de la province de Liaoning. Le 6 septembre 2001, elle a été illégalement envoyée à la prison pour femme de Shenyang Dabei pour y être illégalement détenue. Le jour suivant, un gardien au surnom de Bai, a dit au président Liu de la prison de l’hôpital, de torturer Mme Yu en l’attachant au lit de la mort au 4e étage et a alors ordonné au docteur de lui injecté une substance inconnue. Après l’injection, Yu Fang a eu de la diarrhée et a vomi, son corps s’est mis à enfler et sa peau a viré au noir. Elle a été torturée de cette manière pendant six jours et six nuits consécutives. On lui a injecté au total six doses de drogues. Pendant la torture elle a eu besoin de se soulager, mais en faisant ses besoins dans lit même. A la suite de cette séance elle a ainsi été forcée d’accepter les règles de la prison.

Le camp de travaux forcés de Shiliping dans la province de Zhejiang

Ceux qui refusent d’être contraints à renoncer dans leur croyance dans le Falun Gong se voient être injectés des drogues psychotropes et ensuite enfermés dans une cellule solitaire. La police utilise des caméras de surveillance ou ouvre une petite fenêtre dans la porte métallique pour surveiller et/ou faire peur aux pratiquants.

Un pratiquant à qui ont a injecté de telles drogues a décrit son expérience de cette manière : « Une fois que je me suis réveillé, j’ai ressenti une peur indescriptible sans pouvoir l’apaiser. Chaque visage que je voyais était distordu et ressemblait à un fantôme. J’avais l’impression d’être en enfer et mon corps était alternativement chaud puis froid. J’étais tourmenté tel un rat de laboratoire. Lorsque j’ai entendu le miaulement d’un chat à l’extérieur, j’ai pensé que le chat viendrait deviendrait immédiatement aussi grand qu’un tigre et serait introduit dans la cellule pour me mettre en pièces. Même les marques sur les murs ressemblaient à des serpents ou des insectes empoisonnés qui sautaient du mur. Les marques noires-violettes sur le sol ressemblaient à des traces de sang laissé par ceux qui étaient mort dans cette pièce. De chaque port de mon corps émanait une odeur terrible de drogue. Ma salive et mon urine sentaient aussi comme la drogue. Les gardiens et les prisonniers me regardaient rouler sur le lit en bétonné et batailler. Parfois je criais d’une manière incontrôlée. Je ne peux dire combien de temps je me suis retrouvé dans cet état. A la fin je n’avais plus aucune notion du temps. Chaque seconde semblait équivaloir à un millier d’année. Chaque fois que je clignais de l’oeil je ressentais l’impression que quelques centaines d’années s’étaient écoulées. Mon esprit et mon coeur étaient totalement épuisés. Mon cerveau était si fatigué que c’était au-delà des limites que je pouvais supporter. Mon esprit se battait pour rester en vie et je ressentais le fait que j’étais à la limite de la mort. La torture semblait sans fin. »

Un pratiquant de Falun Gong qui avait été reporter pour le Linan Daily est devenu mentalement dérangé après avoir été sujet à une injection de drogues hallucinogènes et avoir été enfermé dans une petite cellule pendant un long laps de temps.

Le pratiquant de Falun Gong Li Heping, de la ville de Hangzhou a reçu des injections de drogues et a été frappé dans la pièce d’enfermement solitaire, puis les gardiens ont prétendu que Li est devenu mentalement dérangé à cause de la pratique du Falun Gong !

Un pratiquant de Falun Gong retraité a été détenu dans la cellule solitaire pendant 2 à 3 mois. Après la longue période d’isolation, il a terriblement souffert de toujours « entendre des choses. »

Gong Zihui et Que Fazhi de la ville de Panzhihuza, dans la province de Sichuan

Gong Zihui croit ferment dans le Dafa. Les officiers de police du comté de Miyi n’ont pas été capables de lui faire abandonner la pratique du Falun Gong. Puisque son mari vient de la ville de Neijang, les policiers l’ont alors envoyée au centre de détention dans la province de Sichuan. Au centre de détention la police a incité les détenus à la battre, à la tirer par les cheveux et la projeter contre les murs tout en la ruant de coups. Finalement son corps a viré au bleu-noir. Pour protester contre la persécution elle a fait une grève de la faim pendant 42 jours. Pendant cette période la police lui a injecté chaque jour dans son corps une drogue chimique rouge. Gong Zihui a dit qu’après que la drogue lui était injectée elle ressentait des douleurs dans tout son corps ; elle ressentait même plus de douleurs à l’intérieur de son corps, provoquant une telle agonie qu’elle se couchait sur le sol roulant sans fin d’un côté à l’autre.,

Après que 42 jours se soient écoulés, la police au centre de détention de Neijiang a vu que Gong était sur le point de mourir, ils ont ainsi notifié son mari de venir la chercher. Lorsque son mari est arrivé il a découvert qu’elle ne parvenait que difficilement à respirer et qu’elle avait perdu tout comportement humain.

Trois années ont passées. Par une cultivation diligente et grâce à l’extraordinaire puissance de Dafa elle a survécu. Toutefois les effets secondaires des injections de substances toxiques lui causent encore de temps à autre des douleurs. Elle peut ressentir la douleur dans tout son corps à tout moment. Lorsque ses muscles souffrent, cela provoque une distorsion de sa tête. Elle a parfois de la difficulté à respirer car elle ressent beaucoup de pression autour du coeur et parfois d’autres organes internes lui font aussi mal. Ceux qui l’ont vu souffrir ne peuvent s’empêcher de pleurer.

Liu Dayuan dans la province de Shandong

Minghui.net a rapporté le 24 juin 2005, qu’en 2000 Mme Liu Dayuan une pratiquante de la province de Shandong, s’était rendue à Pékin pour y faire appel et clarifier la vérité quant au Falun Gong. A peine arrivée au bureau des appels, elle a été saisie, fouillée et battue par le police, puis envoyée à l’hôpital psychiatrique de la province de Jining, où les docteurs et les infirmière lui ont injectée des drogues qui endommagent le système nerveux. Les employés ont été si effrayés à l’idée de voir mourir Liu Dayuan dans l’hôpital qu’ils l’ont laissée repartir.

Wen Fenhua de la province de Guangdong

A environ 22 heures le 17 juin, le chef du bureau de la sécurité publique, Huang, s’est rendu au domicile de Fenhua et a demandé au mari Yang Yingpeng d’ouvrir la porte prétendant que Fenhua était sur son chemin. Yingpeng a ouvert la porte mais n’a pas vu sa femme. Le directeur Huang a dit que Fenhua était dans une fourgonnette. Yingpen s’est rendu vers la fourgonnette et a vu une femme aidant Fenhua à s’asseoir. Mme Fenhua était appuyée contre le côté du véhicule, incapable de bouger. Yingpeng a été bouleversé et a appelé le nom de Fenhua a plusieurs reprises. Fenhua n’a pu que répondre une seule fois et très faiblement. Yingpeng s’est accroupi et ensemble avec deux hommes et une autre femme ils ont transporté Fenhua dans la maison. Yingpeng a demandé pourquoi Fenhua était dans cet état. Le directeur Huang a dit que c’était parce qu’elle avait fait une grève de la faim. En entendant cela Fenhua s’est battue pour pouvoir dire « j’ai mangé. » Ils ont déposé Fenhua mais elle était trop faible pour se tenir debout d’elle même.

Pendant les deux jours qui ont suivi, Fenhua a eu besoin d’aide pour manger et se rendre à la salle de bain. Elle avait besoin d’aide pour se retourner et ses yeux étaient tout le temps fermés. Lorsque d’autres personnes l’appelaient par son nom elle ne pouvait que répondre par un faible fredonnement. Il y avait de plus beaucoup de contusions sur ses jambes et de quelques blessures s’écoulait encore lentement un fluide. Plus gravement, dans beaucoup d’endroit de ses poignets et sur le haut de ses mains il y avait des marques d’aiguilles et parfois du sang séché était visible. Nous pouvons déduire qu’il est très probable qu’on lui ait injecté des drogues.

Une personne inconnue de la ville de Tianjin

Un pratiquant de Falun Gong de la ville de Tianjin a rapporté ce qui suit sur le site Internet Minghui.net le 17 juin 2005 : « le mois de novembre 2000, j’ai été enlevé et emmené au centre de détention de Hongqiao de la ville de Tianjin. J’ai entamé une grève de la faim pour protester. On m’a gavé de force et condamné à deux années de prison dans un camp de travaux forcés. Au milieu du mois de janvier, j’ai été forcé de me tenir debout immobile de six heures du matin à minuit chaque jour pendant deux mois, parce que je refusais d’écrire la déclaration de garantie et la déclaration de repentir (fait partie des trois déclarations). Le manque important de circulation a provoqué la nécrose de mes ongles des orteils. Au début du mois d’avril, mes quatre membres ont été menotté à un lit et deux prisonniers me maintenaient ferme alors que quelqu’un m’injectais une substance inconnue dans le corps. Cette substance a presque fait en sorte que je m’effondre mentalement. J’avais l’impression de perdre le contrôle de moi-même. A la fin du mois d’avril j’ai été envoyé à un centre de lavage de cerveau. Plus tard j’ai été transféré à un autre centre de lavage de cerveau et j’ai aussi dû faire des travaux forcés hautement intensifs. »

Le cas de Han Junmiao dans la province de Hebei

Mme Han Junmia était âgée de 53 ans. Elle avait reçu une éducation de lycée et était officier en chef du recrutement pour le bureau de l’éducation dans le comté de Xiong de la ville de Baoding. Avant qu’elle ne commence à pratiquer le Falun Dafa, elle souffrait de maladies graves telles que des maladies du coeur, du foie et d’enflures dans les jambes. Ses symptômes ont disparu après qu’elle ait commencé la pratique du Falun Gong. Elle a bénéficié tant mentalement que physiquement de la pratique. Elle avait des standards moraux qui se sont améliorés et a travaillé avec diligence. Elle était bien aimée et respectée par ses collègues et ses superviseurs au travail.

Cette pratiquante Mme Han, du comté de Xiong de la province de Hebei a été gravement persécutée pour sa croyance dans le Falun Gong depuis 1999 jusqu’à sa mort en mai 2005. Pendant cette période le bureau 610 local l’a envoyée à l’hôpital psychiatrique du camp de travaux forcés de Baoding. Elle a enduré de graves tortures mais y a malgré tout maintenu une ferme croyance dans le Falun Dafa. Après qu’elle ait été renvoyée à la maison, Mme Han a été surveillée, épiée et harcelé par le bureau 610.

En juillet 1999 la persécution du Falun Gong a commencée. En novembre 1999, des officiers de la section politique et sécurité du département de police se sont rendus au bureau de Mme Han. Sous le prétexte d’une discussion avec Ning Hongmao, le secrétaire des comités politiques et légaux l’ont trompée en faisant de sorte qu’elle les suive puis ils l’ont illégalement détenue. Dix jours plus tard la section politique et de sécurité l’a envoyée à l’hôpital psychiatrique de Baoding ou quatre hommes l’ont maintenue pendant qu’on lui injectait une drogue qui a endommagé son système nerveux. La drogue a fait qu’elle se sentait tellement mal qu’elle ne pouvait ni se coucher ni s’asseoir. Elle a dû rester debout toute la nuit. Durant son séjour de deux semaines à l’hôpital psychiatrique, Mme Han a subi à deux reprises une injection de cette drogue. Elle a souffert de grave traumatisme mental et physique de cette torture.

Traduit en Suisse de l’anglais le 17 juillet 17/07/05